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Voyages
Samedi 29 Novembre 2014
2
TTE
21
Pause détox au Grau du Roi
Marché de Noël à Prague
Mayotte, île aux parfums
Couleurs du Cap-Vert
Pour se remettre des excès
festifs de la Saint-Sylvestre,
l’Office de tourisme du Grau
du Roi – Port Camargue vous
invite à vivre deux jours de
pause détox. Pour 195,60 €
TTC par personne, la formule
proposée comprend une nuit en
demi-pension à l’hôtel 4*, les
Bains de Camargue by Thalazur, situé sur la presqu’île de Port Camargue, une demi-journée de
soins dédiée à la récupération et la remise en forme avec deux soins
individuels d’hydrothérapie, une séance d’aquagym et une promenade à pied, en VTT ou à cheval sur la mythique plage de l’Espiguette. L’offre est valable du vendredi 2 au samedi 3 janvier, mais
aussi jusqu’au 19 janvier 2015.
Pour vous mettre dans l’ambiance festive et magique des
fêtes de Noël qui approchent,
partez à la découverte du marché de Noël à Prague. Pour
cette occasion, un sapin géant,
des stands décorés de jouets artisanaux en bois, des bijoux et
de la décoration de Noël faite à
la main vous attendent au cœur
de la capitale de la République tchèque. Prague est fidèle à quelques
traditions typiques de Noël comme celles des crèches et de la pêche à
la carpe, servie lors du repas familial du réveillon. Le séjour de 4 jours
et 3 nuits à l’hôtel Dorint Don Giovanni (4 étoiles) est proposé à partir
de 222 € TTC par personne avec les vols et les petits-déjeuners. Le Dorint Don Giovanni est situé à seulement 10 mn à pied du centre-ville.
Dernier département français
en date, située dans l’océan Indien, entre Madagascar et les
côtes africaines, Mayotte est
desservie jusqu’à 3 fois par semaine par Corsair. Passion des
îles, autre marque du groupe
TUI, y propose des séjours dans
deux beaux établissements, le
Jardin Maoré (2*) à partir de
1 553 € pour 5 nuits, et l’hôtel Sakouli (3*), à partir de 1 615 €, pour la
même durée. Une nuit gratuite est offerte, à certaines dates, pour tout
séjour de 7 nuits dans le premier et de 5 nuits dans le second. Les prix
indiqués s’entendent avec les vols, et en demi-pension. L’un et l’autre
organisent, en option, des balades dans le lagon et des sorties en mer
pour l’observation des dauphins, toujours nombreux dans les parages.
Archipel à la beauté sauvage
rendu célèbre par la chanteuse
Cesária Évora, le Cap-Vert, ancienne possession portugaise
au large du Sénégal, connaît
une longue saison sèche, de novembre à juin. Pourquoi ne pas
aller y chercher le soleil maintenant, à la faveur, par exemple,
d’un séjour au club Lookéa
Royal Boa Vista, au bord d’une immense plage de sable blanc ? Ce
club tout en couleurs, à l’architecture capverdienne, ne compte que des
bâtiments d’un étage, avec balcon ou patio.Tarifs au départ de Paris à
partir de 1 074 € pour 8 jours et 7 nuits en formule tout inclus (jusqu’à
2 heures du matin). Animation francophone, clubs enfants et ados,
excursions d’une journée ou d’une demi-journée contre supplément.
Renseignements et réservations au tél. 04 66 51 67 70
Une station
multi-sensations
Le Club Med ouvre à Val Thorens un village neige
de nouvelle génération.
Renseignements : tél. 00 800/21 21 21 00, www.ltur.fr
Renseignements : tél. 04 72 77 31 98, www.passiondesiles.com
Renseignements : tél. 01 45 15 31 70, www.look-voyages.fr
L’Anjou
région tout en douceur
■MÉMO
Entre Bretagne et Touraine, une balade ligérienne d’Angers à Saumur en passant par Cholet réserve d’agréables
surprises. En creusant un peu, le Maine-et-Loire recèle même d’affriolants dessous (troglodytiques) !
À
Le village Club Med Val Thorens Sensations
se positionne clairement sur le segment haut de gamme. Photo Club Med
ans le style maison, c’est-àD
dire à la fois chic et décontracté, le nouveau village Club
Med « Val Thorens Sensations »
(4 tridents) est idéalement situé
au cœur des 3 Vallées, à 2 300 m
d’altitude.
Toute la longue expérience du
Club, acquise à la fois sous les
cocotiers et sur les cimes, a été
mobilisée pour concevoir ce village dans lequel tout a été réuni
pour garantir des vacances d’hiver mémorables.
Les 600 km de pistes reliées du
domaine skiable le plus grand du
monde garantissent, bien sûr,
que toutes les expériences liées
à la neige sont accessibles, avec
matériel de pointe à disposition.
