Une Princesse belge devenue Grande-Duchesse

Transcription

Une Princesse belge devenue Grande-Duchesse
4
Joséphine-Charlotte 1927-2005
Luxemburger Wort
Gaston Thorn, Ehrenstaatsminister
In memoriam
Königliche Erziehung
Ehrenstaatsminister Gaston Thorn
wies in einer ersten Reaktion auf
die in mancherlei Hinsicht besondere Erziehung von Großherzogin
Joséphine-Charlotte hin. „Sie wurde als Tochter eines Königs geboren und auch demnach erzogen“,
so Thorn gegenüber RTL-Radio.
Wie hervorragend ihre Erziehung gewesen sei, habe die Großherzogin jede Minute ihres Lebens
unter Beweis gestellt, sagte der Ehrenstaatsminister, der auch auf die
nötige „Distance“ der nunmehr
Verstorbenen hinwies. Genau
diese „Distance“ sei vielleicht
manchmal missverstanden worden, meinte Thorn.
Der Ehrenstaatsminister würdigte Joséphine-Charlotte auch als
wichtige Stütze für Großherzog
Jean. „Der Großherzog konnte sich
stets auf Joséphine-Charlotte verlassen. Er brauchte sie und wird
sich nun sehr alleine fühlen“, so
Thorn.
Jacques Santer, Ehrenstaatsminister
Ein Platz in der Geschichte
„Großherzogin
Joséphine-Charlotte hat ihren Platz in der Geschichte des modernen Luxemburg“, erklärte Ehrenstaatsminister Jacques Santer gegenüber unserer Zeitung.
Die Großherzogin habe stets regen Anteil am Leben in Luxemburg
genommen. Sie habe ihre Aufgabe
mit großer Würde erfüllt und sei
ihrem Mann, Großherzog Jean,
eine wichtige Stütze bei der Ausübung seines Amts gewesen. Santer unterstrich, dass sich die Großherzogin persönlich sehr stark im
sozialen Bereich engagiert habe.
Insbesondere habe sie einen aktiven Beitrag für die Integration von
behinderten Mitmenschen und in
der Entwicklungspolitik geleistet.
Der Ehrenstaatsminister würdigte
ihr Engagement für moderne und
zeitgenössische Kunst.
Großherzogin Joséphine-Charlotte sei sehr zugänglich gewesen,
erinnerte sich Santer. Er habe sie
in der Zeit, als seine Frau sich um
die Erziehung der Prinzessinnen
kümmerte, besonders auch als
Mutter kennen und schätzen gelernt. Seine Gedanken seien in dieser Stunde bei Großherzog Jean
und den Kindern, die eine sorgenvolle Mutter verloren haben, so der
Ehrenstaatsminister.
Une Princesse belge devenue Grande-Duchesse
manifeste à travers les inépuisables découvertes de l'art contemporain, comme dans ce constat de
Peter Halley: «Dire qu'une oeuvre
d'art est spirituelle revient à lui
attribuer une valeur universelle,
atemporelle.» Et l'on aimerait imaginer les dialogues experts que
s'échangeraient en l'occurrence la
Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte et la Reine Paola.
A propos des mille autres liens
entre nos dynasties on se souviendra que le Roi Albert II et la Reine
Paola avaient réservé au Luxembourg, les 17 et 18 mars 1994, leur
première visite d'Etat. Le couple
grand-ducal accorda à son tour une
visite d'Etat à la Belgique du 16 au
18 mars 1999. Particulièrement le
18 mars à Arlon, les quatre Souverains reçurent un accueil des plus
chaleureux en français ainsi que
dans le parler de l'Areler Knippchen. Tel le partage d'une même
joie. Que l'on m'autorise juste en-
Au gré de la mémoire collective
en Belgique figure, datant de
mai 1935, une des dernières
photos officielles de la Famille
royale avant la fin tragique de
la Reine Astrid. C'est la photo
d'un bonheur simple à cinq: de
gauche à droite Baudouin (né le
7 septembre 1930), Joséphine-Charlotte (née le 11 octobre 1927), Astrid, Léopold et,
sur les genoux du Roi, Albert
(né le 6 juin 1934).
C
ette photo continue à habiter
bien des maisons du royaume,
y compris sous la forme – jamais
kitsch – d'un couvercle de boîte à
biscuits.
