La Roue de l`Hist. - Nigerdiaspora.Net

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La Roue de l`Hist. - Nigerdiaspora.Net
14 ème année
N°745 du 24 Septembre 2014
Prix : 300 FCFA
Autres pays : 2 Euros
Siège : CCOG, Vers SONITRAV
BP : 5005 Niamey - Tél : 74 05 69
“La Roue de l’histoire tourne
inexorablement
et personne ne peut l’arrêter”
Citation de la semaine :
«Je pense qu’il ne mérite plus
d’être président à l’Assemblée
après avoir eu des propos
séditieux et irresponsables...»
Hassoumi Massaoudou
Hebdomadaire nigérien d'informations générales, d’analyses et de formation paraissant tous les mercredis
Candidatures au poste du Président de l’Assemblée Nationale :
Ben Omar maintient sa candidature
Le congrès de la CDS-Rahama validé
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Tel : 20 35 22 51/52/53 E-mail :[email protected]
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L’ESCAE, L’Excellence pour le Niger et l’Afrique
SOCIETE
Le congrès de la CDS-Rahama validé
La Convention Démocratique et Sociale (CDS-Rahama) qui a tenu son
congrès les 6, 7 et 8 septembre dernier vient d’avoir le quitus du Ministère de l’intérieur, de la sécurité
publique, de la décentralisation, des
affaires religieuses et coutumières.
A travers cette décision qui prend
acte de la tenue du congrès de la
CDS, du bureau sorti des assises
de ce congrès et des décisions qui
en découlent, c’est désormais une
page de l’histoire de la CDS qui
vient de se refermer. L’alternance a
été réalisée au niveau de la présidence de cette formation politique
avec le plébiscite de M. Abdou Labo
qui remplace M. Mahamane Ousmane qui a dirigé durant plus de 20
ans sans partage, le parti. Il reste
évident que l’aile de Mahamane
Ousmane a le droit d’attaquer ce
congrès.
Mais pour le moment on peut dire
que les carottes sont désormais
cuites pour Mahamane Ousmane et
ses compagnons qui continuent encore à se proclamer de ‘’l’aile légaliste de la CDS’’ malgré la tenue du
congrès ‘’pour se conformer à la
loi’’. Mardi 23 septembre 2014, l’on
apprend dans les milieux de la CDS
que le Ministère de l’intérieur a pris
acte du renouvellement des ins-
tances du parti et des décisions qui
en sont issues. Une reconnaissance
et un quitus pour le parti dirigé désormais par Abdou Labo ont été décernés. C’est dire qu’avec cette
avancée dans l’affaire CDS, c’est
désormais Labo et ses camarades
qui représentent régulièrement et
légalement le parti et qui peuvent
parler en son nom. Une situation qui
met en mauvaise posture Mahamane Ousmane qui a amarré la
CDS à l’opposition ARDR dont il
était le président. Réduit à un simple militant de la CDS, on ne sait
pas l’attitude qu’il observera dans
les rangs de l’opposition. Toutefois,
dans une sortie médiatique le mardi
23 septembre 2014, comme s’il
pressentait les choses venir, l’avocat de Mahamane Ousmane, Me
Soulèye Oumarou estimait que son
client incarne toujours la ‘’légalité du
parti’’ et entend attaquer toute décision contraire devant les tribunaux
internationaux. Une option qui a peu
de chance de prospérer au vu des
compétences limitées de ces tribunaux, notamment la Cour de justice
de la CEDEAO qui ne traite pas des
affaires politiques.
Le quitus du Ministère de l’intérieur
à la CDS rénovée aura aussi pour
conséquence de limiter les marges
de manœuvres de Mahamane Ousmane qui a subi un véritable revers
aux assises du congrès tenues les
6, 7 et 8 septembre auxquelles il n’a
pas participé. On sait que ces assises ont été un véritable succès
pour M. Abdou Labo et ses camarades qui ont réussi à rassembler le
quorum requis pour la convocation
du congrès d’une part et à rassembler des délégués provenant de
toutes les délégations régionales
d’autre part. Un congrès dont la régularité a été suivie de bout en bout
par des huissiers de justice y compris ceux commis par Mahamane
Ousmane.
Avec cette nouvelle donne, l’opposition ARDR se voit amputée d’un
gros morceau qu’est la CDS dont
l’apport a été très significatif dans le
combat qu’elle a mené jusque-là.
L’autre conséquence, c’est que la
MRN se voit renforcer plus que jamais, si l’on s’en tient à une résolution du congrès qui a réaffirmé son
appartenance à la majorité au pouvoir et son soutien au Président de
la République Issoufou Mahamadou.
Mahamane Ousmane aura désormais fort à faire puisqu’il ne peut
plus en principe se prononcer au
nom de la CDS-Rahama ou l’enga-
ger dans quoique ce soit. Le nouveau bureau a décidé de saisir
toutes les institutions de l’Etat, notamment le CSC, le Conseil National de Dialogue Politique, les
chancelleries et tous les partenaires
pour leur signifier que seul les instances nouvellement mises en
place sont habilitées à parler au
nom de la CDS. Tous les actes commis pris par Mahamane Ousmane à
son nom doivent être dès lors remis
en cause.
Sur le terrain, l’engouement suscité
par le renouvellement des membres
de la délégation nationale et du bureau politique national ne laisse
guère de chance à Mahamane Ousmane dont certains de ses partisans, notamment à Zinder, adhèrent
entièrement à toutes les décisions
issues du congrès des 6, 7 et 8 septembre 2014. Cette situation ne
manque pas de troubler Mahamane
Ousmane qui, dépassé par les événements, se perd en conjecture et
ne sait plus à quel saint se vouer. Le
Mince espoir brandi par son avocat
semble ne pas le rassurer car il sait
que ses adversaires ont désormais
une grande longueur d’avance sur
lui.
