15 novembre 2009

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N°37 daté du 15 Novembre 2009
2e année
le bimensuel de yattanoel.com
c Sen-YattanoeL 2009 Le Gracieux Pied
Présence féminine… à cloche pieds.
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Le restaurant basque à Paris de Florence Rouffet
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TEMOIGNAGE par Sen-YattanoeL
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Si la question des origines se pose avec acuité comme prétexte à
l’usage d’un éventuel système néo esclavagiste ou bien ouvertement
raciste au profit de créatures ne sachant point se suffire à elles-mêmes,
au départ tout pourrait débuter par un tronc commun aux Hommes afin
de résumer les valeurs identitaires mais également unitaires. L’idée dont
s’impose l’évidence aura été consignée dans l’Histoire Naturelle par son
auteur. L’Histoire Naturelle ? Mais enfin, vous savez bien, n’est-ce pas ?
Cette série d’ouvrages publiés au cours de la seconde moitié du XVIIIe,
le siècle des Lumières disait-on ? Des travaux de recherches en
physiologie sur ce que nous fumes et ce qui nous entoure, des entrailles
de la Planète Terre aux étoiles, y compris même une estimation de la
distance nous séparant du Soleil par exemple. Le maître d’œuvre en
était Georges Louis Leclerc, fait comte de Buffon par S.M. feu le Roy
Louis XVI, un petit noble aux idées originales ainsi qu’à une culture
phénoménale accentuée par sa méthode de travail dans des analyses
rationnelles et jusqu’alors intendant des jardins de la couronne. D’un
bout à l’autre de l’Europe, des princes auront souhaité voir ses plusieurs
dizaines de volumes figurées dans leur bibliothèque.
Mathématicien de formation, Buffon sera devenu un chercheur
passionné et passionnant dans le domaine de la botanique bien sur,
mais également un observateur de la faune et du monde minéral, et un
écrivain hors pair en bordure de la science fiction d’une certaine façon,
ce, de son vivant. Si son nom se trouve aujourd’hui toujours porté sans
titre, c’est avec fierté et intérêt que Sen-YattanoeL nous rappelle ce qui
le lie à Buffon en résumant la carrière équilibrée de celui qui avait
déclaré lors de son intronisation à l’Académie française « Le style, c’est
l’Homme. »
« J’ai collaboré dans les années 1980 avec mon oncle Hervé Lavenir, dit Lavenir de
Buffon, à l’établissement d’un arbre généalogique en vue d’établir précisément ce que
représentait notre lien de parenté avec Buffon. Ce fut une aventure passionnante et très
enrichissante ! Nous étions de Buffon par la famille de mon grand père paternel, Paul
Lavenir (1900-1944). Cette recherche qui n’avait rien d’inopiné, provenait et était motivée
par la mémoire historique de notre famille transmise scrupuleusement d’une génération à
l’autre. Ainsi nous apprîmes qu’un mariage au début du XIXe siècle entre une nièce du
grand Buffon et un monsieur Lavenir était à l’origine du nom de courtoisie Lavenir de
Buffon. Des branches familiales éteintes sans postérité, le fils du grand homme raccourcit
à la Révolution, nous découvrîmes qu’en l’état nous étions les seuls descendants. Restait à
accréditer cela en vue pour mes deux oncles maternels de pouvoir porter leur nom
officiellement. Ce, malgré les démonstrations de quelques détracteurs très mal
intentionnés n’ayant point saisi qu’il s’agissait d’une affaire de mémoire pour une famille
française et que la noblesse en soi, s’il y avait lieu de la commenter, ne s’estime pas qu’en
titre spécifique mais qu’elle tienne surtout à un état d’esprit déterminant, depuis le Haut
Moyen Age, des faits dans l’action à proprement parler. Et puis être de Buffon revêt un
caractère romanesque cela va de soi, au-delà de toute sorte d’ADN scientifique, pour ce
que fut d’une certaine manière le décorum du XVIIIe siècle et les nombreux anachronismes
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postérieurs dus à la mode dans laquelle nous nous commettons tous volontiers en ce début
de IIIe millénaire avec des envies rétroactives… Pour ma part le + intéressant est
aujourd’hui de confronter mes convictions avec ce parent proche, à la lecture est-elle
diagonale, de ses nombreux écrits. Ceci constitue l’hommage le + vibrant à la mémoire de
Georges Louis Leclerc auquel je ne puis m’empêcher de penser devant sa représentation
sculptée figurant dans la cour Napoléon du Louvre avec la fine fleur de la civilisation de
notre pays, en traversant le Jardin des Plantes ou en l’imaginant studieux travaillant à sa
fameuse forge de Montbard en Bourgogne. Je me confronte alors illuminé de décibels
orthographiées à l’Histoire de France lorsque celle-ci revêt le caractère de l’éternité et
dont nous sommes bien peu à avoir pu écrire le credo classique compte tenu de notre bref
passage de pauvres mortels, cette Terre vouée à la solitude et dont la tragédie, notre
tragédie, fut de tenter de rester humbles et pieux envers et contre tout face à la grandeur
vertigineuse des idées ou des sentiments des rois ou des éminences ecclésiastiques.
