2006-2007 - Glendon

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2006-2007 - Glendon
COMMUNIQUÉS 2006 - 2007
Empreintes de l'Expo '67 / Footprints of Expo '67
La Galerie Glendon présente « Empreintes de l'Expo '67 / Footprints of Expo '67
»
avec le commissaire invité: Kirsten Greer
du 27 novembre au 21 décembre 2007
Vernissage : le mardi 27 novembre, 18 h - 20 h
Toronto, le 1er novembre 2007 – La Galerie Glendon est heureuse de présenter
Empreintes de l’Expo'67, du 27 novembre au 21 décembre, une exposition conçue par la
conservatrice invitée Kirsten Greer. Cette exposition, qui explore les empreintes
culturelles laissées par l’Exposition universelle de 1967, connue simplement sous le nom
d’Expo 67, se veut une étude d’artistes canadiens ayant présenté leurs œuvres à
l’exposition internationale. Rassemblés en un lieu et un moment précis Empreintes de
l’Expo '67 retrace les trajectoires créatrices de trois artistes de l’Académie royale des arts
du Canada : Ann Roberts, David Sorensen et Tony Urquhart.
L’empreinte des paysages de l’enfance et de la jeunesse dans leurs œuvres y sera mise en
évidence. Empreintes de l’Expo '67 a été conçue dans cette perspective de jeunesse.
L’exposition s’ouvre sur Expo 67, comme moyen de raviver ces souvenirs. Elle se termine
sur l’exploration de l’effet des géographies de l’enfance et de la jeunesse sur les artistes
ayant exposé leurs œuvres à Expo 67. Cette exposition, qui se veut donc une intégration
de la géographie culturelle et des beaux-arts, poursuit un double objectif : donner vie aux
façons dont les paysages naturels et humains façonnent à la fois les souvenirs et la
perception des lieux, et incorporer une approche non linéaire aux arts contemporains telle
qu’imaginée par le Museum of Modern Art. L’exposition présente Expo 67 comme point de
rencontre de ces artistes et suit leurs empreintes créatrices reposant sur des paysages de
jeunesse communs formés de rivières, de ruisseaux, de montagnes, de jardins, de
musées et d’expositions universelles.
L’exposition Les Empreintes de l’Expo ’67 fait aussi le lien avec d’autres œuvres et artistes
inspirés par Expo 67 dans la ville de Toronto au moyen d’une carte des lieux artistiques
que l’on peut se procurer à la Galerie Glendon.
Les artistes seront présents à la réception d’ouverture qui aura lieu le mardi 27 novembre
de 18 h à 20 h. Le professeur Rafael Gomez fera une visite guidée de l’exposition le
mercredi 28 novembre à midi. Bienvenue à tous et à toutes. Entrée gratuite.
Remerciements
La Galerie Glendon remercie ses partenaires média : L'Express et le Métropolitain, la TV
et la radio CJBC 860 AM la Première Chaîne de Radio-Canada et Clic Toronto.
Des remerciements particuliers vont à la commissaire invitée Kirsten Greer ainsi qu’au
Professeur Rafael Gomez pour leur précieuse collaboration.
Nos remerciements à toute l’équipe de la Galerie Glendon pour leur contribution : Marc
Audette (commissaire}, Omid Fekri (assistant du commissaire), Heather McRay &
Adrienne Beaudry (assistantes), Lauren Di Mambro (assistante technique) ainsi qu’à
Cristina Bregar (graphiste).
Parallel World - The Architecture of Survival
La Galerie Glendon présente « Parallel World - The Architecture of Survival »
du 23 octobre au 16 novembre 2007
Vernissage : le mardi 23 octobre, 18 h - 20 h
« Une œuvre troublante de Boja Vasic portant sur un monde
méconnu qui nous entraîne dans un périple déroutant. »
Toronto, 1er octobre 2007 – La Galerie Glendon présente du 23 octobre au 16 novembre,
Monde parallèle, l'architecture de la survie, une installation photographique de l’artiste
Boja Vasic, dont la mise en espace a été confiée au commissaire Marc Audette. Le vernissage,
en présence de l’artiste et du commissaire de l’exposition, aura lieu le mardi 23 octobre de 18 h
à 20 h et la causerie par l’artiste le mercredi 24 novembre de midi à 13 h.
Dans ses œuvres basées sur des photos, ses installations et ses structures architecturales, Boja
Vasic explore la relation entre l'individualité et la notion de pouvoir ; la tentation de surmonter
ou de violer des frontières d'une nature double, à la fois vague et bien définie, si bien sociale
que politique, et d'un caractère aussi éphémère qu'éternel.
Son plus récent ensemble d'œuvres, Monde parallèle, l'architecture de la survie, explore les
enjeux tels que la mobilité, la relocalisation forcée, la dislocation, les sans-abri, ainsi que
l'instabilité sociale et politique intrinsèque à la vie moderne.
DESCRIPTION :
Dans Belgrade, à l'opposé de la vie de ce grand centre urbain, existe un périmètre étrange où
se dressent des logis décrépits, visiblement assemblés à la hâte, qui révèlent une existence de
nomades forcés. L'œil s'attarde aux habitants de ces taudis, à leurs postures et leurs regards à
la fois rieurs et militants. Ils sont romanichels et semblent nous inviter fièrement dans cet
univers qu'ils appellent maintenant leur maison.
C'est par une vidéo et une série saisissante de quatre-vingt-dix-neuf photographies et une
baraque stylisée que l’artiste nous convie à la rencontre d'un lieu habité qui défie son futur
incertain. La force des sujets se trouve amplifiée par le traitement numérique d'arrière-plans
devenus flous et obturant, comme si rien d'autre n'existait ailleurs.
NOTICE BIOGRAPHIQUE :
Boja Vasic vit et travaille à Toronto. Détenteur d'un baccalauréat en beaux-arts de l'Université
de Belgrade, Vasic est photographe et cinéaste. Artiste multidisciplinaire, son travail a été
présenté à plusieurs endroits : la 8e Biennale de la Havane à Cuba (2003), la Yugoslav
Biennial of Youth Vrsac en Serbi (2004), la 13e International Art Biennial of Vila Nova de
Cerveira au Portugal (2005) et la Third England (2006).
Ses vidéos ont été montrées à l’occasion de plusieurs festivals dont entre autres à Copenhague,
à Amsterdam, à Chicago, à Denver et Toronto. Il s’est mérité plusieurs prix internationaux
dont le Chris Award à la Columbus International Film and Video Festival, le Bronze Medal au
New York Festivals et le Gold Award au Dallas HeSCA Media Festival. Son dernier projet Monde
parallèle, l'architecture de la survie a été montré à la Definitely Superior Gallery à Thunder Bay,
au Centre VU de la photographie à Québec et à la Alternator Gallery à Kelowna.
REMERCIEMENTS :
Boja Vasic remercie le Conseil des arts de l’Ontario, une agence du gouvernement de l’Ontario.
La Galerie Glendon remercie ses partenaires médias : la Télévision de Radio-Canada et sa
Première Chaîne CJBC 860 AM, les journaux L’Express et le Métropolitain ainsi que Clic Toronto.
Nos remerciements au comité de programmation et à l’équipe de la galerie composée de : Marc
Audette (commissaire), Omid Fekri (assistant commissaire), Heather McRay et Adrienne Beaudry
(assistantes), ainsi que Cristina Raimondo (graphiste).
Les intérieurs
La Galerie Glendon présente « Les Intérieurs»
du 18 septembre au 18 octobre 2007
Vernissage : le mardi 18 septembre, 18 h - 20 h
Toronto, 1er septembre 2007- La Galerie Glendon est fière de commencer sa saison 20072008 en présentant du 18 septembre au 18 octobre une exposition audacieuse intitulée Les
intérieurs de Karine Giboulo dont la mise en espace a été confiée à Marc Audette commissaire
de la Galerie Glendon. Le vernissage, en présence de l’artiste et du commissaire, aura lieu le
mardi 18 septembre de 18 h à 20 h. Le grand public est convié au vernissage ainsi qu’à la
causerie de l’artiste, qui aura lieu le mercredi 19 septembre à midi.
Démarche artisique
Véritable spectatrice du monde, Karine Giboulo puise son inspiration dans son environnement
quotidien et dans l’actualité. Son regard lucide et critique l’amène à construire un monde
imaginaire dans lequel l’innocence et la fantaisie côtoient la dérision et l’engagement social.
Giboulo joue avec les contrastes. L’humour, la gaieté des couleurs, l’esthétique enfantine font
face à la gravité, voire au tragique de certaines scènes.
