CONFÉRENCE EUROPÉENNE DE L`AVIATION CIVILE ECAC/31
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CONFÉRENCE EUROPÉENNE DE L`AVIATION CIVILE ECAC/31
CONFÉRENCE EUROPÉENNE DE L’AVIATION CIVILE ECAC/31-SD 15/09/2009 TRENTE-ET-UNIÈME SESSION TRIENNALE DE LA CEAC (Strasbourg, 7-8 juillet 2009) RAPPORT Point 1 de l’ordre du jour – Ouverture de la Trente-et-unième Session plénière 1. La 31 ème Session plénière de la CEAC a été convoquée par son Président, M. Luis A. Fonseca de Almeida, au Conseil de l’Europe à Strasbourg, le jeudi 7 juillet 2009 à 10h00, en présence de M. Roberto Kobeh, Président du Conseil de l’OACI. Le Président de la CEAC a souhaité la bienvenue aux délégués de la CAAC et de la CLAC, des Etats contractants individuels de l’OACI et d’un grand nombre d’organisations représentatives de l’industrie. 2. Le Président de l’OACI a ensuite ouvert la séance en évoquant la perspective de son organisation face aux enjeux sensibles du moment. Ses remarques sont reproduites dans leur intégralité à l’Appendice 1. 3. Trente-huit Etats membres de la CEAC étaient représentés lors de cette Session, dont la liste complète figure à l’Appendice 2. 4. M. Patrick Breen (Irlande, Groupe du Parti populaire européen), qui a récemment été nommé rapporteur chargé de préparer un compte rendu pour l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur « L’industrie européenne de l’aviation civile face à la crise financière et économique mondiale », s’est exprimé au cours de la séance. 5. Les interventions des organisations et Etats partenaires de la CEAC sont reproduites à l’Appendice 3. 6. Le secrétariat de la Session a été assuré par M. G.W. Lumsden, Secrétaire exécutif de la CEAC, assisté de Mme Patricia Reverdy et M. Peter Kirk, tous deux Secrétaires exécutifs adjoints de la CEAC, de Mme A. Kupka, Expert chargé de l’information, et de Mmes G. Caw, A. Alexis et M. Inizan. Point 2 de l’ordre du jour – Adoption de l’ordre du jour 7. La Session a adopté en l’état l’ordre du jour énoncé dans WP/1. Tous les points ont été abordés en Session plénière. (53 pages) ECAC/31-SD -2- Point 3 de l’ordre du jour – Adoption d’une Résolution amendée sur la Facilitation 8. M. Kurt Lykstoft Larsen (DGCA Danemark), en qualité de Point focal pour la Facilitation, a présenté WP/2. 9. M. Larsen a rappelé que la réunion des Directeurs généraux de mai avait adopté une révision du Doc 30, Partie I de la CEAC. L’objectif de cette révision consistait à garantir que le Doc 30 comprend un document de référence à la fois exhaustif et uniforme, en parfaite harmonie avec les exigences internationales et européennes. La réunion de mai avait également émis une approbation préliminaire aux amendements de la Résolution existante sur la facilitation, lesquels faisaient office de Déclaration de politique de la CEAC dans ce domaine. WP/2 invitait les Directeurs généraux à adopter formellement ces amendements, conformément à la procédure définie dans l’Article 5 de la Constitution de la CEAC. L’intention consistait à publier, d’ici au mois d’octobre 2009, une nouvelle édition du Doc 30, Partie I, en ligne avec la Déclaration de politique révisée. 10. Les amendements de la Résolution proposés dans l’Annexe de WP/2 ont été formellement adoptés par la Session. 11. Le Secrétaire exécutif a présenté WP/6, qui contenait un projet d’amendement de l’Annexe de la Constitution de la CEAC destiné à refléter le nouveau statut de l’Organisme de formation des JAA (JAA-TO) comme Organe associé de la CEAC. L’Annexe ainsi amendée serait ensuite incorporée à la prochaine édition du Doc 20 de la CEAC, qui contient la Constitution et le Règlement intérieur de la CEAC. 12. L’amendement de l’Annexe de la Constitution de la CEAC tel que proposé dans WP/6 a été formellement adopté par la Session. Point 4 de l’ordre du jour – Comptes rendus des Points focaux 13. Le Président a invité les Points focaux de la CEAC à dresser l’état d’avancement des travaux qui ont été réalisés sous leurs responsabilités respectives durant l’actuel Triennat. Les slides illustrant ces présentations sont disponibles sur le site web de la CEAC. Environnement 14. M. Patrick Gandil (DGCA France) a décrit les travaux entrepris dans le domaine environnemental. Ayant pris ses fonctions de Point focal fin 2008, il a tout d’abord tenu à saluer le travail de ses deux prédécesseurs, David McMillan et Raymond Cron, avant de souligner que l’actuel Triennat a été particulièrement riche en activités liées à l’aviation et à l’environnement en Europe. 15. Durant la première année du Triennat, la CEAC a étroitement collaboré avec l’Union européenne pour préparer et présenter, lors de la 36ème Assemblée de l’OACI, une position européenne claire sur le traitement des émissions globales de l’aviation. L’Europe n’est cependant pas parvenue à rallier -3- ECAC/31-SD d’autres parties du monde autour de sa vision, selon laquelle le marché du carbone constitue le moyen le plus efficace pour lutter contre le changement climatique, et s’est vue contraindre d’émettre une réserve quant à la résolution de l’Assemblée. 16. L’Europe a néanmoins salué la décision d’établir le Groupe d’experts sur l’aviation internationale et les changements climatiques (GIACC), et apporté, par l’intermédiaire de ses membres du GIACC, une précieuse contribution aux délibérations du Groupe. L’Europe aurait apprécié un Plan d’action plus radical et ambitieux que celui finalement adopté par le Conseil de l’OACI, mais considère qu’il est malgré tout de nature à jeter les bases de travaux supplémentaires pour s’assurer que les émissions de l’aviation à l’échelle internationale sont traitées de manière énergique et efficace. M. Gandil estime extrêmement important que l’OACI délivre un message positif à la réunion de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) prévue en décembre prochain à Copenhague, et qu’elle conserve son rôle directeur dans ce domaine sensible en proposant un cadre d’action clairement défini. 17. M. Gandil a indiqué que, par l’intermédiaire de son Groupe d’experts sur l’atténuation des nuisances du transport aérien (ANCAT), la CEAC a suivi l’adoption finale, au cours de l’actuel Triennat, de la législation destinée à intégrer l’aviation internationale au cadre du système paneuropéen d’échange de droits d’émissions (ETS), en fournissant informations et conseils aux Directeurs généraux et en instaurant des conditions propices à la communication, auprès de la Commission européenne, des avis des Etats CEAC non-membres de l’Union européenne. La conférence CEAC/UE organisée fin octobre 2008 à Genève et le sommet de Bordeaux en novembre auront permis d’évoquer en détail la stratégie européenne globale en matière d’aviation et d’environnement, et notamment l’ETS. 18. La CEAC a également été étroitement associée à de nombreux autres aspects de l’impact environnemental de l’aviation. Par le biais de l’ANCAT et de ses sous-groupes, la CEAC a cautionné une approche européenne coordonnée dans le cadre d’un large éventail de travaux menés au sein du Comité de la protection de l’environnement en aviation (CAEP) de l’OACI. Elle a également suivi les travaux réalisés par la Commission européenne sur les éventuelles mesures destinées à traiter les émissions d’oxyde d’azote (NOx), tout en entretenant un dialogue positif avec l’AESA sur les questions découlant de ses activités de certification du bruit et des émissions. Un important atelier multilatéral sur les émissions de l’aviation a été organisé à Bruxelles en mars 2008, conjointement avec la Commission européenne. L’ANCAT élabore actuellement des propositions relatives à des indicateurs de consommation carburant, d’émissions et de bruit, tout en étudiant le rapport entre le bruit et les émissions polluantes. 19. M. Gandil a souligné que la CEAC avait mené d’importants travaux et coordonné soigneusement ses activités avec celles de la Commission européenne, tout en œuvrant étroitement avec des agences comme EUROCONTROL et l’AESA. Elle a également mobilisé l’industrie et donné récemment son accord concernant le système d’accréditation « neutralité ECAC/31-SD -4- carbone » aéroportuaire de l’ACI-Europe, en qualifiant cette initiative de louable de la part de l’industrie aéroportuaire et qui, de ce fait, mérite d’être soutenue. 20. La CEAC a par ailleurs commencé, durant l’actuel Triennat, à approfondir ses relations de travail dans le domaine environnemental avec ses organisations jumelles, en vertu de Mémorandums d’entente (MoU) signés au cours de ces dernières années. Elle dispose aujourd’hui de programmes de travail détaillés en matière d’environnement avec ses pendants arabe et latinoaméricain, et se réjouit à la perspective des événements communs et de l’apprentissage mutuel qu’offriront ces programmes. M. Gandil espère être personnellement en mesure de participer à une importante conférence consacrée à l’aviation et à l’environnement l’année prochaine à Doha. 21. Le thème de l’environnement a également figuré en bonne place de l’ordre du jour des réunions semestrielles bilatérales entre la CEAC et l’Administration américaine de l’aviation civile (FAA). La dernière en date remonte à février, lorsque M. Gandil a présenté l’approche équilibrée de l’Europe à l’égard du traitement de l’incidence environnementale de l’aviation. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont partagé leurs perceptions du processus du GIACC. 22. En conclusion, M. Gandil a déclaré qu’au cours de ces derniers mois, les travaux menés par la CEAC sur le thème sensible de l’environnement ont bien progressé, et ce dans un contexte économique fortement défavorable au secteur de l’aviation, qui n’a en rien ébranlé la conviction que les questions de l’environnement et des effets du changement climatique doivent rester absolument prioritaires. De même, la question du changement climatique ne doit pas empêcher la CEAC de poursuivre ses travaux sur la question des nuisances sonores et les autres types d’incidence. Cette reconnaissance unanime du besoin d’aborder et de traiter la question environnementale laisse entrevoir la nature des travaux futurs de la CEAC. Gouvernements et industrie doivent rester foncièrement engagés à veiller à ce que l’aviation, en Europe, puisse répondre aux attentes légitimes de la société, tout en demeurant l’industrie performante et globalement compétitive qu’elle est aujourd’hui. Sécurité 23. Le Président a déclaré qu’à la suite d’un récent changement de responsabilités du Cdt Manera, la CEAC se trouve temporairement sans Point focal en matière de Sécurité. De ce fait, il a lui-même rendu compte des activités menées dans ce domaine. 24. Ce Triennat aura résolument été celui du changement. Un travail considérable a été abattu pour garantir une transition en douceur des importantes responsabilités en matière de sécurité, notamment celles exercées auparavant par les Autorités conjointes de l’aviation (JAA), et aujourd’hui par la Communauté européenne et l’AESA. Ces travaux se sont traduits par les Rapports FUJA 1 et FUJA 2, ainsi que par leur mise en œuvre consécutive. M. de Almeida a constaté que la tâche d’assurer une approche totalement paneuropéenne en matière de sécurité dans la région européenne incombe désormais à l’AESA, dont les responsabilités à cet égard seront assumées, sans nul doute, avec autant de professionnalisme et de succès que jusqu’à présent. -5- ECAC/31-SD 25. Un important objectif du Triennat a consisté à contribuer au suivi de la Conférence OACI de 2006 sur la Stratégie mondiale pour la Sécurité de l’aviation et, à ce titre, à renforcer la coopération de la CEAC avec l’OACI dans le domaine des audits de sécurité, ainsi qu’à identifier les travaux susceptibles de bénéficier d’un partage des expériences et du savoir-faire en Europe. Ces activités sont jugées importantes et, par conséquent, se poursuivront. 26. M. de Almeida a noté que l’Etude comparative sur la supervision de la sécurité (SAFOBench) constitue actuellement un important projet en cours, qui devrait s’achever d’ici la fin de l’année. Cette étude vise à fournir aux autorités nationales un référentiel sur la manière dont la supervision de la sécurité est généralement organisée et dotée en ressources en Europe, par le biais d’une analyse des rapports ressources/plans de charge dans le cadre des activités de surveillance et certification de la sécurité dans tous les Etats CEAC. 27. La sécurité a fait l’objet d’une précieuse coopération et d’un profond échange d’expériences, en vertu de mémorandums d’entente signés par la CEAC avec ses organisations jumelles et des partenaires bilatéraux. Conformément aux arrangements convenus avec l’Organisme de formation des JAA (JAA-TO), de nombreuses places disponibles ont été prises par les membres du personnel des organisations jumelles de la CEAC pour les cours des JAA en matière de sécurité. 28. Le MoU signé entre la CEAC et la CAAC, qui prévoyait des modalités de collaboration en matière de sécurité, avait été élaboré plus avant dans le Programme de travail conjoint convenu en décembre 2008. Les projets de programmes préparés par la CEAC avec la CLAC et la CAFAC prévoient également une coopération similaire avec ces importants partenaires. 29. M. de Almeida a fait observer que les travaux sécuritaires menés par la CEAC en coopération avec des partenaires individuels hors d’Europe sont probablement les plus avancés à l’heure actuelle, notamment grâce à l’excellente relation nouée avec les Autorités singapouriennes de l’aviation. Il s’est dit ravi que le nouveau Directeur général singapourien de l’aviation civile, M. O H Yap, et le représentant de l’île-Etat au Conseil de l’OACI, M. K Pin Bong, puissent assister à la Session triennale, tout en saluant les liens étroits qui existent entre le JAATO et la Singapore Aviation Academy. M. de Almeida a exprimé tout le plaisir et l’honneur qu’il éprouve à siéger au Conseil consultatif international de cette Académie. 30. M. de Almeida a indiqué que des possibilités de coopération similaire en matière de sécurité avec la République de Corée existeront à la suite de la signature, plus tard ce jour-là, d’un MoU avec le ministère coréen de l’Aménagement du territoire, des Transports et des Affaires maritimes. Par ailleurs, la CEAC organise régulièrement depuis de nombreuses années des consultations sur les questions sécuritaires avec la FAA américaine, qui constituent un dialogue coopératif des plus appréciés par les deux parties. La prochaine rencontre se déroulera en octobre à Washington. 31. CEAC en M. de Almeida a noté qu’un autre pan majeur des travaux de la matière de sécurité concerne celui des enquêtes sur les ECAC/31-SD -6- accidents/incidents aériens, dont la direction est assurée par M. Paul-Louis Arslanian, le directeur charismatique du BEA français. Les DGCA se sont réunis à la suite des récentes tragédies aériennes, qui n’ont fait que renforcer la pertinence des travaux de la CEAC dans le domaine de la sécurité aérienne, et notamment des enquêtes sur les accidents et incidents de l’aviation. 32. Le Groupe d’experts de la CEAC a réalisé un formidable travail au cours des trois dernières années. Citons l’exemple en particulier – et tristement d’actualité – de l’atelier organisé le mois précédent à Dubrovnik sur les défis inhérents à la localisation et récupération des aéronefs abîmés en mer et de leurs enregistreurs de vol. Cet atelier comprenait un volet extrêmement ambitieux et original exécuté avec la précieuse aide de la Marine croate, du BEA français et de son pendant britannique. Les membres du Groupe ont passé une journée en mer pour chercher et renflouer avec succès divers débris immergés quelques jours auparavant, en recourant pour cela à l’ensemble des techniques et équipements qui seraient mis en œuvre dans le cas d’une opération réelle. Cet exercice en vraie grandeur a montré que la CEAC est à la pointe en matière d’échange d’expérience dans ce domaine clé des capacités de l’aviation. 33. Un excellent travail en matière d’enquête sur les accidents a également été réalisé avec des partenaires de la CEAC situés hors d’Europe, dont l’organisation, en août 2008, d’un Dialogue CEAC/ASEAN à Singapour. Des places disponibles aux cours du JAA-TO sur les enquêtes sur les accidents, que la CEAC avait prévu à titre gracieux, ont suscité un vif engouement auprès du personnel de ses organisations jumelles, tandis que le récent atelier de renflouement d’épaves a attiré des participants venus des Etats-Unis, de Hong Kong, de Singapour et de Tunisie. 34. M. de Almeida a par ailleurs fait valoir la coordination, par le Groupe d’experts, des contributions de l’Europe à la Conférence AIG 2008 de l’OACI. Grâce à une préparation minutieuse, à la soumission de notes de travail et à l’excellente coordination quotidienne au cours de la conférence elle-même, l’Europe a été en mesure d’obtenir certains résultats très satisfaisants lors d’AIG 2008, dont l’accord que divers outils et produits d’investigation développés par l’Europe devraient être adoptés ou qualifiés en vue d’un usage plus intensif au sein de l’OACI, ou exploités comme base d’initiatives correspondantes au niveau de l’OACI. Un certain nombre de questions importantes ont été identifiées pour être analysées plus avant, tandis que le Groupe d’experts de la CEAC s’y est d’emblée attelé à l’échelon européen, afin que la CEAC puisse continuer d’avoir une voix effective et influente sur ces importantes délibérations à l’OACI. 35. En conclusion, M. de Almeida a indiqué que le projet de Programme de travail de la CEAC sur les questions de sécurité pour le prochain Triennat est une fois de plus ambitieux. La CEAC restera un acteur européen de tout premier plan dans ce domaine, et le nouveau Point focal, une fois nommé, peut être assuré de recevoir un portefeuille d’activités aussi chargé qu’exaltant. 