Histoire Politique du Niger - Site Officiel PNDS TARAYYA

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Histoire politique du Niger
De la colonisation à l’indépendance
C’est par les accords franco-anglais de 1904 et 1906 que le territoire du Niger prend sa
configuration à peu près définitive.
Le Niger reçut d’abord l’appellation officielle de « Territoire Militaire du Niger » jusqu’à son
contrôle total par le colonisateur, puis devint en juillet 1922, La Colonie du Niger, intégrée dans l’AOF
(Afrique Occidentale Française). Niamey sera la capitale de 1902 à 1911, puis Zinder de 1911 à 1926.
Depuis 1926, Niamey est redevenue la capitale du Niger jusqu’à nos jours.
Un gouverneur nommé par la France est responsable de l’ensemble du territoire.
En 1946, est créé un Conseil général, organe de gestion du territoire, remplacé en 1952 par
l’assemblée territoriale composée de 15 conseillers élus.
A partir de 1946, le Niger a 2 députés à l’Assemblée Nationale Française. Après le vote de la
loi-cadre de 1956, Djibo Bakary, issu du Mouvement Socialiste Africain, et Secrétaire Général du Parti
du Regroupement Africain (SAWABA) devient chef de gouvernement.
Au référendum de 1958 proposant le projet de Communauté Franco-africaine, Djibo Bakary
appelle à voter « Non ». Mais le « Oui » l’emporte et porte au pouvoir Diori Hamani, leader du Parti
Progressiste Nigérien (PPN), section du Rassemblement Démocratique Africain (RDA).
La République du Niger est proclamée le 18 décembre 1958.
L’indépendance est solennellement proclamée le 3 août 1960.
De l’indépendance à nos jours
ère
Le 8 octobre 1960, la constitution de la 1
République est adoptée. Des élections
présidentielles sont organisées en novembre 1960. Diori Hamani devient le Premier Président de la
République du Niger.
Le 15 avril 1974, un coup d’état militaire renverse le régime de Diori Hamani. Un Conseil
Militaire Suprême (CMS) avec à sa tête le Lieutenant-colonel Seyni Kountché préside désormais aux
destinées du pays. En janvier 1983, un poste de Premier ministre est créé ; il est confié à Mamane
Oumarou.
Le 10 novembre 1987, Seyni Kountché meurt à Paris. Le Colonel Ali Saïbou, alors chef d’état
Major des Armées lui succède.
Le 24 septembre 1989, une nouvelle constitution est adoptée ; le Général Ali Saïbou est élu
ème
premier Président de la 2
République.
En novembre 1990, le Niger opte pour le multipartisme. Une conférence nationale souveraine
réunissant l’ensemble des forces vives de la nation se tient du 29 juillet au 3 novembre 1991.
Amadou Cheffou est élu Premier Ministre de la Transition par la conférence nationale.
ème
Le 23 décembre 1992, la constitution de la 3
République est adoptée par référendum. A
l’issue des élections organisées en février et mars 1993, Mahamane Ousmane, candidat de la CDS,
arrivé en deuxième position et soutenu par une coalition de 11 partis politiques sous la dénomination
de l’AFC (Alliance des Forces du Changement dont les grandes composantes sont : la CDS, le PNDS,
l’ANDP) est élu Président de la République. Le 18 avril 1993, Mahamadou Issoufou, Président du
Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya), un des partis membres de l’AFC,
est nommé Premier Ministre.
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En septembre 1994, le Premier Ministre Mahamadou Issoufou démissionne. Le PNDS se
retire de l’alliance au pouvoir. Souley Abdoulaye est nommé Premier Ministre.
A la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, des élections législatives anticipées sont
organisées en janvier 1995. L’alliance des partis MNSD, PNDS, RDA, UDFP, obtient la majorité des
sièges (43 sur 83). C’est la cohabitation.
Le Président Mahamane Ousmane nomme Amadou Boubacar Cissé Premier Ministre contre
l’avis des partis majoritaires. Il est renversé par une motion de censure.
Hama Amadou désigné par les partis constituant la majorité parlementaire devient Premier ministre.
ème
Le 27 janvier 1996, un coup d’état est perpétré contre le régime de la 3
République. Le
Colonel Ibrahim Mainassara Baré prend le pouvoir à la tête d’un Conseil de Salut National (CSN). Il
nomme Boukary Adji au poste de Premier Ministre.
ème
Le 12 mai 1996, une nouvelle constitution est adoptée (4
république).
Aux élections présidentielles des 7 et 8 juillet 1996, le Général Baré, candidat indépendant se fait
élire. Mais ces élections sont largement contestées par l’ensemble des grands partis (MNSD, PNDS,
CDS…) qui décide alors de créer le Front pour la Restauration et la Défense de la Démocratie
(FRDD).
Refusant de reconnaître la légitimité du régime Baré, le FRDD mènera de 1996 à 1999 des luttes
multiformes.
Le 09 avril 1999, dans un contexte de crise consécutive à l’organisation controversée
ème
d’élections locales et régionales, un nouveau coup d’état est perpétré contre le régime de la 4
République. Le Général Baré y trouve la mort. Le 12 avril 1999, Daouda Mallam Wanké, devient chef
de l’Etat à la tête du Conseil de Réconciliation Nationale (CNR).
Ibrahim Hassan Mayaki est nommé Premier Ministre.
ème
Une nouvelle constitution (5
République) est promulguée en août 1999. Des élections
présidentielles et législatives sont organisées en octobre et novembre de la même année.
Tandja Mamadou est élu Président de la république contre Mahamadou Issoufou.
Hama Amadou est nommé Premier Ministre.
En 2004, des élections générales sont organisées. Une alliance de partis soutenant le
Mouvement National pour la Société de Développement (MNDS-Nasaara) obtient la majorité. Tandja
est réélu pour un second mandat. Hama Amadou est reconduit au poste de Premier Ministre.
Le 31 mai 2007, une motion de censure déposée par l’opposition parlementaire (PNDS et
alliés) contre toute attente, renverse le gouvernement de Hama Amadou.
Seyni Oumarou est alors nommé Premier ministre.
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