Yahaya Garba
Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN)
Siège ONG FORSANI, quartier Riyad
Tél. 97 21 94 73/ 89 55 86 40/91 13 28 53
[email protected], http://scalingupnutrition-niger.over-blog.com
Communiqué de presse
Les organisations de la société civile, membres du Collectif Tous
Unis en faveur de la Nutrition, interpellent le Président de la République à soutenir la prise en compte de la nutrition dans les nouveaux objectifs de développement international à l’occasion de la
69e Assemblé Générale de l’ONU.
Le 24 septembre 2014 se tiendra, à New York, la 69ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies, sur le thème :
« Elaborer et concrétiser un programme de développement porteur
de transformation pour l’après-2015». A cette occasion, il sera discuté la nouvelle stratégie de développement international qui succédera aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)
en vigueur depuis l’an 2000 et qui arrivent à terme en 2015.
L’Assemblée Générale des nations unies, cette année, sera une tribune unique où les chefs d’Etats et de gouvernements du monde
entier se réuniront pour défendre chacun les priorités et les visions
de son propre pays dans l’agenda du développement international.
Au Niger, l’une des priorités en matière de développement reste la
garantie à tous les citoyens du droit à une alimentation saine et suffisante. En effet la sous nutrition reste une véritable tragédie avec
des taux dépassant toujours les seuils d’alertes. Le retard de croissance ou malnutrition chronique, par exemple, touche environ un
enfantsur 2,soit à peuprès 1,5 millions d’enfants de moins de 5
ans.C’est autant d’enfants qui risquent d’en mourir ou souffrir de
ses séquelles, c’est-à-dire un retard physique et intellectuel, une
grande vulnérabilité aux maladies, bref c’est autant d’enfant
condamnés dès leurs bas âges. Tout ceci représente une perte éco-
2
nomique considérable du fait de la faible productivité et les dépenses des soins de santé engendrée par la malnutrition.
C’est pourquoi les organisations de la société civile nigérienne,
membres du Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN),interpellentle Président de la République pour plaider en faveur de la
prise en compte de la nutrition de façon ambitieuse dans la nouvelle
stratégie de développement international, dénommée Objectif de
Développement Durable (ODD), afin de lui assurer tout le financement et l’engagement politique nécessaire au plan mondial.
Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), cadre
global de coordination et d’engagement en matière de développement, ont permis un progrès considérable dans la lutte contre la faim
et la malnutrition. La communauté internationale doit, de ce fait, se
mobiliser pour s’assurer que la nutrition continue d’êtrecœur du développement international et ainsi permettre à tous les pays de disposer du financement nécessaire à la concrétisation du droit à
l’alimentation de tous les peuples.
C’est pour toutes ces raisons que le Collectif TUN appelle le Président de la République, qui a fait preuve d’engagement au niveau
national et dans la sous-région,à donner l’exemple en investissant
dans la nutrition au Niger et à user de son droit à la parole à la tribune des nations unies pour défendre la prise en compte de la nutrition dans la stratégie de développement international post 2015
et créer ainsi un cadre mondial plus favorable à l’élimination de la
faim et de la malnutrition.
La Roue de l’Histoire N°745 du 24 Septembre 2014
POLITIQUE
Candidatures au poste du Président de l’Assemblée Nationale :
Ben Omar maintient sa candidature
Les partis membres de la majorité
parlementaire grouillent pour arracher un consensus autour de l’élection du Président du parlement, en
remplacement de Hama Amadou,
absent du pays depuis un mois. De
sources dignes de foi, l’action judiciaire tant attendue serait ouverte
contre Hama il y a quelques jours,
et qu’un mandat d’arrêt international
ne tarderait pas à être lancé à son
encontre très prochainement, indique-t-on.
Pendant ce temps, des grosses tractations sont actuellement en cours
dans la plus grande discrétion, et
celles-ci sont quasiment en faveur
de l’autodidacte Amadou Salifou, un
des députés dissidents du MNSDNassara qui soutiennent le Président
de la République, Issoufou Mahamadou. Aux dernières nouvelles, le
deuxième prétendant, le député Halidou Bagué dont le nom a été annoncé dans les coulisses, un autre
dissident du MNSD, aurait désisté
sous la pression de son clan politique en faveur d’Amadou Salifou.
Des tractations pour amener
Ben à se retirer
Les consultations se poursuivent
pour amener l’autre prétendant au
poste du Président de l’Assemblée,
Mohamed Ben Omar, quatrième
vice-président du parlement, à faire
autant, c’est à dire retirer sa candidature au profit de Amadou Salifou.
Selon une source digne de foi, le
quatrième vice-président du parlement n’entend céder à aucune pression politique d’où qu’elle vienne,
contrairement à Halidou Bagué qui
s’est vu obliger de se désister. Ce
désistement du député Bagué est intervenu après plusieurs rounds de
consultations entre députés du
MNSD-Nassara réunis autour du Ministre d’Etat Albadé Abouba, apprend-on. D’ailleurs même si au cas
où il n’y aurait pas eu de consensus,
il lui sera très difficile d’avoir du succès car beaucoup de ses collègues
députés, notamment ceux de la majorité, étaient restés dubitatifs vis-àvis de sa candidature, et ce en
raison de ses accointances avec
Hama Amadou. Donc en se retirant
de la course, Halidou Bagué a
presque facilité la tâche à la majorité
parlementaire qui a apparemment
opté pour la candidature du député
Amadou Salifou. Sinon rien ne justifie les consultations en cours pour
amener Mohamed Ben Omar à désister en faveur de l’autodidacte.
Mohamed Ben Omar a pourtant vaill
ament mené le combat contre Hama
Amadou, pendant que les autres députés se sont terrés dans leur coin
tous impuissants face aux salves de
feu des députés de l’opposition
ARDR. C’est seulement lorsque le
combat est terminé, que l’on a vu
certains députés, dissidents comme
ceux de la majorité, tenter de sortir
la tête de l’eau. Un député proche de
la majorité pense que ses collègues
doivent renvoyer l’ascenseur à Mohamed Ben Omar en guise de reconnaissance à la lutte très âpre qu’il
avait menée contre Hama et son
clan. Une lutte qui a failli d’ailleurs lui
coûter la vie, regrette ce député national avant de déplorer le jeu politique qui est en train d’être ourdi
pour faire l’unanimité autour de la
candidature, autodidacte, courtier
d’assurance.
