BLE TENDRE

Transcription

BLE TENDRE
BLE TENDRE BIO – RESULTATS ECONOMIQUES 2009
MARGE BRUTE (€/HA)
La colonne «Mini» correspond au minimum de
chaque thématique en ligne. Par exemple la charge
de semis à 30 €/ha n’a pas été obtenue avec le
rendement minimum de 5 q/ha. Idem pour la colonne
«Maxi».
Seule, l’aide couplée est retenue car elle est
associée à la culture, contrairement aux DPU. Ces
dernières aides sont propres à chaque exploitation.
Seulement 3 parcelles ont obtenu une marge
brute négative du à un rendement très faible
(<10q/ha).
La marge brute moyenne sans aide obtenu en 2009
(444 €/ha) est inférieure à la marge brute moyenne
obtenue en 2008 (763€/ha). On explique cette
variation par une baisse de rendement moyen
d’environ 10q/ha à cause des conditions climatiques
de l’année.
INDICATEURS MB MOYENNE AVEC LA VARIATION DU PRIX DE VENTE
PRIX
34
40
45
MB MOYENNE
512
652
769
REPARTITION DES CHARGES OPERATIONNELLES
Le poste le plus couteux pour la culture
de blé tendre bio est la fertilisation (136€/ha). Il
représente près de la moitié des charges
opérationnelles totales. Ensuite, les charges de
semis et les charges de récolte représentent
environ 30% des charges opérationnelles
totales.
Les coûts de semis sont relativement faibles
car 55% des parcelles ont été semées avec
de la semence fermière.
Synthèse et rédaction par Chambre d’Agriculture 31
Récolte
26%
Fertilisation
45%
Avec le concours financier de
Semis
29%
RENDEMENT EN FONCTION DES CHARGES OPERATIONNELLES
R e n d e m e n t (q / h a )
60
Il n’y a pas de corrélation visible entre le
rendement
et
les
charges
opérationnelles. En effet, des charges
opérationnelles élevées n’assurent pas un
rendement élevé.
50
40
30
20
Cependant, une bonne maîtrise des
charges permettra d’améliorer la marge
en particulier lors des années difficiles.
10
0
0
100
200
300
400
500
600
700
800
Charges opérationnelles (€/ha)
MARGE BRUTE SANS AIDES EN FONCTION DU RENDEMENT
Pour atteindre la marge brute moyenne, le
rendement minimum est de 24 q/ha.
1200
Marge Brute SANS aides (€/ha)
Comme en témoigne ce graphique,
le rendement est le critère qui influence le
plus largement la marge brute sans aide.
R2 = 0,8711
1000
800
600
400
200
0
0
10
20
30
40
50
-200
Rendement (q/ha)
PRIX DE VENTE EN FONCTION DE LA PROTEINE
On note à l’aide du graphique (ci-contre),
une tendance positive entre le taux de
protéine et le prix de vente.
Prix de vente (€/q)
Le blé tendre à destination de la meunerie
est valorisé en fonction du taux de protéine
contenu dans la graine.
45
40
35
30
25
20
8
9
10
11
12
Protéine
Synthèse et rédaction par Chambre d’Agriculture 31
Avec le concours financier de
13
14
15
16
MARGE BRUTE EN FONCTION DU RENDEMENT ET DE LA PROTEINE
16
15
146
protéine %
14
902
179
13
215
9
12
40
11
630
515
1160
860
302
59
1038
477
326
10
782
517
187
9
0
10
20
30
40
50
60
Rendement q/ha
Pour plus de clarté seules quelques bulles ont des valeurs de marge brute hors aide.
Même constat que les graphiques précédents, les marges (bulles) les plus importantes sont à droite
du graphique. Le rendement est le premier facteur d’influence.
Les protéines les plus élevées ont eu des rendements plus faibles. En effet, les variétés faisant de la
protéine sont généralement moins productives. A l’inverse, les variétés productives sont moins riches
en protéine.
La tendance sera donc de choisir des variétés ayant un bon compromis rendement x protéine (rond
rouge) surtout en situation azotée limitante.