36. Se faisant l’écho des références du Président de la CEAC aux récentes catastrophes aériennes, M. Daniel Calleja (Commission européenne) a ajouté qu’un travail considérable avait été réalisé ces dernières années au sein de l’Union européenne pour atteindre des niveaux optimums de sécurité aérienne. L’AESA peut assurément s’adosser à la coopération fructueuse avec la -7- ECAC/31-SD CEAC et les JAA, notamment dans le cadre du programme SAFA. Au deuxième semestre 2009, une proposition sera émise en faveur d’une législation révisée en matière d’enquête sur les accidents aériens, qui devrait refléter le concept de « culture juste ». La réglementation européenne de la sécurité de l’aviation doit évoluer dans un contexte mondial, à l’instar des accords de reconnaissance mutuelle actuellement recherchés avec les pays tiers. Un tel accord est d’ores et déjà en place avec le Canada, tandis qu’un autre devrait l’être, espérons-le, avec les Etats-Unis et que des discussions viennent juste d’être amorcées avec le Brésil. 37. M. Calleja considère extrêmement important que l’Europe se présente avec des propositions fermes à la Conférence de Haut Niveau de l’OACI sur la Sécurité de l’aviation civile en 2010, puis à l’Assemblée de l’OACI. Le VicePrésident de la Commission européenne, M. Tajani, entend proposer, à l’issue d’une concertation avec les Etats membres de l’UE, une initiative globale visant à conférer à l’OACI un rôle accru dans l’élaboration de normes de sécurité de haut niveau à l’échelle mondiale. Facilitation et Sûreté 38. Le Point focal, M. Kurt Lykstoft Larsen (DGCA Danemark) a décrit les travaux entrepris dans les domaines de la facilitation et de la sûreté au cours du Triennat 2007-09. 39. M. Larsen a fait observer que, dans le passé, la facilitation ne s’était pas vu accorder l’importance qu’elle mérite et que, dans le cadre du programme de travail 2007-2009, il avait lancé plusieurs activités destinées à remédier à cette situation. Par exemple : o les dispositions du Doc 30, Partie I, sur la Facilitation, ont été totalement révisées pour incorporer les nouveaux développements réglementaires au niveau à la fois de l’UE et de l’Annexe 9 de l’OACI, ainsi que pour refléter l’évolution des pratiques de l’industrie. Cette démarche a permis de mettre un document de référence unique et actualisé à la disposition de tous nos Etats membres. La nouvelle édition incluant une révision complète de toutes les Annexes du Doc 30, Partie I, sera publiée dans les prochains mois ; o des activités comme les ateliers ont été organisés pour promouvoir la compréhension des différentes dispositions du Doc 30, en particulier dans le domaine du transport des personnes à mobilité réduite (PRM) ; o les contacts de la CEAC avec des pays tiers comme les Etats-Unis en particulier, ont été renforcés, tandis que ses contributions aux activités Facilitation de l’OACI ont été importantes ; o la fréquence des réunions des trois sous-groupes FAL – immigration, fret et PRM – a été accrue pour faire face à l’augmentation de la charge de travail ; o sur les questions liées à l’immigration, une étude en ligne donne un aperçu général des initiatives biométriques en cours. De meilleures pratiques en ECAC/31-SD -8- termes de RPCV (Renseignements préalables concernant les voyageurs) et de CMC (Certificat de membre d’équipage) ont également été élaborées et partagées avec tous nos Etats membres ; et o dans le domaine des règlements douaniers appliqués au fret, des dispositions afférentes aux Opérateurs économiques agréés (OEA) ont été incluses au Doc 30, tandis que les initiatives e@freight devant réformer le traitement du fret dans les années à venir ont fait l’objet d’un suivi attentif. 40. M. Larsen a noté que la question des passagers invalides ou à mobilité réduite est essentielle dans le domaine de la facilitation. Le vieillissement de la population a pour effet une augmentation du nombre de PRM voyageant par avion. La CEAC a élaboré de nombreuses meilleures pratiques en matière de traitement des PRM, afin que ces derniers bénéficient d’un service approprié dans les aéroports européens et auprès des transporteurs aériens. La CEAC travaille désormais à l’élaboration d’exigences pédagogiques applicables à tous les personnels impliqués dans le traitement des PRM. 41. L’entrée en vigueur le 13 mai 2009 de la loi américaine ACAA (Air Carrier Access Act) a suscité une certaine perplexité en Europe, car plusieurs de ses clauses entraient en conflit avec les règles européennes sur les PRM. La CEAC a établi une bonne relation de travail avec les autorités américaines, afin d’envisager conjointement des solutions pragmatiques qui permettraient aux exploitants aériens et aéroportuaires européens d’offrir aux PRM un service de bonne qualité. 42. Des réunions ont également été organisées entre les experts FAL et SEC, afin d’évoquer des sujets d’intérêt commun comme le fret, et de promouvoir une meilleure compréhension des besoins respectifs de chacun. 43. Au cours des trois prochaines années, la CEAC poursuivra ses efforts pour harmoniser la mise en œuvre des mesures à l’intérieur de sa zone d’influence, notamment en élaborant de meilleures pratiques et en actualisant le Doc 30 à la lueur des développements internationaux et industriels. L’un des nouveaux projets que la CEAC conduira concerne l’établissement d’un mécanisme qui évaluera la qualité de service offerte aux PRM, et ce, si possible, avec l’étroite coopération de l’industrie. 44. M. Larsen a ensuite évoqué la sûreté de l’aviation, qui constitue l’une des activités phares de la CEAC et pour laquelle elle fait preuve d’un degré élevé d’expertise et de professionnalisme. De tous temps, les mesures de sûreté de l’aviation ont souvent fait leur apparition à la suite d’événements tragiques. Les attentats du 11 septembre ont profondément modifié l’ordre établi en matière de sûreté : de nouvelles mesures ont été adoptées et un nouveau cadre réglementaire édifié en Europe. Peu après la dernière Session triennale de la CEAC, les événements du mois d’août 2006 au Royaume-Uni avaient focalisé l’attention sur la menace posée par les explosifs liquides, entraînant l’adoption immédiate de mesures spécifiques en Europe, en totale concertation avec les Etats-Unis. L’interdiction des liquides contenus dans des flacons de plus de 100 ml et l’utilisation de sacs plastiques aujourd’hui familiers ont profondément impacté les opérations aéroportuaires sur le Vieux continent. Le fait de ne traiter -9- ECAC/31-SD cette menace qu’à l’échelon européen a de surcroît été considéré comme insuffisant, conduisant à consentir maints efforts pour convaincre les partenaires internationaux et l’OACI de la nécessité d’introduire des mesures similaires. Des efforts qui ont peu ou prou fini par payer. 45. La CEAC examine aujourd’hui la transition vers un nouveau régime destiné à contrer la menace posée par les explosifs liquides, et qui repose davantage sur l’inspection/filtrage que sur l’interdiction des liquides. Cependant, cette démarche constitue un défi en soi, non pas seulement d’un point de vue technique, mais aussi d’un point de vue opérationnel. La CEAC soutient vigoureusement les efforts de la CE dans ce domaine. L’Equipe de travail technique (TTF) finalise actuellement les spécifications techniques applicables aux équipements capables d’inspecter/filtrer les liquides, ainsi qu’une méthodologie commune de test de ces équipements. M. Larsen a profité de l’occasion pour saluer le travail considérable réalisé par la TTF. 46. En Europe, le nombre de centres d’essai à même de conduire des tests avec des explosifs liquides est limité en raison des risques évidents pour la santé et la sécurité. Les coûts d’une campagne de tests pilotes de tels équipements sont prohibitifs (de l’ordre de 300 000 euros). En l’absence de financement communautaire, ces coûts sont supportés par seulement quatre Etats : la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. L’incidence du déploiement de nouveaux équipements d’inspection/filtrage dans les aéroports européens serait considérable, en termes à la fois de coûts, d’exploitation et de facilitation. 47. La technologie tient une place de plus en plus prépondérante dans la sûreté de l’aviation. L’efficacité des systèmes de sûreté repose essentiellement sur les capacités de détection de ces équipements. Au cours de ces dernières années, la TTF de la CEAC a joué un rôle clé en définissant des spécifications techniques applicables aux différents types d’équipements de sûreté, ainsi que les méthodologies communes de tests nécessaires pour vérifier la conformité de ces équipements avec lesdites spécifications. 48. Après plusieurs années de développement, la CEAC est parvenue à édifier un Processus commun d’évaluation des équipements de sûreté. En mobilisant les ressources, un système a pu être établi pour tester les performances des équipements conformément à une méthodologie commune d’évaluation. Ce résultat n’aurait pas été possible sans les contributions des quatre Etats précités. Les premiers tests ont été appliqués aux systèmes de détection d’explosif (EDS) et d’autres sont prévus d’ici la fin 2009. Cette initiative représente une avancée majeure qui aidera les Etats dépourvus de telles capacités d’évaluation. Elle a été chaleureusement accueillie par l’industrie des équipementiers. 49. M. Larsen a fait remarquer qu’au cours de ces dernières années, la CEAC a continuellement conduit ses audits de sûreté en se focalisant sur les audits de suivi, qui visent à évaluer et valider ou non la correction des manquements relevés lors des audits initiaux. En étudiant les données statistiques des résultats d’audit, il est satisfaisant de constater une amélioration globale du niveau de sûreté, mais de déplorer le fait qu’une majorité des aéroports audités en 2007 et 2008 ne respectent toujours pas certaines ECAC/31-SD - 10 - exigences européennes majeures. Ces dernières concernent l’inspection/filtrage des passagers et le contrôle d’accès aux zones de sûreté à accès réglementé de l’aéroport. 50. M. Larsen a déclaré que ce constat rend les activités d’assistance de la CEAC plus pertinentes que jamais. Un travail considérable a dû être assuré au cours du Triennat pour satisfaire aux demandes d’assistance reçues. A fin 2009, la CEAC aura organisé dix ateliers multilatéraux et 45 activités d’assistance ciblées au profit de ses Etats membres. 51. Le programme a évolué au cours de l’actuel Triennat pour désormais proposer deux éléments supplémentaires : l’organisation d’expertises de sûreté pour les nouveaux aménagements aéroportuaires et des études de vulnérabilité des aéroports dans le contexte de menaces/risques spécifiques. 52. La CEAC a également été très active dans la promotion de la coopération avec d’autres régions et partenaires internationaux. Un partage d’expériences et un échange de meilleures pratiques se sont déroulés au titre des mémorandums d’entente que la CEAC a signés avec ses organisations jumelles et des partenaires bilatéraux. M. Larsen a cité deux exemples : o pour la région Asie-Pacifique, la CEAC a institué, conjointement avec Singapour, l’organisation d’un Forum de sûreté de l’aviation tous les deux ans ; et o la CEAC a convenu, avec la CAAC, d’une série d’initiatives spécifiques pour les trois prochaines années, dont la participation réciproque à différentes conférences et sessions de formation. En juin 2008, elle a par ailleurs organisé le premier Forum de sûreté CAAC/CEAC au Maroc. Il est prévu de reconduire ce type d’activités au cours du prochain Triennat. 53. M. Larsen considère très ambitieux le projet de programme de travail en matière de sûreté prévu au titre du prochain Triennat. Non seulement la CEAC poursuivra les activités existantes comme les audits et l’assistance, mais de nouveaux projets viendront s’y ajouter, afin d’étudier l’évolution possible des systèmes de sûreté. Les différentes équipes de travail continueront d’élaborer les spécifications techniques applicables aux équipements de sûreté et les meilleures pratiques. La CEAC intensifiera ses activités d’assistance, tout en adoptant une attitude prospective. Elle explorera, par exemple, de nouvelles méthodes et procédures d’inspection/filtrage, telles que l’application du concept d’imprévisibilité, et une meilleure intégration de la sûreté dans les opérations aéroportuaires. Cette attitude plus proactive impliquera une approche sécuritaire basée sur les menaces, le traitement des menaces émergentes comme les cybermenaces, et la promotion de la politique de gestion des risques. Intégration 54. M. Thilo Schmidt (DGCA Allemagne) a dressé le bilan des travaux entrepris dans le domaine de l’intégration au cours du Triennat 2007-09. 55. M. Schmidt a expliqué que l’Intégration est une question transversale couvrant les trois priorités stratégiques de la CEAC, à savoir la - 11 - ECAC/31-SD sécurité, la sûreté et l’environnement. Pour chacune d’elles, des activités ont été organisées pour faciliter et étayer la mise en œuvre de mesures par les nouveaux Etats membres de la CEAC. 56. Depuis la dernière Session triennale de 2006, deux nouveaux Etats ont rejoint les membres de la CEAC en juin 2008, nommément Saint-Marin et le Monténégro. La Roumanie et la Bulgarie sont devenus membres de l’Union européenne en janvier 2007, et trois autres (la Croatie, la Turquie et l’ARYM) sont officiellement candidats. En conséquence, trente des Etats membres de la CEAC sont aussi membres ou membres associés de l’UE. 57. Dans le domaine technique, des agences comme l’AESA et EUROCONTROL ont continué de prêter assistance aux Etats dans leurs domaines d’expertise respectifs. Les Arrangements de travail désormais conclus pour associer étroitement les ex-Membres des JAA aux travaux de l’AESA devraient garantir la prise en compte des intérêts des Etats non-membres de l’UE. 58. Trois grandes catégories d’activités ont été organisées par la CEAC sous le thème de l’« intégration » : o la formation, dispensée essentiellement dans le domaine de la sécurité. Au cours des trois années écoulées, dont 2009, des centaines de places ont été prévues par le JAA-TO pour permettre aux représentants nationaux d’assister à différentes sessions de formation ; o les ateliers multilatéraux sur l’enquête des accidents, les questions environnementales, la facilitation et la sûreté. De 2007 à 2009, 16 ateliers de ce type ont été organisés au profit de plus de 600 participants ; et o les activités d’assistance ciblée dans le domaine de la sûreté de l’aviation. Plus de la moitié des Etats membres de la CEAC ont bénéficié de ce type d’activités spécialement adaptées à leurs besoins spécifiques. 59. En 2007, la CEAC a instauré un programme de stage, dans le cadre duquel un expert issu d’un de ses Etats membres est invité à rejoindre le Secrétariat de la CEAC pendant plusieurs mois. A ce jour, ce programme a été limité à la sûreté, et un expert ukrainien en la matière travaille actuellement au Secrétariat dans ce domaine. Cependant, à l’avenir, les experts d’autres domaines de l’aviation profiteront également de ce programme. 60. Les activités d’intégration ne sont véritablement utiles que si elles reposent sur des besoins réels clairement exprimés par les Etats membres. La coordination est par conséquent essentielle. C’est pourquoi M. Schmidt a organisé une troisième réunion d’Intégration à Berlin en janvier 2009, qui a permis d’identifier certains besoins spécifiques et d’affiner les activités selon les requêtes formulées. Elle a également eu pour résultat de reconnaître la nécessité, pour la CEAC, l’AESA et EUROCONTROL, de coordonner leurs efforts et d’élaborer une approche plus holistique vis-à-vis des activités d’intégration. 61. Autre aspect des activités d’intégration de la CEAC, les visites présidentielles ont offert autant de bonnes occasions d’établir un dialogue constructif – au niveau politique – entre le Président de la CEAC et les hautes ECAC/31-SD - 12 - instances ad hoc de l’Etat visité. Plusieurs déplacements de ce type ont été organisés au cours des deux dernières années de l’actuel Triennat, et d’autres devraient l’être à l’avenir. 62. Toutes ces activités d’intégration ont bénéficié de l’appui des Etats membres de la CEAC, ainsi que de ses Etats et organismes observateurs. Elles n’auraient pas été possibles sans leurs précieuses contributions et leur participation active. Jusqu’à la fin de l’année 2008, certaines de ces activités ont également profité du soutien financier du dispositif communautaire de l’unité d’assistance technique et d’échange d’information (TAIEX), aujourd’hui suspendu. 63. M. Schmidt a fait observer que l’intégration figure au programme de la CEAC depuis de nombreuses années et que certains succès notables concernant l’intégration de ses nouveaux Etats membres gagneraient à être soulignés. Cependant, l’intégration devrait aller bien au-delà de cette simple reconnaissance. Les différences entre anciens et nouveaux Etats CEAC sont nettement moins importantes que ce qui prévalait voici quelques années. Ce qui demeure est l’indispensable soutien requis dans la mise en œuvre des mesures et, en cela, l’intégration devrait donc être appréhendée davantage comme une activité de « renforcement des capacités ». 64. M. Schmidt a suggéré que la priorité devrait être accordée à la mise en application des mesures dans tous les domaines du transport aérien. Ces activités devraient : o répondre aux besoins exprimés et préparer les Etats à mettre en œuvre les futures mesures ; o appuyer les efforts consentis par les Etats membres, en particulier lorsque leurs ressources respectives sont limitées ; et o veiller à ce que les mesures soient instaurées durablement et adaptées aux conditions locales. 65. M. Schmidt a ajouté que l’intégration devrait également avoir une dimension extérieure. En effet, il est important que, pour tous les Etats européens, les vols desservant l’Europe et les aéroports desservis par les transporteurs aériens et les passagers européens soient en parfaite conformité avec les normes internationales. Promouvoir une meilleure compréhension des exigences européennes constitue donc une tâche essentielle, tout comme celle de comprendre les priorités des autres régions et les mesures prises à cet égard, comme par exemple dans le domaine de l’environnement. La CEAC a un rôle majeur à jouer dans cette optique, complémentaire à celui de l’OACI. Il s’ensuit que la coopération avec l’OACI et les organisations jumelles de la CEAC représente une composante importante des activités de la CEAC. 66. M. Schmidt considère que le programme d’Intégration doit rester un outil pragmatique, pratique et adaptatif pour les prochaines années, à même de répondre aux besoins exprimés par les Etats membres de la CEAC et d’évoluer au gré des développements internationaux et du contexte opérationnel du transport aérien. - 13 - ECAC/31-SD Economie et aéroports 67. M. Jonathan Moor (DGCA Royaume-Uni) a décrit les travaux réalisés dans le domaine économique. Ayant pris ses fonctions de Point focal pour les questions économiques en mai 2009, M. Moor a tout d’abord tenu à saluer le travail accompli par ses prédécesseurs, M. Manuel Bautista Perez (exDGCA Espagne) et tout particulièrement M. Peter Griffiths (ex-DGCA RoyaumeUni). 