prises multiples

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prises multiples
PRISES MULTIPLES
PRISES MULTIPLES
CRÉATION 2010
SPECTACLE SANS PAROLES ET PLURIDISCIPLINAIRE
UNE VISION SATIRIQUE ET DÉCALÉE SUR LE MONDE DE L’ENTREPRISE
Si l’art doit faire symptôme, alors il est symbolique que le monde du travail soit l’un des prismes
privilégiés par lesquels il exerce son indispensable critique de l’absurdité de nos sociétés
contemporaines.1
1
David Sanson, Dossier «Le Travail», Mouvement, l’indisciplinaire des arts vivants, n° 51, avril-juin 2009.
PRISES MULTIPLES
DISTRIBUTION
Mise en scène Grégory Gaudin
Création et interprétation musicale Yann Antigny
Création lumières Maud Plantec
Régie lumières en alternance Maud Plantec et Jessica Hemme
Avec Simon Beillevaire, Hugo Coudert, Benjamin Ducasse, Valentin Pasgrimaud,
Arno Wögerbauer
Scénographie et construction Simon Beillevaire assisté par l’ensemble de
l’équipe
© Photo Aloïs Pesquer
L’HISTOIRE
Dans le quotidien d’une entreprise où la productivité rythme les journées, la
raison d’être de quatre personnages se résume au travail. Employés d’un patron
imprévisible, ils s’exécutent sous son oeil frénétique et pointilleux. Automates
humains, ils évoluent dans de petites cabines cloisonnées d’une existence
qu’il l’est tout autant. Dans cet environnement, peut-on se créer des espaces
de liberté ? Avec du scotch, des emballages et du carton, ils oscillent entre un
monde mécanique et un univers poétique.
© Photo Aloïs Pesquer
INTENTIONS
Nous avons le désir de questionner le travail dans ses aspects déshumanisants et
moralisateurs. Il s’agit d’interroger la rationalisation du travail où les êtres humains
ne sont pas reconnus en tant que tels, mais bien souvent considérés comme des
unités numériques. Ces boxes matérialisent une société individualisée. Ils renvoient
aux méthodes actuelles de division et de contrôle. Chacun doit être à sa place pour
permettre à l’ensemble de rester homogène, ordonné et rentable.
La démence du patron, la névrose des employés et l’illogisme de la production,
expression de la folie du lieu, sont créés par la nature même de leur travail. Ils
construisent des cartons pour les démonter avec une incohérence implacable.
Gaspillage, surproduction ou abus de consommation ? Une vision décalée du
monde du travail, c’est normal et anormal, les actions n’ont plus sens, c’est une
critique à travers l’absurde.
DES CLOWNS SANS
LA PAROLE
Le thème du travail nous a menés vers de nouvelles réflexions dans le cadre d’un
spectacle sans paroles. Il existe dans cette forme une sensibilité, une dimension
presque insaisissable, surtout quand le corps raconte ce qu’il est difficile de
retranscrire par les mots. Alors, nous aimons qu’un sujet, par essence politique,
économique et social, abordé sans paroles, prenne une portée plus ouverte et
suggérée. L’absence de mots permet au public une construction personnelle du
récit. Plus encore qu’avec les mots, le spectateur est renvoyé à son imaginaire
et à sa culture au sens large ; c’est une invitation qui l’engage directement dans
l’histoire.
Je n’aime pas le théâtre militant, dont les conclusions sont préétablies. Je
préfère le théâtre engagé, qui laisse la place à l’interprétation. […] Cependant,
je ne veux pas faire du spectacle gratuit, je pense même que le spectacle de
clown n’est pas fait pour les enfants. Je suis d’accord avec Dario Fo : un
clown est fondamentalement réaliste et violent. D’abord il doit faire rire,
mais bien après la représentation, ce qu’il a montré et dénoncé par ce rire
doit revenir par bribes à l’esprit du spectateur.1
Nous continuons d’explorer le clown dans sa forme théâtrale. C’est un clown
sensible et poétique qu’il nous plait d’approcher.
© Photo Aloïs Pesquer
1
Raymond Peyramaure (metteur en scène), in Fragil.org, publié en ligne le 10 novembre 2008.
MARIONNETTES
Du scotch, du kraft, des emballages et du carton
Les comédiens manipulent à vue les marionnettes. Assemblées sur scène ou déjà
préexistantes, de tailles variables (très petites ou très grandes), elles relèvent de
différentes techniques : marionnette à tringle soutenue par une tige attachée à la
tête ou à tige actionnée à l’aide de baguettes. Manipulées seules ou à trois, les
marionnettes sont construites à partir de cartons et de scotch d’emballage.
Face au public, il crée sur scène des personnages, des êtres artificiels qu’il dote
de traits humains ; il les entraîne dans l’action pour finir par les détruire et leur
rendre leur statut de matière.
