jean-françois heim fine arts - Galerie Jean

JEAN-FRANÇOIS HEIM
FINE ARTS
PAUL GAUGUIN
Paris 1848 - Atuona, îles Marquises 1903
Ecole française
L'ÉGLISE SAINT-OUEN À ROUEN
Huile sur toile
H. 0,92 m ; L. 0,73 m
Signée et datée en bas à droite : P Gauguin 84
DATE : 1884
PROVENANCE :
(probablement) Daniel de Monfreid, Paris (1893)
French Art Gallery, New York (en 1944)
Hugo Moser, New York
Pedro Vallenilla Echeverria, Caracas (en 1957)
Wildenstein & Co., Inc., New York (en 1968)
Collection privée
EXPOSITIONS :
(probablement) Paris, Catalogue de la 8ème exposition de peinture, Mai-Juin 1886, no. 51.
Amsterdam, E.J. van Wisselingh & Co., Peintures françaises, 1940, no. 14.
Milwaukee Art Institute, Masters of Impressionism, October-November 1948, no. 13.
Caracas, Fundación Eugenio Mendoza, Cien años de pintura moderna, 1840-1940, Mai 1957,
p. 13, no. 19 (ill.).
Caracas, Museo de Bellas Artes, 20 Obras de la colección Pedro Vallenilla Echeverria, 1959,
p. 9, no. 7.
London, Wildenstein & Co., Ltd., The French Impressionists and some of their
Contemporaries, April-May 1963, p. 23-24, no. 64 (ill.).
Corpus Christi, Art Museum of South Texas, Ideas for the Collector, Février-Mars 1968.
Baltimore Museum of Art, From El Greco to Pollock, Early and Late Works by European and
American Artists, Octobre-Décembre 1968, p. 86-87, no. 65 (ill., p. 86).
Cincinnati Art Museum, The Early Work of Paul Gauguin, Genesis of An Artist, Mars-Avril
1971, p. 7 and 11, no. 6 (ill., p. 17, fig. 6).
BIBLIOGRAPHIE :
J. Rewald, ed., Camille Pissarro, Letters to His Son Lucien, New York, 1943, p. 48 (ill.,
fig. 8).
J. Rewald, The History of Impressionism, New York, 1946, p. 376 (ill.).
G. Diehl, El arte moderno Francés en Caracas, Instituto Cultural Venezolano-Francés, 1959,
p. 19, no. 18 (ill.).
"Notiziario," Arte antica e moderna, no. 22, Avril-Juin, 1963, p. XVI (ill., fig. 40).
A. Bury, "In the Galleries, Lautrec and Gauguin," Connoisseur, Décembre 1963, p. 258.
G. Wildenstein, Gauguin, Paris, 1964, vol. I, p. 41-42, no. 103 (ill., p. 41).
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JEAN-FRANÇOIS HEIM
FINE ARTS
J. Rewald, The History of Impressionism, New York, 1973, p. 494 (ill.).
D. Wildenstein, Gauguin, Premier itinéraire d'un sauvage, Catalogue de l'œuvre peint (18731888), Paris, 2002, vol. I, p. 144, no. 124 (ill.).
En été 1883, Camille Pissarro et Paul Gauguin travaillent ensemble à Osny, peignant en
plein l'air pour explorer les défis de capturer le paysage à la lumière changeante du jour. C’est
en novembre 1883 que Gauguin décide de s’installer avec sa famille à Rouen, où le coût de la
vie est beaucoup plus bas qu’à Paris.
“En 1884, le mouvement Impressionniste commence à se dissoudre. Cézanne développe
ses idées sur l'expression de formes par la couleur, Durand-Ruel désigne les œuvres exécutées
par Monet cette année comme « fauve », tandis que Pissarro intègre les théories néoimpressionnistes de Seurat et Signac. Renoir trouve en l'art antique une nouvelle inspiration.
De même, Gauguin montre subtilement dans son tableau L'Église Saint-Ouen à Rouen les
débuts de ses futures tendances.
Superficiellement, le tableau maintient toujours la touche fragmentée semblable à celle
de Pissarro au début des années 1880, mais la couleur n'est plus impressionniste. La palette est
sombre et riche. Il y a peu de différenciation dans les objets de lumière et d'ombre et souvent
les couleurs les plus intenses miroitent comme des bijoux contre le velours vert foncé du
feuillage. Gauguin n'utilisait pas encore les zones massives de couleur qu'il devait employer
quelques années après dans les tableaux qu'il peindrait en Bretagne et en Tahiti, mais il pensait
déjà en termes de couleur somptueuse plutôt que d’effets de lumière."(cat. exp. From El Greco
to Pollock, Early and Late Works by European and American Artists, Baltimore Museum of
Art, Octobre-Décembre 1968, p. 86).
La vue de Rouen représentée dans notre tableau doit avoir été peinte du versant de la
colline Bihorel, près de la jonction de rue de Bihorel et ce qui est maintenant la rue Lamartine.
Gauguin semble avoir enlevé la cathédrale de la scène, qui serait normalement visible à droite
de l'église, cherchant ainsi à équilibrer la composition de cette œuvre de grande échelle.
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