Synthèse et rédaction par Chambre d’Agriculture 31
Avec le concours financier de
BLE TENDRE BIO – RESULTATS TECHNIQUES 2009
LES AVANTAGES DU BLE TENDRE :
-Débouchés : alimentation humaine sauf si
déclassé en alimentation animale (protéine trop
faible)
-culture intéressante dans la rotation
-Techniquement assez peu contraignant
Surface (ha)
Nombre de parcelles
Rendement moyen (q/ha)
Rendement mini (q/ha)
Rendement maxi (q/ha)
1001
70
23
5
45
45 agriculteurs ont semé du blé tendre en 2009. Cette
culture représente 27% de la surface totale enquêtée.
Le rendement national moyen d’après le flash info de
France Agrimer de février 2010 en blé biologique a été
de 27q/ha pour l’année 2009.
Cette année, les rendements ont été très hétérogènes
avec 40q/ha de différence entre les meilleurs et les moins bons
rendements. Les conditions climatiques ont particulièrement été
difficiles durant l’hiver 2008 – 2009 (forte pluviométrie).
REPARTITION GEOGRAPHIQUE
Département
Surface (ha)
Rendement
moyen (q/ha)
Nombre de
parcelles
9
31
32
46
8
386
534
2
20
19
26
25
1
27
30
1
65
16
16
2
81
12
29
3
82
44
32
6
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
NE
UX
D
LBE
TEA
FON
O
C
BOU
PR O
T
R
T
O
R
O
REF
REF
TE R
/TER
S
N
O
U VI
ALL
surface
Rendement
30
25
20
15
10
5
0
Rendem ent (q/ha)
Surface (ha)
TYPE DE SOL
Les sols les plus représentés sont les terreforts
coteaux (382 ha) et les alluvions/ terrefort
profond (380 ha). Les boulbènes représentent
240 ha et 22 situations.
Les sols avec le rendement le plus élevé sont
les terreforts profonds. Leur moyenne de
rendement est supérieure de 8,5q/ha à la
moyenne des boulbènes.
Le sol est l’un des éléments qui permet
d’atteindre un certain potentiel. D’autres
éléments comme les précédents, les apports
organiques, le travail du sol permettent
d’améliorer ce potentiel.
74% des terreforts coteaux ont été fertilisés contre 71% des terreforts profonds et 64% des boulbènes.
Synthèse et rédaction par Chambre d’Agriculture 31
Avec le concours financier de
30
800
29
700
28
27
600
26
500
25
400
24
300
23
200
Le labour a été pratiqué dans 27% des cas. Ces
labours ont été suivis par 1 à 4 reprises superficielles. Les
autres situations ont eu simplement 1 à 7 passages
superficiels. Sans labour, seulement une situation a eu un
travail du sol profond. Les pratiques culturales simplifiées sont
donc majoritaires avec une moyenne de 3 passages
superficiels avant semis.
Rendement (q/ha)
Surface (ha)
TRAVAIL DU SOL
900
22
100
21
0
20
NON LABOUR
SURFACE
LABOUR
RENDEMENT
On ne peut pas affirmer de tendance entre les parcelles labourées et non labourées (+/- 1,6 q/ha).
CONDITIONS DE SEMIS
Rendement (q/ha)
45
Les semis se sont étalés du 25 octobre au 10 mars. Les
semis précoces, de fin octobre à fin novembre ont
obtenu la meilleure moyenne de rendement
(27,5q/ha) et représente 19% des situations. En
parallèle, les semis retardés par les pluies ont des
rendements plus faibles pour certains.
Globalement, plus le semis a été retardé, plus le
rendement a été affecté, semble t’il.
R2 = 0,1495
40
35
30
25
20
15
10
5
0
8
3/11/ 0
8
4/10/ 0
8
3/12/ 0
2/1/0 9
1/2/0 9
3/3/0 9
2/4/0 9
La densité moyenne de semis est de 195 kg/ha avec
une variabilité de 130 à 250 kg/ha.
L’écartement moyen est de 16 cm. 66% des situations
ont eu un écartement compris entre 16 et 17,5 cm et
34% entre 12 et 15 cm.
PRECEDENTS & FERTILISATION
120
40
25
60
20
15
40
10
20
5
60% des précédents sont des légumineuses. La plus
représentée est le soja (20 situations), puis la luzerne et
la féverole (7 situations chacune). Sur les précédents
« cultures exigeantes », le tournesol est dominant (12
situations).