On se rappelle, au temps fort de
cette guéguerre qui avait opposé
Hama Amadou aux députés de la
majorité, le domicile du député Ben a
été attaqué par des individus non
identifiés à cette date, munis
d’armes à feu au moment où cette
crise a éclaté. A l’époque, certains
analystes, et même des personnalités hauts placées du régime, ne sont
pas allés du dos de la cuiller pour en
faire le lien avec l’activisme du député Ben dans la bataille contre
Hama Amadou. A supposer même
que Ben Omar accepte de retirer sa
candidature et laisser seul Amadou
Salifou, l’autre obstacle à surmonter
est l’acceptation de la candidature
de celui-ci par l’aile radicale du
MNDS, incarnée par le président du
groupe parlementaire de l’opposition
ARDR, le député hors la loi, Tidjani
Abdoulkadri. Ce dernier servira-t-il
de courroie de transmission de cette
candidature d’Amadou Salifou ? Pas
du tout évident au risque de violer le
règlement intérieur de l’Assemblée
et l’arrêt N°006/CC/MC du 15 mai
2014.
Des obstacles
insurmontables
Actuellement la représentation légale du MNSD au niveau du parlement est présidée par le député
Tidjani Abdoulkadri, en dépit de son
refus d’obtempérer à la décision de
la Cour Constitutionnelle. Il vous
souviendra que lors de la mise en
place du bureau de l’Assemblée Nationale, des candidatures au poste
du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale lui ont été remises en bonne et due et forme.
Mais ce dernier a décidé de déposer
sur le bureau du président du parlement un seul nom, en l’occurrence la
candidature de Falké Bacharou,
mettant de côté celle du député dissident du MNSD-Nassara Yaou.
Beaucoup d’observateurs de la
scène politique trouvent que c’est là
un gros défi pour l’aile radicale de
cautionner la candidature d’Amadou
Salifou, un autre responsable que
l’aile MNSD de Seïni Oumarou a
d’ailleurs été exclu avant d’être réhabilité par la justice.
C’est en connaissance de cette situation que les militants du parti
RDP-Jama’a et des députés du
La Roue de l’Histoire N°745 du 24 Septembre 2014
groupe parlementaire des démocrates encouragent Mohamed Ben
Omar à aller jusqu’au bout et surtout
à ne céder à aucune pression politique faite à son encontre, sur la
base d’un unanimisme de façade. Le
nouveau Président du parlement devrait certes faire l’unanimité, mais
bon nombre d’observateurs de la
scène politique nigérienne pensent
qu’on ne doit pas faire de «l’unanimité» l’unique critère dans le cadre
du choix qui sera opéré, et mettre de
côté tous les autres critères valables
et défis qui attendent l’institution.
Par exemple un des défis à relever,
c’est que le successeur de Hama
Amadou doit appartenir à une formation politique stable et à un
groupe parlementaire organisé. Or,
à l’allure où vont les choses, la présidence de l’Assemblée Nationale
risque d’être confiée au MNSD-Nassara, un parti traversé par une véritable crise politique depuis plus
d’une année et dont l’avenir est entre
les mains de la justice du fait de
contentieux qui oppose les deux
ailes adverses du parti, à savoir le
camp de Seïni Oumarou et celui dirigé par Albadé Abouba. Certes
l’homme qu’on veut placer coûte que
coûte à la tête de cette institution
soutient le programme de la renaissance .Et si demain il décide, pour
une raison ou pour une autre, de
changer de côté pour rejoindre le
camp de Seïni Oumarou ? Aussi, si
la justice venait un jour à trancher en
faveur de l’aile dirigée par Seïni Oumarou, quel sera l’avenir de la présidence de l’Assemblée Nationale à la
tête de laquelle trône un dissident ?
Ces deux hypothèses méritent réflexion de la part de ceux qui s’activent à faire d’Amadou Salifou, au
nom seulement de leurs intérêts
égoïstes, le successeur de Hama
Amadou à la présidence de l’Assemblée Nationale.
En effet, si par mégarde, la justice
venait à trancher en faveur du clan
Seïni Oumarou, sans conteste la
présidence du parlement reviendrait
de droit à l’opposition ARDR et du
coup on va replonger dans la même
chienlit vécue avec Hama Amadou,
quand il avait rejoint l’opposition
armes et bagages, tout en étant à la
tête du parlement. Par la suite tout le
monde a vu comment l’Etat et l’institution elle-même ont été bloqués au
gré de cette situation. Si un tel scénario vécu avec Hama, devrait se répéter dans les mois à venir, car le
feuilleton judiciaire qui oppose les
frères ennemis du MNSD est loin
d’être clos, on peut être sûr que les
échéances électorales de 2016
prendraient un coup…Or nul n’a intérêt à ce que le climat politique devient plus délétère en 2016, plus qu’il
en est aujourd’hui.
Notons que la vacance de poste du
Président de l’Assemblée Nationale
n’a pas encore été constatée par la
Cour Constitutionnelle, qui est la
seule institution habilitée à se prononcer en pareille circonstance. A
moins d’une semaine de l’ouverture
de la session d’Octobre, on n’ignore
si le bureau de l’Assemblée Nationale a saisi la Cour de cette question
cruciale. Le processus de constatation de cette vacance n’est pas en
principe compliqué et est distinct de
la procédure judiciaire engagée
contre Hama Amadou, contrairement à la lecture politique qu’on en
fait à dessein dans certains milieux,
proches de la majorité parlementaire.
