LE COURRIER DE NOS POILUS Guerre 1914=15=16

Transcription

LE COURRIER DE NOS POILUS Guerre 1914=15=16
Guerre 1914=15=16. — 3" Année.
L
es permissionnaires ont
été
particulièrement
flw<« nombreux dans la période
-»* qui s'est écoulée du 20
"décembre au 20 janvier. Tour à tour, nous
avons eu le plaisir de voir : BALLOUX (Jean),
BERNARD (Gamille), BERNE (Claudius), BLONDEL
(Louis), CHAMPAGNAC fils aîné, CHOUZIER (Lucien), DUBOST (Victor), DUCHAMP (Ernest), GAMET (Biertre), JEANNIN (Marius), MARIN (Claudius), MULNET (Henri), MICHAUD frères, PERBIN (Antheiime), PUGET (Hugues), REVILLON —
à Tenay, — ROBIN (Adrien), ROBUSTE (J.-B.),
VALLIN (Jean), VERJUS (Lucien), VIALET (Claudius, VINCENT (Pierre). Depuis le début de la
eampagne, nous n'avions jamais eu un si
grand nombre de visiteurs dans un délai aussi
court. Nous nous en réjouissons avec nos
omis- poilus qui, ragaillardis par les quelques
'journées passées auprès des leurs, s'en retournent allègrement à leur poste de combat.
Dans Vespoir que, prochainement, tous nos
mnis mobilisés recevront enfin l'ultime permissions, vos camarades d'atelier vous adressent — par la voie de notre petit organe —
une cordiale poignée de main.
fin de terminer la
série de nos illustrés d'une façon qui fera
certainement plaisir à
nos chers moblots, nous
donnons cette fois-ci <la
photographie
du
chef
d'atelier de la composition du Lyon Républicain, le camarade Louis
PKRY. NOS amis mobilisés
ne sont pas oubliés par
le sympathique gérant du
quotidien, qui, chaque Al. Louis FÉRY
jour, expédie aux uns ou
aux autres, des exemplaires du grand journal
lyonnais, accompagnés le plus souvent de
cartes postales, ce dont nos poilus ne manquent jamais de le remercier. M. FÉRY, auquel
il tarde de revoir ses équipes au grand complet, vous adresse l'expression de ses vœux de
bonne santé et d'heureux retour.
E. G
LE COURRIER DE NOS POILUS
KOHiAHD (Léon), lettre à Charbonié, d'où nous
IDepuis
V détachons ce qui suit : « ...Ça file, ça barde !
notre départ de Lyon, nous en avons
« bouffé » des kilomètres. Il fait beau et la santé
est bonne. Dans la région ou Je suis, il y a pas
mal de nos camarades. Peut-être qu'un jour j'aurai le plaisir d'en rencontrer quelques-uns, en
faisant du ravitaillement ou... autre chose, car
Jusqu'à présent, nous ne sommes nullement fixés
pour notre affectation. Que de souvenirs en si
peu de temps ! Que de beaux pays traversés et
d'autres qui l'ont été et qui le redeviendront !
Les « poum ! poum ! » que j'entends ne me font
pas peur, mais ils sont sûrement moins agréables
que ceux que nous entendrons au retour. Je termine en vous priant de bien vouloir agréer l'expression de mes meilleurs souvenirs et l'assurance de mon amitié sincère pour les membres
de l'équipe et les lecteurs du « .Poilu du Lyon ».
Richard, convoi autos T. M. 69, B. C. M,e, Paris.
W Carte à 'Messfre, où Léon écrit : « .. ..L'ami
Tolor écrivait, il y a quelque temps : « Je mène
une VU: de romanichel, ». Je lai en offre autant.
\ous sommes au repos, prêts à partir pour « initôraa »■ Cîtte vie "ne ptate aw,:, iiuique par moment ce sait un peu du.r, mais l>ast ! la isanté est
bonne, et nous avons l'espoir de revenir «Dans mes
foyers ta un avenir pas trop éloigné. Cordiale
polpnéî de «MUa a la galerie es ans mobilisés. »
W Léon a fait parvenir a Claudius Lelarge' une
série de cartes de la Bourgogne, pays natal de
notre « mécano intérimaire ». Il envoie ses amitiés aux membres de la grande famille du L. R.
UMBER1T (Jean), lettre à L. Measire, disant :
« ...Vous ave/, vu l'ami Verjus ces jours derH
niers. Il a dû vous donner quelques « tuyaux » sur
notre séjour aux tranchées. Il n'était vraiment
que temps que l'on nous relève, car nous étions
arrivés à un degré de fatigue et d'abattement
'vraiment inouï. AU repos eu ce meVneiit, nos
journées sont prises entièrement par les théories,
les conférences et les exercices sur le terrain.
Enfin, je crois que mon deuxième tour de permission arrivera bientôt. Bourru peut préparer
un « panier ». La santé se .remet d'aplomb, grâce
à une nourriture convenable et & un sommeil réparateur, dans un... « vrai lit. avec des draps ! »
Veuillez présenter mes amitiés aux camarades du
quotidien et aux poilus, par la vole du «Canard».