68. M. Moor a déclaré qu’il n’existe aucun aspect de l’aviation civile internationale qui n’ait pas une dimension économique. La plupart des compagnies aériennes et un nombre croissant d’aéroports dans le monde opèrent aujourd’hui comme des entités commerciales, tandis que les exploitants aéroportuaires étatiques obéissent eux-mêmes généralement à une logique commerciale. Toute décision relative à une nouvelle capacité aéroportuaire ou ATM est régie, entre autre, par des considérations économiques et commerciales. De même, lorsque le débat est axé sur la sécurité ou la sûreté de l’aviation civile, ou bien encore sur la manière de réduire au maximum l’impact environnemental de l’aviation, les éléments clés entrant en ligne de compte de l’industrie et des gouvernements concernent systématiquement l’efficacité, les coûts et les retombées positives, en un mot l’économie. 69. Il appartient au Point focal de la CEAC pour les questions économiques de contribuer à garantir que cette dimension économique du processus décisionnel de l’aviation est traitée au titre des discussions et des débats entre Directeurs généraux, ainsi que dans le cadre des travaux de nombreux groupes et équipes de travail engagés dans un large éventail d’activités de la CEAC. Cette démarche est d’autant plus importante qu’elle intervient à un moment où le secteur de l’aviation est sérieusement impacté par la pire crise économique mondiale de ces dernières décennies. Les gouvernements se doivent de ne pas entraver inutilement la progression du secteur européen de l’aviation, qui cherche à sauvegarder et conforter son rang de leader mondial. Législateurs et régulateurs doivent être conscients des conséquences économiques de leurs décisions pour l’industrie. 70. Les questions économiques ont été traitées lors de la conférence conjointe CEAC/UE de Lisbonne en novembre 2007, axée sur les conséquences des risques inhérents au « déficit capacitaire » prédit pour les aéroports. Certains avis hautement pertinents avaient été exprimés, parmi lesquels les suivants : la nécessité d’un surcroît capacitaire est indispensable pour éviter la congestion et la perte consécutive de compétitivité ; la lenteur du système de planification de nombreux Etats est aussi critique que le financement actuel des projets ; la problématique est fortement tributaire de la faculté d’identifier et exploiter les réserves capacitaires existant dans le système ; les nouvelles technologies et initiatives comme SESAR sont certes prometteuses, mais ne remplaceront jamais les nouvelles infrastructures ; si le débat capacitaire prenait une dimension plus environnementale, les deux objectifs d’une croissance continue et d’un environnement sain ne seraient pas forcément incompatibles. 71. M. Moor a fait remarquer que si, à première vue, l’actuelle crise économique frappant l’industrie avait tendance à prendre le pas sur la question ECAC/31-SD - 14 - de la capacité, en réalité il n’en est rien. Toute velléité de mettre cette question de côté doit être combattue. Au contraire, l’opportunité doit être saisie pour s’assurer que, lorsque le trafic redécollera, gouvernements et industrie seront prêts à faire face aux nouvelles pressions qui s’exerceront sur l’infrastructure aéroportuaire et ATM européenne, et qu’ils auront réfléchi en amont à leurs conséquences, dont la viabilité de la régulation. 72. M. Moor a pris acte des activités menées par la CEAC dans le cadre de la conférence 2008 de l’OACI sur l’Economie des Services aéroportuaires et de Navigation aérienne. L’Europe avait dû s’assurer que les politiques de l’OACI en matière de redevance des services aéroportuaires et de navigation aérienne étaient élaborées de manière compatible avec les besoins des compagnies aériennes européennes, mais aussi que ces politiques demeurent suffisamment flexibles pour s’accommoder de la propre approche européenne, relativement sophistiquée, à l’égard de la régulation économique. Ces efforts se sont avérés payants sur les deux plans, la Conférence ayant permis de faire un peu plus converger la politique de redevance de l’OACI vers celle de l’Europe. La contribution des Etats membres de la CEAC à cet égard avait été substantielle, grâce en partie au processus de consultation et de coordination savamment orchestré au travers des mécanismes de la CEAC et de l’Union européenne. 73. M. Moor a qualifié la récente instauration du Forum CEAC de brillante évolution des activités de l’organisation, à même d’apporter de réelles plus-values à l’ensemble de ses chantiers. La CEAC est mieux placée que quiconque en Europe pour offrir un tel forum de discussion, affranchi de tout contexte régulatoire, à propos des questions stratégiques d’intérêt commun et touchant toutes les administrations nationales de l’aviation civile en Europe. L’idée consistait à permettre aux Directeurs généraux de se réunir dans un cadre informel en laissant de côté leurs préoccupations journalières, afin d’évoquer ouvertement des questions importantes d’un point de vue stratégique – celui de professionnels expérimentés – et sans être en quelque sorte « tenu pour compte » des avis exprimés à cette occasion. Le premier Forum CEAC, organisé à Paris en décembre 2008, s’était penché plus particulièrement sur la volatilité des prix du carburant avion et son incidence sur l’industrie européenne du transport aérien en cette période de crise économique mondiale. L’ordre du jour avait également porté sur l’expansion constante du modèle de compagnie aérienne à bas coût, ainsi que sur l’incidence concurrentielle exercée par les plates-formes de correspondance extraeuropéennes sur le trafic long-courrier de l’Europe. Les débats avaient été animés et variés, et les Directeurs généraux avaient décidé d’examiner plus avant certaines questions abordées, comme l’illustre les nouveaux projets inscrits au programme de travail prévisionnel 2010-12 (ECAC/31-WP/3). Le prochain Forum CEAC aura pour thème central les avantages et inconvénients de la libre concurrence par rapport à la régulation. 74. Au vu de l’ampleur des travaux de la CEAC entrepris avec ses organisations jumelles, il est satisfaisant de voir que le Programme de travail conjoint signé en décembre 2008 par la CEAC et la CAAC comprend des dispositions prévoyant l’échange d’information sur les questions économiques, ainsi que la possibilité d’organiser un atelier conjoint sur ce thème. Les projets de programme de travail élaborés lors de discussions entre la CEAC et la CLAC - 15 - ECAC/31-SD d’une part, et la CEAC et la CAFAC d’autre part, contiennent des dispositions similaires, que M. Moor espère voir entériner rapidement. 75. En conclusion, M. Moor a souligné l’impérieuse nécessité de bien connaître, partager et comprendre le caractère économique du secteur de l’aviation, afin que celui-ci puisse demeurer un puissant facteur de prospérité économique à travers toute l’Europe. Autorités conjointes de l’aviation 76. M. Kim Salonen (DGCA Finlande) a rendu compte des activités des JAA, dont celles du Conseil d’administration qu’il a présidé jusqu’à l’arrêt du système JAA le 30 juin 2009. 77. M. Salonen a indiqué qu’en septembre 2006, le Conseil des JAA avait adopté le projet de scinder les JAA entre un Bureau de liaison (LO) et un Organisme de formation (TO). Ce dernier est resté à Hoofddorp, alors que le premier a été transféré à Cologne, dans les locaux de l’AESA, en février 2007. En septembre de cette même année, les Directeurs généraux avaient réactivé le Groupe de travail FUJA, avec pour mission d’établir une feuille de route concernant la phase finale des JAA. M. Salonen avait été invité à présider ce groupe de travail, qui a remis son rapport final (« Rapport FUJA II ») en mars 2008. Les Directeurs généraux avaient alors accepté les recommandations de ce rapport, dont l’arrêt du système JAA au 30 juin 2009, la continuation du JAA-TO en tant qu’organe associé de la CEAC, et la création d’une fonction de liaison au sein de l’AESA. 78. L’arrêt du système JAA intervient après quarante ans d’activités fructueuses dans le domaine de la sécurité de l’aviation civile. M. Salonen a profité de l’occasion pour remercier tout le monde de leur soutien aux JAA et à lui-même en tant que Président du Conseil. 79. M. Peter Muller (DGCA Suisse) a exprimé toute sa gratitude envers les JAA et son personnel pour l’excellent travail réalisé au cours de ces dernières années difficiles pour assurer une approche commune en matière de sécurité de l’aviation en Europe. Même si aujourd’hui les JAA n’existent plus, il est espéré que son esprit demeure au sein de l’AESA, comme c’est le cas dans la conscience des Directeurs généraux. 80. M. Catalin Radu (DGCA Roumanie) a profité de l’occasion pour préciser que la Bulgarie et la Pologne venaient d’être admises comme membres du Groupe de rotation d’Europe centrale de l’OACI, ce qui leur permettra de promouvoir plus facilement une approche commune dans les discussions au Conseil de l’OACI. Point 5 de l’ordre du jour – Dissolution des JAA 81. Le Président a noté qu’après l’adoption du Rapport FUJA II, les JAA avaient été dissoutes au 30 juin 2009, et que les arrangements relatifs à l’élaboration, acceptation et application des Joint Aviation Requirements (les « Arrangements de Chypre ») avaient également cessé d’être en vigueur à compter de cette même date. Il a invité M. Kim Salonen, en tant que Président ECAC/31-SD - 16 - du Conseil des JAA, à présenter son rapport final des activités des JAA. 82. M. Salonen a déclaré que les JAA laissent derrière elles un riche héritage à l’aviation européenne, ajoutant que même après leur dissolution, la vocation pédagogique de leurs activités subsisterait sous la forme de l’Organisme de formation des JAA (JAA-TO), qui continuera de fonctionner comme une fondation de droit néerlandais et un organe associé de la CEAC, afin d’offrir un large éventail de formations de haut niveau en adéquation avec les besoins des Etats membres de la CEAC et de l’industrie. Le Conseil de la fondation du JAA-TO dépendra hiérarchiquement du Comité de coordination de la CEAC. 83. M. Salonen a affirmé que les réalisations des JAA n’auraient pas été possibles sans l’appui, l’enthousiasme, le dévouement et l’application au travail de toutes et tous. Il a donc exprimé ses plus vifs remerciements à tous les membres du personnel présents et passés, aux présidents successifs, ainsi qu’aux membres du Conseil et du Comité. Il a tout spécialement remercié M. André Auer pour son excellent travail au cours de ces cinq dernières années en tant que Directeur exécutif. En effet, sous sa gouvernance, les JAA ont su adapter leurs activités et leurs moyens aux changements. M. Auer aura également fortement contribué à garantir la pérennité de la dimension paneuropéenne après l’arrêt du système JAA, ainsi que le succès du JAA-TO. 84. M. Auer a déclaré pour sa part que l’objectif de ne laisser aucun membre du personnel des JAA sans source de revenu après la dissolution de l’organisation avait été atteint. La fonction de liaison a été créée au sein de l’AESA en la personne de M. Dieter Gaupman, qui est aujourd’hui chargé de coordonner toutes les activités pour aider les Etats CEAC non-membres de l’AESA à devenir associés de cette dernière. Un arrangement avait été signé avec la CEAC le 20 janvier 2009 pour établir le JAA-TO comme organe associé de la CEAC. Les statuts constitutifs des JAA ont consécutivement été amendés, approuvés et enregistrés, et les membres du nouveau Conseil de la Fondation, élus. Les Arrangements de Chypre ont été abrogés par une Résolution de la CEAC adoptée lors d’une Session plénière extraordinaire en juillet 2008, ainsi que par les lettres de révocation des Etats membres. Bien que quatre Etats membres doivent encore s’exécuter, ce manquement n’a aucune conséquence pratique. Il est néanmoins escompté que, à des fins de bon ordre, les Etats en question adressent respectivement leur lettre de révocation au Secrétariat de la CEAC dans les meilleurs délais. 85. Les Arrangements de travail établis pour instaurer une relation appropriée entre l’AESA et les Etats CEAC non-membres de l’AESA ont été ébauchés, puis soumis aux Etats en question. La Principauté de Monaco et l’AESA ont ratifié la première série d’Arrangements de travail le 28 mai, tandis que la signature des autres interviendra au titre du point 6 de l’ordre du jour de la présente Session. Tous les contrats JAA ont été annulés. Dans les cas nécessaires, les JAA ont été désenregistrés, leurs dossiers transférés à l’AESA et leurs bureaux libérés. Les documents de transmission nécessaires ont été signés avec l’AESA et, lors de la cérémonie d’adieu organisée le 28 mai à Hoofddorp, tous les participants ont eu l’occasion de dire au revoir aux JAA. 86. M. Auer a indiqué que son ultime travail, en tant que Directeur exécutif, consistera à préparer et soumettre au nouveau Conseil de la Fondation - 17 - ECAC/31-SD un dernier bilan financier des JAA clos au 30 juin 2009. Cette tâche est en cours et le bilan sera remis au Conseil lors de sa première réunion prévue le 8 septembre 2009. Point 6 de l’ordre du jour – Cérémonie de signature des Arrangements de travail entre l’AESA et la DGAC des partenaires de l’EACE non-membres de l’AESA dans le cadre de l’arrêt des JAA 87. Le Président a déclaré qu’après la dissolution des JAA, un lien devait être établi entre l’AESA et les Autorités de l’aviation civile des Etats nonmembres de l’AESA, de manière à garantir une dimension paneuropéenne appropriée et à favoriser les gains de sécurité de l’aviation civile à travers toute l’Europe. Cette relation sera régie par des Arrangements de travail spécifiques conclus entre l’AESA et plusieurs Autorités nationales de l’aviation civile. 88. M. Patrick Goudou, Directeur exécutif de l’AESA, a noté qu’avec l’arrêt du système JAA, l’AESA avait repris à son compte des tâches qui incombaient jusqu’à présent aux JAA. Les travaux préparatoires nécessaires pour en garantir une transition en douceur avait pris plusieurs années, mais l’AESA s’est engagée à perpétuer la dimension paneuropéenne des JAA pour favoriser les gains de sécurité de l’aviation civile d’un bout à l’autre du Vieux continent. A cet égard, une fonction de liaison a été créée au sein de l’AESA et, conjointement avec la Commission européenne et les Autorités de l’aviation civile des partenaires de la CEAC, l’AESA a préparé une série d’Arrangements de travail devant être soumis à la signature de la présente Session. Ces Arrangements ont constitué un outil essentiel pour conserver le champ d’application des visites de normalisation devant être effectuées par l’AESA, ainsi que pour éviter toute discontinuité après la dissolution des JAA. 89. Des Arrangements de travail individuels ont été signés par M. Goudou et les Directeurs généraux des Etats suivants : Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Géorgie, Moldavie, Monténégro, SaintMarin, ARYM et Turquie. 90. M. Olexandre Davydov (DGCA Ukraine) a félicité les Etats concernés d’avoir signé les Arrangements de travail avec l’AESA. L’Ukraine a l’intention de coopérer avec l’AESA pour finaliser ces Arrangements qu’elle pourrait signer elle-même. Maints efforts ont déjà été déployés pour parvenir à une solution mutuellement acceptable. M. Davydov fonde l’espoir que d’autres avancées seront réalisées lors d’une réunion prévue ultérieurement dans le mois, et que des Arrangements de travail entre l’Ukraine et l’AESA pourront être ratifiés rapidement. 91. M. Peter Bombay (Commission européenne), s’exprimant au nom de M. Daniel Calleja, a relayé la satisfaction de la Commission de ratifier les Arrangements de travail. Il a déclaré que la Commission européenne et la Direction générale de l’aviation civile turque reconnaissent que les activités militaires sortent du cadre de ces Arrangements. De plus, elles réaffirment l’importance d’une étroite coopération dans le domaine de la sécurité de l’aviation. Elles se disent prêtes à renforcer cette coopération en étudiant l’éventuelle acceptation mutuelle des produits et services aéronautiques, et ECAC/31-SD souhaitent persévérer acceptation. - 18 pour parvenir à un accord permettant une telle 92. M. Bombay fonde l’espoir que, dans les prochaines semaines, il s’avèrera possible de permettre à l’Ukraine de ratifier ces Arrangements de travail et, ce faisant, de refermer le cercle paneuropéen de la sécurité de l’aviation. M. Haydar Yalcin (Turquie), répondant au nom de M. Ariduru, a déclaré que la Turquie avait été heureuse de signer ces Arrangements de travail, lesquels représentent un outil juridique important, quoique modeste, pour faciliter le travail de la Turquie auprès de la Communauté européenne. Il a signifié son appui inconditionnel à la déclaration de M. Bombay. Point 7 de l’ordre du jour - Transport aérien intra-européen en 2020 93. Le Président a déclaré qu’il était prévu, au titre de ce point de l’ordre du jour, de se tourner vers l’avenir et de débattre de ce à quoi pourrait ressembler le paysage intra-européen du transport aérien à l’horizon 2020 et audelà. Le partage des perspectives de l’industrie et des agences avec les régulateurs sur la physionomie de l’industrie d’ici dix ans pourrait aider à prendre aujourd’hui des décisions avisées pour demain. 