Diabète et nutrition
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Diabète et nutrition
t ' P S N B U J P O D P O U J O V F t COIN technipharm FC LE PROGRAMME NATIONAL DE FORMATION CONTINUE DES ASSISTANTS TECHNIQUES EN PHARMACIE 1 UFC POUR OBTENIR INSTANTANÉMENT VOS RÉSULTATS, RÉPONDEZ EN LIGNE SUR WWW.PROFESSIONSANTE.CA DONNE DROIT À 1 CRÉDIT DE FC Approuvé pour 1 crédit de FC par le Conseil canadien de l’éducation permanente en pharmacie. Dossier no 1065-2011-324-I-T. Non valide pour les crédits de FC acquis après le 25 octobre 2014. 1PVSPCUFOJSJOTUBOUBOÏNFOU WPTSÏTVMUBUTSÏQPOEF[FOMJHOF TVSXXX1SPGFTTJPO4BOUFDB UNE FC SPÉCIALEMENT POUR LES ATP Coin technipharm FC est le seul programme national de formation continue s’adressant aux assistants techniques en pharmacie canadiens. Comme le rôle des ATP s’étend, utilisez régulièrement Coin technipharm FC pour parfaire vos connaissances. Veuillez noter qu’une note de passage minimale de 70 % est exigée pour obtenir le crédit de FC. Coin technipharm FC est généreusement commandité par Teva. 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Phm., pharmacien clinicien 0CKFDUJGTEBQQSFOUJTTBHF Après avoir suivi cette leçon de formation continue, les ATP seront en mesure de : 1. Passer en revue les notions de saine alimentation avec les personnes diabétiques. 2. Parler du rôle des glucides, du calcul des glucides et de l’indice glycémique avec les personnes diabétiques. 3. Passer en revue l’impact des protéines et des matières grasses dans l’alimentation. 4. Parler des effets de l’alcool et des sucres ou des édulcorants sur la maîtrise de la glycémie. 5. Travailler dans le cadre du modèle de soins en collaboration pour donner aux diabétiques une information qui leur permettra d’atteindre des cibles nutritionnelles optimales. *OUSPEVDUJPO Le diabète est une des maladies chroniques les plus courantes auxquelles on est confronté en pharmacie communautaire. L’Agence de la santé publique du Canada estime qu’environ deux millions de Canadiens (1 personne sur 16) ont reçu un diagnostic de diabète1. On s’attend à ce que ce chiffre atteigne près de 2,8 millions en 20121. Si on inclut l’état de prédiabète, ce sont approximativement neuf millions de Canadiens qui sont concernés, selon l’Association canadienne du diabète (ACD)2. La plupart des diabétiques sont traités à la fois par des modifications du mode de vie et par des médicaments. La thérapie nutritionnelle est la pierre angulaire du traitement du diabète3. Sans une alimentation appropriée, il est peu probable que les patients réussissent à atteindre les objectifs du traitement du diabète. Cependant, beaucoup de diabétiques trouvent que l’un des aspects les plus difficiles de la prise en charge du diabète est de respecter le traitement nutritionnel4. Les lignes directrices cliniques de l’ACD recommandent que l’alimentation de tous les diabétiques soit évaluée par des diététistes, qui leur donneront des conseils sur les façons de l’améliorer3. Le rôle des pharmaciens et des ATP en matière d’information sur le mode de vie peut varier en fonction de la législation de chaque province. C’est pour cette raison qu’il est important que les membres du personnel des pharmacies définissent leur rôle optimal dans la fourniture de l’information visant à aider les diabétiques à prendre en charge leur maladie. Et s’ils ne sont pas en mesure de fournir les renseignements nécessaires à leurs clients, ils devraient les adresser à des professionnels de la santé compétents afin qu’ils améliorent leur connaissance du diabète. -FjSÏHJNFEJBCÏUJRVFx Une des premières choses que demandent les gens qui viennent de recevoir un diagnostic de diabète est souvent : « Qu’est-ce qu’on doit manger quand on est diabétique ? » Or, il n’y a pas de « régime diabétique » à proprement parler. Les lignes