"[>RUl.\'ET (H(ppolyte), convoyeur au 10e d'artilJLJ lerie, a envoyé des cartes d'Angouiême aux
camarades Féry, Messire et 'Charbonié, dans lesquelles il se rappelle au bon souvenir des collègues du quotidien et nous chargeant d'un bonjour général aux amis lecteurs du « Journal ».
"|>ljOM>iEL (Louis), carte-lettre au camarade
1 > Féry, remerciant pour journaux et caries reçus. Il écrit : « . ..?\ous sommes toujours au repos dans ce charmant coin où le « pinard » est
excellent — mais blanc — et où, en outre, la
bonne eau-de-vie n'est pas dédaignée par les
« terribles-toriaux » du 110E. Nous y faisons fête,
peut-être même trop, Mai" nous avons assez le
temps d'être privés de toutes ces choses ; aussi
en proûtons-nous. Le second tour de permission
est déclanché et, si rien ne l'arrête, j'aurai le
plaisir de vous revoir bientôt. Je ne puis prévoir,
quand mon tour viendra. Tout dépend des événements. Une cordiale poignée de main 'à tous. »
4% Carte-lettre a Messlré, confirmant la précédente et présentant ses amitiés à la « gale-rie ».
Lettre du « Mulot » a Charbonié, où il écrit :
« ...Merci pour le n° 34 du «Poilu» Je vais encore d'êmiénager pœuir quelques jours, afin de faire
un stage îi la T. S. F. Tu vois ça d'ici, à 40 ans,
nous « bourrer le crâne » avec le Mors» rapide...
Que de mauvais élèves nous taisons, malgré toute
notre bonne volonté. Adieu, le bon « p&naquam »
de 'Moussy ! Cela reviendra peut-être, mate j'en
doute. Quant aux permissions, espérons qu'au
retour j'en profiterai, ftles amitiés à tous les camarades du « Lyon Républicain » et aux poilus. »
\WW*VV«WMWVUVV\*'VUMWM*WH
E'RRIN (Anthelme'i, notre camarade de. l'expédition
beau-frère d'Auguste Crespin
est
P
venu nous rendre visite te eo janvier. Il est en
—
—
permission de six jours. Anthelme est en parfaite santé et nous a prié de présenter ses amitiés a tous les camarades lecteurs du « Poilu ?.
Numéro 35.
IEVII.LCN
(Frwtis)
—
Page 2.
nous a fait
a envoyé à Charbonié la
Je vous accuse .réception
34
du Lyon », que je lis toujours avec plaisir. 'Malheureusement, tout comme
les précédents, c'est encore au lit que je suis
obligé d'en faire la lecture et il parait même que
l'on doit me faire une nouvelle opération, ce qui
n'est pas pour me réjouir. Enfin, il faut s'y faire,
et j'ai une grande consolation dans mon séjour à
Paris : l'ami Cotte vient assidûment me .rendre
visite. Cette semaine, seulement, il a dérogé à
ses habitudes ; je ne l'ai pas vu. iRien de bien
nouveau à Paris, a part le beau soleil dont je ne
puis profiter que par la vue. Bonjour, par la voie
du « Poilu », aux camarades, moblots ou non. »
(Nous faisons des vœux pour la guérison du
confrère Clément et, au sujet rte l'ami cotte, nous
rtr.'-;rmons qu'il doit avoir qul''<"
ivnui
qu'il nous l'annonçait dans sa dernière lettre).
Vk**V*^WÈA»'à'?k%*V*î^%*^VVM^^^%****fc»
INTA'PARIS (Pierre), auquel il tarde de marcher sur les traces de .Léon Richard, est venu
nous voir le 23 janvier. Présente amitiés à tous.
«
lial,
LA BALLADE DES POILUS
votre intention. Cordiales amitiés aux copains. »
Contents de rien, furieux itfe tout,
C'est nous qui sommes de la d'anse !
Jeunes bleus, vieux brisquards, partout
L'on va pourvu qu-3 notre panse
AH lu « pinard » en abondance.
Le reste, c'est du superflu !
C'est nous les guerriers de la France,
C'est nous qui sommes les Poilus !
Otioi qu'il arrive l'on s'en fout !
On laisse avec indifféireuco
Sur IMKCB peau coi- ir les peux l
Et si iuii.a manqi s <F&.ttguœe
Sous marchons avec arrogance,
Débi-aiUés, croisés et veOue...
C'est nous les guerriers de la France,
C'est nous qui sommes tas Poilus !
Chassant les (Boches de leurs trous.
Nous combatlcns avec vaillatce !
Nous saurons chercher jusqu'au ibout
Notre sublime récompense !
Tous ces deuils, toutes ces souffrances,
Nos fils ne les oonnaltiront plus !