Elles évoquent pour les personnages à la fois une échappatoire et un jeu qui les
fait s’éloigner de leur réalité. Elles expriment une prise de recul, symbole d’une
révolte, d’un rêve ou d’une folie.
La marionnette est utilisée comme un outil de mise en abîme et de translation
de l’histoire des personnages (interprétés par les comédiens). Elles sont le
prolongement d’eux-mêmes et de leurs pensées.
MUSIQUE LIVE
Croisement entre musique actuelle et piano ragtime
Le son d’une pendule, le léger bruit de la climatisation, les pas pressés du
patron…
Entre sons d’ambiance, piano ragtime, hip-hop et électro, la création sonore,
créée à l’aide de samples, d’un séquenceur et d’un synthétiseur, est jouée en
live. Le musicien à l’écoute des comédiens, intégré à l’espace scénique, établit
une interaction entre le son et l’action.
Référence aux films muets, les thèmes ragtimes rythment les actions des
personnages. La musique participe de fait à la narration sans paroles.
© Photo Aloïs Pesquer
ANNEXES
TOURNÉE
2013
2011
4 > 8 septembre
Lärz, Allemagne
Festival At Tension # 5
(En cours de négociation)
24 > 25 novembre
Le Mans (72)
L’ESPAL (Voisinages)
22 > 25 aôut
Hédé (35)
Festival Bonus
(En cours de négociation)
11 avril
Lizy sur Ourcq (77)
Salle Maison Rouge
23 mars
Elven (56)
Printemps Théâtral
Centre Culturel de Elven
15 mars
Le May sur Evre (49)
Espace culturel Léopold Sedar Senghor
15 février
La Souterraine (23)
Centre culturel Yves Furet
5 novembre
Ligné (44)
Le Préambule
26 octobre
Saint Herblain (44)
Maison des arts/ONYX (Voisinages)
11 octobre
Nantes (44)
TU-NANTES (Voisinages)
23 septembre
Saint-Barthélemy-d’Anjou (49)
THV
17 > 20 août
Aurillac (15)
Festival International de Théâtre de
Rue
2012
21 > 24 juillet
Chalon-sur-Saône (71)
Festival Chalon dans la Rue
21 juillet
Esterri d’Àneu, Espagne
Festival Esbaiola’t
1 juillet
Port St Père(44)
Festival Paille en Son
28 juin > 1 juillet
Lärz, Allemagne
Fusion festival
8 juin
Guérande (44)
Centre Athanor, printemps théâtral
19 mai
Paderborn, Allemagne
Festival Westwind
12 > 13 avril
Cholet (49)
Le Jardin De Verre
5 mai
Saint Julien-de-Concelles (44)
Festival du Réveil
6 avril
St Philbert de Grand Lieu (44)
Sous le chapiteau de Mobil Casbah
11 et 23 avril
Inzinzac-Lochrist (56)
Le T.R.I.O.
30 mars
Saint-Mars-la-Brière (72)
Espace du Narais
17 mars
Auray (56)
Centre culturel Athéna
Festival Méliscènes
12 > 13 janvier
Rouans (44)
Coeur en scène
11 janvier
Haute-Goulaine (44)
Le Quatrain, Région en scène
2010
5 > 10 novembre
Nantes (44)
TU-NANTES, Studio Théâtre
8 octobre
Hennebont (56)
Le Bouffou Théâtre à la coque
25 > 27 juin
Le Mans (72)
Festival Le Mans fait son Cirque
PaRTENAIREs ET
SOUTIENs
Institutions publiques
Institut Français - Aide à la diffusion internationale
Westwind festival 2012 (DE), Fusion festival 2012 (DE)
Ministère des Sports et de la Jeunesse - Envie d’agir - Défi Jeunes
Région Pays de la Loire - Aide à la création, aide à la diffusion nationale
Conseil Général de Loire-Atlantique - Aide à la création, aide à la diffusion
Ville de Nantes - aide à la création, CLAP, aide à la diffusion internationale
Co-poducteurs
Lieu Unique, festival chantier d’artistes, scène nationale de Nantes
TU-Nantes, scène conventionnée théâtre
Festival Le Mans fait son Cirque
Mobil Casbah, Nantes
Accueil en résidences
Lieu Unique, scène nationale de Nantes
TU-Nantes, scène conventionnée théâtre
Centre culturel de la Gobinière, Orvault
Bouffou Théâtre à la Coque, Hennebont
Ville de Nantes - Théâtre Bel-Air
PEP44 domaine de la Ducherais/ Mobil Casbah
Ville de Saint-Philbert de Grand Lieu/ Mobil Casbah
Mécénat
IN-SITU, Nantes
Accompagnement
L’ Atelier des Initiatives, Nantes
© Photo Aloïs Pesquer
LA COMPAGNIE
LES MALADROITS
C’est tout d’abord l’envie commune d’un groupe d’amis réunis par le jonglage.
