La saison des résultats va commencer et c`est tant mieux.
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La saison des résultats va commencer et c`est tant mieux.
Date : 14 JAN 16 Journaliste : N. Miguet Périodicité : Hebdomadaire Page 1/1 La saison des résultats va commencer et c'est tant mieux. L es vendeurs ont réussi leur début d'année. La réorchestration d'informations sur le "ralentissement chinois" qui datent de juillet a coïncidé avec l'accélération (en pourcentage) du recul du pétrole, ce qui ramène le secteur para-pétrolier dans un "bain de sang" boursier. Il en est de même pour le secteur minier. Pourtant, le rythme mensuel moyen des créations nettes d'emplois au dernier trimestre de 2015 confirme que les Etatsunis sont désormais sur une belle tendance de croissance forte (2,5% à 3,5% par an, ce dernier chiffre concernant l'activité "hors énergie"). L'Inde accélère. Le Brésil est à un point bas, l'Argentine a déjà redémarré, la Colombie reste sur une tendance forte, l'Afrique bénéficie (pour les pays non producteurs de pétrole) d'un "effet d'aubaine" sur le coût de l'énergie importée... et la Chine reste en croissance, même si cette croissance n'est plus la même qu'il y a trois, six ou dix ans. La saison des résultats commence outreAtlantique et se poursuivra par les résultats des entreprises européennes. L'année 2015 fut globalement bonne et 2016 sera meilleure encore. Pourquoi cette prévision "péremptoire" ? Tout simplement parce que des évènements de 2015 portent de meilleurs résultats pour les années à venir. Les entreprises qui ont refinancé leurs endettements à très bon compte l'an dernier verront leurs frais financiers être réduits fortement en 2016 et au cours des années suivantes. Les effets ne sont pas négligeables et la marge de remontée des dividendes est forte. Le capital des affaires du SBF 120 est détenu pour moitié par des investisseurs internationaux exigeants à ce sujet. Sur le résultat opérationnel, le recul des coûts des matières premières et du pétrole ne s'est que modestement fait sentir en 2015, car les contrats d'approvisionnement de long terme "sécurisaient" les prix de 80% des volumes dè 2015 au milieu de l'année 2014, au cours de cette époque. Il n'y a pas que les compagnies aériennes qui "couvrent" leurs besoins. La renégociation des contrats pour 2016 et 2017 s'est effectuée plus tardivement et pour des volumes moindres. Bien entendu, cela s'est effectué à des conditions fortement révisées à la baisse auprès des chimistes, des compagnies minières, des fournisseurs d'énergie... L'effet sur la marge opérationnelle de 2016 et de 2017 sera d'autant plus positif que beaucoup d'entreprises ont bien maîtrise leurs tarifs, réduisant les rabais et les "conditions". La Banque centrale européenne (BCE), en ouvrant le robinet des liquidités à plus gros rythme (sans faire n'importe quoi pour autant) a fait baisser de 22% l'euro face au dollar en à peine plus d'un an et demi. Face au yuan chinois, l'euro a reculé de plus de 15%, de 13% face au franc suisse et de 11% sur la livre sterling. L'euro n'a monté que face au rouble ou au real brésilien, deux pays qui exportent peu vers l'Europe. Le regain constaté dans l'industrie européenne (Allemagne, Italie, Espagne... et France en dernier vu notre retard) est enclenché pour plusieurs années. Ce n'est pas un hasard si des PME comme Michel et Augustin (biscuits) percent aux USA. Les marchés européens sont déconnectés des résultats des entreprises. N. Miguel Rappel : ci-joint, le formulaire de don pour financer l'action du RCP, souscription 2015 par chèque daté d'avant le 31 décembre 2015. Tous droits réservés à l'éditeur AUGUSTIN2 3911266400503