Adversité et abnégation
Le deuil avait déjà frappé, le 17
février 1934, brutalement aussi,
lorsque s'écrasa dans sa chute d'alpiniste le grand-père de la princesse et de ses frères, Albert Ier.
C'était le roi-soldat ou roi-chevalier
que la Grande Guerre avait auréolé
de gloire: on sait de nos jours que
son idéal et sa stature avaient été
avant tout de promouvoir la paix.
La mort d'Astrid, le 29 août 1935
dans un accident de voiture à Küssnacht en Suisse, allait plonger la
Belgique dans une autre épreuve
dont le pays n'a jamais entièrement fait le deuil. C'est qu'en moins
de dix ans, la lumineuse Suédoise,
«princesse des neiges», avait
conquis son nouveau pays par sa
grâce, sa noblesse, son naturel, son
image exemplaire d'épouse et de
maman. Depuis, elle a rejoint la
légende. Vint alors, dans l'album
de famille, cette photo d'une enfance empreinte de dignité, voire
de gravité: Joséphine-Charlotte en
compagnie de son père qui tient
par la main Baudouin et Albert.
La dernière Guerre mondiale et ses
conséquences seront une troisième
épreuve pour les enfants – puis
adolescents – royaux et leurs proches. Ce n'est cependant pas ici le
lieu de détailler le drame qui aboutit à l'abdication du Roi Léopold III,
le 16 juillet 1951, au terme d'une
«question royale» qui avait failli
mener la nation à la guerre civile.
Si les historiens les plus qualifiés
Sozial engagiert
Marcel Mart, früherer Hofmarschall
Zwei Persönlichkeiten
Für den früheren Hofmarschall
Marcel Mart (1990-1993) war
Großherzogin Joséphine-Charlotte
eine Frau „mit zwei verschiedenen
Persönlichkeiten“: „Auf der einen
Seite gab es die Großherzogin, eine
würdige und elegante Dame, die
sich ihrer besonderen Stellung immer bewusst war.“ Sie habe stets
Distanz zu wahren und Respekt
einzuflößen gewusst. „Mit einer
enormen Disziplin hat sie sich über
all die Jahre an ihre offizielle Rolle
gehalten.“
Privat sei die Großherzogin aber
ein sehr „lebendiger Mensch gewesen, stets hungrig nach Informationen, sehr modern und auch unkonventionell“. Sie sei „eine treibende
Kraft für ihre Familie und Großherzog Jean stets eine gute Beraterin“
gewesen.
Les 21 ans de la Princesse Joséphine-Charlotte: dans la longue attente, à Prégny en Suisse,
(Photos: Collection J.B.)
du dénouement de la question royale.
ne s'entendent pas encore sur la
vérité de la tragédie, tous s'accordent pour dire que le retrait de
Léopold et l'avènement de Baudouin aboutirent à un indispensable apaisement. Il convient d'insister, cet apaisement n'alla certes
pas sans grandeur.
On peut deviner la lourdeur du
poids qui accabla la jeune Joséphine-Charlotte durant ces années.
Ainsi, elle sera le premier des enfants royaux à qui sera annoncée la
reddition sans conditions de l'armée belge le 28 mai 1940. Puis
vinrent exode et captivité. Après la
guerre, ce sera, à Prégny en Suisse,
la longue attente du dénouement
de la crise.
Le 11 avril 1949, la princesse fait
une sorte de voyage-test en Belgique: par les Ardennes et ses
hauts lieux du patriotisme et de
l'endurance vers le palais de Laeken et le palais des Beaux-Arts à
Bruxelles. Aînesse oblige, elle aura
été ainsi le premier des enfants
royaux à fouler le sol belge depuis
la Libération, rappelant «par ses
gestes l'auguste image de sa mère
la Reine Astrid» (Les Nouvelles,
d'Arlon, 14-15 avril 1949). Même
si l'accueil est résolument enthousiaste, on devine le courage, l'abnégation, la maturité et la grandeur
qui animent la jeune fille au pays
de son père, un pays déchiré entre
haine et attachement, entre violence et concorde.