Karine Giboulo s’est d’abord exprimée à travers la peinture en donnant à ses toiles de grands
formats un caractère très narratif construit selon le modèle des bandes dessinées. Très vite,
elle a ressenti le besoin d’étendre son champ créatif et a commencé à réaliser des installations
reprenant les thématiques de ses toiles.
En réalisant ses intérieurs, Karine Giboulo organise, rapproche et structure les bulles de vie
antérieures. Ces bulles messagères matérialisées par des bulles de plexiglas avaient à
l’intérieur de chacune, une scène de vie qui livrait un message à caractère politique ou social.
Karine y dirigeait le miroir sur différents aspects de la société : la guerre, la politique, le monde
des affaires, la con-sommation, l’environnement, les avancés scientifiques, la solitude…
Description :
Ici, les intérieurs renvoient à des immeubles de plusieurs étages où chaque espace y est
compartimenté et y renferme des scènes de ces bulles de vie. Une nouvelle communication
s’articule. La mise en relation de ces scènes narratives nous amène à les confronter, les
opposer, les reconsidérer pour les relier. À chaque étage, des messages isolés sont à déchiffrer
relier et interpréter dans une globalité. En cela, les intérieurs emboîtent et structurent des
pensées jusqu’alors isolées et protégées dans les bulles.
Si des bulles de vies aux intérieurs, le spectateur retrouve les mêmes personnages, ils
s’inscrivent pourtant dans des univers divergents. Chaque figurine est réalisée en pâte à
modeler, cuite, peinte et collée. À la manière des écrits de Jean de la Fontaine, ces scènes se
lisent comme des fables où l’animal, véritable parodie et caricature de l’être humain, révèle
avec humour et dérision les différentes facettes de nos comportements. Ainsi le spectateur
passe du rire à la réflexion et vice-versa, une manière habile d’interpeller les incohérences et
les absurdités de notre société. Bulles de vie et les intérieurs forment le plus récent corpus de
travail de cette artiste en émergence
Bulles de vie et les intérieurs forment le plus récent corpus de travail de cette artiste
en émergence. Bienvenue à tous.
Notice biographique
Karine Giboulo vit et travaille à Montréal. Elle complète actuellement un baccalauréat en
histoire de l’art à l’Université de Montréal. Elle a participé à plusieurs expositions de groupe
dont : From the Collection of the Artist, Centre Saidye Bronfman, Montréal, 2006 ; Le ludique
et l’art engagé, Maison de la culture Villeray, Montréal, 2005 ; Château des ducs de Duras,
région de l’Aquitaine, France, 2005. Elle a présenté ses œuvres lors d’expositions solo à la
White Water Gallery, North Bay, Ontario, 2006, chez Tohu, Montréal, 2006, ainsi qu’à la Eye
Level Gallery, 2007. Plusieurs expositions sont prévues pour l’artiste en 2008, dont celle à la
galerie Artcite, Windsor, Ontario. Karine Giboulo est représentée par la galerie [sas] de
Montréal.
Remerciements : la création de cette œuvre a été rendue possible grâce à l’appui de
la galerie [sas]. La Galerie Glendon remercie ses partenaires média : L’Express, le
Métropolitain, la Télévision de Radio-Canada et sa Première Chaîne CJBC 860 AM,
ClicToronto ainsi que le Bureau du Québec à Toronto.
Transhumance
La Galerie Glendon présente « Transhumance»
du 20 mars au 20 avril 2007
Vernissage : le samedi 24 mars, 14h - 17 h
Toronto, le 1er mars 2007 – La Galerie Glendon est fière d’accueillir l’artiste visuel Nadine
Bariteau qui présente Transhumance, son plus récent corpus de travail, du 20 mars au 20
avril prochain. Le public est invité à une causerie par l’artiste le mardi 20 mars à midi, dans le
cadre de la Journée internationale de la francophonie, ainsi qu’au vernissage de l’exposition le
samedi 24 mars de 14 h à 17 h.
Son travail combine les médiums de la sérigraphie, de la vidéo et de l’installation. Le sujet de
recherche de l’artiste s’articule autour du déplacement, de la marée humaine en mouvement
déambulant dans le souterrain d’une ville. Ce déplacement se compare au courant d’une rivière
et évoque une sensation d’états “passagers”. L’exposition Transhumance explore l’arrêt dans le
temps et reflète aussi le processus d’errance dans la vie de tous les jours.
profil de l’artiste
Nadine Bariteau est une artiste originaire de Montréal, installée à Toronto, qui pratique à
temps plein la sérigraphie, la vidéo et l'installation. En 1999, elle obtient son baccalauréat à
l'université Concordia de Montréal. Elle a exposé en solo et en groupe à plusieurs reprises au
Canada, aux États-Unis ainsi qu'en Australie.
Bariteau a obtenu plusieurs prix et bourses. L'année dernière, elle fut choisie « artiste
résidente » à Open Studio de Toronto, centre d’artiste qui maintenant représente son travail.
Cette année, elle termine sa maîtrise en beaux-arts à l'Université York.
Remerciements
La Galerie Glendon remercie ses partenaires média : le journal L’Express, la Télévision de
Radio-Canada et sa Première Chaîne CJBC 860 AM et le journal Le Métropolitain.
Merci à la super équipe technique pour le montage des expositions sous la direction du
commissaire Marc Audette, ainsi qu’à Cristina Raimondo, Assistante à la galerie, pour le design
du carton d’invitation et de l’affiche de l’exposition ainsi que celui du site web de la galerie.
Exposition Annuelle Des Étudiants
La Galerie Glendon présente « L'exposition annuelle des étudiants »
du 6 au 16 mars 2007
Vernissage : le mardi 6 février, 17h - 20 h
Toronto, 27 février 2007 – Fidèle à sa tradition, la Galerie Glendon présente du 6 au 16 mars
prochain L’EXPOSITION ANNUELLE DES ÉTUDIANTS. Le public est convié au vernissage le
mardi 6 mars à 17 h.
Au fil des ans, un comité composé d’étudiants du Collège Glendon sélectionne des œuvres à
partir de dossiers proposés par leurs pairs. Et, selon Marc Audette, professeur au Collège
universitaire Glendon et artiste en arts visuels, « chaque année nous sommes à faire le même
constat : la concordance des propos évoqués avec les grandes préoccupations de l'heure. Rien
d'étonnant, les étudiants du Collège universitaire Glendon ne fonctionnent pas en vase clos. Ils
prennent part, ils se prononcent, ils tranchent sur tous les sujets qui les animent. C'est ainsi
que la Galerie, au début du printemps, présente des oeuvres qui font le survol de leurs
réflexions et de ce qui les inspirent.»
Participants
Valérie Auger-Voyer * Nathalie Cheron * Bethany Deshpande * John Dignar * Omide Fekri
* Melissa Fockler * Gregory Junop * Martine Guay * Lucie Louvet *Christine Maydossian *
Erin McQuaig * Régina Nundoo * Cindy Ouellet * Siobhan Ozege * Sasha Stark *
Graham Teeple * Ghada Zaki
Venez découvrir le résultat de leur expression artistique via différents médias et matières tels
que : la photo, la peinture, la poterie, la sculpture et l’installation. Ils ont exploré entre autres
situations et ou réalités : la beauté, les émotions quotidiennes, le comportement de la nature
humaine, l’identité canadienne, minuit dans un bar, etc. Alors, n’hésitez pas à prendre le
chemin de la Galerie pour venir apprécier ce qui inspire nos étudiants. On vous y attend.
Remerciements
Nos sincères remerciements à tous ceux et celles qui ont collaboré à la réalisation de cette
exposition. Mille mercis au comité de sélection et à la super équipe de montage sous la
supervision du commissaire Marc Audette. Merci en particulier à Cristina Raimondo pour le
design du carton d’invitation et de l’affiche de l’exposition ainsi que pour le site web de la
galerie.
Les autres Don Quichotte / Otros Quijotes
La Galerie Glendon présente « Les autres Don Quichotte »
du 19 février au 2 mars 2007
Vernissage : le mercredi 21 février, 18 h - 20 h
Toronto, le 29 janvier 2007 - La Galerie Glendon de l’Université York présente l’exposition «
Les Autres Don Quichotte » pour la célébration du 4è centenaire de la publication du roman
« Don Quichotte de la Manche ». Cinquante graphistes espagnols offrent grâce à leurs
graphiques une vue contemporaine, moderne et plutôt audacieuse de cet archétype universel,
dans un plaidoyer de l’art graphique comme moyen d’expression et de communication.
L’exposition débutera le 19 février et durera jusqu’au 2 mars inclus. Le public est aussi convié à
l’inauguration qui aura lieu le mercredi 21 février de 18h à 20h sous forme de réception.