Lamine Souleymane
La Roue de l'Histoire
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Directeur de Publication
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Rédacteur en Chef
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Lamine Souleymane
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Impression
Nouvelle Imprimerie du Niger
2000 Exemplaires
3
ANNONCE
AVIS D’APPEL D’OFFRES N°04/CNSS/2014
1. La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) envisage la construction de son nouveau « SIEGE » à Niamey
;
2. La participation à concurrence est ouverte aux Bureaux
de Contrôle Technique et de Normalisation des risques nationaux et étrangers. Ils sont invités à présenter leurs offres pour une mission complète de contrôle et de
normalisation des risques ;
3. Les soumissionnaires peuvent obtenir des informations
supplémentaires et consulter les Dossiers d’Appel d’Offres (DAO) dans les locaux de la Direction du Budget et
des Investissements (DBI) situé au rez de chaussez de
l’immeuble CNSS à Niamey tous les jours ouvrables de 8
heures à 15 heures. Téléphone 20 73 43 54
ou [email protected];
4. Les Dossiers d’appel d’offres pourront être retirés gratuitement par les soumissionnaires ;
5. Toutes les offres doivent être déposées au Secrétariat
de la Direction du Budget et des Investissements au plus
tard le 22 octobre 2014 à 9 heures 30 mn et être accompagnées sous peine d’être rejetées des pièces suivantes
 la soumission ;
 une attestation de la CNSS, de l’Inspection du Travail et
de l’ANPE, se rapportant au présent appel d’offres, certifiant que le soumissionnaire est à jour dans le versement
de ses cotisations ;
 une attestation de régularité fiscale (ARF), se rapportant
au présent appel d’offres, attestant que le soumissionnaire
est en règle vis-à-vis de la législation fiscale ;
 une attestation de non faillite et de non liquidation judiciaire datant de moins de trois mois ;
 le certificat d’agrément national des autorités compétentes ;
 l’acte de groupement éventuellement ;
Pour les cabinets extérieurs, joindre les pièces exigées
conformément à la réglementation en vigueur.
6. Les plis seront ouverts en présence des représentants
des soumissionnaires qui souhaitent être présents le 22
octobre 2014 à 10 heures 30 mn dans la salle de Conseil
de l’immeuble CNSS.
Niamey, le 16 septembre 2014
Le Directeur Général
Dr AKILOU AHMET BARINGAYE
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BTS –LICENCE et MASTER PROFESSIONNELS
BTS et LICENCE 1ère et 2ème Année : Science de gestion toutes options
LICENCES
Licence en Gestion des Entreprises et des Projets(LGEP) 3 Année Reconnaissance Etat et CAMES
Licence des Sciences Techniques Comptables et Financière (LSTCF),
Reconnaissance Etat – CAMES et Enseignement Supérieur Français
Autres licences
Banque Finance
Marketing –Communication
Transport Logistique
Ressources Humaines
MASTERS
Gestion des Projets(GP) reconnaissance Etat – Cames
Comptabilité Contrôle Audit Reconnaissance Etat – Enseignement supérieur Français
Gestion des Ressources Humaines (GRH) Reconnaissance Etat – Cames
Gestion et Administration des Entreprises (GAE) Reconnaissance Etat-Cames
Autres Masters
Direction Financière Contrôle de Gestion et Audit Interne (DFCGAI)
Gestion des Services Sanitaires et Sociaux
Gestion Fiscale des Entreprises
Banque Finance
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La Roue de l’Histoire N°745 du 24 Septembre 2014
NATION
Visite des chantiers de la fête tournante à Dosso:
Le nouveau visage…se dessine…
«Des efforts énormes ont été consentis. D’ici 18 décembre
2014, l’essentiel des chantiers seront achevés. A déclaré le
Ministre d’Etat à la Présidence de la République, en visite
à Dosso, la semaine dernière. Albadé Abouba garde toujours espoir sur les délais d’exécution et la qualité des travaux. Il est à la fois reconnaissant et intransigeant avec les
entrepreneurs, en fonction de la performance ou de la lenteur des entreprises qui y travaillent.
Le président du comité interministériel d’organisation de la fête tournante du 18 décembre à Dosso, qui
suit pas à pas les choses pour s’assurer de l’évolution de la mission à
lui confiée par le chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, multiplie les
visites, parfois inopinées, à Dosso
qu’il semble en faire son deuxième
quartier général depuis son installation à la tête du comité en charge
d’organisation de cette fête commémorative de la proclamation de
la République du Niger.
Le week-end dernier, il était sur les
sites en compagnie de deux membres du gouvernement, des responsables des autres ministères en
synergie dans le comité ainsi que
des autorités locales. «Toutes ces
infrastructures sont réalisées dans
les règles de l’art. L’important c’est
de les achever à terme pour laisser
à la région pour les réadapter à ses
besoins et pour qu’elles soient une
référence. Il y a quelques difficultés, mais nous allons les surmonter.», rassurait-il le dimanche 21
août 2014, à travers une synthèse
de sa mission de deux jours dans
la cité des Djermakoyes.
Il reste encore plus de deux mois
de la date butoir. Sur les chantiers,
ouvriers et maçons, qui une cuvette
sur la tête, qui une brouette, qui
une truelle, qui une pelle, qui un
marteau, qui un pince à la main, affrontent, dans une ambiance mêlée
d’interpellations et de chants stimulant le moral, le défi et travaillent
d’arrache-pied, quotidiennement,
pour donner davantage forme aux
réalisations. Par centaines, ils sont
conscients des délais à eux impartis pour la finition des travaux.
Toutefois, derrière l’optimisme du
ministre d’Etat Albadé Abouba, se
cache un amas d’inquiétudes au
regard de l’avancement des travaux sur certains chantiers. Il faisait
chaud. Un des responsables de la
délégation ministérielle, manifestement fatigué et replié sous l’ombre,
à la Maison des jeunes et de la culture (MJC), chuchotait et s’inquiétait beaucoup de la lenteur dans la
conduite des travaux. Il n’est pas le
seul. Beaucoup d’autres membres
de la mission ont mis un peu de
leur salive dans les appréciations.
‘’Les entreprises n’ont reçu jusqu’ici
aucun sou’’, avouait un autre membre de la mission ministérielle sous
couvert de l’anonymat.