Le coeur et l'esprit
Lorsque la Princesse JoséphineCharlotte, filleule de la Grande-Duchesse Charlotte, épousa, le 9 avril
1953, le Grand-Duc Héritier Jean
de Luxembourg, le public belge
présent ne put que s'associer avec
ferveur au bonheur d'un couple qui
savait les sacrifices de la guerre.
Quant à la mémoire collective
luxembourgeoise, elle ne manquera pas de se forger dès le jour
ému du mariage en la cathédrale
Notre-Dame (par exemple à travers
maintes pages de l'album de 200
photos signées Jean Weyrich et Lé
Sibenaler, album intitulé Le GrandDuc Jean, avec des textes de Steve
Heiliger et une préface de Pierre
Werner, aux éditions saint-paul
luxembourg).
Il y a ainsi le chaleureux unisson du
couple grand-ducal au service du
pays, de l'Europe et des causes
justes à travers le monde – à commencer par la cause des valeurs
familiales –, sans oublier les
humbles et les démunis de chez
nous. Et il y a la noblesse pour le
moins un peu «britannique» du
Grand-Duc, alliée à la distinction et
au raffinement d'une grande
dame. Reste également le sens du
beau comme dans le classicisme
poétique (ou musical) d'un John
Keats: «Une chose belle est une joie
pour toujours.» Et il y a, mêmement proche de la bien-aimée défunte, le sens du beau tel qu'il se
Berceau princier d'Albert, qu'entourent Joséphine-Charlotte et Baudouin.
Georges Vuillermoz, Hof-Aumônier
Grande tristesse en Belgique
Dix jours de deuil au Palais royal
par Isabelle Saussez (Bruxelles)
famille royale. Au Luxembourg,
comme en Belgique, elle était
connue pour son intérêt pour l'art
et aimée pour sa préoccupation
pour les problèmes sociaux».
Le décès de Joséphine-Charlotte,
sœur ainée du Roi Albert II et
Princesse de Belgique, a suscité
une grande tristesse en Belgique:
ce sont deux pays, ainsi, qui aujourd'hui portent le deuil.
La famille royale belge s'est déclarée en deuil jusqu'au 21 janvier.
Et à l'instar de ce qui se pratique
habituellement lors du décès d'un
membre de la famille royale belge,
un registre de condoléances est
ouvert au Palais royal dès aujourd'hui et jusqu'à ce jeudi 13
janvier.
Quant aux réceptions de nouvel
an pour le corps diplomatique,
l'OTAN et l'Union européenne, elles ont été tout simplement annulées, selon un communiqué du Palais. Le Roi Albert II est cependant
resté à Bruxelles hier matin où il a
tenu ses audiences comme de coutume. Il a notamment reçu le cardinal Danneels, primat de Belgique,
qui a fêté son jubilé dimanche et le
Premier ministre, Guy Verhofstadt.
Réaction du Premier ministre
Le Premier ministre a présenté ses
condoléances hier au nom du gouvernement «à Jean, Grand-Duc du
Luxembourg, au roi Albert II de
Belgique, aux deux familles royales
ainsi qu'au peuple luxembourgeois», déclarant: «Avec Joséphine-Charlotte, nous perdons un
membre doux et généreux de notre
core cette anecdote. Lors d'une visite de la cathédrale de Florence en
été 1981, je me trouvais par hasard
à proximité du couple grand-ducal,
qui était occupé à une visite similaire. Bien entendu, je tins à respecter l'incognito de mes illustres
voisins. Coïncidence: en juin 1990,
reçus par l'Institut universitaire
européen de Florence, les Souverains luxembourgeois admiraient
les hauteurs de Fiesole, en particulier sa vue sur les horizons florentins donnant sur la coupole de Brunelleschi. Au fil d'un échange informel avec la Grande-Duchesse, je
pus lui signaler le caractère fortuit
de notre rencontre de 1981. Elle
s'empressa de raconter au GrandDuc cet épisode vacancier. Pour ma
modeste part, je touchais ainsi du
doigt gentillesse, spontanéité et
bonne humeur.
Aujourd'hui nos coeurs et nos esprits sont en berne. Et nos maisons
sont tristes.
Julien Bestgen
Après le tragique décès de la bien-aimée Reine Astrid, Joséphine-Charlotte en compagnie du Roi Léopold III qui tient par la main
Baudouin et Albert.