L’exposition « Les Autres Don Quichotte » est une initiative du Ministère des Affaires Étrangères
et de la Coopération ainsi que de l’Ambassade d’Espagne à Ottawa en hommage à l’auteur
Miguel de Cervantes dont le roman « Don Quichotte » appel ardemment au respect des autres.
Ainsi, l’exposition « Les Autres Don Quichotte » est une métaphore de la pluralité des langues
et de toutes les autres formes d’art que notre politique culturelle étrangère tient à disséminer.
Le Département d’études hispaniques tient à remercier l’Ambassade d’Espagne à Ottawa, le
Collège Glendon, l’Université York ainsi que la Galerie Glendon qui ont rendu l’exposition
possible.
Nota de prensa
La Galería de Glendon presenta la exposición “Otros Quijotes”
del 19 de febrero al 2 de marzo de 2007
Toronto, el 29 de enero de 2007 - La Galería de Glendon presenta la exposición Otros Quijotes
en conmemoración del IV Centenario de la edición impresa de Don Quijote de la Mancha.
Cincuenta diseñadores gráficos españoles presentan en estos carteles una mirada de hoy,
contemporánea y arriesgada, acerca de este arquetipo universal, en un ejercicio de
reivindicación del cartelismo como vehículo de expresión y comunicación. La exposición
permanecerá abierta del 19 de febrero al 2 de marzo. La inauguración será el 21 de febrero de
seis a ocho de la tarde.
La exposición Otros Quijotes es una iniciativa del Ministerio de Asuntos Exteriores y de
Cooperación y de la Embajada de España en Ottawa en homenaje a la figura de Cervantes,
quien a través de su Quijote, realizó un ferviente alegado a favor del respeto al otro. De este
modo, los otros Quijotes constituyen una metáfora de la pluralidad de lenguajes y
manifestaciones artísticas que la política cultural exterior desea difundir.
El Departamento de Estudios Hispánicos quiere agradecer a la Embajada de España en Ottawa,
Glendon College, York Unversity y la Galería de Glendon que han hecho posible esta exposición.
Tirage limité / Prints of Darkness
La Galerie Glendon présente « Tirage limité / Prints of Darkness »
Paul Walty - 9 janvier au 9 février 2007
Vernissage : le mardi 9 janvier, 18 h - 20 h
Toronto 19 décembre 2006 – La Galerie Glendon de l’Université York débute sa saison
2007 par une exposition au titre équivoque : Tirage limité / Prints of Darkness, de Paul
Walty, qui explore le thème de l’empreinte digitale et de l’identité. Un propos dont l’actualité et
la signature visuelle ne laisseront personne indifférent. Marc Audette, commissaire à la Galerie
Glendon, a collaboré à la conception et à la mise en place de cette exposition qui aura lieu du 9
janvier au 9 février prochain. Le grand public est invité au vernissage le mardi 9 janvier, de
18 h à 20 h, ainsi qu’à la causerie avec l’artiste, le mercredi 10 janvier à midi.
Cette exposition s’inscrit dans l’événement « L’image qui bruit », une suite d’expositions
présentées par cinq galeries de l’Ontario qui soutiennent les
artistes francophones, dans le but de souligner le 15e anniversaire du Bureau des
regroupements des artistes visuels en Ontario (BRAVO). Le lancement de cet événement
coïncide avec le vernissage de «Tirage limité / Prints of Darkness», à la Galerie Glendon, en
présence de Marie-Jeanne Musiol, commissaire-conseil de ce projet, de Paul Walty et de Marc
Audette.
Les galeries participantes de « L’image qui bruit » – Célébration du 15e anniversaire
de BRAVO sont :
– la Galerie Glendon (Toronto)/ Paul Walty (9 janvier au 9 février 2007),
– la Galerie du Nouvel-Ontario (GNO) de Sudbury/Nicole Croiset (13 janvier au 16
février 2007),
– la Galerie 815 (Hearst)/Cécile Boucher et Shahla Bahrami (6 avril au 2 mai 2007),
– le Lieu de diffusion BRAVO-Est (Ottawa)/Jocelyne Belcourt Salem (9 mars au 19 avril 2007),
– le Labo (Toronto)/ Padejo : Paul Walty, Denis Leclerc, Joseph Muscat ( (mai 2007).
Description de l’exposition
Citoyen, artiste ou criminel, nous portons notre identité à fleur de peau et pourtant nous ne
reconnaissons que rarement la beauté singulière de nos empreintes digitales. L'œuvre de Walty
démultiplie la taille de ces discrètes traces de nous-mêmes que nous échappons tout au long
des aléas de la vie. Telles des prises de vues aériennes, elles rappellent les ruines d'une
civilisation aujourd'hui éteinte ou encore les vestiges érodés d'un événement géologique
longtemps oublié. Ce sont pourtant bel et bien ces structures spirales noires et fortement
pixélisées qui constituent la délicate matrice de papilles dermiques qui accompagnent chacun
de nos gestes, que nous le voulions ou non.
Notice biographique
Paul Walty vit et travaille à Toronto dans les deux langues officielles. Dans sa pratique
artistique, il privilégie le dessin, le photo-collage, les images assistées par ordinateur, les
collages, l’installation et la sculpture. Depuis 1983, il a été très actif dans le milieu des
galeries, ce qui lui a valu de nombreuses expositions solos et de groupe, tant en Ontario
qu’au Québec. Il a participé à des résidences d’artiste dans différents centres autogérés au
Canada.
Remerciements
La Galerie Glendon remercie ses partenaires médias : la Télévision de Radio-Canada et sa
Première Chaîne CJBC 860 AM, les journaux L’Express et le Métropolitain, le Bureau des
regroupements des artistes visuels en Ontario (BRAVO), ainsi que Marie-Jeanne Musiol,
commissaire-conseil de l’événement "L’image qui bruit".
Tutti Frutti
Une installation de l'artiste Andrée Préfontaine
Galerie Glendon - 7 novembre au 15 décembre 2006
Vernissage : le mardi 7 novembre, 18 h - 20 h
Toronto, 17 octobre 2006 – La deuxième exposition de la programmation d’automne de la
galerie Glendon continue d’explorer l’art du paysage et de la nature morte, avec une
installation interactive intitulée Tutti Frutti par l’artiste vidéaste Andrée Préfontaine, présentée
du 7 novembre au 15 décembre prochain.
Tutti Frutti est une installation qui fait appel à la participation du public. En effet, le spectateur
est invité à composer une nature morte sonore, par le truchement d’instruments mis à sa
disposition. Le projet porte sur le jeu du réel et de la représentation en simultané. Mais, pour le
visiteur devenu participant, ces notions de perception cèdent rapidement la place au plaisir que
procure la découverte du mobilier interactif dans la galerie. Ainsi, en manipulant les fruits dans
l’espace blanc du mobilier, le visiteur emprunte les rôles d’artiste de la nature morte, de chef
d’orchestre ou de chef cuisinier.
Notice biographique
Violoncelliste de formation, Andrée Préfontaine a poursuivi des études de Maîtrise à l’Université
du Québec à Montréal où elle s’est spécialisée en arts médiatiques. Ses œuvres
vidéographiques sont diffusées dans des festivals au Canada, en France, aux Etats-Unis et en
Suisse. Son travail a été sélectionné pour le festival Vidéoformes de la ville de Clermond
Ferrand ainsi que pour l’événement Traverses Vidéo à Toulouse en France. De plus ses vidéos
ont fait partie de programmation québécoise diffusée dans les musées de Mexico et de
Salzbourg en France. Elle a reçu en 2003 le prix Nouvelles technologies de la Fondation pour les
arts, les lettres et la culture de l’Outaouais. Andrée Préfontaine est née à Laval. Elle vit et
travaille à Gatineau (Québec).
Remerciements
La création de cette œuvre a été rendue possible grâce à l’appui financier du Conseil des arts et
des lettres du Québec, du Conseil des arts de l’Ontario, le Centre de production Daïmon et
grâce à la collaboration du programmeur Mathieu Bouchard. La Galerie Glendon remercie le
Conseil des arts de l’Ontario et le Bureau du Québec à Toronto ainsi que ses partenaires
média : le journal L’Express, la Télévision de Radio-Canada et sa Première Chaîne CJBC 860
AM.
Causerie : midi - 13 h
Andrée Préfontaine : mercredi 8 novembre.
Écran / Screen
Monographie sur le travail de l’artiste Marc Audette
Publiée par la Galerie d’art Glendon de l’Université York
Toronto, 4 mai 2006 – La Galerie Glendon de l’Université York a produit de nombreux
catalogues d'artistes qui ont laissé des traces dans le monde des arts visuels. Nous sommes
heureux de poursuivre ce volet de nos activités qui nous permet de renouer avec une tradition
tout en nous permettant de faire partager le fruit de nos réflexions actuelles sur l'art
contemporain.