Entre méfiance, pessimisme et sa-
botage, certains entrepreneurs ont plutôt opté pour la
méthode du caméléon et la
manière de la tortue. A la
MJC, au niveau des sites de
construction des caniveaux,
à la nouvelle tribune officielle, malgré les explications des
responsables de chantiers, on
reste sceptique. Le ministre Albadé, quant à lui, tentait de couper
court avec des petites mises au
point. Sur la construction du chemin de fer : «Nous ferons tout pour
satisfaire aux attentes des populations nigériennes et du Président
de la République. Si le 18 décembre la ligne n’arrive pas à Dosso,
est-ce un crime contre l’humanité ?
L’essentiel, c’est que la ligne arrive,
peu importe le temps», a-t-il déclaré devant les hommes de médias.
Sur le site de construction de chemin de fer, à Niamey et à Dosso, et
celui du matériel du groupe Bolloré,
des ouvriers et des engins s’affairent et s’évertuent à être dans les
délais requis sur ce tronçon long de
140 km où foisonnent quelques
141 ouvrages à réaliser. En même
temps, les quatre entreprises partenaires s’activent, de leurs côtés,
dans les travaux de terrassement
de la voie ferrée.
Dans cette atmosphère d’incertitude, le ministre Albadé tente de
détendre et de rassurer à travers
sa compréhension des choses,
tirée essentiellement de son
constat personnel et des explications reçues des techniciens, chefs
ou représentants d’entreprises adjudicatrices de marchés de
construction et/ou de réhabilitation
des différentes infrastructures de
Dosso Sogha. «Pour la tribune, la
plus importante d’ailleurs comprenant le gradin et la fondation, c’est
en avance. Et c’est la partie la plus
facile qui reste,», a-t-il également
expliqué au cours de sa synthèse
tirée dans la salle de réunion du
gouvernorat de Dosso.
Optimiste,
Albadé
Abouba
dira.«C’est parce que c’est du solide que ça traîne. Pour un endroit
qui doit contenir 1500 à 2800 personnes, il faut du solide, une tonne
et un sac. Il y a aussi la difficulté de
l’architecture», a-t-il expliqué. A la
tribune, à l’arène, au stade, à l’hippodrome, sites d’accueils de beaucoup de personnes, il faut qu’ils
soient solides, selon le ministre Al-
La Roue de l’Histoire N°745 du 24 Septembre 2014
badé qui tire satisfaction vu la
masse des travaux réalisés dans
un délai de six mois.
Mais le ministre Albadé Abouba
reste prudent avec les chiffres qui,
selon lui, ne ‘’reflètent pas véritablement les progrès faits’’. De la
villa des 100 logements (60%) et
son château d’eau (33%), à la compagnie de la police nationale, dernière étape de la visite, en passant
par l’arène de lutte traditionnelle
(51%), la route arène-château, le
stade (48%), l’ORTN, la construction des caniveaux, la tribune officielle, l’aménagement Sofa Kolé
(25%), la MJC, la case de passage
présidentielle, la résidence du gouverneur, le camp militaire Aghali, le
chemin de fer, la compagnie de la
gendarmerie (10 à 70%), la compagnie de la protection civile
(28,78%), le camp de GNN (53%),
le centre de santé intégré (CSI)
Tondobon, le CSI Lacouroussou et
le CSI de Mangué Koira, les taux
d’exécution des travaux varient
selon les sites, avec même à la fois
0% et/ou près de 100% à différents
ou aux mêmes endroits.
En tout, il y a une explication ! «La
capacité et l’expérience des entreprises ne sont pas les mêmes. Si
on fait une idée après deux à trois
mois du lancement des travaux de
certaines réalisations, globalement
il y a eu beaucoup d’évolution.»,
ainsi se réjouissait le président du
comité interministériel d’organisation de la fête tournante du 18 décembre à Dosso. Si le ministre
d’Etat Albadé Abouba est resté intransigeant vis-à-vis de certains entrepreneurs qui violent les termes
de contrats, notamment au niveau
de la villa de 100 logements. Il a
aussi exprimé sa reconnaissance à
l’endroit de beaucoup d’autres qui
ont consenti des efforts, notamment au camp Aghali, à la compagnie de la protection civile, au
niveau des travaux de construction
des routes. Aux partisans de la lenteur, il n’a augmenté aucun délai et
a exigé la remise des réalisations
dans les délais requis.
Il n’y a pas que la visite des infrastructures au centre de la fête de
Dosso. Beaucoup d’activités sont
au menu. A l’occasion de sa mission, le ministre d’Etat à la Présidence de la République a, en
même temps, présenté, au cours
d’une conférence de presse, le comité scientifique et technique d’organisation,
en
marge
des
manifestations sportives et culturelles, du colloque international sur
les relations entre le Kebbi au Nigeria, le Zigui et les Dallols au
Niger prévu du 14 au 17 décembre
2014. La nouvelle initiative, la première du genre prévue pour donner
un cachet particulier aux fêtes tournantes, co-organisée par des enseignants-chercheurs
des
universités Abdou Moumouni de
Niamey, Usman Dan Fodio de Sokoto et de l’Etat de Kebbi, fera le
point des recherches sur le patrimoine culturel et historique considérable de la région de Dosso peu
connu des communautés coutumières elles-mêmes. Il en sera autant aux tours des autres régions.
Des communications, axées sur
des thématiques relatives à l’histoire, les relations et le processus
migratoire du Zigui, du Boboye, de
l’Arewa, du Dendi, du Gubey et du
Kebbi seront partagées entre des
«éminences grises» d’Afrique,
d’Europe et d’Amérique.
Le ministre d’Etat Albadé Abouba
est rentré de sa mission, plein d’espoir, toujours reconnaissant envers
des entreprises méritantes et dur
avec celles qui traînent encore. Et
pour la pérennité des réalisations,
il prévient sous le contrôle des responsables municipaux et régionaux. «On ne peut pas investir des
milliards et laisser les réalisations
tomber dans la désuétude. C’est
une question qui a été débattue
dès au départ», a conclu le ministre
Albadé sur le suivi de l’héritage.
L’avertissement est donc clair : rapidité dans la réalisation des travaux oui, mais solidité et durabilité
c’est encore mieux pour que les investissements de la fête tournante
ne soient pas un gâchis de plus.