94. Des présentations ont ensuite été données par M. Daniel Calleja (Commission européenne), Peter Griffiths (IATA), Patrick Goudou, (AESA), Bo Redeborn (au nom de M. David McMillan (EUROCONTROL)), Sylviane Lust (IACA), Ulrich Schulte-Strathaus (AEA), Olivier Jankovec (ACI-Europe), John Hanlon (ELFAA) et Mike Ambrose (ERA). Les slides projetées à ces occasions sont disponibles sur le site web de la CEAC. 95. Pour résumer la discussion, le Président a déclaré que l’industrie cherche avant tout, comme on peut le comprendre, à surmonter l’environnement économique difficile du moment, mais qu’en regardant plus loin, un cadre réglementaire était indispensable pour faire valoir la compétitivité des compagnies aériennes, tout en faisant preuve de flexibilité pour s’adapter aux développements technologiques et aux mutations structurelles de l’industrie. Un échange intéressant a eu lieu sur la forme de la régulation future et sur la nécessité d’un degré élevé de normalisation et d’importantes marges de manœuvre à l’échelon national. Il est apparu clairement que l’aviation constitue l’un des principaux relais de croissance économique et que la politique de l’aviation devrait davantage être considérée sous l’angle plus large de l’industrie dans son ensemble, plutôt que dans un cadre strictement limité au secteur aérien lui-même. Il a également été suggéré qu’en cherchant à augmenter les opportunités offertes aux compagnies aériennes européennes à l’international, ouverture des marchés et convergence réglementaire devaient impérativement aller de pair comme principes fondamentaux. Sur le front de la sécurité, des solutions globales placées sous l’égide de l’OACI sont considérées comme la meilleure marche à suivre, au même titre que les enjeux de l’environnement et de la sûreté de l’aviation. 96. Le Président a indiqué qu’un certain pessimisme avait été exprimé durant la discussion sur l’aptitude des politiques et outils réglementaires actuels à relever efficacement les défis qui ne manqueront pas de se présenter au cours des prochaines années. Il en va de la responsabilité de chacun de démontrer le - 19 - ECAC/31-SD caractère infondé de ce pessimisme. Le Président s’est dit lui-même foncièrement convaincu que l’aptitude, l’imagination et la volonté existent bel et bien pour faire en sorte que les ambitions de l’aviation civile européenne se réalisent. Pour conclure ce point, il a remercié tous les intervenants et déclaré qu’ils avaient offert aux Directeurs généraux de précieuses pistes de réflexion. Point 8 de l’ordre du jour - Partenariats avec d’autres Etats et régions 97. Le Président a souligné que la CEAC a été extrêmement active au cours de ces derniers mois dans le domaine des relations extérieures, ainsi qu’en matière de promotion d’une compréhension mutuelle entre les différentes régions de l’OACI. Cette coopération s’appuie en particulier sur les MoU signés entre les organisations régionales jumelles de la CEAC et avec un certain nombre d’Etats contractants de l’OACI. En outre, des programmes de travail spécifiques ont été adoptés, décrivant les activités à entreprendre au cours de la période balisée. 98. Des représentants des organisations partenaires de la CEAC et d’Etats individuels ont pris la parole durant la Session. Le contenu de leurs interventions figure à l’Appendice 3. 99. Le Président a ensuite présenté son rapport triennal qui a offert un panorama exhaustif des activités de la CEAC au cours de ces trois dernières années, en insistant tout particulièrement sur sa propre action en tant que Point focal pour les Relations extérieures. Le rapport complet est reproduit à l’Appendice 4. 100. La Session a pris acte du rapport du Président. Point 10 de l’ordre du jour - Election du Président, des Vice-Présidents et des membres du Comité de coordination de la CEAC. 101. Conformément à l’Article 8 de la Constitution, la Session a été invitée à élire un nouveau Président, ainsi que les Vice-Présidents et les membres du Comité de coordination qui exerceront au cours du prochain Triennat. Le Secrétaire général a présenté WP/4 et expliqué que les nominations émanaient de M. John Murphy, DGCA Irlande, excusé de n’avoir pas pu assister à la présente Session. Ses nominations ayant recueilli l’approbation d’une grande majorité des Etats membres de la CEAC, la Session a été invitée à les accepter par acclamation, ce qui a été fait. Voici le résultat de cette élection : - Président de la CEAC Luis Fonseca de Almeida, Portugal - Vice-Présidents Kurt Lykstoft Larsen (Danemark), Thilo Schmidt (Allemagne) et Patrick Gandil, (France) - Membres du Comité de coordination : Kim Salonen (Finlande), Ali Ariduru (Turquie), Ioannis Andrianopoulos (Grèce), Catalin Radu (Roumanie), Jonathan Moor (Royaume-Uni), ECAC/31-SD - 20 Mark Dierikx (Pays-Bas) et Manuel Ameijeiras (Espagne). Point 11 de l’ordre du jour - Considération et approbation du Programme de travail de la CEAC et du budget associé pour les trois prochaines années. 102. Le Secrétaire exécutif a présenté WP/3, qui énonçait le projet de Programme de travail et le budget associé pour le Triennat 2010-2012. Ce projet et le budget associé avaient été approuvés sur le principe par les Directeurs généraux lors de leur réunion du 13 mai 2009, et la Session les a officiellement adoptés. Point 12 de l’ordre du jour – Questions diverses 103. Néant. *********** Appendice 1 - 21 - ECAC/31-SD Appendice 1 Allocution du Président du Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) M. Roberto Kobeh González, lors de la trente-et-unième Session plénière de la Conférence européenne de l’aviation civile (CEAC) (Strasbourg, 7 juillet 2009) C’est un immense plaisir pour moi de m’exprimer aujourd’hui à l’occasion de la Trente-et-unième Session plénière de la Conférence européenne de l’aviation civile. Avant toute chose, je tiens à exprimer, au nom du Conseil et du Secrétariat de l’OACI, mes sincères condoléances aux familles des passagers et membres d’équipage qui ont péri dans les récents accidents du vol 447 d’Air France et du vol 626 de Yemenia. Ces tragédies sont malheureusement là pour nous rappeler à notre mission commune de tout faire pour assurer du mieux possible la sécurité permanente de l’aviation civile. Votre réunion d’aujourd’hui et de demain intervient dans le contexte d’une grave récession économique mondiale qui continue d’exercer une énorme pression sur l’industrie du transport aérien en Europe et partout ailleurs dans le monde. Le plus récent rapport de l’OACI sur le trafic aérien souligne l’ampleur de la crise : en 2008, les compagnies aériennes ont enregistré collectivement le plus faible taux de croissance depuis 2002. Ce rapport laisse cependant entrevoir des signes de stabilisation et même de redémarrage d’ici la fin de l’année. Ajouté à cela des nouvelles encourageantes similaires sur le front économique, nous avons bon espoir de voir le transport aérien redécoller en 2010. Je suis heureux de constater la présence ici de toutes les organisations régionales jumelles de la CEAC et d’autres prestigieux partenaires d’Europe et du reste du monde. L’intégrité des systèmes nationaux, régionaux et mondiaux du transport aérien s’obtient et se développe grâce à l’échange de points de vue, de meilleures pratiques et de concepts prospectifs. Je suis certain que nous gagnerons tous à faire preuve d’une telle sagesse, expérience et imagination collective. C’est dans cet esprit et avec votre indulgence que je souhaiterais brièvement décrire la perspective de l’OACI dans les grands dossiers du moment relatifs à l’aviation, dans l’espoir que mes commentaires offriront matière à réflexion dans vos discussions. La stratégie de l’OACI peut être résumée en disant que nous intensifions actuellement notre transition vers une Organisation régie par les performances et basée sur les résultats. Cette mutation s’opère désormais de manière systématique depuis l’adoption du Plan stratégique de l’Organisation applicable entre 2008 et 2010. Pour la première fois, nous avons établi un budget basé sur les résultats et sur l’élaboration d’un programme de travail exhaustif. La priorité accordée à la planification des performances et au processus décisionnel associé entend faire de nous une Organisation plus (53 pages) ECAC/31-SD - 22 - Appendice 1 réactive et plus adaptée aux attentes de nos Etats membres et des principaux partenaires de l’aviation de par le monde. Ce changement fondamental de pensée a été appliqué à tous nos principaux secteurs d’activité. En matière de sécurité, nous concentrons plus que jamais notre attention sur les aspects qui offrent aux ressources humaines et financières engagées les meilleurs retours sur investissement potentiels. Ces aspects concernent, entre autres, les incursions sur piste, les cisaillements de vent, la protection des banques de données et le renforcement du cadre réglementaire mondial. Nous soutenons activement les Programmes de sécurité et les Systèmes de gestion de la sécurité au niveau des Etats, comme moyens d’inculquer une profonde culture sécuritaire à travers toutes les administrations et industries de l’aviation civile. Nous sommes sur le point de migrer notre actuel Programme universel d’audits de la supervision de la sécurité (USOAP) vers l’Approche de surveillance continue (CMA), afin de suivre progrès et déficiences d’une manière plus ponctuelle et effective. Notre changement de pensée nous a également amené à focaliser notre attention sur des zones et régions du monde où persistent des problèmes techniques, opérationnels et réglementaires. En mettant en avant un concept de gestion de programme auprès des organisations et partenaires locaux et régionaux, nous pouvons contribuer à des progrès tangibles et réduire sensiblement le nombre d’accidents. En bref, nous remplaçons progressivement notre traditionnelle approche « post-accident » par une approche d’alerte avancée et de prévention. Le thème de la sûreté a été traité globalement de la même manière, c’est-à-dire en concordance avec les pressions accrues exercées sur les Etats pour qu’ils mettent en œuvre des processus de sûreté draconiens, tout en traitant un volume de passagers et de fret en constante augmentation dans les aéroports, et ce sans compromettre les opérations. Nous avons besoin de plans d’actions plus réactifs et coordonnés à l’échelle mondiale face aux menaces, à l’instar de ceux instaurés consécutivement à la tentative d’attentat terroriste déjouée voici trois ans quasiment jour pour jour contre un aéronef civil desservant l’Atlantique Nord. Cet événement a conduit à la mise en place de restrictions au transport en cabine de liquides, aérosols et gels, désignés sous le sigle LAG. Ces mesures sont rapidement devenues une source de préoccupation et de nuisance pour les exploitants aéroportuaires et aériens, les concessionnaires et les voyageurs. Nous devons donc désormais traiter les conséquences aussi efficacement que les menaces elles-mêmes. Le Groupe d’experts de l’OACI en matière de Sûreté de l’aviation lance actuellement un processus destiné à atténuer l’incidence des restrictions sur les LAG, en coopération avec les gouvernements et les partenaires industriels. Ensemble, nous allons évaluer le caractère efficace et pratique des nouvelles technologies et procédures d’inspection/filtrage pour déceler la présence de liquides, aérosols et sprays susceptibles de servir d’explosifs. Nous espérons que de nouvelles mesures puissent être introduites dès le début de l’année prochaine. En traitant ces mesures de sûreté et d’autres, nous devrions également nous intéresser à la dimension sociale de telles initiatives, comme les Appendice 1 - 23 - ECAC/31-SD plaintes déposées pour atteinte à la vie privée ou le caractère intrusif des technologies d’inspection/filtrage. Là aussi, une action ciblée et collaborative sera essentielle. Comme nous le savons, sécurité et sûreté de l’aviation sont deux aspects pouvant être grandement optimisés par une efficacité accrue du système de navigation aérienne. A l’échelle mondiale, nous devons donc accélérer le Plan mondial de navigation aérienne de l’OACI, qui prône un système global de gestion du trafic aérien (ATM) à la fois interopérable et homogène, c’est-à-dire qui s’applique à tous les usagers durant toutes les phases de vol, qui respecte les niveaux de sécurité convenus, qui permette d’optimiser l’efficacité économique des opérations, qui soit respectueux de l’environnement et conforme aux exigences nationales de sûreté. J’ai été ravi de voir, lors d’un forum organisé l’année dernière à l’OACI, que les systèmes ATM européen SESAR et américain NextGen sont tous deux cohérents avec le cadre ATM mondial, ce qui contribuera à optimiser la sécurité, sûreté, efficacité et durabilité des opérations aériennes à travers le monde. Cette homogénéité favorisera également l’engagement de l’OACI d’adapter ses systèmes et procédures aux besoins évolutifs de la communauté de l’aviation, et de promouvoir, si nécessaire, l’efficacité des opérations par le biais de technologies et procédures flexibles et uniformes. La mise en œuvre des règlements du Ciel unique européen, avalisés par la 11ème Conférence de la Navigation aérienne, ne fera qu’étayer ce processus. Cela étant dit, il ne saurait probablement y avoir de domaine plus important nécessitant une grande coopération que celui consistant à traiter l’un des enjeux les plus sensibles du moment, non seulement pour l’industrie mais aussi pour toute la communauté mondiale, à savoir la menace posée par le changement climatique. Ce défi est abordé de manière circonstanciée dans le rapport du Groupe d’experts de l’OACI sur l’aviation internationale et les changements climatiques (GIACC), qui a été visé et approuvé par le Conseil de l’OACI la semaine dernière. La mise sur pied du GIACC avait été plébiscitée lors de l’Assemblée de l’OACI en 2007, afin de proposer un plan d’action ambitieux sur le changement climatique et l’aviation. Celui-ci préconise, entre autres, un gain de 60 %, par rapport au niveau de 2005, du rendement carburant des aéronefs desservant les lignes internationales d’ici à 2050. Ce plan prévoit également une série de mesures destinées à aider les Etats sollicitant une assistance pour atteindre les objectifs recommandés, comme le développement de technologies aéronautiques spécifiques. Citons par exemple des concepts de configurations d’avant-garde et le développement de biocarburants destinés à remplacer les combustibles fossiles ; une meilleure gestion du trafic aérien et utilisation des infrastructures ; des opérations plus efficaces ; des mesures économiques ou basées sur le marché ; et des mesures réglementaires. Ce rapport sera visé lors de la Réunion de haut niveau convenue par l’OACI en octobre. Les résultats de cette rencontre devraient jeter les bases de la position de la communauté internationale de l’aviation qui sera défendue lors du sommet de Copenhague sur le changement climatique en décembre. A ce propos, je tiens ici à remercier les membres européens du GIACC pour leur ECAC/31-SD - 24 - Appendice 1 contribution à un exercice conçu pour établir fermement l’OACI comme l’organe approprié pour gérer les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation internationale. Mesdames et messieurs, dans le cadre de toutes les initiatives et activités que je viens de citer, ainsi que de nombreuses autres, la coopération a été, est et restera le catalyseur de résultats tangibles et durables. De même, la relation constructive entre l’OACI et la CEAC a toujours été marquée, pendant plus d’un demi-siècle, du sceau de la coopération. De 1955 à ce jour, nos deux organisations ont poursuivi des objectifs similaires, quoique à des niveaux différents, autour d’une cause commune – la croissance sûre et ordonnée de l’aviation civile internationale. Au fil des ans, notre relation a mûri, de même que notre engagement à accroître sans cesse la coopération et la coordination pour relever ensemble les défis qui se font jour. Aujourd’hui, en particulier dans une Europe qui s’étend et se redéfinit, l’aviation civile doit s’adapter rapidement et efficacement à un environnement politique, technologique, économique et social en constante mutation. Nous avons la chance que M. Raymond Benjamin, lorsqu’il entamera sa nouvelle fonction de Secrétaire général de l’OACI le 1er août, apportera un précieux éclairage à la fois profond et sensible de la dynamique qui prévaut aujourd’hui à travers l’Europe. Celui-ci nous aidera à mieux appréhender les récentes initiatives comme celles prises avec le concours de la Commission européenne. Dans le domaine de la sécurité, un Mémorandum de Coopération (MoC) signé en 2006 entre l’OACI et l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a permis de réunir les conditions requises pour que cette dernière puisse être auditée au titre du Programme universel d’audits de la supervision de la sécurité (USOAP) de l’OACI. Un MoC similaire signé en 2008 a permis de renforcer la coopération mutuelle sous les auspices du Programme universel d’audits de sûreté (USAP) de l’OACI, qui lui permet désormais d’évaluer le Système d’inspection de sûreté de l’aviation de la Commission. Ces deux accords constituent des modèles exemplaires destinés à éviter les redondances, à alléger le fardeau administratif que supportent les Etats, ainsi qu’à réduire la pression sur des ressources limitées. Ainsi, comme on peut le voir, beaucoup peut être fait par la voie de la coopération. Ce concept est aussi ancien que l’aviation elle-même, mais tout aussi d’actualité et critique que les nouveaux défis qui nous font face. Et les meilleurs résultats s’obtiennent bien souvent en réunissant le plus grand nombre de parties prenantes autour d’une table. C’est là toute la raison d’être de l’OACI : servir de forum mondial spécialement chargé de promouvoir la coopération internationale entre tous les membres de la communauté mondiale de l’aviation, dont les intérêts nationaux variés et parfois divergents peuvent être pris en considération et suivis d’actions. Je vous remercie de votre aimable attention et vous souhaite une session des plus productives. Appendix 2 - 25 - ECAC/31-SD English only Appendix 2 List of participants Luis Fonseca de Almeida President of ECAC / Président de la CEAC COUNCIL OF EUROPE / CONSEIL DE L’EUROPE Patrick Breen TD Rapporteur on “the European civil aviation industry confronted with the global financial and economic crisis” (Committee on Economic Affairs and Development, Parliamentary Assembly) / Rapporteur sur “le secteur de l'aviation civile