Glisse
et bien-être
À la pratique du ski classique et
aux cours de ski et de snow-board
pour tous les niveaux, s’ajoute
une offre innovante de sports de
glisse à la carte avec, entre autres,
luge sur la plus longue piste de
France, boardercross sur la piste
permanente, freestyle dans les
nombreux snowparks accessibles
à tous, VTT sur neige, tyrolienne,
moto- neige... Le Club y marie
Une nouvelle adresse
à la hauteur. Photo Bruno Van Loocke
glisse et bien-être, Val Thorens
Sensations étant le premier village de montagne à proposer une
formule combinant l’un et l’autre
avec des séances de sport, de détente et de récupération sous la
conduite d’un coach. Il est doté
d’un spa Carita de 600 m2 avec
une dizaine de cabines de soins
polyvalentes, deux hammams,
un « spa des ados » (à partir de
11 ans), etc. Le fitness peut s’effectuer en salle avec des GOs experts, mais ses exercices peuvent
aussi être réalisés par les clients
depuis leur chambre, grâce à des
vidéos ou à un programme de réveil musculaire.
Côté table, ce nouveau village
offre plusieurs points de restauration, avec buffets pour les petits-déjeuners, déjeuners et dîners
au restaurant principal, corner
libre-service au ski-room pour les
plus pressés, mais aussi avec un
nouveau concept, l’« Epicurious
Gourmet Lounge », avec comptoir gourmand, bar lounge et cave
à vins, l’élaboration de la carte
ayant été confiée à un enfant du
pays, le chef Édouard Loubet (2*
au Michelin), en collaboration
avec Thierry Van Rillaer, chef du
Club Med.
L’an dernier, Val Thorens a été
triplement récompensée : les
World travel awards (Kitzbühel)
l’ont couronnée Meilleure station
de ski de France, puis Meilleure
station de ski du monde, tandis que les World snow awards
(Londres) l’ont désignée comme
la station européenne la plus
innovante. Avec le village Val
Thorens Sensations, la station
dispose d’un nouvel équipement
digne de son rang.
À partir de 1 980 € par personne les 7 nuits pour un séjour
commençant le 4 janvier, par
exemple.
Tél. 08 200 200 08
www.clubmed.fr
tout seigneur, tout honneur. Premier salut au bon
roi René qui, s’il fut un médiocre chef militaire et un piètre
politique, se révéla fin lettré et
passionné des arts et jardins. Son
château, celui des ducs d’Anjou,
dominant la Maine et protégé
d’une enceinte de dix-sept tours,
demeure le symbole de la ville
d’Angers.
Mais, contraste avec la douceur
tant vantée par le poète angevin
Joachim du Bellay, l’exaltation de
l’art de vivre local prend en ces
lieux la forme d’une tenture de
l’Apocalypse. Le château abrite,
en effet, cette œuvre exceptionnelle, évoquant de manière
réaliste les ravages de la guerre
de Cent Ans contre les Anglais.
Tissée sept ans durant, longue de
100 m, sur 4,50 de haut, elle est
déroulée dans une vaste galerie.
À proximité, l’abbatiale Toussaint, fleuron restauré de l’architecture gothique, expose
les œuvres sculptées de David
d’Angers. On y remarque une représentation de Gutenberg, hommage à la fois délicat et imposant
à l’inventeur de l’imprimerie.
Dans le cœur historique de
la ville, près de la cathédrale se
dresse la Maison des Artisans,
jolie bâtisse à colombages de la
fin du XVe siècle. Et dans les environs, tandis que le parc à thème
Terra Botanica célèbre le végétal
de manière ludique (275 000 végétaux en provenance de tous les
continents y sont mis en scène),
le Carré Cointreau, rend, depuis
Y aller
En TGV, Paris-Angers en
1 h 40
Avec
ses sept
niveaux,
le château
de Brissac,
à 15 km
d’Angers,
serait
le plus
haut de
France.
Il est
dans
la même
famille
depuis
un demimillénaire
Photo DR
1875, un culte persévérant aux
écorces d’orange et parfume la
zone industrielle.
Brissac, le géant
du Val de Loire
Les écorces d’oranges amères
sont importées du Brésil et du
Sénégal, les douces du Ghana, «
car les orangers des vergers français ont la peau trop fine », explique-t-on. À l’intérieur du sanctuaire, les mélanges d’écorces
macèrent dans une vingtaine de
majestueux alambics de cuivre
rouge, avant la distillation qui
permettra l’extraction des huiles
essentielles et donnera à la li-
queur tout son arôme.
La dégustation s’impose, mais
mieux vaut ne pas attendre de
voir se déformer le fameux flacon
carré avant de reprendre la route.
Car le département a encore
beaucoup à révéler. Ainsi voiton bientôt surgir au milieu d’un
paysage de coteaux l’imposante
silhouette du château de Brissac.
« Bienvenue dans le Géant du Val
de Loire », proclame une affiche
placardée sur la porte .
Fort de ses sept niveaux et de
ses 204 pièces, le château de
Brissac est bien un géant. Il serait
même le plus haut de France.