La Galerie Glendon s’est associée à la galerie Pierre-François Ouellette Art Contemporain, de
Montréal, pour la réalisation de cette monographie, la première pour l'artiste. L’aventure a
commencé par l’exposition des photos grand format de Marc Audette à la Galerie Glendon, au
cours du Contact 2000 du Mois de la photo à Toronto. La galerie présentait une installation
intitulée Beau temps mauvais temps, où s’entremêlaient images fixes de photos aux images
mobiles de la vidéo. La mémoire collective et les souvenirs individuels étaient au cœur de ce
corpus de travail qui traitait de l'influence du monde de l'affect sur la culture de l'esprit.
L’aventure s’est poursuivie en 2002 à la galerie Pierre-François Ouellette Art Contemporain avec
l’exposition Écran, dont la prouesse technique, dans cette oeuvre immense, alliait la vidéo
digitale au travail plus classique de la photographie sur papier tel que mentionné dans la
publication par la critique d’art Véronique Tomaszewski. Nous tenons également à souligner la
participation de Maria Zimmermann Brendel qui a accepté de contribuer un texte au catalogue.
Pour Pierre-François Ouellette, « ce catalogue s'inscrit dans une volonté de diffusion au-delà des
murs de la galerie. L'art ne saura être apprécié que dans son rapport immédiat avec l’œuvre,
mais un catalogue permet de prolonger dans le temps un autre type de rapport où
s'entremêlent images et mémoire, textes et réflexions. Au lecteur, nous lui souhaitons d'être
séduit par l’œuvre de Marc Audette et de sentir le désir profond de se déplacer lors des
prochaines expositions pour en faire l'expérience concrète. »
PRESS RELEASES 2006-2007
TRANSHUMANCE
The Glendon Gallery presents “Transhumance”
March 20th to April 20th, 2007
Opening Reception: saturday March 24, 2-5 pm
Toronto, March 1st 2007 – York University’s Glendon Gallery is please to present
visual artist Nadine Bariteau’s thesis exhibition entitled Transhumance, running from
March 20 to April 20, 2007. The general public is invited to the Opening reception on
Saturday, March 24, from 2 to 5 pm, as well as to the artist’s talk on Tuesday, March
20 at noon, which coincide with International Francophone Day.
Nadine Bariteau’s show combines silkscreen, video and installation-based mediums.
The theme of Bariteau's work is centered on the flow of human movement throughout
an underground city, which parallels the natural flow of water and evokes feelings of
transitory states. Transhumance explores the punctuation of time and expresses the
nomadic process that occurs within the course of everyday life.
BIOGRAPHICAL NOTE
Nadine Bariteau is a Toronto based-artist, originally from Montreal, who works
primarily in silkscreen, video and installation based-mediums. In 1999, she finished
her Bachelor of Fine Arts degree at Concordia University. She has participated in solo
and group shows across Canada, in the US, as well as in Australia.
Bariteau has also received several awards. Last year, she was granted a residency at
Toronto’s Open Studio under the "Visiting Artist" category. This artist-run centre
currently represents Bariteau’s artwork. This year, Bariteau will complete her MFA at
York University.
ACKNOWLEDGEMENTS
The Glendon Gallery would like to thank its media partners: the French newspapers
L'Express and Le Métropolitain, Radio-Canada TV and radio CJBC 860 AM, la
Première Chaîne.
Thanks to the technical team supervised by curator Marc Audette for mounting the
exhibition. And, a special thank to Cristina Raimondo, the Gallery Assistant, for the
design of the invitation card, the poster and the gallery website.
ANNUAL STUDENT EXHIBITION
The Glendon Gallery presents its “Annual Student Exhibition ”
March 6th to March 16th, 2007
Opening Reception: Tuesday March 6, 5-8 pm
Toronto, February 27, 2007 – Continuing its tradition, this March the Glendon
Gallery is pleased to announce its ANNUAL STUDENT EXHIBITION, taking place
from March 6th to 16th. The public is cordially invited to the Opening reception
on Tuesday, March 6th at 5:00 pm.
By carefully considering the portfolio submissions of their peers, each year, a
committee composed of Glendon College students selects the works to be
displayed in this exhibition, and according to Marc Audette, a Glendon College
professor and visual artist ”each year [the committee] faces the same challenge,
that is to find a way to reconcile the themes evoked through the works with the
important concerns of our day. It is not surprising then that Glendon students do
not function in a vacuum. They speak out on and take a stance on the many
issues that concern them. As a result, every spring the Glendon Gallery is able to
present works which form an overview of the reflections of these students and
their inspirations.”
Participants
Valérie Auger-Voyer * Nathalie Cheron * Bethany Deshpande * John Dignar *
Omide Fekri * Melissa Fockler * Gregory Junop * Martine Guay * Lucie Louvet
*Christine Maydossian *
Erin McQuaig * Régina Nundoo * Cindy Ouellet * Siobhan Ozege * Sasha Stark *
Graham Teeple * Ghada Zaki
Come and discover the result of their artistic expressions via different media and
materials including photography, painting, pottery, sculpture and installations.
Among the different situations and realities explored are beauty, everyday
emotions, human nature and behaviour, the Canadian identity, midnight in a bar,
etc. Please, do not hesitate to take a walk over to the Gallery to come and see
what inspires our students. We hope to see you soon!
ACKNOWLEDGEMENTS
Our sincere thanks goes out to all those who have contributed to making this
exhibition a success. A special thanks goes out to Cristina Raimondo for
designing the invitation cards and the poster for this exhibition. A very special
thank you goes out to the selection committee and to our incredible Gallery team
and curator Marc Audette.
OTHER DON QUIXOTES / OTROS
QUIJOTES
The Glendon Gallery presents “Other Don Quixotes”
February 19th to March 2nd, 2007
Toronto, January 29th, 2007 – York University’s Glendon Gallery presents the
exhibition Other Don Quixotes to commemorate the 4th Centenary of the print
edition of Don Quijote de la Mancha. Fifty Spanish graphic designers present in
their posters a present-day view, modern and bold, of this universal archetype, in
a vindication of the art of poster-making as a vehicle of expression and
communication. The exhibition will run from February 19th to March 2nd, 2007,
inclusive. The general public is invited to the Opening Reception on Wednesday,
February 21st from 6:00-8:00 p.m.
The exposition Other Don Quixotes is an initiative of the Ministry of Foreign
Affairs and Cooperation and of the Spanish Embassy in Ottawa as a tribute to the
figure of Cervantes, whose Don Quixote made a fervent plea for respect for
others. In this way the Other Don Quixotes stand as a metaphor for the plurality
of languages and art forms that our foreign cultural policy aims to disseminate.
The Department of Hispanic Studies would like to thank the Spanish Embassy in
Ottawa, Glendon College, York University and the Glendon Gallery who have
made this exhibition possible.
Nota de prensa
La Galería de Glendon presenta la exposición “Otros Quijotes”
del 19 de febrero al 2 de marzo de 2007
Toronto, el 29 de enero de 2007 - La Galería de Glendon presenta la
exposición Otros Quijotes en conmemoración del IV Centenario de la edición
impresa de Don Quijote de la Mancha. Cincuenta diseñadores gráficos españoles
presentan en estos carteles una mirada de hoy, contemporánea y arriesgada,
acerca de este arquetipo universal, en un ejercicio de reivindicación del
cartelismo como vehículo de expresión y comunicación. La exposición
permanecerá abierta del 19 de febrero al 2 de marzo. La inauguración será el 21
de febrero de seis a ocho de la tarde.
La exposición Otros Quijotes es una iniciativa del Ministerio de Asuntos Exteriores
y de Cooperación y de la Embajada de España en Ottawa en homenaje a la figura
de Cervantes, quien a través de su Quijote, realizó un ferviente alegado a favor
del respeto al otro. De este modo, los otros Quijotes constituyen una metáfora de
la pluralidad de lenguajes y manifestaciones artísticas que la política cultural
exterior desea difundir.
El Departamento de Estudios Hispánicos quiere agradecer a la Embajada de
España en Ottawa, Glendon College, York Unversity y la Galería de Glendon que
han hecho posible esta exposición.
TIRAGE LIMITÉ / PRINTS OF DARKNESS
The Glendon Gallery Presents "Tirage limité / Prints of Darkness"
Paul Walty - January 9 - February 9, 2007
Toronto, December 19, 2006 – York University’s Glendon Gallery kicks off its
2007 season with an exhibition bearing the ambiguous title Tirage limité /
Prints of Darkness. The artist, Paul Walty, explores the theme of fingerprints and
identity, a topical issue with a visual signature that will leave no one indifferent.