européenne confronté à une crise financière et économique mondiale” (Commission des questions économiques et du développement, Assemblée Parlementaire) Simon Newman Head of Secretariat, Committee on Economic Affairs and Development/ Parliamentary Assembly / Chef du Secrétariat, Commission des questions économiques et du développement, Assemblée Parlementaire INTERNATIONAL CIVIL AVIATION ORGANIZATION (ICAO) / ORGANISATION DE L’AVIATION CIVILE INTERNATIONALE (OACI) Roberto Kobeh President of the Council / Président du Conseil Raymond Benjamin Secretary General designate Karsten Theil Regional Director, European and North Atlantic Office / Directeur régional, Bureau Europe et Atlantique nord ECAC MEMBER STATES / ETATS MEMBRES DE LA CEAC ALBANIA / ALBANIE E. Mazniku ARMENIA / ARMÉNIE S. Karapetyan A. Simonyan AUSTRIA / AUTRICHE S. Gehrer AZERBAIJAN / AZERBAÏDJAN A. Mammadov F. Aliyev BELGIUM / BELGIQUE F. Durinckx BOSNIA AND HERZEGOVINA / BOSNIE-HERZEGOVINE D. Ratkovica S. Hodzic BULGARIA / BULGARIE I. Petrova CROATIA / CROATIE J. Saric M. Stepanic O. Pita CYPRUS / CHYPRE L. Leonidou (53 pages) ECAC/31-SD English only - 26 - Appendix 2 CZECH REPUBLIC / RÉPUBLIQUE TCHÈQUE J. Stolc Z. Jelinek DENMARK / DANEMARK K. Lykstoft Larsen N. Remmer FINLAND / FINLANDE K. Salonen FRANCE P. Gandil J-C. Chouvet M. Wachenheim J-M Bour P. Naas M. Hupays M. Bohuon C. Pfohl GEORGIA / GÉORGIE G. Bokuchava A. Khojelani T. Khitarishvili GERMANY / ALLEMAGNE T. Schmidt A. Goehr H. Bittlinger R. Beisel GREECE / GRECE V. Iliou I. Andrianopoulos F. Papadimitropoulou C. Manessis HUNGARY / HONGRIE Z.C. Horvath ICELAND / ISLANDE P. Maack ITALY / ITALIE A. Quaranta S. Sciacchitano MACEDONIA, THE FORMER YUGOSLAV REPUBLIC OF / L’EX REPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACEDOINE Z. Krstevski D. Mojsoski MALTA / MALTE A. Gatt MOLDOVA I. Zidu MONACO H. Bayol MONTENEGRO / MONTÉNÉGRO B. Saranovic D. Globarevic NETHERLANDS / PAYS-BAS M. Dierikx R. Fennes NORWAY / NORVÈGE H. Richardsen K. Koefoed POLAND / POLOGNE Z. Maczka D. Gluszkiewicz E. Karabczynska ROMANIA / ROUMANIE C. Radu Appendix 2 - 27 - ECAC/31-SD English only C. Cotrut C. Donciu SAN MARINO REPUBLIC / RÉPUBLIQUE DE SAINT-MARIN M. Conti SERBIA / SERBIE G. Jovicic M. Petrovic SLOVAKIA / SLOVAQUIE J. Breja R. Valickova SLOVENIA / SLOVÉNIE M. Komac S. Dolinsek SPAIN / ESPAGNE M. Ameijeiras Vales J. Herrero Martinez S. Espana Morales SWEDEN / SUÈDE L. Byström Möller H. Jansson H. Andersson S. Gustavsson N.G. Billinger SWITZERLAND / SUISSE P. Müller D. Ruhier U. Haldimann TURKEY / TURQUIE A. Ariduru H. Yalcin O. Basoglu UKRAINE D. Babeychuk I. Ostash UNITED KINGDOM / ROYAUME-UNI J. Moor M. Rossell G. Cronin C. Wall NON-MEMBER STATES / ETATS NON MEMBRES AUSTRALIE / AUSTRALIE P. Evans BRAZIL / BRÉSIL F. Nogueira Hoyer J. Dolabela Portela CHILE / CHILI M.F.Gomez DOMINICAN REPUBLIC / RÉPUBLIQUE DOMINICAINE L.P. Rodriguez Ariza C. Veras ECUADOR I. Arellano MALAYSIA / MALAISIE A. Abdul Rahman NIGERIA / NIGÉRIA O.B. Aliu REPUBLIC OF KOREA / RÉPUBLIQUE DE CORÉE C-s Chang K-S. Yu ECAC/31-SD English only - 28 - Appendix 2 G-S. Kim SINGAPORE / SINGAPOUR O.H. Yap K. Pin Bong C.T. Tan E. Poh F.X. Li VENEZUELA D. Blanco USA T. Fazio T. Stacey Appendix 2 - 29 - ECAC/31-SD English only INTERNATIONAL ORGANISATIONS / ORGANISATIONS INTERNATIONALES AIRPORTS COUNCIL INTERNATIONAL – EUROPEAN REGION (ACI EUROPE) O. Jankovec ARAB CIVIL AVIATION COMMISSION /COMMISSION ARABE DE L’AVIATION CIVILE (ACAC / CAAC) M. El Alj L. El Omari ASSOCIATION OF EUROPEAN AIRLINES (AEA) U. Schulte-Strathaus EU COUNCIL SECRETARIAT P. Evans EUROPEAN AVIATION SAFETY AGENCY (EASA) P. Goudou S. Carpe Garcia EUROPEAN COMMISSION / COMMISSION EUROPÉENNE D. Calleja P. Bombay J. Baur EUROCONTROL B. Redeborn EUROPEAN LOW FARES AIRLINE ASSOCIATION (ELFAA) J. Hanlon EUROPEAN REGIONS AIRLINE ASSOCIATION (ERA) / ORGANISATION EUROPÉENNE DES COMPAGNIES D’AVIATION RÉGIONALES M. Ambrose S. McNamara GREEN SKIES ALLIANCE J. Gazzard INTERNATIONAL AIR CARRIER ASSOCIATION (IACA) S. Lust INTERNATIONAL AIR TRANSPORT ASSOCIATION (IATA) / ASSOCIATION DU TRANSPORT AÉRIEN INTERNATIONAL P. Griffiths M. de Smet JOINT AVIATION AUTHORITIES (JAA) / AUTORITÉS CONJOINTES DE L’AVIATION A. Auer JOINT AVIATION AUTHORITIES TRAINING ORGANISATION (JAA-TO) / AUTORITÉS CONJOINTES DE L’AVIATION J. Jonker LATIN AMERICAN CIVIL AVIATION COMMISSION (LACAC) J. Huepe Pérez M. Ospina Yepez WEST AFRICAN ECONOMIC AND MONETARY UNION (WAEMU) / UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA) I. Gnassou Seka WORLD TRADE ORGANIZATION (WTO) P. Latrille ECAC/31-SD English only - 30 - Appendix 2 ECAC SECRETARIAT / SECRETARIAT DE LA CEAC G. Lumsden Executive Secretary / Secrétaire exécutif P. Reverdy Deputy Executive Secretary / Secrétaire exécutif adjoint P. Kirk Deputy Executive Secretary / Secrétaire exécutif adjoint A. Kupka Information Officer / Expert chargé de l’information B. Adoléhoumé Environment and Technical Officer / Expert technique en environnement G. Caw Special Events Co-ordinator / Coordinatrice des manifestations spéciales M. Inizan Assistant / Assistante A. Alexis Assistant / Assistante R. Wolfenstein Interpreter / Interprète A. Bourdelet Interpreter / Interprète S. Reichenbach Interpreter / Interprète PHOTOGRAPHER / PHOTOGRAPHE M. Dossmann _______________ ECAC/31-SD English only - 31 - Appendix 3 Appendix 3 ECAC’s partner organisations and States addresses SPEECH BY THE PRESIDENT OF LACAC ON BEHALF OF THE LATIN AMERICAN CIVIL AVIATION COMMISSION, ALLOW ME, DEAR FRIEND, M. LUIS FONSECA DE ALMEIDA, PRESIDENT OF THE EUROPEAN CIVIL AVIATION CONFERENCE, AND DIRECTORS OF THIS PRESTIGIOUS INSTITUTION, TO EXTEND A WARM GREETING. IT IS A GREAT HONOUR FOR ME TO ASSIST AT THIS IMPORTANT MEETING OF THE EUROPEAN CIVIL AVIATION CONFERENCE, A PRESTIGIOUS ORGANIZATION THAT, SINCE ITS CREATION, HAS CONTRIBUTED TO THE DEVELOPMENT OF INTERNATIONAL AIR TRANSPORT. I WANT TO THANK YOU FOR YOUR KIND INVITATION AND I WOULD LIKE TO EXPRESS LACAC’S SOLIDARITY AND SUPPORT OF THE VALUABLE WORK CARRIED OUT BY THE COMMISSION YOU CHAIR. REVIEWING THE TOPICS ON THE AGENDA AND THE DISCUSSION THAT IS GOING TO TAKE PLACE OVER THESE DAYS, I SEE WITH SATISFACTION THAT EUROPE AND LATIN AMERICA ARE WALKING IN THE SAME DIRECTION. AS YOU KNOW, SINCE 1 JANUARY 2007, LACAC HAS BEEN FUNCTIONING WITH ADMINISTRATIVE AND FINANCIAL INDEPENDENCE. AFTER TWO AND A HALF YEARS, WE ARE HAPPY TODAY BECAUSE OUR ORGANIZATION HAS BECOME LESS BUREAUCRATIC AND MORE OPERATIVE. NOW WE ARE ON THE EVE OF APPROVING THE STATUTORY AMENDMENT INCLUDING A WIDER AND OBJECTIVE VISION. DURING THE EIGHTEENTH LACAC ORDINARY ASSEMBLY HELD IN SANTIAGO, CHILE, IN OCTOBER 2008, ON WHICH OCCASION THE PRESIDENT AND EXECUTIVE SECRETARY OF ECAC ASSISTED, WE APPROVED THE STRATEGIC WORK PLAN, WHICH MAIN OBJECTIVE IS “THE INTEGRATION OF AIR TRANSPORT IN LATIN AMERICA”. ON THAT OCCASION, WE SIGNED THE ADDENDUM TO THE MEMORANDUM OF UNDERSTANDING SUSCRIBED BETWEEN OUR TWO ORGANIZATIONS. THIS DOCUMENT WILL STRENGTHEN EVEN MORE OUR RELATIONS THAT IN THE OUTMOST WILL BENEFIT OUR ASSOCIATED COUNTRIES’ ACTIVITIES. IT IS MY DUTY, AS PRESIDENT OF LACAC, TO LEAD IN FOREIGN AFFAIRS, NEGOTIATIONS AND CONTACTS WITH THE REGIONAL ORGANIZATIONS AND IT IS WITH THIS SINCERITY AND TRANSPARENCY THAT WE CAME HERE. THE LATIN AMERICAN CIVIL AVIATION COMMISSION WAS CREATED ON 14 DECEMBER 1973, 18 YEARS AFTER YOU ESTABLISHED YOUR REGIONAL ORGANIZATION. THERE IS NO DOUBT THAT THE CIVIL AVIATION PIONEERS, PRECISELY BORN IN THIS BEAUTIFUL COUNTRY, PLANNED THE AIRSPACE GLOBAL INTEGRATION; THEY MUST BE SATISFIED WITH THE FINAL PRODUCT AFTER TWO DECADES. Appendix 3 - 32 - ECAC/31-SD English only LACAC´S WORK PROGRAM IS BASED ON SIX MACRO TASKS WHICH, UNDER THE LEADERSHIP OF THE VICE PRESIDENTS, INVOLVES AIR TRANSPORT AND POLICY OPTIMIZATION, AIRPORT AND ENVIRONMENTAL MANAGEMENT, TRAINING, AIR NAVIGATION, SAFETY, AND FACILITATION AND SECURITY. THIS VARIETY OF TASKS ALLOW US TO COVER THE WHOLE SPECTRUM OF AERONAUTICAL ACTIVITY, WITH THE SUPPORT OF PANELS AND THE SECRETARIAT. INDEED, WE PLAN OUR WORK UNDER THE PREMISE OF OUR NEW POLICY, “HORIZONTAL COOPERATION”, GIVING THE OPPORTUNITY TO MEMBER STATES TO SUPPORT THEMSELVES, AND STRENGTHEN AND PROMOTE THE EXCHANGE OF EXPERIENCES. THIS BECOMES EXTENSIVE TO INTERNATIONAL RELATIONS, ENHANCING COOPERATION AND COORDINATION AT A MUTUAL LEVEL BETWEEN BOTH COMMISSIONS AND ICAO. AS I SAID, RELATIONS BETWEEN OUR COMMISSIONS HAVE STRENGTHENED AND, AFTER THE SIGNATURE OF OUR FIRST AGREEMENT, WE TOOK OUR FIRST STEP. WE HAVE ACKNOWLEDGED THE SIGNIFICANT CONTRIBUTION OF CIVIL AVIATION TO THE SOCIAL AND ECONOMIC DEVELOPMENT OF OUR COUNTRIES, AS WELL AS THE IMPORTANCE OF THE EXCHANGE THAT MUST EXIST BETWEEN US. THE JOINT INTENTION HAS BEEN TO DEVELOP SIGNIFICANT COOPERATION RELATIONS SO THAT WE CAN PROMOTE THE SAFE, EFFICIENT AND SUSTAINABLE DEVELOPMENT OF CIVIL AVIATION IN OUR REGIONS. THIS AGREEMENT ALLOWS US TO WORK IN A COORDINATED WAY IN GLOBAL CONFERENCES AND ASSEMBLIES CONVENED BY THE INTERNATIONAL CIVIL AVIATION ORGANIZATION, ICAO. LET ME USE THIS OPPORTUNITY TO REINFORCE ONE MORE TIME OUR DESIRE TO OPTIMIZE OUR RELATIONS. TOGETHER, EUROPE AND LATIN AMERICA CAN ACHIEVE A GEOPOLITICAL BALANCE, EVEN WITH THE DIFFERENCES OF AIR TRAFFIC FLOW AND CARGO IN BOTH CONTINENTS. MORE THAN EVER BEFORE, WE ARE WILLING TO WORK TOGETHER, SHOWING TO THE INTERNATIONAL COMMUNITY THAT WE ARE PROMOTING PROGRESS AND SAFEGUARDING THE ENVIRONMENT. M. PRESIDENT, I HAVE HAD THE PLEASURE OF MEETING YOU ON SEVERAL OCCASIONS, THE LAST ONE IN SANTIAGO, CHILE, TO DISCUSS ISSUES OF COMMON INTEREST, SUCH AS THE PARTICIPATION OF OUR COMMISSION AT ICAO´S GLOBAL EVENTS, ESPECIALLY ITS NEXT ASSEMBLY, AND THE ELECTION OF THE NEW MEMBERS OF ITS COUNCIL. NOW, OUR RELATIONS ARE NOT JUST RESTRICTED TO THE AFOREMENTIONED ELECTIONS. THEY HAVE STRENGTHENED WITH MUTUAL ASSISTANCE TO ORGANIZE JOINT ACTIVITIES FOR TRAINING COURSES IN MATTERS OF CIVIL AVIATION SAFETY AND ALSO TO EXCHANGE TRAINING MATERIAL, RESOURCES AND INSTRUCTORS. IN THIS ORDER OF IDEAS, IN THE NEAR FUTURE WE HOPE WE WILL CONTINUE DISCUSSING TOPICS OF MUTUAL INTEREST, SUCH US ENVIRONMENTAL PROTECTION, THE AVIATION SECURITY PROGRAMME, THE TECHNICAL COOPERATION POLICY, ENHANCEMENT OF THE ICAO PROGRAMME, THE FACILITATION AND INTERNATIONAL AIR TRANSPORT REGULATION ON OUR WAY TOWARDS LIBERALISATION. ECAC/31-SD English only - 33 - Appendix 3 BEFORE I FINISH, I WISH TO EXPRESS MY CONGRATULATIONS TO OUR FRIEND, RAYMOND BENJAMIN, FOR HIS RECENT DESIGNATION AS SECRETARY GENERAL OF ICAO, AND ONCE AGAIN RATIFY LACAC MEMBER STATES’ SUPPORT TO SUCH AN IMPORTANT COMMITMENT. I WANT TO THANK THE MEMBER STATES OF ECAC, ITS COORDINATING COMMITTEE, ITS EXECUTIVE SECRETARIAT AND ESPECIALLY TO YOU, MR. PRESIDENT, FOR ALLOWING US TO VISIT THIS BEAUTIFUL CITY AND TO PARTICIPATE IN SUCH AN IMPORTANT MEETING. ALSO, I WOULD LIKE TO WISH YOU SUCCESS IN YOUR FUTURE WORK LEADING THE EUROPEAN CIVIL AVIATION CONFERENCE. LADIES AND GENTLEMAN THANK YOU VERY MUCH JOSÉ HUEPE PÉREZ PRESIDENT OF LACAC M. El Alj, on behalf of M. Abdul Aziz Mohd Al-Noaimi, President of ACAC Mister President Ladies and Gentlemen I would like to thank very much on my own name and on behalf of the delegation accompanying me Mister President of the European Civil Aviation Commission (ECAC) for giving us this opportunity to attend your honourable General Assembly and this express the strength of the relationship that started between the ECAC and the Arab Civil Aviation Commission (ACAC). The ACAC was established in 1996 with the headquarters in Rabat in Kingdom o Morocco. It is working in the framework of the league of Arab states. Currently the ACAC includes 18 Arab Member States, the 19th state has taken the necessary steps to reach us and we believe it will be a membership before the end of the current year. The ACAC objectives can be summarized in the following: 1- the enhancing cooperation and coordination among the Arabic countries in the field of civil aviation, 2-the setting a general plan for developing civil aviation in Arab world, 3 - the coordination between the member states to take actions on issues of common interest in aviation and the incentive to encourage complementarities and businesses on the Arab air transport, 4 - the monitoring of changes affecting civil aviation, including those of a technical nature, and identifying the needs of Member States of the ACAC, 5 - the promotion of coordination and compliance of laws and procedures for civil aviation in force in Member States, with a view to their unification, 6 – the promotion for the implementation of standards and recommended practices contained in the Annexes to the ICAO Convention, 7 – the facilitating exchanges of information on aviation safety and encouraging awareness of security among States members of the ACAC. Appendix 3 - 34 - ECAC/31-SD English only 8 – the coordination of training programs and encouraging the development of programs of training institutes to meet the current and future staff working in civil aviation. 9 - The study of any situation likely to hamper the development of air transport and air navigation in the Arab countries, at the request of any Member State of the ACAC, and formulating a recommendation. In this context ACAC has defined a medium-term policy for: - Liberalization of air transport between ACAC members which signed in 2004, moreover agreement coming in force in February 2007, - ACAC Arab strategy for aviation security comply to Arab country's regulatory (legislation, procedures, human resources and funding) to keep civil aviation against unlawful acts, - Ensuring a high level of safety of air navigation services in ACAC member in comply with the ICAO recommendation and improving air traffic management while participating with the international community to reduce noise and carbon emissions, For that ACAC and the Civil Aviation Authority of Qatar agreed to held November, an international seminar on environment and civil aviation in the Arab world, in next November in DOHA to establish there vision and a policy in the region. I would like to take this opportunity to invite ECAC to participate in this conference. - Develop common procedures for the enhancement of aviation safety at the country level members of the ACAC. At this point we have contacted the European Aviation Safety to benefit for there experience By this occasion I would like to thank the Chef Executive Officer of EASA who expressed the readiness of the agency to explore options cooperation between the two bodies. Ladies and Gentlemen The importance of the activity of air traffic between Europe and the Arab world, the speed of its development over the past decade with a trend toward sustained growth in the future and all this in an environment marked by the intense changes in the industry as a result of the phenomenon of globalization, all these factors prompt, I shall say more require, both regions to more consultation and exchange of views for the harmonization of their procedures and regulations for civil aviation within the framework of mutual cooperation which takes into account the interests of others. We need to examine all possibilities to enhance our cooperation, to diversify it, and adjust it whenever necessary. On this occasion I would like to express my appreciation for the way was the preparation of three-year program ECAC / ACAC 2009-2011 signed in Paris on last December at the joint meeting between the Coordinating Committee of the ECAC and the Executive Committee of the ACAC and its implementation, despite some initial hesitations, which are quite natural, and we will have the opportunity to discuss at the next joint meeting. Let me stress that I am optimistic and confident for our cooperation with the European Conference of Civil Aviation and my firm conviction that with the willingness of both parties, we can raise it to the highest level and make a real lever for cooperation between ACAC and other organizations with whom we have already some attempts that begins to take shape slowly but surely. Ladies and Gentlemen. ECAC/31-SD English only - 35 - Appendix 3 We must always have in our mind the important recommendations of the seminar on the regional organization held in April 2008 in Montreal and can be summarized as follows. “The Symposium came to the conclusion that Regional Organisations in civil aviation are already a positive reality and that a clear trend towards more regional governance can be observed. that the development of civil aviation activities at regional and sub-regional levels and regional cooperation can lead to the creation of regional civil aviation bodies with executive and/or regulatory tasks and responsibilities. Such initiatives are of great benefit to the worldwide aviation community as they can make an important contribution to the safe and orderly development of international civil aviation as a whole. The wider international aviation community also benefits from the development of common rules within Regional Organisations and the greater harmonisation of standards and regulations they achieve.” In order to respond to the needs of ACAC state members and these new guidelines for the new activities of regional organizations and their relations with ICAO, I have been working since I took the responsibilities of the Presidency of the Executive Committee in collaboration with the Directorate-General to review the management system of the ACAC and encourage openness to the outside in order to deepen its relations with other similar organizations. With regard to international cooperation, we expect the new Secretary-General of the International Civil Aviation Organisation to give a strong impetus to the proposals of the same symposium, which emphasized the special: “ICAO could develop special cooperative arrangements with regional civil aviation bodies, for example through classical Memoranda of Understanding. An alternative could be the development of new instruments, such as “Framework Agreements for Cooperation”, or" ICAO Regional Agreements”, which could govern a wide range of areas for cooperation, such as safety and security audits, exchange of safety information, technical cooperation or