20 parcelles sur 70 n’ont pas été fertilisées. Le niveau de
fertilisation est très hétérogène. Il est compris entre
36 uN/ha et 340 uN/ha parmi les parcelles fertilisées.
IC
HE
SO
J
TR A
FE E FL
E
VE
RO
LE
PR
AI
LU R IE
ZE
R
NE
CO
TR LZ
A
I
T O TI C
UR A L
NE E
SO
L
B
LE LE
NT
IL
LE
CH
AI
L
PO
IS
M
AI
S
0
IS
0
PO
uN
rendement
Les parcelles n’ayant reçu aucune fertilisation azotée
ont des rendements très variés compris entre 6,6 et
40q/ha. Parmi celle-là, les meilleurs rendements ont
reçu du fumier ou ont un précédent légumineuse (soja,
trèfle, luzerne).
50
Les moins bons rendements ont été pénalisés par les
conditions climatiques.
La fertilisation a été effectuée soit sous la forme de farine d’os
(44%) soit sous la forme de bouchon (48%) soit sous la forme
de fientes (8%).
Notons, qu’un agriculteur sur précédent luzerne sans
fertilisation a obtenu un rendement de 40q/ha. Au contraire,
un agriculteur ayant fertilisé avec plus de 300 uN/ha a obtenu
un rendement très faible du a une date de semis très tardive.
45
40
Rendement (q/ha)
Fertilisation (uN/ha)
30
80
Rendement (q/ha)
35
100
35
30
25
20
15
10
5
0
0
100
200
Fertilisation (uN/ha)
Synthèse et rédaction par Chambre d’Agriculture 31
Avec le concours financier de
300
400
35
30
25
20
15
10
5
0
Rendement (q/ha)
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
TU
RE
FL
LL
OR ESP
I
ER
EN
IA
CE
A.
.
PIR .
EN
EO
ME
LA
N G TRI
E R SO
EN
A
GA N
LIB
IE
L
PA ON A
LE
DO
SA
R
TU
RN
US
RE
NA
N
OR
PI
C
PR
22
R
QU 58
AL
IT
AS
TA Y
RD
O
Surface (ha)
VARIETES
Surface
55% des producteurs
semence de ferme.
Rendement
VARIETE
RENAN
TRISO
MELANGE RENAN
GALIBIER
LONA
PIRINEO
FLORENCE AURORE
SATURNUS
ESPERIA
QUALITY
En matière de surface, la variété RENAN
(blé améliorant) est la variété dominante.
Son rendement moyen obtenu en 2009
est de 27q/ha.
ASTARDO obtient le meilleur rendement
(31,5q/ha) et représente 4 situations.
QUALITY est un blé de force, il a obtenu
un bon rendement mais ne représente
qu’une situation.
PROTEINE
Nombre de situations
11,9
11,9
12,2
12,5
12,5
12,5
12,9
13,4
13,6
14,5
23
6
7
1
2
3
2
6
3
1
utilisent
de
la
Une seule variété est spéciale pour la biscuiterie : PALEDOR, il a été semé sur une seule parcelle (protéine :
9,5%).
Les variétés BPS (ORPIC, ASTARDO et PR22R58) obtiennent un rendement moyen de 28,7q/ha et un taux de
protéine de 11,4%.
Les variétés BAF (voir tableau ci-dessus) ont obtenu un rendement moyen de 21,2q/ha et une protéine de
12,8%.
35
300
30
250
25
200
20
150
15
100
10
50
5
0
Rendement (q/ha)
Surface (ha)
DESHERBAGE
350
0
0 HE
1 HE
Surface
2 HE
3 HE
rendement
L’outil de désherbage mécanique le plus utilisé
est la herse étrille (75% des agriculteurs), avec 1 à 3
passages. On remarque que le rendement augmente
quand le nombre de passage de herse étrille augmente.
Un seul agriculteur a utilisé l’écrouteuse suivi de 2
passages de herse étrille.
Parmi les agriculteurs qui n’ont passé aucune
herse étrille (18 situations), un a désherbé manuellement
(chardons + folle avoine) et les autres n’ont pas
désherbé.
Les récoltes se sont déroulées du 1er au 10 juillet 2009.
Synthèse et rédaction par Chambre d’Agriculture 31
Avec le concours financier de