Mamane Abdou
5
NATION
23 MILLIONS DE DOLLARS DE L’USAID A LA CEDEAO POUR PROMOUVOIR LA STABILITE ET LE COMMERCE
La CEDEAO et l’USAID ont conclu
jeudi 18 septembre 2014 à Abuja
deux protocoles d’accord d’un montant global de 23,6 millions de dollars
destinés à renforcer leur partenariat
stratégique visant à promouvoir la
stabilité régionale et améliorer la
compétitivité du commerce en
Afrique de l’Ouest.
Les accords ont été signés lors
d’une cérémonie tenue dans les locaux de la Commission de la CEDEAO par le président de l’institution
sous-régionale, Kadré Désiré Ouédraogo, et le directeur de la Mission
de l’USAID pour l’Afrique de l’Ouest,
Alex Deprez.
Du montant ainsi alloué, il sera prélevé 7,106 millions dollars pour appuyer les efforts de promotion de la
stabilité régionale, le reste devant
renforcer le programme mis en place
par l’USAID en vue d’améliorer la
compétitivité commerciale de la région dans le cadre de son projet de
Plateforme commerciale vieux de
huit ans.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à
cette occasion, M. Duprez a insisté
sur le leadership de la CEDEAO tout
en se réjouissant que l’USAID ait
conclu une coopération solide avec
6
cette institution et les populations de
l’Afrique de l’Ouest et défini les modalités d’approfondir les excellentes
relations entre les deux entités.
A son tour, le président de la Commission de la CEDEAO a souligné
l’excellence des relations entre son
institution et le gouvernement des
Etats-Unis à travers le bureau de
l’USAID à Accra, au Ghana, relations
que vient conforter la signature de
ces nouveaux accords visant à améliorer la compétitivité en Afrique de
l’Ouest.
Kadré Désiré Ouédraogo, qui a
salué l’esprit d’ouverture et la sérénité ayant caractérisé les débats
entre les experts et délégués des
deux institutions tout au long de la
journée, a loué les très utiles recommandations qui en sont issues et
destinées à renforcer les relations bilatérales et définir de nouveaux axes
de coopération.
En effet, la cérémonie de signature
de ces protocoles est venue
conclure une réunion consultative
entre la CEDEAO et l’USAID, ouverte plus tôt dans la matinée par le
vice-président de la Commission, Dr
Toga Gayewea McIntosh, en présence de l’ambassadeur des Etats-
Unis au Nigéria et auprès de la CEDEAO, James F. Entwistle.
Il s’agissait, au cours de cette rencontre de haut niveau, de consolider
le partenariat entre les deux institutions dans la mise en œuvre des
programmes régionaux, identifier de
nouveaux axes de coopération et
définir les voies et moyens d’une
meilleure coordination et d’un meilleur suivi du partenariat.
Elle a été suivie du lancement de la
Plateforme commerciale et du Réseau des partenaires africains, un
instrument de l’USAID destiné à
aider les exploitants agricoles et les
entreprises de l’Afrique de l’Ouest à
améliorer leur compétitivité, attirer
des investissements et accroitre le
volume de leurs échanges sur les
marchés régionaux et internationaux.
Ce projet d’un coût de 31 millions de
dollars, devant être exécuté sur une
période de trois ans, est financé par
l’USAID et devra s’appuyer sur les
acquis tirés d’expériences antérieures dans le domaine du commerce et de l’agro-industrie.
Il a été conçu dans l’optique de renforcer les chaines de valeur et les
systèmes d’information sur le mar-
ché, d’assurer un meilleur accès au
financement et à l’investissement
pour les entreprises opérant dans ce
secteur et aussi de créer un environnement favorable au commerce et
au transport.
Toutes ces mesures sont destinées
à accroitre la valeur des échanges
de l’Afrique de l’Ouest aux niveaux
régional et mondial, favoriser de
nouveaux investissements dans des
entreprises ouest-africaines et créer
des emplois.
Le projet de Plateforme commerciale
est une nouvelle opportunité de collaboration offerte à la CEDEAO et à
l’USAID pour une action stratégique
commune destinée à stimuler le développement économique régional
et améliorer les conditions de vie à
travers des alliances avec le privé
dans les secteurs de l’élevage, des
céréales, de la noix de cajou, du karité, du miel, du textile et du sésame.
Il est exécuté en collaboration avec
un réseau de partenaires africains
du secteur privé régional et d’institutions publiques, y compris la CEDEAO et l’Union économique et
monétaire ouest-africaine (UEMOA).
La Roue de l’Histoire N°745 du 24 Septembre 2014
Organisation du hadj 2014 :
NATION
Entre le chantage de l’Arabie Saoudite et les tâtonnements du COHO
Les choses ne semblent pas beaucoup évoluer ou mieux s’arranger à propos du transport des candidats nigériens au pèlerinage en Arabie Saoudite. Des inquiétudes persistent encore,
mettant en doute, même les plus optimistes. Les jours s’égrènent
comme le chapelet sous les regards impuissants des milliers de
Nigériens qui ont quitté leurs familles dans l’espoir de faire le cap
pour la Mecque pour l’accomplissement du cinquième pilier de
l’islam.
A l’allure où vont les choses, il ya Les choses ne sont pas comme
des risques réels de laisser avant. Devant ses problèmes,
quelques 5000 pèlerins sur les l’Arabie Saoudite jette désormais
carreaux faute d’une part d’un son dévolu sur les retombées du
consensus sur le transport avec hadj. Les Saoudiens posent des
l’Arabie Saoudite et d’autre part conditions et réclament le transde la mise en avant pure et sim- port de 50% de l’ensemble des
ple des affaires sur le social et le pèlerins, apprend-on dans les
religieux par les agences de pè- milieux nigériens du Hadj. Et le
lerinage et les compagnies de non respect de ces exigences
transport retenues pour l’achemi- par les compagnies aériennes
nement des prétendants au Hadj pour l’acquisition du slot, c'est-àdire l’autorisation d’effectuer les
2014.
