La Société Américaine de Microbiologie Crée Des
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La Société Américaine de Microbiologie Crée Des
La Société Américaine de Microbiologie Crée Des Nouvelles Possibilités Des Formation Pour Les Laborantins D’Afrique Francophone La Société Américaine de Microbiologie (ASM) annonce la conclusion de la première formation en langue française consacrée au diagnostic en laboratoire de la tuberculose financée par le Plan d’Urgence Américain Pour la Lutte Contre le SIDA (PEPFAR). Organisée par le programme International Laboratory Capacity Building (LabCap) de l’ASM, cette formation sur la culture, l’identification et les tests de pharmacosensibilité de M. tuberculosis s’est déroulée du 22 février au 5 mars 2010 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Elle s’inscrit dans le cadre d’un effort mené par l’ASM via son programme LabCap sous l’autorité du Comité LabCap, intégré au Comité international de l’ASM, et avec le soutien de l’International Laboratory Branch du Programme de Lutte Contre le SIDA du CDC, qui vise à mettre en place des opportunités de formation pour les laborantins francophones et lusophones d’Afrique et autres régions à ressources limitées. À ce jour, les cours conçus pour l’ African Centre for Integrated Laboratory Training (ACILT) sont disponibles en anglais uniquement, et ne sont donc pas accessibles à la plupart des laborantins de Participants et facilitateur pendant travaux pratiques certains pays bénéficiant du soutien du PEPFAR, comme l’Angola, le Cameroun, la République Démocratique du Congo, Haïti et le Mozambique. Des scientifiques, responsables de laboratoire et techniciens du Programme National de Lutte Contre la Tuberculose (PNLT), ainsi que quatre grands laboratoires ivoiriens spécialisés dans le dépistage de la tuberculose ont participé à cette formation organisée à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI). Le programme de formation se composait de 14 modules théoriques et de 10 sessions pratiques en laboratoire. Les cours ont été dispensés par des consultants et du personnel de l’ASM, ainsi que des représentants de la société Becton, Dickinson & Company (BD) Ghana et de la Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND). Les supports pédagogiques utilisés, axés principalement sur les méthodes modernes telles que la culture automatisée en milieu liquide et l’identification par tests immunochromatographiques, étaient tirés de supports initialement conçus pour l’ACILT. La formation a nécessité plusieurs mois de préparation, au cours desquels les supports pédagogiques ont été traduits et adaptés et le laboratoire national de référence (LNR) de l’IPCI préparé pour accueillir les sessions pratiques. À cette occasion, les différents intervenants ivoiriens – le PNLT, l’IPCI, le Centers for Disease Control and Prevention Côte d’Ivoire (CDC-CI), et le Centre de diagnostic et de recherche sur le sida et les maladies opportunistes (CeDReS) – se sont non seulement montrés très actifs, mais ont également joué un rôle décisif. Des scientifiques de ces institutions faisaient également partie des formateurs. Suite à cette initiative, les Ivoiriens sont désormais en mesure de mettre en œuvre ce type de formation en Côte d’Ivoire et dans les pays voisins. « La démarche de l’ASM consistant à adapter et organiser des formations spécialement destinées aux microbiologistes qui travaillent en Afrique garantit que le pays concerné se les appropriera de façon durable, » affirme le prof. Mireille Dosso, directrice de l’IPCI. LabCap collabore actuellement avec le CDC pour mettre en place une autre formation en langue française axée sur l’évaluation externe de la qualité (EEQ) de la recherche microscopique des bacilles acido-alcoolo-résistants, (BAAR), qui se déroulera à Dakar, au Sénégal, en août 2010. ###