Curator Marc Audette will collaborate on the concept and installation of the
exhibition, which will run from January 9 to February 9, 2006. The general public
is invited to the Opening reception on Tuesday, January 9, from 6-8 pm, as well
as to the artist’s talk on Wednesday, January 10, at noon.
The exhibition is part of the event “L’image qui bruit,” a series of exhibitions
presented by five Ontario art galleries supporting Francophone artists, in order to
celebrate the 15th anniversary of the Bureau des regroupements des artistes
visuels en Ontario (BRAVO). The event will be launched in conjunction with the
Opening of “Tirage limité / Prints of Darkness” at the Glendon Gallery, in the
presence of Marie-Jeanne Musiol, consulting curator of the project, Paul Walty
and Marc Audette.
Galleries participating in “L’image qui bruit”: A Celebration of the 15th
anniversary of BRAVO:
– Glendon Gallery, Toronto/ Paul Walty (January 9 to February 9, 2007);
– Gallery du Nouvel-Ontario (GNO), Sudbury/Nicole Croiset (January 13 to
February 16, 2007);
– Gallery 815, Hearst/Cécile Boucher and Shahla Bahrami (April 6 to May 2,
2007);
– BRAVO-East Diffusion Centre, Ottawa/Jocelyne Belcourt Salem (March 9 to April
19, 2007);
– The Labo, Toronto/ Padejo: Paul Walty, Denis Leclerc, Joseph Muscat, (May
2007).
Exhibition Description
Citizen, artist or criminal, our identity is at our fingertips and yet the singular
beauty of our fingerprints is rarely seen. Walty's work supersizes those discreet
traces of ourselves that we disperse across the flotsam and jetsam of our lives.
As if seen from the air, they recall the ruins of some long-vanished civilization or
the remnants of some distant geological upheaval. Black, heavily pixelated spiral
structures, they seem so far removed from the delicate matrix of dermal papillae
we cannot leave home without.
Biographical Note
Paul Walty lives and works in both official languages in Toronto. His artistic
practice focuses on drawing, photo collage, computer-aided
images, collage, installations and sculpture. Walty has been very active in the
gallery scene since 1983, earning him numerous solo and group exhibitions in
Ontario and Québec. He has been an artist-in-residence at a number of self-
managed centres in Canada.
Acknowledgements
The Glendon Gallery would like to thank its media partners: the French
newspapers L'Express and Le Métropolitain, Radio-Canada TV and radio CJBC 860
AM, la Première Chaîne, also the Bureau des regroupements des artistes visuels
en Ontario and specials thanks to Marie-Jeanne Musiole, BRAVO’s curator of the
event “L’image qui bruit”.
TUTTI FRUTTI
Installation by visual artist Andrée Préfontaine
Glendon Gallery - November 7– December 15, 2006
Toronto, October 17, 2006 – Glendon Gallery has started its fall programming
by exploring the classical art themes of landscape and still life with Eye Candy 3.
We are pleased to follow the subject matter of food with an interactive
installation called Tutti Frutti, by videaste-artist Andrée Préfontaine, from
November 7 to December 15.
Tutti Frutti, invites viewers to compose their own still life through sound, using
the instruments at their disposal. Préfontaine’s sound installation plays on the
notions of reality and representation, but for the viewer-cum-participant, these
notions of perception rapidly give way to the pleasure of discovering the gallery’s
interactive elements. Playing with fruit in a white space enables the visitor to
take on the role of still-life artist, conductor or cook.
Biographical Note
A cellist by training, Andrée Préfontaine pursued graduate studies at the
Université du Québec in Montréal, specializing in media art. Her videographic
works have been shown in festivals in Canada, France, the United States and
Switzerland. Her work was chosen for the Vidéoformes art festival in Clermond
Ferrand as well as the Traverses Vidéo event in Toulouse, France. In addition, her
videos have represented Québec in museums in Mexico and Salzbourg, France.
She was the recipient of the 2003 “New Technologies” award from the Fondation
pour les arts, les lettres et la culture de l’Outaouais. Born in Laval, Québec,
Andrée Préfontaine currently resides and works in Gatineau.
Acknowledgements
Andrée Préfontaine gratefully acknowledges the support of the Canada Council,
the Conseil des arts et des lettres du Québec, the Ontario Arts Council, Daïmon
média arts & photography, and the precious collaboration of programmer Mathieu
Bouchard. The Glendon Gallery would like to thank the Ontario Arts Council,
Québec’s Toronto office, and its media partners: L'Express newspaper, RadioCanada TV and radio CJBC 860 AM, Première Chaîne.
GLENDON GALLERY PROGRAM 2006
Open House at the Glendon Gallery on September 27
Launch of the Fall 2006 Season
Toronto, September 7, 2006 – The Glendon Gallery has spent the past several
weeks renovating to create an inviting and accessible space for artists and
visitors alike. On Wednesday, September 27, the gallery will be hosting an open
house from 10 am to 9 pm to launch its fall 2006 season. An opening reception
for Colwyn Griffith’s exhibition, Eye Candy 3, will be held at 6 pm. Meet the visual
artist and enjoy the music of jazz pianist Paulo Bittencourt.
Overview of the fall 2006 season
With food as their subject matter, the fall exhibitions explore the classical art
themes of landscape and still life:


Landscape: Colwyn Griffith’s Eye Candy 3, September 27 - October 27;
Still life: Andrée Préfontaine’s Tutti Frutti, November 7 – December 15.
Eye Candy 3 is a spectacular exhibition of photographs by Colwyn Griffith,
whose reinvented landscapes are full of panache and originality. Although the
works reveal more about the world of food, the viewer is actually looking at
landscapes. Griffith employs candy, cereal, noodles and other processed food to
construct picturesque scenes that somewhat remind us of world heritage sites,
much like a postcard. While creating familiar Canadian scenes, the artist is also
commenting on mass production and the world we have created and manipulated
– a magnificent world, like the one constructed by Griffith, but at the same time,
an illusive world.
Tutti Frutti, by installation artist Andrée Préfontaine, invites viewers to compose
their own still life through sound, using the instruments at their disposal.
Préfontaine’s sound installation plays on the notions of reality and representation,
but for the viewer-cum-participant, these notions of perception rapidly give way
to the pleasure of discovering the gallery’s interactive elements. Playing with fruit
in a white space enables the visitor to take on the role of still-life artist,
conductor or cook.
The interest of these two exhibitions lies partly in the way each artist approaches
the subject matter. Themes taken from art history can still reflect modern-day
sensibilities without creating within the viewer a sense of déjà-vu. This is the
suggested entry point for looking at the works, for it is important that the viewer
not reduce these images to this one dimension, but rather discover their own
entry points when they come into direct contact with the works.
The fall 2006 season is set to go. We look forward to seeing the artists and public
again.
Acknowledgements: Colwyn Griffith gratefully acknowledges the support of the
Canada Council. Glendon Gallery thanks its media partners: the newspaper
L'Express, la Première Chaîne de Radio-Canada, CJBC 860 AM.
GALLERY PUBLICATION:
ÉCRAN/SCREEN
The monograph of Marc Audette
Published by the Glendon Gallery, York University
Toronto, May 4th 2006 - Glendon Gallery of York University produced a
number of catalogues from artists who have marked the world of visual arts. We
are pleased to continue this component of our activities.
In publishing the artist's first monograph, we are reviving a tradition while
sharing the fruits of our current reflections on contemporary art. Glendon Gallery
is pleased to be collaborating with Montreal's Pierre-François Ouellette Art
Contemporain gallery on the production of this catalogue.
The adventure began with the exhibition of large-scale photographs by Marc
Audette at Glendon Gallery during Contact 2000 Photography Month in Toronto.
The gallery presented an installation entitled Beau temps mauvais temps that
combined fixed photography images and mobile video images. Collective memory
and individual memories are at the heart of this corpus that deals with the
influence of the world of emotion on the world of the spirit as mentioned by art
writer Véronique Tomaszewski in the publication. We also note the participation
of Maria Zimmermann Brendel.
The adventure continued in 2002 at Pierre-François Ouellette Art Contemporain
with the exhibition Écran. The artist's technical prowess in this work combines
digital video with the more classical photography on paper.
According to Pierre-François Ouellette, “this catalogue represents the desire to
take Marc Audette's art beyond the walls of the gallery. While art can truly be
appreciated only through an immediate, personal relationship with it, a catalogue
offers the chance to prolong in time another type of relationship, one that
weaves together image, memory, text and reflection. We hope the readers will
be seduced by the work of Marc Audette and feel moved to come to future
exhibits in order to experience it in person.''
