Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix

Collection « Bâtir la paix »
V I S I O N N O U V E L L E P O U R L A PA I X D A N S L E M O N D E
Cinq principes universels
des Ambassadeurs de paix
FÉDÉRATION POUR LA PAIX UNIVERSELLE
1
Premier volume dans la collection
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
FÉDÉRATION POUR LA PAIX UNIVERSELLE
FPU/IIFWP est une ONG dotée
du statut consultatif auprès de l’ECOSOC (Conseil économique et social de l’ONU)
Siège international
Federation for World Peace • 155 White Plains Road, Suite 222 • Tarrytown, NY 10591 • USA
Téléphone +1 (914) 631-1331 • www.peacefederation.org
UPF – Department of United Nations Relations
866 UN Plaza, Suite 4018 • New York, NY 10017 • USA
Téléphone +1 (212) 752-3232
FRANCE
FFFP • 34 avenue des Champs-Élysées • 75008 Paris
Téléphone : +33 (0)1 69 28 54 28 • Télécopie : +33 (0)1 69 28 54 27
Courriel : [email protected] • www.batir-la-paix.org
BELGIQUE
FFPM • Rue Erasme, 31 • 1070 Bruxelles
Téléphone : +32 (0) 475 67 94 25 • Télécopie : +32 (0) 10 24 71 62
Courriel : [email protected]
LUXEMBOURG
FIIPM-Luxembourg • 6, rue Tony Neuman • 2241 Luxembourg
Téléphone : +352 46 71 20 • Télécopie : +352 46 71 21
MONACO
FIIPM • 16 rue de l’Armée d’Orient • 06300 Nice
Téléphone : +33 (0)4 93 96 91 89 • Courriel : [email protected]
SUISSE
IIFWP-Switzerland • Case postale 84 • 1092 Belmont s/Lausanne
Téléphone : +41 21 729 9862 • Télécopie : +41 21 728 8812 • Courriel : [email protected]
www.familypeaceforum.org • www.iifwp.ch
Les rectangles au début de certains paragraphes
indiquent un changement de diapositive dans la présentation PowerPoint.
Copyright FFFP © 2006
2
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
Cinq principes universels
des Ambassadeurs de paix
Une présentation de l’initiative
des Ambassadeurs de paix
La Fédération pour la paix universelle réunit à la fois
des personnes et des associations. Agissant pour la paix
dans des domaines très divers, ses Ambassadeurs de paix
sont unis autour de principes d’action universels.
« Universel », cela veut dire qu’on peut les appliquer à
tout moment et en tout lieu. Cela veut aussi dire que ces
principes peuvent s’appliquer à de petits groupes ou à de
grandes collectivités, voire les diverses cultures, races et
religions.
Le premier principe universel est de chercher la paix à
la source, d’être ambassadeurs de cette source.
Si l’origine de l’univers était la force, la paix serait impossible. Mais réfléchissons : l’origine de notre vie n’est pas
la force, c’est l’amour de nos parents.
C’est pourquoi, dans une famille, si les frères et sœurs se
déchirent, ils vont retourner à leur origine commune, l’amour de leurs parents. Un pays en crise essaiera de revenir aux pères fondateurs, aux grands ancêtres.
Pareillement, toutes les cultures ont affirmé l’existence
d’un Créateur, d’une Origine commune en qui le modèle
de la paix réside éternellement. « Dieu est paix », « Dieu
est amour » affirment les religions. Les fondateurs des
grandes religions ont essayé d’être, sur terre, les ambassadeurs de la paix divine en s’efforçant d’aimer absolument
toutes les créatures, sans parti pris.
Cherchant à comprendre cette source transcendante et
unique, ils lui ont donné des noms différents : Yahvé,
Dieu, Allah, le Grand Esprit, le Tao, la Réalité ultime, etc.
Ils ont reconnu et décrit cette Source comme miséricordieuse, bienfaisante, aimante, concernée par l’humanité avec un cœur parental.
Même dans une famille humaine imparfaite les parents, et
surtout les grands-parents, sont censés jouer ce rôle apaisant et bienveillant, au-dessus des passions divergentes.
Une Origine commune, le Parent de tous les parents en
3
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
quelque sorte, nous permet d’être en relation les uns avec
les autres, comme des frères et sœurs d’une même famille
humaine.