participation in the work of ICAO. It is important that ICAO maintains a regular dialogue with regional organisations in order to continue to monitor and promote their development, address challenges, exchange information, and develop areas of stronger cooperation between themselves and with ICAO. This could be established through an annual high-level meeting with the representatives of regional organisations from around the world under the auspices of ICAO.” Ladies Gentlemen I can not conclude my speech without talking about the air disaster of Air career Yemen Air Company type (Air Bus310-300) on Tuesday July 30, June 2009, near of the Comoros sea shores. I would like to emphasize that the Republic of Yemen, which is a member of the Board and a member of the International Civil Aviation Organization, is working hard to achieve maximum safety and follow-up in the context of the obligation to submit to inspections and control of Yemen air fleet according to international standards adopted by the International Civil Aviation Organization In this context, the Civil Aviation Authority of Yemen set up a commission of investigation in accordance with the rules and regulations on the accident is still ongoing between the reality of the accident and the authority of the air career registered. The authorities of the Republic of Yemen ask all parts concerned to cooperate in order to investigate the accident and access to the desired results, the series of formal investigation is applicable in such accident so that the access and Appendix 3 - 36 - ECAC/31-SD English only credibility in the series of investigation, as well as to avoid accident in the future, bearing in mind that the statements points and accompanied by several media, including the provisions of the prior issuance of the accident which led to abuse the reputation of Yemen Airways, as well as civil aviation and Yemen where harm damage hasty actions are in violation of the rules and procedures governing how to deal with such incidents . Neither the official views, the media dealt with such accident in civil aviation in this image and such statements are contrary to the rash and the customs and laws, and we mention here the accident Airbus330 of the Air France Company, which recently crashed in the Atlantic Ocean where the accident was handled without haste and without prejudging. I affirm that the information and data based on technical accuracy and scientific confirmed, which is supervised by the competent committee to investigate is to get real results, accurate and credible commitment in the context of regulations, rules and procedures in force. Finally I would conclude with my tribute to the staff of the executive secretariat of the ECAC to its availability to each as he requested. Thank you for your attention. Remarks by Tony Fazio Director, Europe, Africa and Middle East Office Federal Aviation Administration Brussels, Belgium It is a pleasure to be here today. The FAA and ECAC have worked closely together since the establishment of our organizations in the 1950’s. The FAA congratulates ECAC on the extensive work it has accomplished over this period and will continue to support the ECAC mission in the future. On a personal note, this meeting will be my last official function as the Director for the FAA’s, Europe, Africa and Middle East office before returning to the U.S. I’m sure that you will continue to enjoy a productive working relationship with my successor, Steve Creamer, who is currently the U.S. Air Navigation Commissioner at ICAO. As some of you know, I have had the honor and privilege of representing the FAA in Europe on two separate occasions, first as FAA Senior Representative in Paris from 1995-1999, and again since 2006 as Director in Brussels. Over these tours of duty, I’ve come to work with many of you and to build warm professional and personal relations. While I can’t claim to understand fully everything that goes on in Europe, I must admit it has been fun trying. Like Alexis de Tocqueville, the French social scientist who wrote of the growing democratic order in 19 th century United States, I too have been a “witness to much change,” in Europe. The change has been significant from my first visit to my second. In the 1990s, virtually all of FAA’s work was done bilaterally. The EASA mandate had not yet been legislated. It was a period when we worked to conclude Bilateral Aviation Safety Agreements and Air Traffic agreements with a number of European countries. ECAC/31-SD English only - 37 - Appendix 3 Upon my return seven years later, the European Commission was firmly in place as the policy setter for European aviation. In 2006, EASA had just celebrated its third year of existence. In the three years I’ve been here, it has grown from fewer than 100 employees to almost 450 today. What hasn’t changed, however, is the deep and cooperative relationship between the US and Europe. Today, I’d like to reflect on that relationship. Specifically, I want to encourage us to continue to build upon that relationship even as we face continuing new challenges. In fact, I want to borrow words from de Tocqueville to shape my comments today. In his famous work, Democracy in America, he said: “In democratic countries knowledge of how to combine is the mother of all other forms of knowledge; on its progress depends that of all the others." Knowing how to combine – or as we might say in the 21st century - knowing how to form partnerships – remains the critical component of progress. Only through partnerships can we realize growth. Thus my message today is a very simple one: the United States and Europe must continue our longstanding cooperation in the areas of Aviation Safety, Environment and Air Traffic Management regardless of obstacles placed in our path. Irrespective of what challenges the political process on either side of the Atlantic may bring us - and we have many - we as safety professionals must continue to find ways to improve the safety record achieved since the advent of jet flight. Recent accidents, unfortunately, have highlighted this point, and our thoughts are with the families and friends of the victims. The Flight Safety Foundation wrote earlier this year that the 2008 world safety performance could be described as “average to below average” with the majority of accidents characterized by causes seen before – controlled flight into terrain, loss of control, runway excursions and no-flap-no slat takeoffs. Perhaps even more troubling, Flight Safety indicates that the major accident rate for Western built Commercial Jet aircraft in losses per million departures stopped its continued long-term drop and began to level off in 2005. 2009 has already seen its share of major accidents. It is perhaps too soon to tell whether this is a temporary aberration or long-term trend. Either way, we can ill afford to wait for the answers. We, as safety professionals, must continue to push the envelope to find ways to continually improve the safety performance of the aviation system. Safety Management Systems – or SM-S – and data collection will help us in that endeavor. But, I believe, one of the most effective means is to ensure the continuing relations of our industries and governments on both sides of the Atlantic. So where are the opportunities for partnership – for relationship building and cooperation to drive progress as de Tocqueville discusses? Let me share six. First, the Europe/U.S. Safety Agreement Appendix 3 - 38 - ECAC/31-SD English only In June 2008, after several years of negotiation, FAA Administrator Sturgell and European Commission Vice President Antonio Tajani signed an agreement between the U.S. and European Community on Cooperation in the Regulation of Civil Aviation Safety. This agreement significantly enhances civil aviation regulatory cooperation between the FAA and EASA, establishes an unprecedented framework for aviation safety cooperation, and facilitates reciprocal acceptance of safety findings and exports of civil aviation products and services between the U.S. and the EU. It is no secret that this extremely important agreement has been held up because of political circumstances beyond our control. First, on the U.S. side, there was concern over the matter of EASA Fees and Charges. Now, on the European side, there are concerns about the proposed language in the U.S. House of Representatives version of the FAA reauthorization bill (HR 915) requiring direct FAA inspections and drug and alcohol testing for FAA-certificated repair stations located outside the United States. We are aware of European concerns, but let me assure you that the U.S. industry is actively working to make sure our Congress understand the wider effects of this language on the U.S. and on our bilateral safety relationship. While we understand the concerns of the maintenance industry on both sides of the Atlantic, progress on the agreement is vital for the U.S. and Europe to continue our strong working relationship in airworthiness and continued airworthiness, as well as in rulemaking cooperation and harmonization, in order to improve aviation safety and efficiency. The second opportunity for improving safety through cooperation is to pick up where we left off with the JAA several years ago in the areas of operations and licensing. The upcoming EASA implementing rules for flight crew licensing, flight operations and foreign carrier operations will provide either an opportunity for further harmonization of regulations and procedures and commensurate improvements in safety or, conversely, a new maze of conflicting and burdensome regulations for the international aviation community. For example, the FAA estimates that approximately 12,000 Europeans took some form of pilot training in the U.S. in 2008. Failure to put in place bilateral agreements recognizing each other’s training and licensing systems not only limits training opportunities but could inadvertently affect safety. For example, training institutions on both sides of the Atlantic would need to maintain two sets of training curricula—a potentially confusing proposition. In order to address this challenge, the FAA and the Commission, with EASA, must waste no more time in the establishment of working groups to address differences between the current FAA regulations and EASA’s new implementing rules. Ultimately, these working groups, which have been delayed by the pending entry into force of the U.S./Europe Safety Agreement, will streamline the working relationship between FAA and EASA and go a long way toward avoiding regulatory divergence that can introduce risk into the system. The third critical opportunity for strengthening our partnership is Safety Data Exchange ECAC/31-SD English only - 39 - Appendix 3 Failure to enact the agreement has, I believe, delayed one of the most important efforts to improve aviation safety – the exchange of safety data. Some of you in this room may recall that in 1997 the FAA and ECAC agreed that sharing ramp inspection data of our registered carriers was a good idea and should be pursued post haste. Unfortunately, because of bureaucratic inertia, other higher priorities and the shifting of competence to the European Commission, we still are not sharing - on a formal basis - this most basic of information. Anticipating accidents before they happen is probably the single most important benefit facing the international safety community. With sophisticated analysis tools like the FAA’s Aviation Safety Information Analysis and Sharing Initiative (ASIAS) or The European Coordination Center for Accident and Incident Reporting Systems (ECCAIR), we can detect trends, identify precursors, and assess risks. This gives us an advantage we’ve never had: The ability to act ahead of time to prevent accidents and to manage risk. The FAA and EASA have worked closely to adopt similar taxonomy, definitions and data base structures so information can be entered seamlessly so that, one day, data will flow from one system to the next. Yet, we still don’t share this information in a routine manner. The fourth opportunity for strengthening partnership to realize progress is SESAR– NextGen The FAA, the Commission, the SESAR JU and Eurocontrol are working together closely to ensure standardization and interoperability between SESAR and the U.S. Next Generation Air Transportation System program – which we refer to as NextGen. The FAA and the Commission signed a revised Memorandum of Understanding on March 17, 2009 to continue and strengthen this cooperation in many areas. Later this year, the FAA and the Commission will begin negotiating a binding Memorandum of Cooperation (MOC) allowing for joint research and development programs between the FAA and Commission agencies. The proposed MOC will include new R&D projects between the FAA and Commission agencies including some previously conducted directly between the FAA and EUROCONTROL. The FAA will maintain its direct working relationship with EUROCONTROL for specific projects remaining solely under EUROCONTROL’s direction. As part of this ATM cooperation the FAA, the SESAR Joint Undertaking, Eurocontrol and ANSP’s have begun trials under the Atlantic Interoperability Initiative to Reduce Emissions (AIRE). Near and longer-term AIRE outcomes are anticipated that will lead to implementation of proven technologies and procedures and subsequently, shorter average flight times, significant industry fuel savings, and commensurate engine emission reductions. In 2008 and 2009, flight trials and demonstrations along principal North Atlantic routes have validated the benefits of the AIRE Partnership. While individual trials and segments have been tested we hope to run the first gate to gate trials this autumn. We must ensure that this cooperation continues and deepens. Appendix 3 - 40 - ECAC/31-SD English only The fifth area to advance progress is strengthening Environmental Cooperation. It’s no secret that the U.S. and Europe have disagreed on how to address CO2 emissions. While the U.S. is not in agreement with the unilateral application of Europe’s ETS to non-European airlines, collectively we decided to maintain the channels of communication and agreed to continue to talk. We agreed to work through the ICAO Group on International Aviation and Climate Change (GIACC). A framework of ambitious goals, negotiated through ICAO, would, we believe, reconcile the differences between the principles of non-discrimination and Common but Differentiated Differences (CBDR). The goals would not attribute specific obligations to individual States. The different circumstances and respective capacities of developing and developed states would affect how each contributes to the global goals. This framework could then be the basis for negotiated, binding agreements between states—including the U.S. and the EU—to limit or reduce aviation emissions. The GIACC Program of Action is a good first step toward addressing the greenhouse gas emissions of international aviation on a global basis. We are seeing encouraging signs that we can avert a conflict. We are also encouraged by Daniel Calleja’s comments several weeks ago that he does not share the view that GIACC has been “unambitious and has failed in its mission”. More work needs to be done. We anticipate further progress at the ICAO High Level Meeting on International Aviation and Climate Change in October, and after the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) meeting in Copenhagen (COP/15) in December. The last area of ongoing cooperation I’d like to address is the US/EU civil aviation agreement. I know many of you have a vested interest in the second stage Civil Aviation negotiations so let me provide you quick update on where we are. Let me share a conversation I recently had with John Byerly at the State Department. First, let me say that John sends his greetings and very much regrets not being able to join this meeting. He looks forward to welcoming ECAC to Washington later this year. John emphasized the U.S. commitment to making the most of the opportunity presented by the second-stage of Air Transport Agreement negotiations. The recently concluded third round of talks in Brussels was productive, and a fourth round will be held after the summer break. Yes, there are many challenging issues on the table—including investment liberalization, noise regulation, and complex issues of regulatory cooperation. Our shared commitment—between Europe and the United States—is to tackle these challenges as partners. Fortunately, we also share a vision of the enormous importance of civil aviation to the transatlantic community. ECAC/31-SD English only - 41 - Appendix 3 John and the entire U.S. delegation will continue to work closely and in a spirit of partnership with the European Community, with the Member States, and now also with Norway and Iceland to forge a progressive second-stage agreement that builds on the remarkable success achieved thus far. In conclusion - These six areas present key opportunities for us to realize true progress – progress only possible if we are able to continue our strong cooperative alliances and partnerships. Let me end by sharing this keen observation from de Tocqueville, who said, “What most astonishes me...is not so much the marvelous grandeur of some undertakings, as the innumerable multitude of small ones.” Big ones matter – such as the six I’ve outlined to you today – but let us be encouraged to also advance progress through cooperative engagement in every way, no matter how small … no matter what the political winds may bring us. We must never lose sight of what we have accomplished over 50 years of cooperation. We must find ways to continue to work through the pressing issues facing our community. Thank you. Speech by M. Yap Ong Heng, DGCA Singapore Mr. President, Distinguished delegates, 1. A very good morning to all. I wish to congratulate the European Civil Aviation Conference (ECAC) on the successful organisation of the 31 st plenary session in this lovely city of Strasbourg. I thank the ECAC for inviting Singapore to this Session. This marks my first official overseas trip as Director-General of the Civil Aviation Authority of Singapore. It is my pleasure to meet our partners in the aviation community early in my new appointment. Outlook for aviation 2. Civil aviation today faces many challenges. With the global economic downturn, air transport is suffering a drop in demand. The drop in fuel prices somewhat relieves the impact, although many airlines have entered into fuel contracts when the prices were at a record high. The outlook remains discouraging, now with the spread of the H1N1 influenza and the constant threat of terrorism. At its recent Annual General Meeting, IATA forecasted an even bleaker outlook for the industry with an estimated global loss of US$9 billion this year. 3. Despite the gloomy outlook, opportunities for growth and development in civil aviation remain. On a more positive note, new aircraft types allow for more efficient air transport to air hubs, and the ability to fly longer and non-stop to farther destinations. With better use of composite materials and flight technology, and better fuselage design, future aircraft will also be more fuel efficient. The development of systems such as SESAR and NextGen will bring about safer skies and greater capacities, as more States liberalise their air services framework moving towards borderless and seamless air travel. Appendix 3 - 42 - ECAC/31-SD English only 4. Our generation is challenged to stand up and deal with these global aviation issues and harness the opportunities to make air travel better for subsequent generations. In our quests, the global nature of civil aviation makes it important for regional and global cooperation. 