Jean Asselborn, Außenminister
„Joséphine-Charlotte war eine
Grande Dame, die in ihrer Zeit auf
ihre Art und Weise dem Land diente“, so Vizepremier und Außenminister Jean Asselborn.
Der Diplomatiechef strich gegenüber dem LW das soziale Engagement der Großherzogin hervor. In
diesem Kontext erinnerte Asselborn an eine Visite von JoséphineCharlotte im Steinforter Spital. „Als
Bürgermeister begleitete ich damals die Großherzogin und sah,
wie sie auf die Kranken zuging, sie
aufmunterte “, erzählte Asselborn,
der diese Begegnung mit Joséphine-Charlotte als eine Art Schlüsselerlebnis wertet.
Der Außenminister gab auch zu
bedenken, in welch hohem Maß die
Herkunft von Joséphine-Charlotte
zur Vertiefung der belgisch-luxemburgischen Freundschaft beigetragen habe. „Das war nach dem
Zweiten Weltkrieg besonders wichtig“, so Asselborn.
Dienstag, 11. Januar 2005
Le Roi Léopold III et son épouse, la Reine Astrid, avec leurs enfants, la Princesse
(Archives LW)
Joséphine-Charlotte, le Prince Albert et le Prince Baudouin.
«Douceur et générosité»
Dans son communiqué, Guy Verhofstadt exprime sa profonde tristesse et souligne «la douceur et la
générosité» dont a fait preuve Joséphine-Charlotte au sein de la famille royale.
Pour Guy Verhofstadt, Joséphine-Charlotte était, en tant que
Grande-Duchesse du Luxembourg
et sœur du Roi Albert II, «la personne par excellence pour établir
les excellentes relations entre la
Belgique et le Luxembourg». Samedi, jour des funérailles de Joséphine-Charlotte, les drapeaux noirjaune-rouge seront mis en berne en
Belgique, en signe d'hommage et
de deuil, a également annoncé le
Premier ministre.
Le ministre de la Défense, André
Flahaut, a également présenté les
condoléances de son département
au Roi et à l'ensemble de la famille
royale. «Comme tous les grands
corps de l'Etat, la Défense est en
deuil aujourd'hui», a affirmé M.
Flahaut au cours d'une conférence
de presse. Le ministre a ajouté qu'il
présenterait ses condoléances plus
personnellement à la famille royale
par la suite.
Energisch, aber liebenswert
Georges Vuillermoz, Hof-Aumônier, sagt, der Tod der Großherzogin berühre ihn sehr. „Sie war ein
Teil des Landes, war bei den großen Zeremonien immer dabei.“
Dem Großherzog sei sie Hilfe
und Stütze zugleich gewesen. In
den 30 Jahren, die er jetzt schon
Hof-Aumônier ist, habe er sie als
freundliche, liebenswerte Person
mit Humor und sehr breit gefächerten Interessen kennen gelernt.
Auch an religiösen Themen sei sie
interessiert gewesen, und es kam
sogar vor, dass sie ihn um seine
Predigtnotizen bat, wenn sie noch
etwas von dem nachlesen wollte,
was er vorgetragen hatte. „Sie
scheint also nicht nur zugehört,
sondern auch daran teilgenommen
zu haben“, erklärt Vuillermoz.
Wie an so vielen Sachen! Neben
der Religion gehörte auch die
Kunst zu ihren Interessen, um nur
diese zu nennen, denn aus vielen
kleinen Bemerkungen, die so nebenbei im Gespräch mit ihr fielen,
wurden ihre vielfältigen Zuneigungen ersichtlich. Daran habe ihre
Krankheit auch nichts geändert.
Sie blieb liebenswürdig, war weiterhin energisch und entschlossen
und alles andere als zimperlich. Ihr
Leiden habe sie sich nicht anmerken lassen. Sie habe sich nicht
beklagt, sondern ihre Krankheit
mit Fassung, Mut und viel Kraft
ertragen.
Michel Faullimmel, Pastor der Protestantischen Kirche
Eleganz und Würde
Der Pastor der Protestantischen
Kirche von Luxemburg, Michel
Faullimmel, hat gestern Großherzog Jean und Großherzog Henri
schriftlich das Beileid der protestantischen Gemeinschaft ausgedrückt.