C'est nous les guerriers de ta France,
C'est nous qui sommes les Poilus !
ou ne peut guèir? distraire dans de telles circonstances le te* on nécessaire pour correspondre.
J'aurais eu granit ol'aisir à aller vous serrer la
tnain à toos, mais comme je l'avais prévu du
Teste, la chose me Bux iimposBliMe. Après ce trop
court délai pas«é comme un éclair, j'ai quitté mon
vieux Btfgey pour r&tioui'neo" m'accrooher dtans les
Vosges neiigenjues. J'y ici TeUrciuvé mes camarades
d'autant .plu* affectueux que — c'eut un usage
consacré parmi nous — j'arrivais chargé de produits .riu pays. Je n'ai pas Drop Ce cafard. -Noua
sommes d'ans un ooim moins « malsain » que io-rs
de mon départ. Le pimrd manque, irlais il y a
aussi meïris die danger at ■'ie peine ; c'est une
campensitîaB app'.1éeiliibïe. Je vous écrirai plus
■longuement une «Mire ftfe et un de ces joui"; au
paca Measlre. A tous, mes plans cor<tirtl'.i5 amitiés. »
*% Lettre de « Chocolat », au camarade Messire,
disant : « ....Rentrant de permission, je viens vous
remercier pour les cartes et la photo que vous
m'avez envoyées. Ce sera pour moi un souvenir
palpable de mon séjour au « Lyon » et des aimables compagnons que j'y ai coudoyés. Je me remets assez vite au train-train du métier et sans
trop d'ennui. Maintenant que j'ai abandonné ma
« hutte » pour retourner dans le « sentier de la
guerre », je serai plus prodigue de ma prose à
»%VVV%YVV*VIVVVIVIVVVVVVVVVVVVWI*VVVIV»
!S (Emile) a envoyé des cartes d'Alsace aux
€
camarades
Messire, Vernier. (Merci de
leur part pour ces superbes gravures). Notre peOTIi
(Alexandre)
' carte suivants :
CduiLBMENT
n»
du « Poilu
pairveair la
V carte «ilvante : « ...Extcaifez mon long silence,
Î
J'étais en pt-rmisaton : et m mlBett du giron fami-
T
Féry,
tit. « téléphoniste » adresse une cordiale poignée
ne main aux camarades de l'équipe du « Lyon
Républicain », atosi qu'a ses copains « poilus ».
%* .Lettres an camarade Féry, contenant des photographies destinées au « Musée #e la Guerre » et
jppèsentant ses amitiés aux mobilisés et autres.
Ils se sont armés de patience,
Car lis sont forts de leur conscience,
Ils auront 1' Boch', c'est entendu.
Nos Poilus.
Il faudra que, sous la mitraille,
Ils submergent cette canaille,
Pour que jamais on n'en voie plus,
Nos Poilus.
Ils expulseront celle clique
De Franc', de Serbie, de Belgique ;
A grands coups de pied dans le c
Nos Poilus.
P
MUH»MMvmtMVMVVHr»tm4WHM
M ARCHAND
ment sabré
bonda
ENVOI
Civils, sachez prendre patience :
Tous les Boches seront exclus
De notre cher pays de Firance,
C'est nou» qui sommes ies PotiHus !
Jean-Fraaçois OSXVAU>.
Ils ont de l'ardeur, de l'audace,
C'est dans le sang et dans la race,
Ce n' sont pas des hurluberlus.
Nos Poilus.
J
(.Philippe), dont -nous avons forcéla dernière lettre, pour cause d'ia-noî des matières, rous disait dans cette misait e qu'il venait d'être évacué ia Sainî-Prlest, aux
portes de ILyon. où sa santé s'améliore nie jour eu
jour. Privié des deux derniers Poilus paras, ffl nous
en demandait la réexpédition et, Ce 19 janvier, il
nous en accusait réception en disant: « ...J'ai
été Sre< heureux «revoir des nouvelles des camarades mobilisés ; 'ussi ai-je lu ces deux .numéros
avec plaisir et, en particulier, le .numéro âe Noël
qui, çrâ'M a son illui.-tra.tlon, était waSrana* InSéressanf. J'espèrî avoir prochainement une convaIcscnce et allier rue BeUlecordtè.re serrer la main
tux ramard4;s du quotidien. Bontlour aux poilus. »
%% Carte a Bairdla, se rappelant ii son souvenir.
£
Après la prochaine victoire,
Ils reviendront couverts de
gloire
S Et nous trouveront îles bras tendus
$
£
Nos Poilus.
S
S
3. GRÉGOIRE. 3
tiiiiiHuuimiumuiiiMmimiuiiinw
(pWOUAiFID (Louis), que nous avons rencontré ces
\_; jours-ci, nous a laissé entendre que, prochai-i
ne.ment peut-être, un certain nombre d'auxiliaires
allaient rejoindre leur dépôt pour être affectés &
d'autres services. 11 s'attend donc d'un jour at
l'autre a monter â la Duchère, où l'on décidera
s'ifl doit continuer à porter le costume de « pompier ». Notre confrère, en bonne santé, adresse une
cordiale poignée de main à tous les amis poilus^
Numéro 35.