directrices actuelles de l’ACD recommandent d’établir un plan de repas personnalisé pour chaque personne diabétique en fonction de ses préférences, de son âge, de ses besoins, de sa culture, de son mode de vie et de son statut socioéconomique3. Cela peut sembler compliqué, mais, en fait, la plupart des diabétiques devraient suivre les mêmes recommandations de saine alimentation que celles qui s’adressent à tous les Canadiens, tel qu’indiqué dans le Guide alimentaire canadien (Bien manger avec le Guide alimentaire canadien – www.healthcanada.gc.ca/foodguide)3. Cela implique de consommer des aliments de chacun des quatre groupes alimentaires (c.-à-d. légumes et fruits, produits céréaliers, lait et substituts, viandes et substituts)3. Un point essentiel en matière d’éducation des diabétiques, c’est qu’ils doivent manger les mêmes aliments que tout le mond. Les mêmes aliments peuvent être recommandés aux personnes diabétiques et aux autres membres de leur famille. La principale différence, c’est qu’un diabétique ressentira beaucoup plus rapidement les effets d’une alimentation malsaine qu’un non-diabétique. -FTHMVDJEFT Les glucides sont un des éléments les plus importants d’une bonne alimentation. Ils sont la principale source d’énergie d’une alimentation saine. Les sources de glucides courantes sont le pain, le riz, les pâtes et les féculents (p. ex., pommes de terre, Un service éducatif aux assistants techniques en pharmacie du Canada qui vous est offert par Teva. www.tevacanada.com FC1 COINtechnipharmFC FÉVRIER – MARS 2012 Le calcul des glucides Le calcul des glucides est une méthode utilisée pour estimer la teneur en glucides d’un repas, ce qui permet aux diabétiques de consommer une grande variété d’aliments sans provoquer d’importantes fluctuations de leur glycémie. Les diabétiques qui doivent s’injecter de l’insuline avant les repas comptent régulièrement les glucides, ce qui leur permet de mieux évaluer la dose d’insuline dont ils ont besoin pour chaque repas. On calcule les glucides en lisant l’information relative aux glucides figurant sur l’étiquette nutritionnelle des aliments ou en la vérifiant dans les tables de valeurs nutritives proposées par les organismes suivants : t 4BOUÏ$BOBEB7BMFVSOVUSJUJWFEF quelques aliments usuels (http://dsp-psd. pwgsc.gc.ca/collection_2009/sc-hc/ H164-49-2008F.pdf); t %JBCÒUF2VÏCFD(VJEFEBMJNFOUBUJPO pour la personne diabétique (http://www. diabete.qc.ca/html/materiel_publications/ guide.html); t "TTPDJBUJPODBOBEJFOOFEVEJBCÒUF Beyond the Basics – différents documents, en anglais la plupart du temps (www.diabetes.ca/for-professionals/ resources/nutrition/beyond-basics). À partir de la grosseur de l’aliment que l’on mange, on peut estimer, à l’aide de l’étiquette nutritionnelle ou des tables de valeurs nutritives, le nombre de portions de glucides contenues dans cet aliment. Une portion de glucides correspond à 15 g de glucides disponibles. On nous demande fréquemment quel nombre de portions de glucides on devrait consommer à chaque repas. Les plans nutritionnels pour diabétiques doivent être adaptés à chaque cas. Chaque personne se verra allouer un nombre optimal de portions de glucides différent selon son poids, son niveau d’activité physique et les recommandations de son ou sa diététiste. FÉVRIER – MARS 2012 -FTQSPUÏJOFT Des aliments comme les œufs, la viande et les substituts de viande (p. ex., haricots, lentilles, tofu) sont des sources de protéines courantes. Après avoir été ingérées, les protéines se décomposent en acides aminés5. Les acides aminés sont utilisés pour synthétiser des protéines musculaires et ils participent également à la production d’enzymes, d’hormones et d’autres éléments constitutifs des cellules5. L’ACD recommande aux personnes diabétiques que 15 % à 20 % de leur apport calorique quotidien proviennent de