Le premier principe universel est donc que « l’humanité
forme une seule famille créée par Dieu, la réalité ultime. »
Cela dit, on adore Dieu d’une façon spécifique, selon sa
culture, sa langue et sa tradition particulières. Mais au
fond, nous formons une seule et même famille. Accepter
ce principe de base ne nécessite pas que nos croyances
individuelles deviennent identiques ou uniformes.
Le lien avec Dieu s’établit principalement par notre
conscience. Ambassadeur de paix en nous, la conscience
nous indique instinctivement route du bien le plus élevé.
Une conscience qui est au diapason de la volonté de Dieu
devient naturellement sensible à la vérité, à l’équité et à la
justice.
La sensibilité à la voix de la conscience se perfectionne
grâce à l’éducation spirituelle et morale, et en sachant
l’« écouter » et agir en accord avec elle.
La conscience, boussole morale orientée vers Dieu,
nous amène à incarner naturellement les attributs divins.
Ce sont ceux qui agissent en consultant leur conscience
qui œuvrent pour un bien plus élevé – jusqu’à créer un
monde de compassion, de bonté, de justice et de paix.
***
Le deuxième principe est : « la nature des êtres humains est avant tout d’ordre spirituel et moral ». Il se
rapporte au fondement spirituel et moral que nous devons créer en nous pour ressembler au modèle de paix
qui est Dieu.
La paix n’est pas une affaire de gentillesse, mais demande
la force spirituelle et morale d’aimer le bien. La paix de
Dieu est véritable, car Dieu est bon.
En l’être humain, l’esprit recherche le Bien, qui est spirituel et moral, tandis que le corps recherche des biens de
nature matérielle : nourriture, vêtements, logement, richesse, confort. Ces besoins doivent être satisfaits avant
de pouvoir nous occuper de désirs plus intérieurs.
Car ce que nous recherchons plus profondément, c’est
aussi la vérité, la beauté, la bonté et l’amour.
4
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
C’est seulement lorsqu’il y a un équilibre entre nos besoins physiques et nos besoins intérieurs que nous pouvons trouver un bonheur authentique. La nature humaine
est ainsi faite.
L’initiative des Ambassadeurs de paix met l’accent sur
notre besoin de nous orienter en fonction des qualités
humaines les plus élevées qui sont d’ordre spirituel et
moral.
La dimension spirituelle et morale nous amène à avoir
une « attitude de paix » dans trois directions :
•
en nous-même : grâce au bon équilibre de l’esprit et
du corps. La paix commence par une attitude du
caractère : être posé, maître de soi, patient, impartial.
•
ensuite avec les autres : notre attitude envers nos
proches, nos collègues de travail, nos voisins, devrait
être de servir, en étant bienveillant, loyal et responsable.
•
avec l’environnement physique et social : on fait la
paix en ayant les pieds sur terre, en étant soigneux
et méthodique, en mettant ses talents au service du
bien-être général.
La paix repose donc sur la pratique de vertus morales.
Mais où se fait l’apprentissage de ces vertus ? De quelle
« école » sortent les Ambassadeurs de paix ?
***
Cela nous amène au troisième principe : « la famille
doit être l’école de l’amour et de la paix. »
Nous apprenons beaucoup de choses dans la vie et le
système scolaire transmet des savoir-faire aux jeunes,
mais pas toujours le savoir-vivre.
L’éducation la plus importante n’est-elle pas celle du
cœur ? L’apprentissage le plus important pour l’être humain est comment donner et recevoir l’amour, en particulier l’amour fraternel, fondement de la philanthropie.
C’est en famille que nous apprenons le mieux ces leçons
car l’amour s’apprend comme on acquiert une langue.
Vivre en immersion dans une langue est la méthode la
plus directe pour étudier ; de même, la famille fournit le
cadre idéal pour faire l’expérience de l’amour et l’approfondir.
5
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
Les liens familiaux sont les plus décisifs de notre vie :
l’amour s’acquiert grâce à eux. La famille où l’on naît,
puis la famille que l’on crée, structurent les liens du cœur
et nous poussent à développer notre amour. Les forces
affectives doivent être canalisées pour que s’épanouisse
un amour véritable et durable.
Au cours de sa vie, un enfant est normalement élevé par
ses parents, avec ses frères et sœurs, puis se marie et devient parent à son tour. Telles sont les étapes que nous
traversons dans notre existence. Nous parlons de « quatre
sphères du cœur » : l’amour filial, l’amour fraternel, l’amour conjugal et l’amour parental. Toutes les autres formes d’amour ne dérivent-elles pas de ces quatre types
fondamentaux ?