—
Page 3.
TyUCHAMP (Ernest), sergent au 103e territorial,
X/4e compagnie, secteur 78, a tant parvenir une
«arte à Charbonié, disant : « ...Quelle joie appor*ée par votre numéro 34 et avec quelle rapidité
S'ai parcouru les pages du si spirituel « caneton ».
Se l'ai lu et relu, car 11 me rappelait un peu de
notre vie d'autrefois et beaucoup de celle d'auSjound'hut. Les diverses aventures racontées par
nos poilus, je les ai déjà eues ici. 'Les rats grouillent littéralement et organisent chaque nuit des
rondes infernales dans les « cagnias » ; la pluie
tombe fréquemment et la botte est une cliente fidèle de la région où je suis. On supporte tous ces
inconvénients avec une certaine bonne humeur et
ies territoriaux font l'objet, d'autre part, d'une véritable admiration, soit par leur tenue aux tranchées, soit par lîur endurance. Amitiés à tous. »
P
ERBIE.R (Jules), notre confrère du Progrès, a
envoyé urne carte .à Charboinié, dans laquelle il
téorit : « ...Hier, j'ai fait une rencontre aussi
agréable qu'imprévue, celle de l'ami BOTTINELLI, le
•sympathique secrétaire général de la 14° Section
Uu tiivire, qui vient villégiaturer en qualité de mitrailleur dans mon voisinage. Pour donner pins de
idharnie à notre entrevue, le canon s'est rr.is de ta
(partie et c'est au moment d'un bombas, tentent Intense que nous nous sommes donné l'accolade.
Won salon de réception était a deux pas ; j'en ai
lait tes honneurs a notre délégué permanent et à
ses camarades, et, comime i«ar hasard, un litre de
pinard était, en ma possession, nous avons fait un
pted à la santé dos copains et de la typographie
en général. Puis, après avoir parlé un peu batiau.
BOUS avons étié obligés de nous séparer, mais avec
respoir, puisque nos châteaux sont voisins, de
sious revoir de temps en temps. I-a santé de tous
ileux est bonne pour le momeut. 'Mes amitiés aux
membres de l'équipe du quotidien, ainsi qu'aux
Secteurs du Poilu du Lyon. Prends note de mon
(Énangre-iHcm de secteur : « m » au lieu de 123. »
RÉUNION DE LA CAISSB DE SECOURS
HT
Lv
« THUNE » A TOUS LES SOCIETAIRES
MOBILISES. — L'assemblée générale annuelle de
la Caisse de Secours du « Lyon Républicain » a
eu Heu le jeudi 20 janvier, à dix heures du matin.
Le « poilu » Dubost, qui assistait à la séance, a
été l'objet d'une chaude ovation. Après une allocution du sympathique président, le camarade
Louis 'Messire. faisant des vœux pour te retour de
tous nos mobilisés et adressant des remerciements
à l'Administration du « Lyon » pour l'a.Uocation à
leurs famille-, l'assemblée a décidé, a l'unanimité,
d'envoyer à chacun des membres sous les drapeaux la somme de cinq francs, avec des félicitations à tous nos vaillants camarades.1
■Le nombre des membres participants qui, avant
la guerre, était de 55, est actuellement de 81. CeU
tient à ce que plusieurs camarades des autres services du Lyon Républicain se sont irait inscrire.
De ce fait, l'actif, qui fetiait de 3.406 f.r. 29, se
monte, à fin 1915, à 4.813 fr. 90. Vous voyez par là
que la situation de ncftre Caisse de Secours est
excellente. Le bureau sortant a été réélu par acclamations : MM. MESSIRE (Louis), président ; FÉRY
(Louis), trésorier ; BARPIN (Joseph), secrétaire.
Il nous revient que nous avons omis de
mentionner que, lors de l'assemblée générale de
la S1e Société de Secours Mutuels, dite des Typographes, une somme de cinq francs avait été votée
pour les confrères mobilisés, sur la propositlen
qui en fut faite par le camarade Joseph Bardin.
MT
ALLOCATION AUX FAMILLES. — Le versement en a été opéré, comme précédemment, par
les soins des bureaux de la C. de 5. et de i'Amicaie.