sources de protéines3. Les protéines diffèrent des glucides des façons suivantes : t &OWJSPOËEFTQSPUÏJOFTJOgérées sont métabolisées en glucose (comparativement à 90 % à 100 % des glucides)5. t -FTQSPUÏJOFTOFTPOUQBTJNNÏEJBUFNFOU transformées en glucose sanguin. C’est pour ces raisons que le contenu en protéines d’un repas n’affecte pas immédiatement la glycémie4. Sur le plan pratique, les diabétiques n’ont pas besoin d’ajuster leur dose d’insuline en fonction du contenu en protéines d’un repas. Les personnes diabétiques pourraient penser que si les protéines n’entraînent pas une élévation majeure de la glycémie, elles devraient donc adopter une alimentation riche en protéines. Le problème, c’est que l’organisme a une capacité limitée à éliminer les acides aminés, qui peuvent devenir toxiques si on en consomme trop3. -FTNBUJÒSFTHSBTTFT La consommation de matières grasses ne provoque pas une élévation de la glycémie, mais elle peut affecter la façon dont un repas Les lignes directrices actuelles de l’ACD recommandent que les patients limitent à 35 % leur apport calorique quotidien provenant de matières grasses3. Certains pourraient se demander pourquoi l’ACD limite l’apport en matières grasses puisque les matières grasses contenues dans un repas peuvent abaisser les pics de glycémie. La raison en est que l’apport de matières grasses est associé à un risque de maladie cardiaque. Plus de 75 % des décès survenant chez des personnes diabétiques sont liés à une maladie cardiaque ou à un AVC3. Une alimentation riche en gras saturés ou en gras trans a été associée à un risque plus élevé de maladie cardiaque3. Mais comme les glucides, toutes les matières grasses ne sont pas égales entre elles. Voici quelques conseils à propos de la consommation de matières grasses par les personnes diabétiques. Réduction de la consommation de gras saturés et de gras trans : t -FTHSBTTBUVSÏTEFWSBJFOUSFQSÏTFOUFS moins de 7 % de l’apport calorique quotidien et l’apport de gras trans devrait être minimal; t -FTHSBTTBUVSÏTGPOUBVHNFOUFSMFUBVYEF cholestérol LDL (le mauvais cholestérol) et peuvent accroître le risque de maladie cardiaque. Les aliments provenant d’animaux sont les sources les plus courantes de gras saturés : produits laitiers, œufs et viande. t -FTHSBTUSBOTGPOUBVHNFOUFSMFUBVYEF cholestérol LDL et baisser le taux de HDL (le bon cholestérol). L’augmentation de la consommation de gras trans est fortement associée aux maladies cardiaques. Les sources alimentaires de gras trans sont les mets de restauration rapide et les produits de boulangerie préparés comme les beignes, les biscuits, les craquelins et les muffins. La substitution des gras saturés par des gras polyinsaturés peut réduire le risque de maladie cardiaque. t 0OUSPVWFQSJODJQBMFNFOUMFTHSBTQPMZ insaturés dans le poisson, les noix, les graines et les huiles végétales. -FTMÏHVNFT L’ACD classe désormais la plupart des légumes comme « libres »6. Cela signifie que les diabétiques doivent être encouragés à consommer des légumes pour leurs bienfaits nutritionnels6. De nombreux légumes qui ont une teneur élevée en glucides ont également une teneur élevée en fibres (p. ex., les carottes). Cela se traduit par un faible impact sur la glycémie, comparativement à d’autres sources de glucides3. L’ACD propose un COIN technipharm FC FC2 COIN technipharm FC est digéré par l’organisme4. Les matières grasses présentes dans un repas ralentissent : t MBEJHFTUJPOEFMBOPVSSJUVSF t MBWJEBOHFEFMFTUPNBDFU t MFQJDEFHMZDÏNJFËMBTVJUFEVOSFQBT4. co n t i n u e Impact des glucides sur la glycémie Une forte proportion des glucides ingérés (de 90 % à 100 %) est transformée en glucose sanguin dans l’organisme. La quantité de glucides consommée lors d’un repas est ce qui a l’effet le plus important sur la glycémie (taux de glucose dans le sang) après un repas. Comme