Notre conscience morale mûrit grâce à ces quatre sphères du cœur. Créer des liens de cœur harmonieux avec les
membres de sa famille, c’est construire une personnalité
« ronde » et équilibrée, qui permet de cultiver de bonnes
relations avec des personnes très diverses.
Les Ambassadeurs de paix travaillent donc à fortifier les
familles fondés sur des mariages solides, fidèles et remplis d’amour.
La cellule familiale se retrouve dans toutes les cultures. La famille fournit donc une base commune pour unir
des personnes de nationalités, de cultures ou de traditions
philosophiques différentes.
Des parents qui expriment un amour vrai à leurs enfants
et manifestent le cœur de Dieu dans leurs relations peuvent être appelés de « vrais parents ».
Des familles aimantes sont le socle d’une société saine et
les parents en sont le centre. Les parents représentent la
base de la structure familiale. Le « gouvernement » de la
famille s’appuie sur les parents.
Le modèle parental est un modèle de bonne gouvernance au niveau familial. On parle souvent des « pères
fondateurs » d’une nation, et le terme même de « mère
patrie » montre que le patriotisme est une extension de la
piété filiale. Le modèle familial peut s’étendre à l’humanité, appelée parfois la grande famille humaine.
Quand nous développons une profonde relation de
cœur avec quelqu’un, comment décrivons-nous cette relation ? Nous disons : « cette personne est un frère pour
moi, est une sœur pour moi » ; la « fraternité » figure
6
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
donc dans la devise de plusieurs nations. Quand nous
créons un lien de cœur, nous l’exprimons dans des termes familiaux, parce que nous savons intuitivement que
les relations de famille s’étendent à une communauté plus
large.
***
Nous avons défini la famille comme l’école de l’amour qui doit nous apprendre à vivre pour les autres.
« Vivre pour les autres », c’est justement le quatrième
principe universel : être Ambassadeur de paix, c’est d’abord aimer les gens. C’est ce qui permet de réconcilier
l’humanité divisée. Principe simple, mais qu’on oublie
parfois ou qu’on n’applique pas. Est-il réaliste d’aimer
« tout le monde » ? En tout cas, dans la Fédération pour
la paix universelle, certains Ambassadeurs de paix ont vécu la réconciliation avec leurs pires ennemis. D’autres ont
réussi à s’intéresser à des gens qui leur étaient indifférents, ou à vaincre des préjugés. Ces victoires font réfléchir.
Dans la société individualiste chacun pense à « soi d’abord », et déclare son indépendance, pour que les autres
lui « fichent la paix ». Or, la vraie joie n’est ni dans la dépendance ni dans l’indépendance mais dans l’interdépendance. D’où la règle d’or de toute sagesse religieuse ou
humaniste : « Faites aux autres ce que vous voudriez
qu’ils fassent pour vous. » Servir le but de l’ensemble –
vivre pour les autres – inclut naturellement le but individuel, car nous faisons partie du tout.
Lorsque des individus vivent pour leur famille, celle-ci
prospère ; les individus sont inclus dans la famille et profitent ainsi du bien-être de leur famille.
Le même principe s’applique lorsque la famille vit pour la
société, lorsque la société vit pour la nation, et lorsque la
nation vit pour le monde.
Notre monde est guidé par l’Organisation des Nations
unies, laquelle rassemble 192 nations du monde. Pensez
aux limites d’une association d’États cherchant avant tout
à défendre leur intérêt national. Si on ne rassemble
qu’une somme d’intérêts nationaux, on ne peut aller loin.
Ce serait une véritable révolution si les dirigeants du
monde se demandaient : « Comment ma nation peut-elle
donner librement pour le bien-être du monde ? »
7
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
Les grandes religions nous encouragent toutes à vivre
pour les autres :
« Tous les hommes sont responsables les uns des autres. » –Talmud, Sanhédrin 27b
« Donnez, et l'on vous donnera ; … car de la mesure
dont vous mesurez on mesurera pour vous en retour. » – Luc 6.38
« Ne donne pas en espérant recevoir davantage. Sois
patient envers ton Seigneur ! » – Coran 74.6-7
***
Le dernier principe universel de paix nous invite à
une coopération globale de toutes les chapelles ethniques,
culturelles, sociales, religieuses et nationales. Les traditions religieuses sont le fondement des civilisations. Hélas, dans le monde actuel, la religion peut attiser la violence. Il faut donc inviter les traditions religieuses à privilégier la sagesse. Les personnes de foi trouveront un terrain d’entente pour l’intérêt public.