Ainsi autant que rien ne fut jamais acquis et au-delà du potentiel d’orgueil que pourrait
suggérer et estimer certains à notre ascendance, mon oncle Hervé m’a institué citoyen
d’honneur d’un village de Franche Comté dont il aura été le maire 7 années durant, Gatey,
La Fragneuse, une maison de famille sise sur cette commune. Il m’aura recopié, inspiré à
l’occasion d’un jour d’anniversaire, le célèbre poème de l’écrivain britannique Rudyard
Kipling (prix Nobel 1907) que j’ai lu au second degré de son message laissant une grande
part à l’attitude à observer en société dans le respect d’un protocole et prévalant je crois
pour mériter sa place lorsque depuis toujours j’oeuvrais pour gagner mes galons dans un
mouvement confus, pénible et contraignant. La vie et la carrière évoquées de Buffon auront
été ce que les anglo saxons appellent un killpain (- une solution anti douleur), œuvre douce
de révélation à la suite de l’éclosion de cette attachante foi en Dieu et son incontournable
abnégation, une conséquence immédiate. Ce fut telle l’expression indélébile d’une
première mission en ce que l’appartenance sacrée à une cellule familiale méritante et par
extension, au cœur du domaine royal (toujours), la nature raisonnée d’un combat lucide
pour un idéal sur le champs ouvert d’une ligne me permettant, avec mes frères et sœurs,
d’estimer l’horizon avec clairvoyance et être en mesure de tout voir venir du loin. »
Le blason héraldique
des Lavenir de Buffon
Une réplique fin de siècle de YattanoeL
Sen-YattanoeL Yansane-Lavenir
Brution, Auteur, essayiste, musicien et artiste dandy d’avant-garde. Chantre unitaire
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LE NU DE LA QUINZAINE par YattanoeL
L’Origine Du Plaisir c Sen-YattanoeL 2009
Gustave Courbet, peintre franc comtois, avait intitulé l’une de ses œuvre un peu gauche, L’Origine
Du Monde. Cette peinture a servit d’illustration pour un album du chanteur monégasque et
anarchiste (peut-on concilier les deux ?…) Léo Ferré. Elle représentait sans complexe un pubis
féminin adulte dont un abondant système pileux ne fut pas épargné à la vue du tableau par l’auteur.
Les scandales se succédant dans l’avancée des idées très artistiques au départ, L’Origine Du
Monde ne choque + aujourd’hui que des religieuses peut être. On lui trouverait juste pour
l’adjonction de tant de poils, un côté un peu dépassé, ringard, quand l’appétit sexuel des artistes se
traduit souvent par l’expression culinairement frénétique de l’érotisme ou de la pornographie.
Des parodies figuratives de Courbet telle cette Origine Du Plaisir de YattanoeL, Dunoyer de
Segonzac ou PacouiL avant ce dernier ayant fait écarter les cuisses de leurs modèles, ne
combleront pas l’attente des lecteurs pornocrates de la presse ou bien de la littérature du genre.
L’époque est à l’hyperréalisme dans ce domaine. Jouir nécessite une action stimulante surtout
pratiquée individuellement avec ou sans des instruments virtuels et qui apaiserait, dit-on, les
créatures s’adonnant à la chair en produisant des anti dépresseurs. Il faut vite et coûte que coûte
obtenir un orgasme pour rester dans le vent de l’existence sans perte de temps. Le sexe est presque
devenu sine qua non d’une sociabilité conforme à l’idée de bonne santé. Les tabous auraient
nettement reculé mais, s’il n’y avait + d’amour, l’acte sexuel aurait disparu pour une appréciation
hautement spirituelle des évènements, sans doute d’une nature nettement + ultime à l’évolution de
l’individu. On fait toujours seul le chemin… Cette œuvre est un clin d’œil…
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LE MONTAGE DE LA QUINZAINE par Ségolène Préboit+ YattanoeL
Ségolène Préboit et YattanoeL ont été condisciples au Lycée de la Folie Saint James de Neuilly-surSeine (Ile-de-France). Ségolène a laissé à YattanoeL une gouache en format raisin avec des trames
transfert. C’était en cours de dessin en 1983, en Terminale. L’Œuvre était signée au dos.
YattanoeL, qui aura consacré une partie de sa vie au graphisme, n’aura obtenu au baccalauréat que
la note de 14/20. En catastrophe si l’on peut dire, puisque bien parti durant l’épreuve dont le thème
était « l’évasion », de l’eau colorée tombait accidentellement sur sa réalisation à ½ heure de la fin,
c’est à dire à peine le temps supportable pour tout refaire !
Lycéenne très douée pour les mises en scène picturales, l’histoire ne dit pas toutefois ce qu’est
devenue Ségolène, qui savait également fort bien se mettre en valeur avec de beaux vêtements telle
un dandy au féminin.
Les deux anciens élèves ne se sont jamais revus…de leur vivant.
e-missions 2009,l’annéeYattanoeL
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