les glucides ont un effet si important sur la glycémie, les diabétiques devraient essayer d’ingérer une quantité constante de glucides chaque jour, à intervalles réguliers, tout au long de la journée5. Cela est particulièrement important pour les personnes qui utilisent de l’insuline pour équilibrer leur diabète. Un apport régulier de glucides simplifie beaucoup l’ajustement des doses d’insuline avant un repas et peut limiter les risques d’hypoglycémie (faible taux de glucose dans le sang) et d’hyperglycémie (taux de glucose élevé dans le sang)5. -JOEJDFHMZDÏNJRVF Des chercheurs ont découvert que les glucides ne sont pas tous égaux entre eux. Certains glucides causent une plus faible augmentation de la glycémie que d’autres. On utilise l’indice glycémique (IG) pour mesurer le degré auquel les aliments contenant des glucides causeront une élévation de la glycémie, comparativement à une quantité égale de pain blanc ou de glucose. Le pain blanc a un IG élevé parce que l’organisme peut facilement le décomposer, ce qui entraîne une forte élévation de la glycémie, comparativement à des aliments à faible indice glycémique. Les aliments à faible indice glycémique ont aussi tendance à être beaucoup plus riches en fibres3. L’ACD recommande aux diabétiques de remplacer les aliments à indice glycémique élevé par des aliments à faible indice glycémique parce que cela a un effet positif sur la maîtrise de la glycémie et sur la réduction des maladies cardiaques3. L’ACD propose des ressources très utiles en ce qui concerne l’indice glycémique sur le site www.diabetes.ca/for-professionals/resour ces/nutrition/glycemic-index (en anglais seulement). F o r m at i o n patates douces). L’ACD recommande que les diabétiques tirent de 45 % à 60 % de leurs calories des glucides3. COIN technipharm FC co n t i n u e F o r m at i o n document très intéressant à propos des effets des légumes sur la glycémie. On peut le télécharger à l’adresse www.diabetes.ca/files/ long%20list%20vegetables%20dec%202005. pdf (en anglais) -FTTVDSFT Nombreuses sont les personnes diabétiques qui évitent complètement les sucres après avoir reçu un diagnostic de diabète. Cela n’est pas nécessaire. Les lignes directrices actuelles de l’ACD indiquent que les diabétiques peuvent consommer jusqu’à 10 % de leur apport calorique quotidien à partir du sucrose ou d’aliments contenant du sucrose3. Cependant, un grand nombre d’aliments qui contiennent du sucrose ne sont pas les meilleurs choix pour les diabétiques (du fait de leur teneur en sucrose et en matières grasses élevée, et de leur faible valeur nutritive). -FTÏEVMDPSBOUT Les polyalcools. Les polyalcools sont un groupe d’édulcorants que l’on trouve naturellement dans diverses plantes; ils peuvent aussi être produits à des fins commerciales5. Ces édulcorants sont fréquemment utilisés pour sucrer les aliments, mais aussi pour leur ajouter de la texture5. On les utilise régulièrement dans les pastilles « sans sucre », les bonbons durs et les chocolats. Les polyalcools les plus courants sont le maltitol, le mannitol, le sorbitol, le lactitol, l’isomalt et le xylitol3. La transformation des polyalcools est très lente et variable, et elle n’a pas d’effet significatif sur la glycémie3. De ce fait, les lignes directrices actuelles de l’ACD indiquent qu’un apport quotidien inférieur à 10 g est acceptable3. À doses importantes, les polyalcools sont associés à un risque élevé d’effets secondaires gastro-intestinaux tels que la diarrhée3. Les édulcorants artificiels. Les édulcorants artificiels sont couramment ajoutés à un grand nombre d’aliments, y compris ceux destinés aux personnes diabétiques ou qui sont vendus pour favoriser la perte de poids. Les édulcorants artificiels approuvés par Santé Canada sont3 : tMBDÏTVMGBNFQPUBTTJVN tMBTQBSUBNF tMFTDZDMBNBUFT tMBTBDDIBSJOFFU