En 2005, ils créent leur compagnie sous la forme loi 1901 dont l'objectif est la
création et la diffusion de spectacles vivants.
De recherches en expérimentations, la compagnie s’est aventurée vers différents
moyens d’expression. Elle élabore aujourd’hui un théâtre pluridisciplinaire et
croise, dans ses créations, le théâtre sans paroles,le théâtre de marionnettes, le
théâtre d’objets, le clown de théâtre, la musique et les arts plastiques.
La fusion des disciplines interroge notre pratique. Nous souhaitons donner à
voir un univers singulier et poétique qui nous ressemble et qui s’inspire de
choses qui nous entourent. Un théâtre accessible et cependant sérieux qui
racontent et qui fait écho. Faire un théâtre autrement, spontanément, où les
outils explorés participent à l’invention de nouveaux langages.
Cette démarche nous la construisons au fils des rencontres pour confronter nos
pratiques. Depuis la création de la compagnie, nous avons travaillé avec différents
artistes, comédiens et metteurs en scène lors de moments de création, de
recherche ou de formation : Yannick Pasgrimaud (cie Aphoristes), Fabrice Eveno
(cie Bagamoyo), Didier Gallot-Lavallée (cie Royal de Luxe), Bonaventure Gacon
(cirque Trotola), Grégory Gaudin (ex cie Enfants du placard), Gérard Gallego (cie
Instants Présents), Anne Reymann (cie Ex Nihilo), David Humeau (cie Les Pilleurs
d’épaves), Pascal Vergnault (cie Pour2mains), Roland Shön (Théâtrenciel), Serge
Boulier (Bouffou théâtre à la Coque).
LES CRÉATIONS
DE LA COMPAGNIE
au répertoire
MARCHE
Collaboration artistique : Anne Reymann
Création prévue pour le premier trimestre 2014
Théâtre d’objets chorégraphique
Ce nouveau projet en création est né d’une rencontre entre la Compagnie les
Maladroits et Anne Reymann.
Nous avons fait le choix de travailler avec l’objet chaussure et sur son accumulation.
C’est l’ambivalence d’un objet multiple et unique qui nous intéresse. C’est un tas
de chaussures qui se construit et se déconstruit comme le passage de la masse
à l’individu. Il est question de classification, de genre et de parcours. L’objet est
personnage, il est marionnettique, il devient matière à jongler. Les chaussures
sont le texte de nos histoires, elles provoquent notre imaginaire.
Baskets ou pantoufles, sandales, mocassin et escarpin, à semelle compensée,
à talon aiguille, cirée, vernis ou déchirée, du godillot à la godasse, de la pompe
de ville à la botte des champs, du soulier que l’on porte avec attachement, des
ampoules à l’odeur, il faut trouver sa place comme l’on trouve chaussure à son
pied.
LES PETITES
FORMES BRÈVES
RELATIVEMENT
COURTES
Mise en scène : Benjamen Ducasse
Création janvier 2013
Théâtre d’objets et de marionnettes
Des formes brèves, du théâtre d’objet et de marionnette, des textes d’auteurs
contemporains et un parcours déambulatoire.
Les petites formes brèves relativement courtes sont nées d’une envie de
proximité avec le public, de fabriquer des spectacles aux jauges réduites. D’un
désir aussi d’investir autrement les lieux de représentations et de créer des
espaces éphémères et conviviaux.
Il s’agit de quatre solos réalisés à partir des univers artistiques de chaque
comédien ; le tout, néanmoins, animé par une recherche autour de l’objet unique.
L’objet en tant que partenaire de l’acteur et au service du texte et des histoires.
Quatre histoires qui traitent des relations amoureuses, qui nous parlent de
l’enfance à travers le regard adulte, qui pointent les exigences de performance en
société. Bref, en peu de mots, nous voilà touchés, émus par quatre personnages
qui nous racontent leur manière d’être au monde au quotidien.
SCOTCH
Direction artistique : Valentin Pasgrimaud et Arno Wögerbauer
Création 2011
Installations plastiques, urbaines, éphémères et in situ
Le scotch se répand dans la ville, la matière s’insère dans les brèches et façonne
le mobilier urbain. Des personnages protéiformes et surréalistes surgissent, se
dressent au côté des passants et prennent position le temps d’une rencontre.
© photo Damien Bossis
CONTACTS
Compagnie les Maladroits
POL’n – 11 rue des Olivettes
44 000 NANTES
Contact production/diffusion
Isabelle Yamba
+33 (0)7 70 10 06 90
[email protected]
Contact diffusion Allemagne
Lucie Haardt
0049 176 24 89 99 07
[email protected]
Contact production/administration
[email protected]
Licence 2 : 1 016 975
Code APE n°9001Z
SIRET n° 50265312400052
N°TVA intracommunautaire FR 03 502 653 124