The publication is available at Glendon Gallery, tel.: 416-487-6721.
Événements de la Galerie Glendon, 2006 – 2007
Vos empreintes s'il vous plaît!
Par Ève Pavesi – Semaine du 16 janvier au 22 janvier 2007
L'artiste, Paul Walty
Une centaine d’empreintes digitales données anonymement composent l’exposition de
Paul Walty présentée à la galerie Glendon, dans le cadre de l’événement l’Image qui bruit
pour les 15 ans du Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO).
Sous le titre équivoque Tirage limité/ Prints of Darkness, le Torontois francophile Paul
Walty explore le thème de l’empreinte digitale et de l’identité dans un monde obsédé par
la sécurité après les attentats du 11 septembre.
Pour cette exposition, le dessinateur a troqué son crayon pour l’ordinateur et s’est amusé
à scanner des empreintes digitales. «En numérisant, en rassemblant et en agrandissant ces
empreintes digitales, je me suis offert l’occasion de m’émerveiller devant leur beauté
discrète et singulière.»
L’exposition est surprenante. On y découvre des empreintes digitales géantes sur fond
gris, noir, ou blanc composées par l’assemblage de 56 feuilles en format lettre. Leur
pixellisation conséquente à la numérisation exerce une illusion d’optique pour le
spectateur au fur et à mesure qu’il s’approche de l’oeuvre. L’artiste joue en fait avec la
notion d’échelle inhérente à toute perception. «Toute chose a une distance critique dans
l’analyse de l’univers, si on est trop près ou trop loin, elle reste invisible.»
Lorsque l’on observe l’empreinte de très près, on s’aperçoit que ce n’est qu’une suite de
petits carrés et de spirales noires. Paul Walty nous invite à découvrir que ce sont bien ces
«petits labyrinthes» qui contiennent toute la complexe richesse de notre humanité.
Chaque empreinte a un titre en anglais et en français mais sans que l’un soit la traduction
de l’autre. Pour Paul Walty qui est bilingue et amateur de jeux de mots, le titre est
primordial car il s’agit de «la porte d’entrée de l’œuvre».
Ainsi la collection de 60 empreintes digitales scannées est intitulée Droits dans le nez
II/Sinister Traces 2. «''Sinister'' en anglais vient du mot latin signifiant ''gauche'' car toutes
les empreintes viennent des index de mains gauches et ''droits'' au lieu de ''doigts'' car
suite aux évènements aux États-Unis, nous sommes en train de mettre en péril nos droits
et nos libertés pour assurer notre sécurité. À quel prix!», explique Paul Walty.
Le titre de l’exposition est aussi savamment recherché. Tirage limité fait référence au
paradoxe de l’empreinte digitale qui est unique pour chaque personne mais que l’on
laisse partout autour de nous. Prints of Darkness sonne comme «Prince of darkness» que
l’artiste renvoie subtilement à la situation d’aujourd’hui avec la guerre contre le
terrorisme.
Paul Walty vit et travaille à Toronto dans les deux langues officielles. Depuis 1983, il a
été très actif dans le milieu des galeries, ce qui lui a valu de nombreuses expositions solo
ou de groupe, tant en Ontario qu’au Québec. Tirage limité/Prints of Darkness est sa 34e
exposition solo.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 9 février à la galerie Glendon de l’Université York,
2275 avenue Bayview.
La galerie est ouverte du mardi au vendredi de 12h à 15h et le samedi de 13h à 16h.
Visites guidées tous les mardis de 12h à 13h sur réservation seulement au 416-487-6721.
Renseignements supplémentaires au 416-487-6859.
L'EXPRESS- http://www.lexpress.to/archives/1075/
Texte critique
Par Marie-Jeanne Musiole
Paul Walty/ Tirage limité / Prints of Darkness
L’outil numérique ne transforme pas seulement la pratique de l’art mais aussi ses effets.
Dans des oeuvres antérieures, Paul Walty avait déjà accentué la pixellisation du dessin
conséquente à la numérisation, pour altérer le coup de crayon d’apparence fluide et
révéler les contours irréguliers et hachurés de la ligne agrandie plusieurs fois. Conçues
d’abord comme des esquisses de petit format, quadrillées, découpées en sections puis
imprimées pour recomposer des ensembles, les murales à l’allure très graphique de Paul
Walty jouaient avec la notion d’échelle inhérente à toute perception: cette distance
d’ajustement optique où l’image oscille entre le fragment et la totalité, entre
l’appréhension locale et le balayage panoramique.
Sa nouvelle série autour des empreintes digitales s’inscrit à la fois dans cette fascination
visuelle pour le fragment et le tout, et dans une réflexion élargie sur l’arsenal grandissant
des contrôles biométriques qui confirment notre identité: lecture de l’iris, reconnaissance
de la voix, code génétique. Aussi ces empreintes de grand format, constituées à partir
d’un matériel consenti par des particuliers, ont été assujetties à des filtres de
manipulation. D’abord, le souci des sujets de ne pas donner une empreinte franche mais
de la brouiller quelque peu au moment de la saisie pour mieux la dépersonnaliser. On ne
sait jamais l’utilisation qui pourrait en être faite. Ensuite, une consigne de l’artiste
requérant l’empreinte de l’index gauche exclusivement, directive qui singularise la
gauche pour mieux insister sur le côté ombrageux qui lui est traditionnellement accolé.
À travers l’entreprise de fichage/décodage devenue l’obsession du temps, Paul Walty
propose de revoir les codes visuels du dessin et de ses transmutations - signes ludiques
construits avec des jeux d’échelle, de lignes, de couleurs, de combinatoires qui changent
de sens selon l’optique retenue pour les enregistrer et les interpréter.
Tutti Frutti à la Galerie Glendon : regard
contemporain sur des thèmes bucoliques
Cet article a été soumis par Marika Kemeny, agente de communication de Glendon.
Difficile de ne pas remarquer la thématique nutritionnelle à la Galerie Glendon ces
temps-ci! En septembre, les photographies d’Eye Candy 3 montraient de célèbres
paysages canadiens… recréés à partir d'aliments traités. L’exposition actuelle, qui porte
le titre alléchant de Tutti Frutti (« tous les fruits »), prend cette fois encore la nourriture
comme source d'inspiration artistique. Si vous êtes comme moi, l’expression « tutti
frutti » évoque le plaisir des gâteries enfantines, celui des bonbons mous et collants,
aigres-doux, à saveur de fruits – tous les fruits.
L'artiste, Andrée Préfontaine
Mais bon, il ne s’agit décidément pas de ça dans l’exposition d’Andrée Préfontaine! Elle
a installé deux images, qui combinent la nature (des fruits et des légumes) et la
technologie de pointe. En entrant dans la galerie, vous êtes captivé par l’image, projetée
sur un mur, d’une énorme fraise qui bat, comme un cœur dans une poitrine – ce qui n’est
pas sans éveiller chez le spectateur, par ailleurs et de façon inévitable, certaines
associations sexuelles. La seconde installation interactive mélange couleur, son et
projection, avec l’aide d’un ordinateur et d’une caméra. Les visiteurs sont invités à
déplacer des morceaux de poivron, de concombre, de tomate et des haricots verts sur une
surface de verre éclairée par en dessous, dont l’image est projetée sur le mur d’à côté.
Avec Tutti Frutti, l’artiste revoit des thèmes « bucoliques » d’une façon qui lui est propre,
en utilisant des installations audiovidéographiques interactives. « L’utilisation de thèmes
campagnards se veut un éloge de la beauté et du temps qui passe, de dire A. Préfontaine.
Les artistes combinent fréquemment les représentations de la nature avec des éléments
sonores et visuels. En nous rappelant que le temps fuit, ces éléments nous incitent à nous
raccrocher à quelque chose qui dure, puisque nos plaisirs sont éphémères. » L’artiste
invite donc les visiteurs à jouer différents rôles dans le processus créatif : ceux de
cuisinier, de compositeur et d’artiste, par la création d'une nature morte rendue vivante
grâce aux images et aux sons.
A. Préfontaine n’est pas avare d'explications sur la technologie qui sous-tend ses
installations : photographie automatique, manipulations sonores, reconnaissance
informatique d’ondes sonores et d’ondes de couleurs précises, création de sons texturés,
pistage, bouclage et autres procédés électroniques. Elle a affiné ces habiletés au cours de
sa vaste formation, qui recoupe la musique, la technologie et les arts visuels. Issue d’une
famille de plusieurs générations de musiciens, elle est violoncelliste de formation. Mais
elle voulait sortir du moule familial et a toujours été fascinée par les autres formes d’art.