5. States will have to work closer together on the key fundamentals to strengthen aviation businesses and communities. Aviation safety remains a foremost priority, to be achieved through continual improvements of standards in certification, licensing and operations. In aviation security, we have to maintain vigilance against constant threats to the air transport system; one which is only as robust as the weakest link internationally. A more eminent challenge is to find a way to resolve the differences between States on the most efficient and equitable way to address aviation carbon emissions under ICAO’s auspices. Potential for Partnerships 6. Indeed, global solutions are needed for global issues and these can be achieved through cooperation among States. Harmonisation of rules and regulations will introduce greater clarity and understanding within the aviation industry, and greater safety and lower operating costs for the aviation industry as a whole. Cooperation in aviation security will strengthen measures to deal with threats, while providing for better facilitation to passengers and trade. Improvements in air traffic management and collaboration in such initiatives will lead to safer skies, greater fuel savings and increased capacity. 7. Cooperation among States towards achieving consensus is challenging as we have to balance the different needs and socio-economic priorities of the States’ distinct stages of development, and the varying operating constraints and resource availability among the States. It is certainly challenging, but not impossible. There have been a number of success stories and many more will come. 8. One example I wish to cite is the successful multilateral efforts of AsiaPacific States, with the collaboration of ICAO, in applying technology and improvements in air traffic management procedures that have reduced congestion over the Bay of Bengal and reduced emissions from flights not just within the region but also operating beyond to Europe. 9. In Southeast Asia, under the ASEAN Transport Action Plan 2005 - 2010, ASEAN Member Countries have been working towards the facilitation of interstate transport. The ASEAN States aim to advance the full liberalisation of air transport services to achieve the vision of Open Skies in the ASEAN region. Intra-ASEAN open skies will free up passenger and air freight services in ASEAN, facilitating the flow of trade and services. Singapore’s cooperation with Regions 10. Similarly, Singapore has enjoyed warm working relations and extensive cooperation with the different civil aviation regions - ECAC, LACAC, AFCAC and ACAC. With the ECAC, the cornerstone is the Memorandum of Understanding ECAC/31-SD English only - 43 - Appendix 3 signed between CAAS and ECAC in May 2007, which covers cooperation in many areas, including aviation security and training. 11. The MOU provides the framework for cooperation to promote the safe, orderly and sustainable development of international civil aviation. This will be done through regular exchanges of information, joint development, organisation of training and consultation on safety and security issues affecting international civil aviation. The first Europe-Asia-Pacific Aviation Security Forum, jointly organised by the ECAC and Singapore and held in the Singapore Aviation Academy in November 2007, was one such cooperation. The inaugural Forum gathered more than 80 experts from 18 countries in Europe and the Asia-Pacific, as well as industry players such as IATA, the Association of Asia-Pacific Airlines (AAPA) and Airbus Industrie to exchange views and share experiences on the challenges and developments in aviation. 12. The second such Aviation Security Forum was held earlier this year in Paris in March and once again gathered aviation security experts from the two regions to discuss global trends in aviation security. By enhancing understanding of aviation security issues and the measures adopted to address them, the Forum provides a useful platform for dealing with the various security threats to the global civil aviation industry. 13. More recently in April 2009, the Singapore Aviation Academy, in partnership with the Joint Aviation Authorities, jointly developed and organised a course on Auditing Techniques in Relation to Personnel Licensing. This course was held at the Singapore Aviation Academy’s School of Aviation Safety and Security, which opened in November 2008. The School focuses on specialised aviation safety and security programmes designed to equip airport regulators, airport operators and aviation practitioners with expert knowledge to enhance operations and meet mandatory industry standards. The auditing techniques course received overwhelmingly positive feedback from the local and overseas participants who attended. The participants benefited from the experiences of experts from both regions, and the course’s promotion of better understanding and knowledge sharing. 14. The CAAS-ECAC MOU has certainly fostered closer cooperation between ECAC Member States, Singapore and the Asia-Pacific region, through exchanges of information, regular consultations and joint training. We have also established a cooperative partnership with one of ECAC’s European partner organisations, the European Aviation Safety Agency, on the enhanced cooperation for the safety oversight of Airbus380 operations. Being the first country from which the first A380 operated, Singapore is pleased to be able to share its experience with its partners. 15. We would like to affirm our keen commitment to further work closely with ECAC and its European partner organisations towards enhancing the development of international civil aviation. Moving Forward Together 16. ECAC’s inclusion of ICAO Member States from other regions in its Assembly exemplifies and reinforces the importance that ECAC places on Appendix 3 - 44 - ECAC/31-SD English only partnerships and collaboration in civil aviation. Given the international nature of the aviation industry, it would be near impossible for any country to be successful working in isolation. Singapore and CAAS look forward to working in partnership with ECAC and other Member States to raise global cooperation to the next level and achieve a seamless, safe, secure and sustainable air transport system that can be enjoyed by all. Thank you. Speech by Mr. Chongsik Chang, Director General for Aviation Policy of the Ministry of Land, Transport and Maritime Affairs of the Republic of Korea (8 July 2009, Strasbourg, France) Mr. President, Mr. Executive Secretary, Excellencies, Ladies and Gentlemen, It is a great pleasure and honor for me to address you today at this 31 st Plenary Session of the European Civil Aviation Conference in this beautiful city of Strasbourg. First of all, on behalf of the Korean Government, I would like to pay tribute to the ECAC for its tremendous achievements in the development of European air transport for the past half century since its establishment in 1955. Distinguished delegates! I am certain that everyone at this Conference can agree that air transport is a highly valued and an integral part of the social and economic fabric of the world. In addition, it showed unprecedentedly fast growth, compared to other modes of transportation. On the other hand, this industry faces challenges and difficulties as well. In particular, it is vulnerable to many negative factors, including global economic crisis or pandemics such as SARS and H1N1 outbreak. In this regard, it is said that the world is struggling with one of the worst recessions ever, which also severely affects the international air transport market. According to ICAO(아이케이오), last year, when high fuel costs hit the air transport world, passenger traffic figures increased only marginally by 1.3 % in terms of passenger kilometers performed. This represents the lowest growth rate since 2002. Moreover, according to IATA, the airline industry was among the worst affected by the economic crisis, which struck the third quarter of last year. And it resulted in the loss of nine billion dollars this year despite lower fuel costs. Further, air accidents still occur in every corner of the globe, and the threat of terrorism is hanging over the air transport industry as well. In spite of these considerable setbacks, I think it is necessary to take a positive stance because aviation has a unique and noble value. Everybody has a common goal and objective to ensure safety, security and sustainable development, unlike other sectors where various actors compete with opposing goals. I would say that this is why cooperation and collaboration are important and working well in this industry. I am therefore pleased to be one among the many ECAC/31-SD English only - 45 - Appendix 3 representatives from all over the world present at this Conference and to share with you my country’s objectives and intentions in the field of international cooperation and partnership. Distinguished delegates! The Republic of Korea has experienced drastic economic growth and development and established a democracy over a relatively short period of time. Likewise, civil aviation followed the same path. It has improved in quality as well as in volume. Air transport, indeed, has showed remarkable growth since 1954, when the first international flight was launched. In merely 50 years, the Republic of Korea stands today as the 9th largest air transport country supported by the world-class airlines and airport. Recognizing that a high level of safety and security is critical and fundamental to the sound development of air transport industry, the Republic of Korea has made continued efforts and investments to ensure aviation safety and security in compliance with international standards, since it joined ICAO in 1952. In this connection, the government’s capability for safety and security oversight was also well recognized during the ICAO USAP in 2004 and USOAP in 2008. Furthermore, to pursue the benefits of more available, efficient and affordable air service to the public, the Republic of Korea has deepen its efforts in liberalization negotiations, now enjoying Open Skies relations with 31 partners. Distinguished delegates! We have come to learn, however, that such development and accomplishments would not have been achieved without the full support and assistance from the international community, including ICAO. And such sentiments have led to our national policy in strengthening international cooperation and partnership. For instance, in support of ICAO’s activities, Korean government has actively participated in and contributed to ICAO’s safety and security programmes such as USOAP, the AVSEC Plan of Action, IFFAS, and the AFI Comprehensive Implementation Plan, etc. Moreover, in cooperation with ICAO, Korea has provided aviation fellowship training to more than 300 personnel from 77 countries, which we continue to expand in the future. My government has also worked closely with other ICAO member States on a bilateral and regional/sub-regional basis through annual cooperative meetings and various regional fora such as COSCAPs and CASP. To contribute to enhancing the level of global implementation of ICAO SARPs, we have shared related knowledge, experiences and technologies by providing software program called SMIS and technical consultation to the States who are either in preparation for the USOAP or in the stages of implementation of their corrective action plan. Distinguished delegates! Appendix 3 - 46 - ECAC/31-SD English only The benefits and contributions of international cooperation have strongly motivated us to expand our cooperation in aviation with other regions, starting with Europe. With recent discussions for a free trade agreement (FTA) underway, the European Union has been emerging as Korea’s 2nd largest exports destination while Korea is the EU’s 4th largest trade partner. More importantly in aviation, joint research project is being conducted with EU over the liberalization in the air transport between Republic of Korea and European Union. Considering all these figures and facts, it is expected that air traffic volume between the Republic of Korea and European countries will continue to increase in the future, which is self explanatory for the needs for stronger partnership and cooperation. Just yesterday, a Memorandum of Understanding (MOU) was signed between Republic of Korea and ECAC in the hope to develop meaningful cooperation bonds to promote the safe, efficient and sustainable development of civil aviation in the Republic of Korea and ECAC Member States. I am confident that this MOU will become another stepping stone for us to jointly work together to improve civil aviation safety and security in an environmentally sustainable manner. Moreover, I believe this positive relationship will eventually contribute to the development of the global aviation system. I therefore look forward to the further development of practical and mutually beneficial cooperation between the Republic of Korea and ECAC member States. Last but not least, I would like to take this opportunity to convey a note of special thanks to the ECAC secretariat for their kind arrangements which allowed us to address this session. And also, I appreciate all the hospitality that ECAC Member States have extended to our delegation. I am certain that this 31st Plenary Session of ECAC will be crowned with great success and wish all of you good health and happiness. Thank you, Merci beaucoup, Muchas gracias. ADDRESS BY THE REPRESENTATIVE OF NIGERIA ON ICAO COUNCIL Mr. President of ECAC President of ICAO Council Executive Secretary of ECAC It is my pleasure to express my appreciation to the President and Secretariat of ECAC for the invitation extended to Representatives on the ICAO Council to participate at this Plenary Session. For me it has been a very rewarding experience. Similarly last year I was privileged to participate on the ICAO Council Study visit to European Institutions on the invitation of European Commission and the French Administration. I wish to thank you for your spirit of international partnership and collaboration. Mr. President, as Representative of Nigeria and in my capacity as the Chairman of the Steering Committee of the ICAO AFI Comprehensive Implementation Programme (ACIP) for the enhancement of Aviation Safety in Africa i.e. the AFI Plan, I wish to recognise the longstanding relationship between AFCAC and ECAC and the support being extended by European Agencies in the area of Safety and development of Regional Programmes in Africa. ECAC/31-SD English only - 47 - Appendix 3 In this regard I wish to recall that at the EU-Africa Aviation Conference at Windhoek, Namibia, both our regions adopted a Framework for cooperation between the EU and the African Union in the aviation sector. Similarly, next week EASA and AFCAC in collaboration with ICAO will be holding a joint Symposium on Regional Aviation Safety Agencies in Livingstone, Zambia. One of the main focus of the AFI Plan is to facilitate the establishment of effective Regional Safety Oversight Organization (RSOOs) in Africa on the basis of existing Sub-regional groupings such as the UEMOA, the Banjul Accord Group (BAG), CEMAC, SADC etc. It is our expectation that once established ECAC and other European Agencies will extend cooperation to these Regional Safety Oversight Organizations, similar to existing collaboration between ECAC and UEMOA. Mr. President, as you may be aware, AFCAC recently went through management changes and unfortunately are unable to participate at this Session. However I wish to extend their best regards and to assure that the longstanding relationship between AFCAC and ECAC will continue to be strengthened, in the spirit of the Memorandum of Understanding between both organizations. I also want to use this opportunity to congratulate you, and once again, M. Raymond Benjamin on his appointment as Secretary General of ICAO and I am sure that, through him, ICAO will further benefit from the effectiveness and efficiency that is characteristic of ECAC as evident in the outstanding management of this Plenary. Mr. President, Dear Colleagues, I wish to extend the best wishes and congratulations of the Nigerian Civil Aviation Administration to ECAC as well as to the French Administration for their hospitality during the hosting of this event. Thank you. SPEECH BY DATO’ AZHARUDDIN ABDUL RAHMAN DIRECTOR GENERAL OF CIVIL AVIATION MALAYSIA H.E. President of ECAC Distinguished Heads of Delegations Ladies and Gentleman. On behalf of the Government of Malaysia, I