Toutefois, dans une sortie mé- vols sur ses aéroports, fait coindiatique, le mercredi 24 septem- cer les choses. Et face à l’intrandes
autorités
bre 2014, le Commissaire au sigeance
Hadj M. Bello Garba rassurait les saoudiennes, les candidats au
pèlerins que tous seront achemi- pèlerinage paient aujourd’hui le
nés aux lieux saints de l’islam prix. Cette année, les appareils
d’ici le 28 septembre. Sans tou- de Max Air, avionneur privilégié
tefois préciser par quel miracle, du gouvernement nigérien avec
le premier du responsable du quelques 6000 candidats nigéCOHO s’est plutôt amusé à utili- riens au hadj, sont déclarés perser le mot ‘’Incha Allah’’, formule sona non grata. Un problème de
qui dérobe un musulman de taille auquel est venu se greffer
toute contrevérité. Un grand défi celui également de la compagnie
donc à relever par le COHO, aérienne Air Niamey qui a préquand on sait que même s’il senté deux fois des avions, sysreste 6000 pèlerins en attente, il tématiquement refusés par le
faut 18 vols avec la capacité de pouvoir saoudien à cause de
l’avion jusqu’ici emprunté qui est l’âge des appareils qui ne doide 350 places pour acheminer vent pas dépasser 20 ans pour
des mesures de sécurité.
tous les pèlerins.
Aujourd’hui encore, quelques Au niveau de l’institution dirigée
8000 candidats se trouvent sans par M. Bello Garba, on semble
la moindre idée de la date exacte être débordé par les évènede leur départ. A la date du 22
septembre, soit à sept jours de la
fermeture des aéroports de Djeddah et de Médine, seuls 4000
candidats sur les 12.000 ont pu
jusque-là fouler le sol saoudien,
sûrs de prendre part à ce grand L’Institut National de la Statisrendez-vous religieux qui attire tique (INS), en collaboration
des millions de musulmans de avec l’UNICEF et ICF Macro,
par le monde.
organise du 24 au 26 septemL’organisation, qui sonnait dès bre 2014, à l’hôtel Terminus, un
au début mauvaise à cause de atelier de formation à l’intention
l’introduction des nouveaux logides journalistes sur les résultats
ciels dans l’octroi du visa avec
de l’Enquête Démographique et
son corollaire de reprise de
de Santé et à Indicateurs Multibeaucoup de passeports, semble
ples (EDSN-MICS). L’objectif
buter à beaucoup de difficultés
qui sèment inquiétude et désola- de cet atelier est de permettre
tion dans l’esprit des candidats aux hommes de médias de
au hadj cloués dans des maisons s’approprier les résultats de
et autres appartements de for- l’enquête afin de les diffuser de
tune, attendant le sort qui leur la manière la plus appropriée.
sera réservé par les agences de Cette enquête, la quatrième du
pèlerinage et le Commissariat à genre, a été réalisée de février
l’organisation du hadj et de la à juin 2012 avec l’appui financier et technique du gouverneOumra (COHO).
ments, même si la situation semble être décantée, selon une
source du COHO qui parlait,
mardi 23 septembre 2014, de
l’obtention du slot au niveau de
Air Niamey. La même source
précise que les pèlerins sont entrain de partir, sans toutefois
avancer le nombre exact de vols.
Et entre peur de vindicte et incertitude dans l’encaissement du
joli pactole inhérent à la taxation
de 101.250FCFA sur chaque pèlerin, le COHO s’embourbe. Désormais, tout se joue sur une
semaine et il faut plusieurs vols
le même jour ou plusieurs avions
de grande capacité pour acheminer la grande majorité des candidats qui flottent à Niamey.
Toutefois, les pourparlers engagés avec les autorités saoudiennes ont permis d’évoluer et
2000 candidats ont été encore
donnés à la compagnie saoudienne Nas Air, partenaire de
Niger Airways.
A quelques jours de la fermeture
de l’aéroport de Djeddah, le seul
avion, qui fait la desserte, a fait
une dizaine de vols. Ils sont plus
de 12.000 candidats au hadj inscrits au pèlerinage 2014, à l’issue
de la clôture des inscriptions il y
a plus de deux mois, répartis
dans 179 agences de pèlerinage
organisées en une trentaine de
groupes. Et pour le premier jour
et le dernier, les dates prévisionnelles pour le hadj 2014, sont
respectivement le 4 et le 9 octobre. Des dates qui restent à
confirmer à la fin de ce mois de
septembre correspondant à la
veille du mois du hadj, c'est-àdire le mois du calendrier musulman dhul-hijja.
On croyait avoir tourné à jamais
le dos aux écueils du pèlerinage
au Niger avec la création du
COHO. Après une première organisation du hadj plus ou moins
réussie, voilà que la deuxième
édition est émaillée de l’inextricable problème de transport des
pèlerins. Une situation qui
éloigne encore du bout du tunnel.
Mamane Abdou
Atelier de formation
Mieux outiller les hommes de médias sur les résultats de l’EDSN-MICS
La Roue de l’Histoire N°745 du 24 Septembre 2014
ment du Niger et de certains
partenaires techniques et financiers. Au cours de l’enquête
11.160 femmes âgées de 15-49
ans dans tous les ménages sélectionnés (95%) et 3928
hommes âgés de 15-59ans
dans la moitié des ménages sélectionnés (88%) ont été interviewés avec succès. Lors de
l’ouverture de cet atelier, le secrétaire général de l’INS, M.
Ibrahim Soumaila, assurant l’intérim du directeur général empêché, a indiqué que ces
enquêtes ont permis de disposer des données sur la situation
sociodémographique et sanitaire des populations nigériennes. Elles ont aussi, a-t-il
ajouté, permis d’évaluer et de
rendre compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre
non seulement des différents
cadres mais aussi des engagements internationaux auxquels
le Niger a souscrit dont on peut
citer les OMD et les Objectifs
d’un Monde Digne des Enfants
(MDE). Ce dernier a enfin rappelé que cet atelier vise à partager avec les professionnels
des médias les principaux résultats de l’enquête démographique et de santé et à
indicateurs multiples.