I
riGIGNOL nous a Tait parvenir une carte, accun'y eut absolument plus rien a se mettre sous la
' fiant réception du n» 34 du Poilu. « ...En le } dent ou dans le gosier. Enfin, par cette descriplisant, écrit-il, on 'sent passer l'air 'de la rue Beltion, vous voyez que ça ne va pas trop mai pour
lecordière, qui ohasse le Cafard qui règne à l'était
le moment. Les poux se caîment un peu, mais
chronique dans notre palais. Merci pour ia belle
scé...les rats qui nous continuent leur guerr^
thune que la Bibo-tse a généreusement octroyée à
sournoise, traîtresse et sans merci. Bien des elKK
ses membres mobilisés. Je me fais, malgré toutes
ses à tous les camarades de la part de Chocolat, w
les petites misères, à mon nouveau métier. Cordiale poignée de main aux aimis, poûus ou nom. »
vmvmviMVVMVHVvmMuuutwtm
T>E VILLON (Francis), longue lettre à Ctoarbonié,
IV d'où nous détachons les passages suivants :
OU IL N'Y A PAS LIEU DE S'EN FAIRE _
« .. .Le temps ne nous manque pais maintenant
pour le sport épistolmre, car nous sommes d'ans
L'Œuvre .reçoit du front l'amusante litanie suiun coin de notre secteur infiniment plus iranicniJBe
vante qui, parait-il, est très en vo?ue :
que celui que nous avons occupé pendant deux
« De deux choses l'une : ou on est mobilisé, on
mois. Plus, ou presque plus de boue : suppression
on ne l'est pas. Si on ne l'est pas, il n'y a pas lien
du nettoyage des boyaux. De l'eau a volonté : fade
s'en faire. Si on l'est, 11 y a deux alternaculté de se débarbouiller jusqu'à plus soif. Nous
tives : ou on est au dépôt ou on est au front. Si
nous déléguons quelques-uns aux fins d'abattre les
on est au dépôt, M n'y a pas lieu de s'en faire.
magnifiques hêtres de la forêt pour faire notre bois
Et si on est au front, 11 y a deux alternatives : on
de chauffage. Des doux côtés, ies cahutes laissent
on est en réserve, ou on est en prer.jièrj ligne.
monter les épaisses volutes de fumée br.eue des
Si on est en réserve, il n'y a pas lien de s'en
braseros. Personne n'a i'ildtëe biscornue d'embêter
faire. Et si on est en première ligne, il y a deux
le voisin d'en face quand il fait du feu. C'est un
alternatives : ou ça barde, ou ça barde pas. Si
échange de bons procédés qui durera ce qu'il duça ne barde pas, il n'y a pas lieu de s'en faire.rera; mais, pendant ce répit, nous nous sentons
Et si ça barde, il y a deux alternatives : ou on
soulagés. Je suis tombé dans cette Thébaïde à mon
est blessé, ou ne l'est pas. Si on ne l'est pas, U
■retour de permission, et de me sentir au milieu
n'y a pas lieu de s'en faire. Et si on l'est, 11 y a
d'une semblable quiétude a chassé aussitôt le specdeux alternatives : ou on est blessé légèrement,
tre du cafard menaçant. Les .regrets Savoir quitté
on on est blessé grièvement. Si on est blessé lé-'
de nouveau ma chère femme et mon papouse
gèrement, il n'y a pas lieu de s'en faire. Et aî
mignon se sont raptdomcnî émou-sés. L'amitié de
on est blessé .grièvement, il y a deux alternatives s
mes braves iBrères d'armes confina à la tendresse
ou en en réchappe, ou on n'en réchappe pas. S£
quand émergea de mon baluchon la bouteille de
Oïl en réchappe, U n'y a pas Heu de s'en faire.
gniole du Bugey. Fendant plusieurs jours j'eus
Et si on en n'en réchappe pas, et qui l'on ait
l'avantage de jouir de la considération générale,
suivi jusqu'au bout mes conseils, on ne s'en est
qui ne diminua qu'au fur et a mesure que mes
jamais fait ! »
„
j
provisions s'épuisaient, et je dois dire, a Ta louange
p poUu qu( ne s>cn att ÎKW■ de ces vaillants guerriers qu'ils ne commencèrent
l à me ■gratifier de certaines épàthètos que lorsqu'il
\
La Logique du Poilu
Numéro 35.
—
wntiiiriUMifiiii
II n
Page 4.
—'MTi"-11",--
O
ANET (Pierre), parte a Charbonié, où 11 écrit :
« .. .C'est un bon souvenir que j'ai remporté
de ma visite lors de ma récente permission, enchanté du bon accueil que vous m'avez fait, ainsi
(pie aes camarades de l'équipe diu Lyon Républicain. C'est pour nous «n réconfort de constater
que la grandie famille de aa 14° section n'oublie pas
ces poilus. Je vous on remercie bien sineéremsn*
et vous prie d'être mon Interprète auprès de tous
las confrères pour leur présenter mes amitiés,
Ban3 oublier les amis lecteurs du Poilu. Suis toujours en bonne eamé et je pense que lorsque nous
nous reverrons, ce eera ta fin de la guerre. En
attendant .le plaisir de choquer le verre avec ce
bon beaujolais que vous m'avez fait déguster —
11 n'y en a pas ici — cordiale poignée de main. »
%% Carte du confrère Ganet, arrivée le 27 janvier,
accusant réception du n» 34. Salut cordial' à tou'8K
MtVtMMWWVimVWWVHmWUMW
CHLERNÏTZAUEin (Etienne), carte-lettre à Féry,
remerciant pour cartes et journaux reçus. Il
dit : « ... Je viens de lire le n» 34 tbu PoUu du
Lyon et J'ai constaté avec plaisir que tous nos mobilisés étalent en bonne santé. 'Lorsque mon tour
de repartir en permission viendra, J'ai l'e'spérance
nue la paix sera signée ou sur le point de l'être. »
(Nous souhaitons de grand cceur que le Petit Ecureuil soit bon prophète). Etienne termine en présentant ses vives amitiés aux mobilisés ou non.