« Ce domaine, précise l’affiche,
appartient depuis le 26 mai 1502
à la même famille ». En l’occurrence, les Cossé-Brissac. Le
maître des lieux, Charles-André
de Brissac, est un jeune marquis
plutôt cool. Autour de quelques
verres de vin du domaine, un
AOC Anjou villages, il confesse
à ses hôtes que sans les subventions de la DRAC [Direction
régionale des Affaires culturelles
- NDLR] et les aides des collectivités locales, il n’aurait jamais pu
mener à bien les indispensables
travaux de rénovation.
Plus au sud, à l’entrée du parc
de Maulévrier, un étrange conifère originaire du Chili, haut
de plus de 30 m attire le regard.
C’est un Araucaria araucana,
encore appelé « désespoir des
singes », car ses feuilles acérées
rendent impossible son ascension. Mais pas de désespéré ici :
il n’y a pas de singes en Anjou,
même si l’espace revendique le
titre de Parc oriental. Le lieu invite à une promenade pleine de
sérénité. On s’y laisse aller à la
contemplation d’un magnolia en
fleurs devant une pagode, d’ifs
typiques de l’archipel nippon ou
encore de beaux exemplaires de
Ginkgo Biloba, arbre sacré du Japon. L’Anjou est bien une invitation au voyage.
Le Saumurois a le ventre creux
Il faut lorgner le sol et le soussol pour découvrir avec étonnement que l’Anjou a le ventre
creux. Depuis le XIIe siècle,
l’extraction du tuffeau, craie
jaunâtre, a servi à la construction de nombre de châteaux de
la Loire. Au final, le Saumurois
compte un millier de kilomètres
de galeries, faisant de cette région la plus grande concentration troglodytique de France.
À Rochemenier, ce sont deux
fermes enterrées de la fin du
17e siècle – gagnées sur le falun, autre sable calcaire, sédimentaire celui-là – qui ont été
reconstituées à l’identique :
chambres à coucher, salle de
veillée, cellier, etc.
L’engouement tenait aussi à des
raisons économiques : nul besoin d’investir dans une toiture,
et réduction des corvées de bois,
car en été, l’habitat est frais, et en
hiver, la terre conserve la chaleur.
Un zoo
et des troglogîtes
Là, dans les caves, on élève les
vins à fines bulles, mais aussi les
champignons, en particulier les
mal-nommés champignons de
Paris.
Les sites insolites se multiplient : restaurants troglodytes
ou « troglogîtes », qui allient
confort et réel dépaysement.
Pour compléter la gamme de
cette vaste société souterraine,
il faut, bien entendu, mentionner le fameux zoo de Doué-laFontaine : des girafes venues du
Niger évoluent gracieusement
dans les carrières de falun, tandis qu’un peu plus loin a été ouverte la grande volière sud-américaine où voisinent condors et
aras.
Enfin, surprise du chef, un
château peut en cacher un autre.
Ainsi, la forteresse de Brézé, à
vocation défensive, a développé
un habitat souterrain à 9 mètres
de profondeur doté d’une écurie, d’une magnanerie ou encore
d’une boulangerie.
L’imagination des seigneurs
d’Anjou et des manants était
sans limites.
Y séjourner
À Angers, hôtel d’Anjou,
1 boulevard Foch,
tél. 02 41 211 211
www.hoteldanjou.fr
À Doué-la-Fontaine,
Auberge Bienvenue,
104, avenue de Cholet
(piscine et jacuzzi),
tél. 02 41 59 22 44
www.aubergebienvenue.com
À Parnay, La Troglo à
plumes, tél. 06 87 70 05 29
www.latrogloaplumes.fr
Y manger
Près d’Angers, sur les bords
de la Loire, un estaminet
convivial : L’abri des bateliers, place Ruzebourg à La
Pointe-Bouchemaine,
tél. 02 41 77 17 46
www.abri-des-bateliers.com
À Cholet, le Pouce Pied,
1, rue du Lait-de-Beurre,
tél. 02 41 58 50 03
www.lepoucepied.com
À Préban, La Cave aux
Moines, restaurant troglodyte, tél. 02 41 67 95 64
www.cave-aux-moines.com
À voir
Le château de Brissac,
tél. 02 41 91 22 21
www.chateau-brissac.fr
Le Cadre noir à Saumur,
tél. 02 40 53 50 50
www.cadrenoir.fr
Le Bioparc de Doué-la-Fontaine, tél. 01 43 72 08 00
www.zoodoue.fr
Le château de Brézé,
tél. 02 41 51 60 15
www.chateaudebreze.com
Informations
Anjou tourisme à Angers,
tél. 02 41 23 51 51
www.anjou-tourisme.com
Guides
L’une des entrées des fermes troglodytes
de Rochemenier. Photo Yves Hardy
Très complet, le guide
Évasion Anjou (Hachette,
14,50 €). Et un chapitre
Maine-et-Loire dans le guide
Pays de la Loire de Lonely
Planet (17, 50 €).