Après avoir obtenu son baccalauréat en interprétation du Conservatoire de musique de
Montréal, en 1977, elle a poursuivi des études en arts visuels et obtenu un bac de
l’Université du Québec à Hull, en 1994, et une maîtrise de l'Université du Québec à
Montréal, en 1998.
À propos de l’image de la fraise, elle déclare : « Je voulais représenter la temporalité de
l’image et de la vie. » Et c’est exactement ce qu’elle a réussi à faire, en filmant sans
interruption le fruit sur vidéo, jusqu’à ce qu’il sèche et se dégénère. Elle a ensuite
accéléré la vidéo et rabouté les images du déroulement habituel à celles du rebobinage,
d’où l’effet de pulsation.
« Cette œuvre me permet d’aborder l’art contemporain par le biais de son raffinement, a
commenté Martine Rheault, coordonnatrice des affaires artistiques et culturelles de
Glendon. Elle me permet de comprendre à quel point les façons de concevoir l’art
moderne sont variées. »
Tutti Frutti est à l’affiche à la Galerie Glendon du 7 au 15 novembre, du mardi au
vendredi, de 12 h à 15 h et le samedi, de 13 h à 16 h. De plus amples renseignements sont
disponibles sur le site Web de la galerie, au www.glendon.yorku.ca/gallery.
La Galerie Glendon rouvre ses portes avec
l'exposition Eye Candy 3 de Colwyn Griffith
Cet article a été soumis par Marika Kemeny, agente de communication de Glendon.
Après avoir emménagé dans un nouveau local et subi d’importantes rénovations, la
nouvelle Galerie Glendon – située dans le Manoir Glendon, face à la roseraie – a été
officiellement inaugurée le 27 septembre. La nouvelle exposition au titre fascinant « Eye
Candy 3 », qui y est présentée, s’inscrit parfaitement dans le mandat de soutien à l’art
contemporain de la Galerie.
« Eye Candy 3 » est une collection de treize grandes photographies sur papier glacé
représentant des paysages canadiens familiers, facilement reconnaissables par les gens du
pays et les touristes. On y voit notamment les Chutes du Niagara, Peggy’s Cove, l’hôtel
Banff Springs, le lac Louise, le Rocher Percé et la cabane de Tom Thomson. Cependant
ces clichés ont une particularité : ce ne sont pas des photos des lieux réels, mais des
images de modèles aux couleurs très vives qui ont été créés puis photographiés. Et il y a
une autre originalité : les modèles ont été fabriqués avec des aliments transformés
couramment utilisés, comme les bâtonnets de pretzel, les Tic-tacs, les gaufrettes, la
viande en conserve, le Cheez-Whiz, les roulés aux fruits et la barbe à papa.
Le créateur de ces œuvres est le photographe/sculpteur canadien d’une trentaine d’années
– Colwyn Griffith – dont le C.V. énumère une liste impressionnante de projets présentés
dans des expositions canadiennes, japonaises et américaines, notamment à Ottawa,
Toronto, Montréal, Winnipeg, Halifax, Tokyo et New York. Dans les années 1990,
Griffith a suivi une formation de photographe commercial au Collège Dawson de
Montréal, où il a beaucoup appris sur les techniques de photographie de la nourriture
pour les magazines et les livres. Ces techniques comprenant l’utilisation de lentilles, de
filtres et d’éclairages spéciaux, une nouvelle idée lui est venue : utiliser d’autres types de
matériaux – plus précisément des aliments comme le jello et le fromage fondu – pour
traiter ses sujets. L’utilisation d’aliments de ce genre éliminait le besoin de lentilles et de
filtres, car ces matériaux étaient brillants, avaient des couleurs vives et certains étaient
particulièrement pliables et faciles à utiliser. De plus, on les trouvait facilement et ils ne
coûtaient pas chers pour un artiste en début de carrière.
Mais au-delà de ces considérations pratiques, Griffith était devenu fasciné par notre
retrait, en tant que société, des expériences réelles, qu’elles soient liées aux aliments que
nous consommons ou au tourisme auquel nous participons. Ses photos représentent
plusieurs niveaux d’abstraction de la réalité. Tout d’abord, il a décidé de ne pas visiter les
sites qu’il voulait représenter, mais de se procurer des brochures auprès des bureaux de
tourisme provinciaux. Ainsi, son premier contact avec ces lieux a été semblable à la
première expérience des touristes en général, c’est-à-dire par l’intermédiaire de photos
publiées dans des brochures promotionnelles. Ces photos lui ont servi de base pour
construire des modèles de chaque site – modèles composés d’aliments transformés eux
aussi « éloignés » de la nature de par leur consistance et leurs ingrédients. « J’ai été très
étonné de découvrir que lorsque je laissais ces modèles de côté pendant une ou deux
semaines, je les retrouvais tel quel; ils n’étaient ni gâtés ni décomposés, a dit Griffith.
Après deux semaines dans mon sous-sol, la viande en conserve avait gardé sa ‘fraîcheur’.
Ce n’est pas du tout rassurant. De quoi sont donc faits ces produits? Pourquoi en
consommons-nous et quels sont leurs effets sur notre santé? »
Une fois le modèle d’un lieu terminé, Griffith le photographiait et produisait de grandes
images aux couleurs vives. « C’était amusant de travailler avec ces matériaux. Il y en a
que je préfère, comme les roulés aux fruits car ils sont souples et faciles à modeler. Je
m’en suis servi pour faire les Aurores boréales et j’ai été vraiment satisfait du résultat. La
barbe à papa est un autre matériau facile à utiliser et parfait pour créer des nuages et des
effets de brume. Les bâtonnets de pretzel étaient idéals pour représenter la cabane de
Tom Thomson et j’ai utilisé de la viande en conserve pour les rochers Hopewell : je
pouvais la modeler comme je voulais. »
Griffith s’est aussi servi de ses autres expériences de formation pour choisir ses
matériaux et ses techniques. Lors d’un séjour de deux ans au Japon où il enseignait
l’anglais, il a beaucoup appris, grâce aux jardins japonais, sur les techniques de
miniaturisation et l’utilisation de matériaux comme les galets et le sable. Il vit
actuellement à Harlem, dans la ville de New York, et travaille dans un coin de sa maison
qui lui sert de studio. « Eye Candy 3 » n’est pas son projet le plus récent; après avoir
traité le thème de la mal bouffe, il est passé à de nouveaux sujets présentés dans ses
expositions intitulées « Empire », « Reclamation » et « Dollar Store ». Alors pourquoi
revenir à une collection d’œuvres dont la première exposition remonte à 2003? « C’est la
première fois que j’ai la possibilité de présenter toute la collection dans une même
exposition, a dit Griffith. J’espère qu’elle sera remarquée, car Toronto est un lieu
important pour les expositions d’art. »
Il est certain que cette exposition sera remarquée, car elle révèle bien plus que les talents
de photographe et de sculpteur de Griffith. « Eye Candy 3 », comme ses collections plus
récentes, montre le côté espiègle, l’imagination et la vivacité d’esprit de l’artiste.
L’œuvre révèle aussi sa profondeur intellectuelle et ses préoccupations face à des
questions importantes de notre société, comme notre éloignement de la nature et notre
consommateurisme.
Lors de la soirée de vernissage à Glendon, le jeune artiste prometteur et ses œuvres ont
été accueillis par un public très nombreux composé de membres de la communauté et de
personnes de l’extérieur intéressées par l’art contemporain. La soirée s’est déroulée dans
une ambiance élégante autour de hors d’œuvres délicieux, de vins savoureux et au son de
superbes morceaux de jazz joués par le pianiste Paulo Bittencourt (Glendon 06).
L’exposition « Eye Candy 3 » se poursuit à la Galerie Glendon jusqu’au 27 octobre. La
Galerie est ouverte du mardi au vendredi de 12 h à 15 h, et le samedi de 13 h à 16 h. Tous
les mardis, de 12 h à 13 h, une visite guidée est assurée par le conservateur de la Galerie.
Glendon Gallery Events 2006-2007
Winter 2007
Vos empreintes s'il vous plaît!
(NOT AVAILABLE IN ENGLISH)
EXPOSITION
Par Ève Pavesi – Semaine du 16 janvier au 22 janvier 2007
L'artiste, Paul Walty
Une centaine d’empreintes digitales données anonymement composent l’exposition de Paul
Walty présentée à la galerie Glendon, dans le cadre de l’événement l’Image qui bruit pour les
15 ans du Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO).
Sous le titre équivoque Tirage limité/ Prints of Darkness, le Torontois francophile Paul Walty
explore le thème de l’empreinte digitale et de l’identité dans un monde obsédé par la sécurité
après les attentats du 11 septembre.