S
V
ERJUS <Lucien), carte à J. Chariot, où il dit :
« ... Je t'en voie une vue .du patelin où nous
sommes pour une huitaine de jours. Ensuite nous
commencerons des grandes manœuvres avec la
classe 16, en vue des futurs combats. Nous avons
îe ferme espoir qu'avec ces jeune* poilus, nous
aurons la victoire finale et ferons tout notre possible pour cela. Toujours en excellente santé, car
nous avons soin de nos personnes, .afin d'être en
l»nne forme. Amitiés à tous, moblols ou non »
(Joanny), carte à Charbonié, où il
> écrit : « .. .Merci pour le Poilu, je m'empresse
Ide>OTTÏNELILI
Nos Petites Annonces j
t'en accuser réception en te priant de prendre
note de ma nouvellle adresse ('secteur 120). Je viens
en effet de changer de position et J'ai eu le plaisir de renconlirer, en pleine forêt, Jules PERRIER
et, au 'repos, Marlus JEANNIN ; j'en ai été très heu.
reux. j'espère sous peu aller vous serrer la main
et soulhaite vous trouver tous en bonne sant'é.
Amical bonjour aux amis du L. R. et aux poilus. •
HJT'AHLEVAi, (Victor)
a fait parvenir — de la
Part-Dieu — la carte suivante à Charbonié :
«... Merci une fois de plus pour le Poilu, que
vous vous efforcez, toi et ton équipe, de rendre
Intiéires3ant. Félieitiatioms également pour la pisto
de notre sympathique rédacteur en chôf. Pour moi,
j'ai trouvé pour le moment le fin filon. Je suis
avec les bleus de la 17 et, pour une fols, ça va
parfaitement. Pourvu seulement que ça dure...
Amitiés aux membres de l'équipe et aux moblols. »
JJTJL
N DEMANDE hommes
N DEMANDE chansandwiches consen- O teuses de caf'conc,
O
tant à servir de vivres de préférence des dide réserve.
seuses
N DEMANDE un gendarme pour cueillir
Lafraiee (Hector), qui
s'est rendu coupabia
d'avoir crié à un tirailleur algérien en état
d'ivresse : « Quand renonceras-tu à Allah des
Boches ? »
N DEMANDE charoiT
tier pour transformer les boyaux en tripes à ta mode des camps.
O
/\N* DEMANDE hommes
\J sans vergogne pour
recevoir les camouflets.
OBUSTE (Jean-Baptiste) nous a envoyé une
N DEMANDE un déR
carte .disant : « ...Je vous remercie du
nu-'
tective pour arrêter
O
méro du Poilu dit L. R., qui m'a trouvé en plein
le
zigue Omar, tirailchambardement pour Hé .départ, avec Varmoire sur
34<-
le dos. Nous espérons aller dans un secteur aussi
tranquille que celui que nous quittons. Veuiiaea
présenter mon salut confraternel aux camarades
de l'équipe du Lyon et à ses membres mobilisés. »
V**\VVVVVVV»VftVfcV4'VVVVV^V4'VVVVVVl%Vyi:'i*»
/NDRM'BR (J.) — notre camarade clu:heur — nous
a envoyé une carte de Mont-tDauphiu (HautesAlpes), où il dit : « ...Merci pour le dernier nwm'éro du Poilu. Je mène ici une bonne petite vie,
bien tranquille. Temps splendide, sans neige. La
santé est parfaite. Cordiale poignée de main aux
camarades de tous les services diu Lyon Républicain et souhaits de prompt retour aux mobilisés. »
(Avons reçu ton pertot. Merci pour les tue eurs>.
leur de 2e classe, qui a
filé à... Langlesse sans
permission.
(\S DEMANDE un bûyj cheron castœad pour
couper les bûches kolossales contenues dans
les paquets de tabac de
croupe à trots sous la
brouettée.
O
N DEMANDE une lime
pour alguiiser le mordant de la S« compagnie
4
Void (Meuse).
O
N DEMANDE de vouloir bien se rappeler
O
que la Société française
d'ostréiculture
envoie
gratuitement des Marennes aux .soldats qui
ne craignent, pas de se
dire encafardës et qui
réclament, par la voie
des journaux, des correspondantes jeunes, jolies et spirituelles.
/YN DEMANDE que le
V Vieil-Armand parte
pour ia Côte- d'Azur.
O
N DEMANDE un arche sire pour nous
faire danser devant Lebufay (Charles).