Manifester sa foi avec zèle et conviction est naturel.
Poussé à l’excès, le zèle se déforme et devient du fanatisme ; la foi vécue doit donc s’accompagner d’autres vertus : on peut être fervent mais humble, ouvert aux autres
opinions, désireux de se remettre en cause sans se renier.
Transmettre le sacré, oui, sacraliser les traditions, non. La
foi doit aussi donner aux gens le désir de surmonter les
préjugés, le ressentiment et la violence. Certains grands
dirigeants ont montré des exemples édifiants du pouvoir
de la foi.
Les gouvernements peuvent négocier un accord pour
mettre fin à la violence. Mais où trouver la capacité de
pardonner ? Où trouver la force de guérir les plaies et de
surmonter la source du conflit ? Plus que d’un accord
politique, cela vient d’une source intérieure ou spirituelle.
La plus haute expression de l’amour pour les autres se
trouve dans l’engagement à « aimer son ennemi ».
Toutes les grandes traditions religieuses s’accordent
sur ce point.
Le judaïsme affirme, par exemple : « Aide ton ennemi
avant d’aider ton ami, pour subjuguer la haine. » – Tosefta,
Baba Metzia 2.26
8
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
Ce principe se trouve dans le christianisme : « Moi je
vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs, afin de devenir fils de votre Père qui est aux
cieux. » – Matthieu 5.43-45
Le Coran dit de même : « L’action bonne n’est pas semblable à la mauvaise. Repousse celle-ci par ce qu’il y a de
meilleur : celui qu’une inimitié séparait de toi deviendra
alors pour toi un ami chaleureux. » – Coran 41.34
Le bouddhisme enseigne : « En ce monde, la haine n’est
jamais apaisée par la haine ; la haine est toujours apaisée
par l’amour. C’est une loi sans âge. » – Dhammapada, 3-5
Le taoïsme enseigne : « Celui qui est vertueux, il le traite
comme un homme vertueux, celui qui n’est pas vertueux,
il le traite aussi comme un homme vertueux. C’est là le
comble de la vertu. » – Tao Te King 49
L’hindouisme enseigne : « Un être à l’esprit élevé ne rend
pas le mal pour le mal ; bien se conduire est l’apanage des
personnes de vertu. Il ne faut faire de mal ni aux méchants ni aux bons ni même au criminels qui méritent la
mort. L’âme noble va même exprimer de la compassion
envers ceux qui prennent plaisir à faire souffrir les autres
et envers les barbares. Car qui peut prétendre être sans
faute ? » – Ramayana, Yuddha Kanda 115
Plusieurs personnalités ont incarné ce principe. Ainsi,
le Mahatma Gandhi affirmait : « Grâce à un long chemin
de discipline et de prière, je ne hais plus personne depuis
plus de quarante ans… bien que je déteste le mal où qu'il
soit. Nous pouvons gagner seulement sur notre adversaire par l’amour, jamais par la haine. La haine est la
forme la plus subtile de violence. Si je suis un partisan de
l’ahimsa (non-violence), je dois aimer mon ennemi. »
Le révérend Martin Luther King a dit : « Nous ne
nous débarrassons jamais d'un ennemi en répondant à la
haine par la haine, mais en nous débarrassant de l’inimitié. »
Et Nelson Mandela : « Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi
devient notre associé. »
Il nous faut ressentir, et pas seulement croire, que
nous avons la même origine : Dieu. Si nous éprouvons
cela au plus profond de notre être, nous irons de l’avant
et trouverons la volonté de nous réconcilier. Avec cette
volonté nous découvrirons, ensemble, le meilleur chemin.
9
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
L’initiative des Ambassadeurs de paix encourage des efforts cœur à cœur, personne à personne, afin de bâtir des
liens pour surmonter les barrières et apprendre à développer de vraies relations fraternelles.
***
Les Ambassadeurs de paix affirment donc ces cinq
principes de base qui favorisent la paix :
1)
L’humanité forme une seule famille, créée par Dieu,
la réalité ultime.
2)
La nature des êtres humains est avant tout d’ordre
spirituel et moral.
3)
La famille doit être l’école de l’amour et de la paix.