Gegenüber dem LW gab Pastor
Faullimmel zu bedenken, wie
schmerzlich der Tod eines Ehepartners oder der Tod einer Mutter
für die Hinterbliebenen sei. Großherzogin Joséphine-Charlotte würdigte der Geistliche als herausragende Persönlichkeit, die ihre
wichtige Aufgabe mit Eleganz und
Würde gemeistert habe.
Faullimmel wies auch auf die
ausgezeichneten Beziehungen hin,
die Großherzog und Großherzogin
mit der Protestantischen Kirche
von Luxemburg pflegten.
Urbain Lambert, ABL
Erlösung vom Leiden
Urbain Lambert, Präsident der
Amitiés belgo-luxembourgeoises,
bedauerte das Ableben von Großherzogin Joséphine-Charlotte zutiefst. „Angesichts ihres Gesundheitszustandes war sich ihr Tod
seit einiger Zeit zu erwarten“,
meinte der 77-jährige Präsident,
der seit zweieinhalb Jahren den
Vorsitz der Vereinigung übernommen hat. „Wir sind natürlich sehr
traurig.“ Urbain Lambert gab einerseits zu bedenken, dass der Tod
für die kranke Großherzogin sicherlich eine Erlösung darstelle.
Andererseits wies er auf die tiefe
Trauer von Großherzog Jean hin.
Freddy De Corte, Präsident des Vlaamse Club
Ingeborg Kristoffersen, Botschafterin
Auch Belgien betroffen
Als Grande Dame bezeichnete die
belgische Botschafterin in Luxemburg,
Ingeborg
Kristoffersen,
Großherzogin Joséphine-Charlotte. Der Tod der Landesfürstin und
belgischen Prinzessin habe natürlich auch die Belgier getroffen. Joséphine-Charlotte habe stets gute
Beziehungen zu ihrer alten Heimat
unterhalten. Die Großherzogin
habe einen besonderen Sinn für
Kunst und Kultur besessen und
habe in belgischen Künstlerkreisen
ein hohes Ansehen genossen.
Union royale belge
Intelligence et ouverture
Le Conseil de l'Union royale belge,
un lieu d'échange privilégié entre
la communauté des Luxembourgeois et des Belges au Luxembourg,
tient à rendre un vibrant hommage
à la mémoire de S.A.R. la GrandeDuchesse Joséphine-Charlotte.
De par son illustre origine et son
dévouement, S.A.R. la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte bénéficiait auprès de l'Union d'une estime et d'une sympathie toute par-
ticulière. C'est avec émotion que les
plus anciens d'entre eux ont suivi
son parcours courageux dès sa jeunesse marquée par une série d'événements au caractère dramatique,
écrit l'Union royale dans un communiqué.
S.A.R. la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte a toujours personnalisé les valeurs d'intelligence,
d'ouverture, de tolérance, de sens
de la famille et de goût des arts. Elle
conciliait le respect de la tradition
avec un grand attachement à la
modernité.
Les membres de l'Union, qu'ils
aient la nationalité de son pays
d'origine ou de son pays d'accueil,
lui resteront toujours reconnaissants. Ils garderont un attachement tout spécial aux membres
de sa famille, son époux, ses enfants, beaux-enfants et petits-enfants.
Sehr enge Bindungen
„Wir fühlen uns sehr betroffen vom
Tod der Grande Dame“, so der
Präsident des Vlaamse Club in Luxemburg. Die Großherzogin habe
die „sehr engen Verbindungen“
zwischen Belgien und Luxemburg
personifiziert. „Durch ihr soziales
Engagement und ihre Öffnung zu
allen in Luxemburg lebenden Gemeinschaften hat die Großherzogin eine sehr wichtige Rolle gespielt.“
Freddy De Corte hebt auch das
große Interesse der Großherzogin
an der Kunst hervor. Einen persönlichen Kontakt mit Großherzogin
Joséphine-Charlotte hatte Freddy
De Corte, der erst seit vier Jahren
Präsident des Vlaamse Club ist,
nicht, doch habe der Hof
wiederholt Veranstaltungen besucht, die vom Verein organisiert
wurden.
Die Vereinigung, die 250 Familien und 60 Einzelpersonen als Mitglieder zählt, wird der großherzoglichen Familie ein Beileidstelegramm zukommen lassen.

Documents pareils