N DEMANDE dessinateur caricaturiste
O
aussi cruel que possible, pour faire des charges... à. la baïonnette.
TA'CQUES (Jutes), a envoyé une carte-lettre att
0 camarade Féry, disant: « ...L'on est un peu
gêné autour de notre table pour écrire ; c'est pouD
cette raison que je ne mets pais plus souvent la
main a la plume. Je reçois toujours régulièrement
le L. il. et les cartes, ce dont je vous remereie.i
Peu de choses 'à vous raconter, car je suis tou-.
jours au même endroit, dans cette forêt, et quoi-!
que nous soyons nombreux sur notre... fronlf
nous n'avançons pas énormément. 11 y a des gardes forestiers qui prétendent que nous en avons
jusqu'au mois de juin, avant d'avoir terminé, riens
qu'à l'endroit où nous sommes... Espérons que
d'ici là, la guerre sera finie, car le temps noua
dure bigrement. Enfin, patience et ayons confiance. J'espère avoir quatre jours vers fin février.
Inutile de vous dire que Je compte les jours qui
me séparent de cette date. En attruKlant le plaislE
de vous voir, mes amitiés à tous, poilus ou non. »
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CT "ïr/YrTC OVVrTCCT?'7 Deman01
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±\JiJ OtOJLUJ^. dez .une
permission a votre capitaine. Vous êtes certains de
PRENDRE QUELQUE CHOSE POUR VOTRE RHUME.
L
AUBENT (Camille) nous a fait parvenir une
longue lettre, de laquelle nous détachons les
passages suivants : « .. ..Bien reçu le Moblot, que
J'ai parcouru avec le plaisir habituel. Le fusilier
MARIN a dû en visser un d'attaque lors de sa permission et vous avez pu constater qu'il aval*
laissé son embonpoint au Bois en H. Pour le moment, nous sommes au repos, qui nie rappelle en
tous .points les beaux jours de ^active... Aih ! ce.
repos ! Malgré tout, nous conservons bon espoir
et comptons fermement sur la fin prochaine de ce
cauchemar. La santé est assez bonne. Toujours la
mémo temps .- vent et pluie. C'est l'habitude. Le,
bonjour a toute la galerie et aux ilecteurs du
Poiiu, enr amendant d'heureux jour de la combine, w
Numéro 35.
C
*—
Page 5.
OTTE (Léon), lettre à Messire. Noire ami, que
nous croyions évacué fans une ville du Centre,
I
JOUILHOL (Jacques) nous a Tait, parvenir une
> carie disant : * ...C'est, hier que m'est parvenu le dernier numéro du Poilu. Il m'a trouvé
en bonne santé et j'espère que la présente vous
trouvera tous de même. Remerciez .bien pour moi
les camarades Féry ei Messire, pour leurs envois
de cartes, cartes-lettres et journaux. Nous pensons aller à l'arrière au commencement de février.
J'espère, dans le courant dutdit mois, pouvoir vous
rendre visite. Peignée de main à toute la galerie. »
W qu'il nous laissait prévoir dans sa dernière mis-
ahre, est toujours à Paris, au Val-de-Grâee, 3» division de blessés. Léon présente amitiés à la galerie.
Ce qu'ils demandent
E
YMONERIE (Marins;, lettre à Charbonié, d'où
nous extrayons !es phrases suivantes : « Nous
avons rebouclé nos malles, «angié l'armoire à
«lace et pris la direction des hautes montagnes de
l'Alsace. Cette fois, je suis en pleine cure d'air
f9W> m. d'altitude). Mais inutile de te dire que ce
n'est guère la saison d'habiter ces parages : i! y
fait un froid de loup. En ce moment, ma section
est de réserve et nous avons beaucoup de peine a
nous ravitailler, ainsi que les camarades qui sont
«n première ligne. Ça représente, comme boulot,
Ja descente répétée cinq ou six fois par jour, par
«les sentiers presque à pic, de Fourvière an marché Saint-Antoine, en passant par le GourguiUon.
A notre ftge, on n'a plus le pied alpin. A part ça,
la santé se maintient et on attend toujours la
dusse avec Impatience. Présente mes amitiés aux
collègues de l'équipe du Lyon Républicain, Bans
oublier tous les copains mobilisés, à qui je présente mes voeux de bonne santé, en leur swiftaltant le retour au bercail le plus, procnaln possible.»
—o— Qu'on laisse se reposer les
poilus qui reviennent des tranchées
au lieu de les astreindre à faire
l'exercice ou des corvées avec des
vêtements et des chaussures qu'ils
n'ont pu réparer.
—0— Qu'on leur permette d'aller
acheter des provisions dans les
villes où ils cantonnent.
—0— Qu'on restitue la ration ancienne ; elle a été diminuée, dans
certains corps, depuis que la solde
a été augmentée.
-0 - Qu'on donne du charbon
pour les braseros.
-0— Que le taux des permissions
dépasse cinq pour cent, si l'on veut
que le deuxième tour soit terminé
avant la fin des opérations.
