Le hit-parade planétaire

Réserves, production et consommation de pétrole :
Le hit-parade planétaire
Où trouve-t-on les principales réserves prouvées de pétrole dans le
monde ? Qui produit quoi ? Qui consomme quoi ? Zoom sur les différents
hit-parades.
Asie Pacifique
Les réserves mondiales
3,70%
Amérique du Nord
Afrique
4,80%
7,40%
Europe et Eurasie
9,30%
Amérique du Sud et
Amérique Centrale
9,40%
65,40%
Moyen-Orient
Total : 142 700 millions de tonnes
Source : B.P. 2002
La production mondiale
Amérique du Sud
Afrique
Extrême-Orient et
Océanie
9,50%
10,60%
28,50% Moyen-Orient
10,70%
Amérique du Nord
18,70%
22%
Europe et Ex-URSS
Total : 74 millions de barils/jour
Source : B.P. 2002
La consommation mondiale (1996)
25,19%
Autres
USA
37,95%
Canada
2,42
Corée du Sud
Chine
12,09%
2,87%
5,22%
8,31%
5,94%
Europe (Allemagne, Italie,
France, Royaume Uni)
Japon
CE I
Total : 3. 301,6 millions de tonnes
Encadré
Commentaires
Le premier réservoir mondial de pétrole est sans conteste le golfe Arabo-Persique. Il est suivi
par l’Amérique du Sud et l’Amérique Centrale. L’Afrique vient en quatrième position.
Pour ce qui est de la production, le Golfe Persique vient une fois de plus en première position.
L’Afrique cette fois-ci arrive en cinquième place. Le hit parade de la production africaine du brut
se présente comme suit, en millions de tonnes : 1- Nigeria (98, 6) ; 2- Algérie (70,2) ; 3- Libye
(64,7) ; 4- Angola (44,6) ; 5- Egypte (37) ; 6- Gabon (14,7) ; 7- Congo (13,3) ; 8- Guinée
Equatoriale (11,7) ; 9- Soudan (11,5) ; 10- Cameroun (3,7) ; 11- Tunisie (3,6) ; 12- Autres (2,8) ;
soit un total de 376,4 par année. (Source : B.P. 2002)
Il est intéressant de relever le fait que la géographie de consommation et celle de production
ne sont absolument pas similaires. En effet, les plus grands consommateurs de pétrole sont les
Américains du Nord, suivis de près par les Européens d’Occident, à savoir deux faibles
producteurs. L’Afrique subsaharienne et le Moyen Orient sont de faibles consommateurs, bien
que grands producteurs. Il semble donc qu’une fois de plus le Sud produit pour le Nord.
Pas étonnant donc que notre planète souffre pour l’huile de pierre, qui est rapidement devenue
la première source mondiale d’énergie dans une progression quasi ininterrompue. Pas étonnant
non plus que le monde s’écartèle, souvent dans un bain de sang, entre cette offre et cette demande
de plus en plus inégale, creusant encore davantage le fossé.
Claire ANSERMET