Tiémogo Zakari
7
NATION
SONIDEP :
La jeunesse, fer de lance de développement
Les Autorités de la 7ème République ont vu juste de faire de la
jeunesse le fer de lance de le Renaissance nationale. La création
de milliers d’emplois, surtout en faveur des jeunes, a permis
notamment de booster notre économie. Dans son adresse à la
nation, le président de la République Issoufou Mahamadou
déclarait : «La mise en œuvre du programme de renaissance a
permis de créer de nombreux emplois notamment pour les
jeunes. Elle a aussi permis de renforcer la classe moyenne à
travers notamment une augmentation des rémunérations des
agents de l’Etat. Ainsi, en trois ans, plus de 470.000 emplois,
dont environ 87.000 emplois permanents, ont été créés. Les
emplois permanents concernent le secteur public pour plus de
47.000 et privé pour environ 40.000. La masse salariale annuelle
distribuée aux fonctionnaires a très fortement augmenté entre
2010 et 2013». Ces jeunes se trouvent dans plusieurs sociétés
dont la Société Nigérienne des Produits Pétroliers (SONIDEP).
Dépôt de la SONIDEP à Soray
Avec à sa tête, depuis le 16 septembre 2011, le jeune Idi Ango
Ousmane, qui lui a insufflé un
nouvel dynamisme, cette société
constitue aujourd’hui une référence tant au niveau national que
sous-régional. En trois ans
d’exercice, en tant que Directeur
Général, M. Idi Ango Ousmane,
s’est positionné dans une nouvelle dynamique, avec la combinaison de deux capitaux, à savoir
: l’humain et le financier. Les objectifs qu’il s’est assigné sont notamment la construction de
nouveaux dépôts pour désenclaver certaines régions et revigorer
d'autres ainsi que la conquête
des nouveaux clients sur le marché national et dans la sous-région. Ainsi, la SONIDEP participe
au développement du tissu économique nigérien à travers l'actionnariat (la société détient des
parts dans plusieurs sociétés importantes) et la contribution significative au budget de l'Etat.
Déclinant son cahier de charges,
M. Idi Ango Ousmane a indiqué
qu’il fera, entre autres, prospéré
la société et garantir sa performance économique et sa rentabilité. Pour lui, en trois ans, de
bons résultats sont enregistrés,
notamment sur les performances
réalisés au niveau des activités
commerciales, qui ont permis à la
SONIDEP d’avoir une progression autour de taux d’évolution
des ventes de 65,7 %, les ventes
globales en gaz ont connu un
taux d’évolution de 148,97 % par
rapport à l’année 2012 et un chiffre d’affaires de 2011 à 2013 avec
un taux d’évolution de 103,5 %.
‘‘Malgré la persistance de la
fraude des hydrocarbures, le SONIDEP a pu remplir efficacement
la mission à elle confiée et dégager des résultats au-delà de ses
espérances. Ainsi, le résultat net
après
impôt
passe
de
6.192.000.000 en 2012, à
10.831.000.000 FCFA en 2013’’,
dira Idi Ango Ousmane. Le D.G
de la SONIDEP a aussi dit mettre
l’accent sur la compétence, la formation, la responsabilisation et la
rigueur des agents de ladite société. ‘‘A la SONIDEP, aujourd’hui
le progrès continu est promu, organisé et déployé pour développer les compétences des
hommes et des femmes qui se
battent pour le développement de
la société et fédérer les énergies
citoyennes pour que l’amont et
l’aval pétroliers soient nigérisés’’,
a-t-il ajouté. En l’entendant, M.
Ousmane s’estime fier de la mission actuelle qu’a bien voulu lui
assigner le président de la Répu-
La Roue de l’Histoire N°745 du 24 Septembre 2014
M. Idi Ango Ousmane, DG de la SONIDEP
blique Issoufou Mahamadou. ficultés, a pu retrouver le chemin
‘‘Nous réaffirmons, mon person- de la croissance pour devenir, aunel et moi, notre engagement à jourd’hui, une société compétijouer toute notre partition dans la tive. Comme quoi le Niger a
construction de l’économie pétro- besoin de sa jeunesse pour relière qui à coup sûr changera po- naître.
sitivement la physionomie de Créée en 1977, la Société Nigénotre économie au cours des pro- rienne des Produits Pétroliers
chaines décennies pour hisser le (SONIDEP) a pour mission prinNiger au rang des nations qui ga- cipale de ravitailler le territoire nignent et relever les multiples gérien en produits pétroliers de
défis de développement confor- qualité, en les mettant à la dispomément au programme de la re- sition des consommateurs de
naissance du Niger’’, a-t-il façon rationnelle et sans discontiprécisé. Idi Ango Ousmane, as- nuité. Elle est certifiée ISO 9001
sure aussi que sa société répon- depuis 2008. En 2012, avec
Techniciens de la SONIDEP en contrôle de qualité
dra à toutes les attentes dans ce
nouvel environnement où le Niger
est producteur de pétrole. Pour
ce faire, il dit ne jamais cesser
d’adopter une méthodologie de
travail efficace basée sur l’implication des acteurs et le strict respect des procédures, fruit de sa
longue expérience acquise à travers diverses responsabilités à la
Société Nigérienne de Cimenterie (SNC) de Malbaza et à GOVIEX Uranium Niger. Rappelons
que c’est sous son impulsion que
la SNC, en butte à des réelles dif-
l’avènement du pétrole nigérien,
elle s’est vue confier la commercialisation de toute la production
de la raffinerie de Zinder. La société assure l’achat, le stockage
et la revente de produits pétroliers sur le territoire du Niger et à
l’extérieur. Le stockage est assuré par six (6) dépôts repartis
sur l’ensemble du territoire :
Sorey près de Niamey, Dosso,
Agadez, Maradi, Diffa et Zinder.
Leur capacité est de 40.500 m3.
Diallo Mahamadou.
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