Pour cette exposition, le dessinateur a troqué son crayon pour l’ordinateur et s’est amusé à
scanner des empreintes digitales. «En numérisant, en rassemblant et en agrandissant ces
empreintes digitales, je me suis offert l’occasion de m’émerveiller devant leur beauté discrète
et singulière.»
L’exposition est surprenante. On y découvre des empreintes digitales géantes sur fond gris,
noir, ou blanc composées par l’assemblage de 56 feuilles en format lettre. Leur pixellisation
conséquente à la numérisation exerce une illusion d’optique pour le spectateur au fur et à
mesure qu’il s’approche de l’oeuvre. L’artiste joue en fait avec la notion d’échelle inhérente à
toute perception. «Toute chose a une distance critique dans l’analyse de l’univers, si on est trop
près ou trop loin, elle reste invisible.»
Lorsque l’on observe l’empreinte de très près, on s’aperçoit que ce n’est qu’une suite de petits
carrés et de spirales noires. Paul Walty nous invite à découvrir que ce sont bien ces «petits
labyrinthes» qui contiennent toute la complexe richesse de notre humanité.
Chaque empreinte a un titre en anglais et en français mais sans que l’un soit la traduction de
l’autre. Pour Paul Walty qui est bilingue et amateur de jeux de mots, le titre est primordial car il
s’agit de «la porte d’entrée de l’œuvre».
Ainsi la collection de 60 empreintes digitales scannées est intitulée Droits dans le nez II/Sinister
Traces 2. «''Sinister'' en anglais vient du mot latin signifiant ''gauche'' car toutes les empreintes
viennent des index de mains gauches et ''droits'' au lieu de ''doigts'' car suite aux évènements
aux États-Unis, nous sommes en train de mettre en péril nos droits et nos libertés pour assurer
notre sécurité. À quel prix!», explique Paul Walty.
Le titre de l’exposition est aussi savamment recherché. Tirage limité fait référence au paradoxe
de l’empreinte digitale qui est unique pour chaque personne mais que l’on laisse partout autour
de nous. Prints of Darkness sonne comme «Prince of darkness» que l’artiste renvoie
subtilement à la situation d’aujourd’hui avec la guerre contre le terrorisme.
Paul Walty vit et travaille à Toronto dans les deux langues officielles. Depuis 1983, il a été très
actif dans le milieu des galeries, ce qui lui a valu de nombreuses expositions solo ou de groupe,
tant en Ontario qu’au Québec. Tirage limité/Prints of Darkness est sa 34e exposition solo.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 9 février à la galerie Glendon de l’Université York, 2275
avenue Bayview.
La galerie est ouverte du mardi au vendredi de 12h à 15h et le samedi de 13h à 16h. Visites
guidées tous les mardis de 12h à 13h sur réservation seulement au 416-487-6721.
Renseignements supplémentaires au 416-487-6859.
L'EXPRESS- http://www.lexpress.to/archives/1075/
Texte Critique
(NOT AVAILABLE IN ENGLISH)
Par Marie-Jeanne Musiole
Paul Walty/ Tirage limité / Prints of Darkness
L’outil numérique ne transforme pas seulement la pratique de l’art mais aussi ses effets. Dans
des oeuvres antérieures, Paul Walty avait déjà accentué la pixellisation du dessin conséquente
à la numérisation, pour altérer le coup de crayon d’apparence fluide et révéler les contours
irréguliers et hachurés de la ligne agrandie plusieurs fois. Conçues d’abord comme des
esquisses de petit format, quadrillées, découpées en sections puis imprimées pour recomposer
des ensembles, les murales à l’allure très graphique de Paul Walty jouaient avec la notion
d’échelle inhérente à toute perception: cette distance d’ajustement optique où l’image oscille
entre le fragment et la totalité, entre l’appréhension locale et le balayage panoramique.
Sa nouvelle série autour des empreintes digitales s’inscrit à la fois dans cette fascination
visuelle pour le fragment et le tout, et dans une réflexion élargie sur l’arsenal grandissant des
contrôles biométriques qui confirment notre identité: lecture de l’iris, reconnaissance de la voix,
code génétique. Aussi ces empreintes de grand format, constituées à partir d’un matériel
consenti par des particuliers, ont été assujetties à des filtres de manipulation. D’abord, le souci
des sujets de ne pas donner une empreinte franche mais de la brouiller quelque peu au
moment de la saisie pour mieux la dépersonnaliser. On ne sait jamais l’utilisation qui pourrait
en être faite. Ensuite, une consigne de l’artiste requérant l’empreinte de l’index gauche
exclusivement, directive qui singularise la gauche pour mieux insister sur le côté ombrageux
qui lui est traditionnellement accolé.
À travers l’entreprise de fichage/décodage devenue l’obsession du temps, Paul Walty propose
de revoir les codes visuels du dessin et de ses transmutations - signes ludiques construits avec
des jeux d’échelle, de lignes, de couleurs, de combinatoires qui changent de sens selon
l’optique retenue pour les enregistrer et les interpréter.
Texte critique par Marie-Jeanne Musiole
Événement : L’image qui bruit
Fall 2006
Tutti Frutti : a Contemporary Look at Pastoral Themes
at the Glendon Gallery
This article was submitted by Glendon communications officer Marika Kemeny
One can’t help but notice a decidedly nutritional theme at the Glendon Gallery these days.
There was Eye Candy 3 last September, displaying photographs of Canadian landscapes
modelled from processed foods. The current exhibition with the enticing title of Tutti Frutti (all
fruits) focuses once again on edibles as a source of art. If you are like me, the word tutti-frutti
evokes the pleasures of childhood indulgences in soft, chewy, sweet-and-sour candies in a
variety of fruit flavours.
The artist, Andrée Préfontaine
But that is decidedly not what Andrée Préfontaine’s exhibition is about. She has installed two
images which combine a nature theme, through the use of fruits and vegetables, with high
levels of technology. On entering the gallery, your attention is riveted by the projected image
of an enormous, pulsating strawberry on one wall. It brings to mind a huge, beating heart;
inevitably, it also evokes sexual associations in the viewer. The second interactive installation
combines colour, sound and projection, with the aid of a computer and a camera. Visitors are
invited to move pieces of peppers, cucumbers, tomatoes and green beans around on a glass
surface which is lit from underneath and whose image is projected on an adjacent wall.
With Tutti Frutti, the artist re-visits ‘pastoral’ themes in a unique and personal way, through the
use of interactive audio-videographic installations. “Country themes aspire to praise beauty
and the passage of time”, says Préfontaine. “Artists often combine representations of nature
with visual and sound elements. These elements remind us that time is fleeting – inciting us to
hold on to something lasting, since our feelings of pleasure are ephemeral.” Préfontaine thus
invites the visitor to be part of the creative process in a variety of roles: those of cook,
composer and artist, through the creation of a still-life image which comes to life through
moving images and sounds.
Préfontaine is eager to explain the technology behind these installations, using timed
photography, sound manipulation, computer recognition of specific sound and colour wave
lengths, the creation of texture sounds, tracking, looping and other electronic means. She has
honed these skills through her wide-ranging training in music, technology and the visual arts.
The child of a family of musicians going back several generations, Préfontaine’s original training
was as a cellist. But she wanted to break out of the family mould and was always fascinated by
other art forms. Having earned a BA in cello interpretation at the Montreal Conservatory in
1977, she went on to complete her training in the visual arts with a BA at the Université du
Québec à Hull in 1994, and an MA at the Université du Québec à Montréal in 1998.
Says Préfontaine about the image of the strawberry: “I wanted to represent the temporality of
the image and of life.” And that is exactly what she achieved by videotaping the fruit across a
continuum of time, until its desiccation and deterioration. She then speeded up the video and
collated the images forwards and backwards, thereby achieving the pulsating action.
“This work allows me to enter contemporary art through its sophistication”, commented
Glendon director of cultural and artistic affairs Martine Rheault. “It helps me to understand how
many different ways one can conceive modern art.”
Tutti Frutti is at the Glendon Gallery from November 7 to December 15, Tuesday to Friday,
12:00 to 3:00; Saturday 1:00 to 4:00 p.m. The gallery’s website can provide further
information at www.glendon.yorku.ca/gallery .
PHOTOS DES EVENEMENTS 2006-2007, EVENT PHOTOS 20062007
Vernissage: Tirage limité / Prints of Darkness de Paul Walty, le 9 janvier 2007
Reception: Paul Walty's Tirage limité / Prints of Darkness, January 9, 2007
Photos prises par Marc LeMyre/ Photos taken by Marc LeMyre
Vernissage: Tutti Frutti d'Andrée Préfontaine, le 7 novembre 2006
Reception: Andrée Préfontaine's Tutti Frutti, November 7, 2006