would like to express my deepest appreciation to ECAC, for extending the invitation to this Thirty-First Plenary Session. I am indeed honored to be here, for the very first time. Malaysia has a population of 28.7 million. The country’s increasingly industrialized and tourism dependent economy makes it dependent on air transport. Malaysia has one of the most developed airport system in the region. For the period 1999-2008, passenger movements at airports in Malaysia increased from 29.47 million to 47.45 million. For the same period, total cargo handled at airports in Malaysia increased from 658,233 metric tonnes to 932,440 metric tonnes. Kuala Lumpur International Airport (KLIA) was accorded the World’s Best Airport title in the 15 – 25 million passenger per annum category for three consecutive years from 2005 - 2007. Malaysia Airlines or MAS holds a lengthy record of service and best practices. The national carrier is one of only six airlines worldwide to be accredited a “5 Star Appendix 3 - 48 - ECAC/31-SD English only Airline” status by Skytrax for four years in a row from 2006 – 2009. Since 2001, MAS has also won the “World’s Best Cabin Crew” award six times. MAS, currently flies to 58 international destinations with a network route reaching all six continents. Malaysia home grown low cost carrier, AirAsia is Asia Pacific’s pioneer and biggest low cost carrier. AirAsia currently operates to 15 domestic and 38 international destinations. Malaysia’s AirAsia X has extended the low cost model to the long haul market with services to London and Australia. On our regulatory role in aviation, we have constantly supported the work and objectives of ICAO on safety and security. We have the same concern on the many challenges confronting aviation. We look forward in having collaborative arrangements with ECAC and other organizations so that we can together pursue a mutually beneficial agenda. Excellency and Distinguished Delegates Let me share with you now, some of Malaysia’s contribution to aviation. Firstly, the Continuous Descent Approach (CDA). The Department of Civil Aviation, the Association of Asia Pacific Airlines (AAPA), MAS, AirAsia, Singapore Airlines and the Malaysia Airlines Pilots Association are conducting CDA trials at the Kuala Lumpur International Airport (KLIA). Preliminary figures from the trials in KLIA indicate that an estimated 280 arrivals per day at KLIA would translate to 165kg fuel saving per flight. The potential annual saving to the industry at KLIA alone is $10 million (based on current jet fuel price $0.5966 per kg). Potential annuals emission saving is estimated to be 54k tonnes. Malaysia will of course gladly share the experience at a later stage with other ANSPs in the region. Secondly, the Malaysian Technical Cooperation Programme (MTCP). The MTCP is a bilateral technical cooperation programme which shares Malaysia’s development experiences with other developing countries. Since 1984, Malaysia has trained more than 340 aviation personnel, from 56 countries across the world, in a wide range of fully sponsored specialised courses. Thirdly, Malaysia Aviation Academy or MAVA. In 2007 the Department of Civil Aviation Malaysia commenced construction of a new campus for MAVA. This new site located about 10 km from the KLIA. Phase I of the project currently almost complete, and is scheduled to be ready in end July 2009. Once the MAVA relocates to its new and expanded site, Malaysia will expand its technical assistance programme. In the long term MAVA aims to expand its scope and range to cater for local and international aviation industry as well as a ‘centre of excellence in aviation training’ for the Asia Pacific region. Fourthly, the IATA Secure Freight Programme (SFP). ECAC/31-SD English only - 49 - Appendix 3 Malaysia is working closely with IATA to be the pioneer state for the secure freight programme for air cargo security. This programme aims to establish an air cargo supply chain security solution and certify operators on secure supply chains operating to internationally recognised standards within Contracting States. DCA Malaysia, IATA and other partners have been working to ensure the progress of this programme to enable it to be finalized according to schedule in 2009. Excellency and Distinguished Delegates I have shared with you some of developments in my country’s aviation sector. Malaysia looks forward to working with ECAC on civil aviation issues of common interest. Let me conclude by once again recording my sincere appreciation for the opportunity to address delegates from ECAC. I wish you all the best and every success in your deliberations. I thank you for your attention. Appendix 4 - 50 - ECAC/31-SD English only Appendix 4 ECAC’S ACHIEVEMENTS DURING THE TRIENNIUM (Presented by the President of ECAC) 1. It was a great honour for me to be elected President of ECAC during our Special meeting of Directors General in Cyprus in the autumn of 2007. I emphasised at the time that in electing the President ECAC Directors General also elected a team of Vice-Presidents and Co-ordinating Committee members. I want to begin by paying tribute to the team of colleagues that I have had the pleasure of working with and to thank them for their support and hard work particularly those colleagues who had Focal Point responsibilities. 2. I should also explain that our friend and colleague Michel Wachenheim had been elected President for the current Triennium, but subsequently took over different duties in the French Administration, creating a vacancy for President, which for a short time was filled on an interim basis by our colleague David McMillan. I wish to place on record therefore my gratitude to both Michel and David for the work they had done on behalf of ECAC before I assumed the role of President. 3. With the accession of Montenegro and San Marino in 2008 as respectively 43rd and 44th Member States of ECAC, our organisation represents the civil aviation interests of the majority of European countries. Our close and professional working relationship with the European Commission has enabled ECAC to ensure that by and large an identical set of provisions in several fields of civil aviation are applicable on a pan-European basis. Clearly these provisions are applicable in law in only some of our States and this fact must be noted but ECAC’s role of ensuring to the greatest extent possible that equivalent provisions are enforced across a 44 States Europe is vital to ensure that European air transport operates efficiently under one set of provisions on a pan-European basis. 4. As President, one of the principal goals that I set myself was to re-energize the working relations ECAC has traditionally had with its sister regional organisations LACAC, ACAC and AFCAC and with individual ICAO contracting States with whom we have a great deal in common. I am happy to say that I have met with the Presidents of all our sister organisations and emphasized to them that the Memoranda of Understanding which we had with them for some years offered tremendous opportunities to work together which we possibly hadn’t fully availed of. We now have as a result of these meetings work programmes in place with all three sister regional organisations and the bonds of friendship and mutual respect are firmer than ever. I am delighted to welcome my friends and colleagues from LACAC, ACAC and AFCAC to this Triennial Session and I assure them now of ECAC’s desire and intention to work together to further our common interest but also to strengthen our ties in the context of our ECAC/31-SD English only - 51 - Appendix 4 membership of ICAO. 5. The importance of our relationship with the United States administration hardly needs any emphasis from me. We meet about twice a year with our colleagues and discuss the complete range of aviation subjects of interest to us. ECAC has always found these talks to be of tremendous benefit and I know from John Byerly that he would echo these sentiments. 6. For some time now we have had a Memorandum of Understanding with our colleagues in Singapore and as an example of how we have used this instrument in practice we have now organised two ECAC/Asia Pacific conferences in the field of civil aviation security which brought together in Singapore and in Paris participants from many European States and from as far away as Australia and New Zealand. I am also honoured to be a member of the Board of the hugely impressive Training Institute in Singapore and I believe that the work we have accomplished together is a concrete expression of the value of such Memoranda of Understanding. 7. Yesterday, I signed with the Republic of Korea one of the world’s leading aviation countries, a Memorandum of Understanding whose potential I am sure we will now develop over the coming months and years. We in ECAC very much look forward to working with our colleagues from the Republic of Korea. 8. As President I have also initiated contacts with the aviation Authorities in China and they have indicated a keen interest in meeting ECAC for an exchange of views on the full range of civil aviation issues. This meeting will take place early next year. 9. One of the things which has given me most pleasure and hope for the future in my Presidency has been the revitalised role of ECAC in the ECONOMIC FIELD. At the end of last year, we organised, with the considerable help of our then Focal Point for Economic Matters, M. Peter Griffiths, UK Director General a Forum to enable Directors General to have a strategic exchange of views on topical matters of widespread concern across Europe. I believe that ECAC is ideally placed by its constitutional make-up and its inherent flexibility to allow Directors General to have these very necessary discussions. In the first of these Forums, we looked at a range of issues including the important one of future security of fuel supplies to air transport. As a direct result of the Forum we decided to undertake work in this area and I hope that we will see this work come to fruition towards the end of this year and hopefully have the results transmitted for discussion on a global scale in ICAO. That at least is the intention. 10. In the SAFETY FIELD I recall that when he assumed the Presidency three years ago, Michel Wachenheim made reference to the tools created by ECAC which would assume full Community dimension e.g. the transfer of the SAFA system and the closure of the Central JAA. But he did go on to say that this did not necessarily mark the end of ECAC’s safety activities pointing out that it was of fundamental importance to continue to contribute to the work undertaken in this field by ICAO while ensuring that ECAC States that are not Members of the European Union are not left out. In this regard we were happy yesterday to provide a Forum for the signing between EASA and a number of ECAC Member States of Working Arrangements. This reminds us of course that one of the main events of recent years was the gradual closure of the JAA system and I wish to acknowledge the debt of gratitude that all of us involved in European air transport owe to the colleagues who for many years worked in the old JAA. I Appendix 4 - 52 - ECAC/31-SD English only remind everybody of course that JAA-Training Organisation is now a constituent part of ECAC and wish them the best of luck in their endeavours. 11. In addition in this field we have with a sad irony recently conducted a most successful workshop in the field of accident investigation. The workshop hosted by our Croatian colleagues focused on the particular challenges of underwater recovery operations. Further work in this field will take place in the coming months. Reference to this workshop of course reminds us of recent tragic accidents and our sympathies and thoughts are with the friends and relatives of the victims of these accidents. They serve to remind us that we must reinforce the priority that the aviation world, including the manufacturing industry, the airlines and ECAC and ICAO gives to ensuring the safety of those who fly. 12. In this triennial, ECAC has had some notable successes in the field of CIVIL AVIATION SECURITY. It is indeed one of our main areas of activity and will continue to be. We are strongly supporting EU efforts to transition towards a new regime to address the threat from liquid explosives. This new regime would be based on the screening of liquids. But this in itself presents a new challenge and the ECAC Technical Task Force is currently finalising specifications for equipment capable of screening liquids together with a common testing methodology. In this Triennium, we have also developed a Common Evaluation Process for security equipment. This is something that was lacking in Europe and to which the manufacturing industry have given its full support. We can now test equipment used at our airports against a common testing methodology and the first tests for Explosive Detection Systems have been completed. This was a major achievement by ECAC and in particular will be of immense help to Member States that do not have their own testing capability. 13. Our AUDIT AND ASSISTANCE PROGRAMME has continued. This was the original audit programme and in my view remains of fundamental importance for ECAC’s future. We have been able to record with a great degree of satisfaction that there has been recently an overall improvement of the security levels at European airports as measured by our audit programme. There will clearly be a number of reasons for these improvements but we should acknowledge the role that the audit programme has played. Hand in hand with this audit programme of course we have a very active assistance programme and for example we have organised ten multilateral workshops and forty-five targeted assistance activities for the benefit of our Member States in this Triennium. We now also in this Triennium brought two new element to our work: the organising of security surveys for new airport facilities and at the invitation of Member States vulnerability assessments which look at airports from a threat/risk based perspective. 14. In the field of FACILITATION, we have concentrated to some extent in recent years on assistance to persons with reduced mobility. Last May the United States Air Carrier Access Act entered into force and raised some questions in Europe since some of its requirements appeared to conflict with European rules on PRMs. We in ECAC managed to establish a good dialogue and working relationship with our colleagues in the United States and have developed pragmatic solutions which should enable our air carriers and airports to deliver good quality service to PRMs. 15. Fifteen years ago ECAC’s INTEGRATION PROGRAMME was for obvious reasons one of the most important parts of its work. We can take some modest pride in the fact that over the years quite a few of the States we assisted have integrated into the European system to such an extent that they are now full members of the European Union. Our work continues and during this Triennium ECAC/31-SD English only - 53 - Appendix 4 we have undertaken a variety of training courses, multilateral workshops and targeted assistance activities. We are now seeing a gradual shift in emphasis from integration to capacity building as the logical development of our integration programme. 16. On one of the most important issues to face civil aviation, — AVIATION AND ENVIRONMENT — we have seen in this Triennium a great deal of activity in ECAC and the European Union. Despite the setback for Europe’s policy at the 36th ICAO Assembly in 2007 Europe continued the work very actively in the Group on International Aviation and Climate Change/GIACC the outcome of which has the potential to provide a good foundation for further work and which enables ICAO to take a positive message to the UNFCCC in Copenhagen next December. Aside from the issue of substance itself one of ECAC’s overriding objectives in this work was to ensure that ICAO maintained its leadership role in this critical area. Europe has to respond in this field to society’s reasonable demands and expectations, while we as aviation administrators have the overall responsibility of regulating in ways that ensure that our industry remains efficient and competitive in a global market. Much work obviously remains to be done and ECAC will continue to play a leading role in this field in ICAO. 17. Aviation is an industry in a continuous state of evolution. The international organisations and bodies which are there to serve this industry must evolve with it. ECAC’s role over the years has changed but while some regard it as having diminished I personally don’t see it like that. The range of issues on which I have just reported is wide and impressive. ECAC has adopted its role in recognition of the structure and regulation of intra-European air transport. But one of the things I believe that ECAC’s work in this Triennium has demonstrated is that intra-European aviation needs and thrives with a mixture of regulatory and nonregulatory institutions. ECAC has had and will continue to have an important role to play as the European arm of its parent body ICAO. 18. In that context I return to what I said at the very start and re-emphasise the importance of ECAC’s work with its sister regional organisations and of course with individual contracting States of ICAO. This work has proved of immense importance and benefit to all participants and will continue in the next Triennium. In addition, ECAC has always reached out to the European air transport industry and by virtue of its flexible structure finds it relatively easy and straightforward to bring representatives of the industry into its discussions, debates and conclusions. 19. International organisations such as ECAC are there as servants of the industry and must never lose sight of this fact. What would be in my view totally unacceptable would be any form of intra institutional rivalry, which would distract us from our goals. We all of us have a mission to serve air transport and our objective should be to work together in harmony to continue to serve this industry to the best of our abilities. — END —