II C
Ê
m
OTIN (Emile), lettre à M. Féry, contenant, un
second envoi de photographies destinées au
Musée-de la Guerre. (Merci, Bison). « ...J'ai >rcçu
le Lyon du 18 avec les cartes, et je vous en remercie, écrit-il. Les pet missions reprennent pour
le deuxième t-ur. Peut-être est-ce bientôt que
j'aurai le plaisir d'aller vous serrer la main, ainsi
qu'à tous les amis. Ces,! avec cette douce espérance que je vous adresse, ainsi qu'aux camarades de l'équipe et aux moblots, mes amitiés. »
W Carte à Charbonié, annonçant déménagement.
B
D
EJEAN {Jacques) nous a fait parvenir mif carte
areuiant réception du dernier Caneton et faisant part de son etspolr de venir en permission
dans la première quinzaine de février. 11 adresse
une cordiale poignée de main aus collègues des
divers services du Lyon et aux copains mobilisé:'.
♦Vî.t 1 >v,',i«'.«vMMwwmTOU,lTO
D
EGAS (Emile), carte à Charbonié, accusant ré•"eption et remerciant pour le s'ervice régulier
du Poilu du Lyon. Il nous parle d'une permission
prochaine qu'il ira passer
Mortagne, eji Fendée
on il lui tarde d'aller faire un tour. Salutation»'
a
—
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HMHMHMtVHWAvmUMWHlW V *\
ICHARO (iLéon), assis dans sa bagnole, qui reçoit un clair rayon de soleil, nous fait part de
sen espérance dans la réunion prochaine ne ttras
lès camarades. Notre ami se porte bien, malgré
les fatigues de débouage de la voiture et le mauvais couchage. Il envole à tous le? poilus du L. R.
ses amitiés, ses vwux de bonne santé et de prompt
retour et aux membres de l'équipe, bon souvenir.
K
ALLOUX (Jean), carte à Charbonié, où H écrit :
« ...Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas ; après les quelques jours de permission — trop courts, hélas ! — passés à Lyon, j'ai
enfin rejoint mon régiment et c'est des tranchées
de première ligne que je vous adresse ces quelques mets, en attendant le jour, que je souhaite
très prochain, où sonnera enfin l'heure de la délivrance et du retour définitif. J'ai gardé un très
bon souvenir des quelques instants que j'ai passés
rue Bellecordière, au milieu de la sympathie de
tous les camarades du Lyon RéjrulMcai». Soyez
mon interprète pour leur présenter à tous une
cordiale poignée de main. Je viens de recevoir le
n» 34 du Poilu. Suis heureux de savoir que nos
amis moblots sont en bonne santé et pleins de
bonne humeur, malgré, le bien vilain temps que
nous supportons. Salut et benne chance à tous. »
ARCHAND
(Philippe), en -traitement à Saint*
Pries*, nous rait savoir que sa santé va en
^améliorant de jour en Jour. Notre ami Ripolirc^
qui s'attend à venir faire un tour -à Lyon proehalnement, présente ses amitiés aux moblots ou non.
M
VVfcVV&*'-*V^V**VVWVV&VVVVVV^WV'V%V4'4Ml
I
ACROIX (Pierre), carte à Charbonié, où il dit a
J« ...Suis heureux de l'accuser réception du
n» 34 du Poilu, sur lequel j'ai pu constater que
tous nos camarades se portaient bien. Je m'attendais — comme je te l'av3ls annoncé — à partir eu
permission, quant, an dernier moment, celles-ci
ont été suspendues. Si quelqu'un a fait un nez, tu
peux croire que c'est moi. J'ose espérer que ce»
n'est que partie remise. 'Bonjour à tous les amis. *
DERNIERE HEURE « MOBLOTS >»
MP REVILLON (Frs), carte-lettre .à M. Féry, remerciant pour journaux reçus. Cordial bonjour,
QCINON (L.), conducteur à l'Association*
compagnie 7/12 du génie, secteur 155, présente
amitiés' et demande abonnement. (C'est entendu).,
pif- GKWELET, lettre à Messire, présentant sest
vives amitiés à tous les camarades et aux poilus*
3(r MVRIN, en cours de route, envoie bonjour!
général. S** BERNARD, en attendant un problématique départ pour l'Orient, poignée de main-i
g** EERGERET (Jean), cordiale poignée de main
aux amis «poilus». S"T VERJUS (Lucien), carte»
a Charbonié, se rappelant au bon souvenir dest
camarades du :;Lyon». W IWBOST, de retour
au « roval-cambouis » envoie ses amitiés aux collègues de l'équipe et aux « moblots ». jWT POM-'
HIER (Louis), qui a rejoint Chambéry le 1" février, présente ses salutations ù tous les lecteurs.
SW JACQUES, carte à Messire. Amitiés. S"T GIRINAL, toujours a Toulon. Salut cordial à tous.*
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Pour la commission :
E. CHARBONIÉ.
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