4)
Vivre pour les autres, c’est la voie pour réconcilier
l’humanité divisée.
5)
La paix peut s’établir grâce à une coopération qui
transcende les barrières ethniques, religieuses et nationales.
L’humanité aspire depuis toujours à un monde uni et
en paix. Les Ambassadeurs de paix partagent tous cette
vision d’une société libérée de toutes les formes de discrimination et d’intolérance, d’une communauté aimante et
d’un monde de justice. Cela a été le rêve du prophète
Ésaïe. Cela a été le rêve de nombreux patriotes, de nombreux sages et saints. Cela a été le rêve magnifique qui a
permis de fonder l’ONU. Et nous ne pensons pas nous
tromper en affirmant que c’est le rêve de Dieu Luimême !
Réaliser ce rêve exige les efforts de tous. C’est pour
cela que la Fédération interreligieuse et internationale
pour la paix dans le monde (FIIPM) a lancé en 2001 l’initiative des Ambassadeurs de paix. Cette fédération englobe et coordonne une grande gamme d'organisations et
de projets pour la paix fondés par le révérend et madame
Sun Myung Moon au cours des cinquante dernières années.
En septembre 2005, la FIIPM a inauguré la Fédération
pour la paix universelle (FPU), une nouvelle étape dans le
développement de sa mission et ses programmes.
Les Ambassadeurs de paix constituent un réseau international, représentatif de la diversité religieuse, raciale et
ethnique de l’humanité. On compte aujourd’hui plus de
50.000 Ambassadeurs de paix, parmi lesquels des chefs
10
Cinq principes universels des Ambassadeurs de paix
d’État et de gouvernement, actuels ou anciens, et de
nombreux diplomates, responsables religieux et politiques, professeurs, dirigeants dans la société civile, et des
personnes de bonne volonté de tous les horizons.
Le titre d’Ambassadeur de paix honore un individu pour
ses réalisations et lui confère un nouveau mandat au service de l'intérêt général. La Fédération des femmes pour
la paix mondiale (FFPM) offre son propre certificat, et il
existe aussi un certificat de Jeune Ambassadeur de paix.
Ces Ambassadeurs de paix œuvrent en unité pour initier et organiser, à tous les niveaux, une large variété d’activités afin de :
•
valoriser le mariage et la famille ;
•
apporter une vision, un espoir et un soutien aux jeunes ;
•
encourager le dialogue, la réconciliation et la coopération entre les religions, les races et les cultures ;
•
développer des projets de service et d’entraide ;
•
contribuer au renouveau de l’ONU ;
•
promouvoir l’objectivité et la responsabilité des médias ;
•
etc.
Ils font sans cesse l’expérience du pouvoir de la synergie,
ce pouvoir intangible qui de vient pas de nous-mêmes,
mais de notre Source, que nous appelons Dieu. Cela leur
donne l’espoir d’un avenir entièrement différent, un avenir de paix et d’harmonie.
Si ces principes trouvent un écho en vous, si vous êtes
concernés, autant que nous le sommes, par le futur de
l’humanité, et si vous sentez que nous vivons actuellement un période décisive de l’histoire, nous vous invitons
à œuvrer avec nous, en tant qu’Ambassadeur de paix, afin
d’apporter la réconciliation, la guérison et l’espoir à notre
monde en crise.
« Les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes,
c'est dans l'esprit des hommes
que doivent être élevées les défenses de la paix. »
– Préambule de l'Acte constitutif de l'Unesco
11
Inauguration de la branche européenne
de la Fédération pour la paix universelle, à Genève, le 17 novembre 2005.
T
out au long de l’histoire, les grands saints, les sages, les
guides spirituels, les philosophes, les visionnaires, les
hommes d’État, les parents et les personnes de conscience, de toutes conditions sociales, ont désiré ardemment la
paix et œuvré pour elle.
L'espoir immémorial de l’humanité est la réalisation d’un monde
uni et en paix.
Nous ne pouvons abandonner cet espoir et nous devons nous
assurer que l'héritage de tant de nobles prédécesseurs puisse se
réaliser.
Ainsi, nos enfants et toutes les générations futures pourront vivre dans un monde qui ne connaisse que la paix.
Tel est le but de la Fédération pour la paix universelle.
—————————————————————————
RÉV. DR CHUNG-HWAN KWAK
Président, Fédération pour la paix universelle.
FÉDÉRATION POUR LA PAIX UNIVERSELLE