tMFTVDSBMPTF Il a été démontré que tous ces produits sont sans risque pour les diabétiques quand ils sont consommés quotidiennement dans des limites raisonnables3. Les quantités de chaque édulcorant qui peuvent être consommées quotidiennement sans risque d’effets indésirables au cours de la vie d’un individu sont indiquées au tableau 13. L’utilisation des cyclamates et de la saccharine n’est pas conseillée durant la grossesse du fait du manque de données quant à leur innocuité3. Pour beaucoup de diabétiques, il peut s’avérer compliqué de déterminer la quantité FC3 5BCMFBVo"QQPSURVPUJEJFOEÏEVMDPSBOUBDDFQUBCMFQBSUZQF3 ²EVMDPSBOU "QQPSURVPUJEJFOBDDFQUBCMF (mg/kg de poids corporel) Acésulfame-potassium 15 Aspartame 40 Cyclamates 11 Saccharine 5 Sucralose 9 d’édulcorant qu’ils peuvent consommer sans risque. Pour donner un exemple du profil d’innocuité d’un édulcorant, prenons le cas de la consommation sécuritaire de cola diète (qui contient de l’aspartame) par une femme pesant 59 kg (130 lb). Son apport quotidien sécuritaire serait de 40 mg/kg x 59 kg = 2 360 mg d’aspartame. La quantité d’aspartame que l’on trouve dans une canette de cola diète de marque connue est de 124 mg. Cette femme peut donc consommer sans risque jusqu’à 19 canettes de ce produit par jour. d’hypoglycémie qui peut se produire jusqu’à 24 heures après la consommation d’alcool. t -BMDPPMQFVUNBTRVFSMFTTZNQUÙNFTEF l’hypoglycémie; des mesures de la glycémie plus fréquentes peuvent être recommandées. t -FTEJBCÏUJRVFTOFEFWSBJFOUQBTDPOTPNmer d’alcool quand ils sont seuls à cause du risque d’hypoglycémie. t *MFTUQSÏGÏSBCMFEFDPOTPNNFSEFMBMDPPM au cours d’un repas afin de réduire le risque d’hypoglycémie. -BMDPPM Beaucoup de gens pensent que boire de l’alcool élève leur glycémie parce que beaucoup de boissons alcoolisées contiennent un taux élevé de sucres et de glucides. En fait, consommer de l’alcool peut provoquer de l’hypoglycémie, de l’hyperglycémie ou même n’avoir aucun effet sur la glycémie7. Une hypoglycémie peut se produire parce que l’alcool bloque la voie par laquelle les sources non glucidiques sont transformées en glucose8. L’alcool peut également bloquer la libération d’hormones utilisées par l’organisme pour aider à équilibrer l’hypoglycémie (p. ex., cortisol et hormone de croissance)7. Les lignes directrices actuelles de l’ACD recommandent que les diabétiques suivent les mêmes recommandations que celles qui s’adressent à la population générale en ce qui concerne la consommation d’alcool3. Ces recommandations sont : t )PNNFTPVDPOTPNNBUJPOTQBSKPVS avec un maximum de 14 consommations par semaine. t 'FNNFTPVDPOTPNNBUJPOTQBSKPVS avec un maximum de 9 consommations par semaine Une consommation standard est définie comme suit3 : t N-P[ EFCJÒSF t N-P[ EFWJO t N-P[ EFBVEFWJFFU t N-P[ EFWJONVUÏYÏSÒTQPSUP Voici quelques recommandations importantes pour les diabétiques qui ont l’intention de consommer de l’alcool3 : t -IZQPHMZDÏNJFFTUQMVTGSÏRVFOUFDIF[MFT personnes âgées. t -FTQFSTPOOFTRVJVUJMJTFOUEFMJOTVMJOF ou des sécrétagogues de l’insuline (p. ex., glyburide, gliclazide, répaglinide) devraient être conscientes du risque -FTWJUBNJOFT Beaucoup de gens prennent régulièrement des vitamines pour se garder en bonne santé. Il existe très peu de données scientifiques à l’appui de la recommandation de suppléments de vitamines et de minéraux aux diabétiques. C’est pour cette raison que les lignes directrices actuelles de l’ACD ne recommandent pas à la plupart des diabétiques de prendre systématiquement des suppléments de vitamines et de minéraux3. Les diabétiques devraient essayer de tirer tous leurs besoins nutritionnels de leur alimentation. Les principales exceptions à cette règle sont les suppléments de calcium et de vitamine D, à prendre pour prévenir l’ostéoporose, et les suppléments d’acide folique, à prendre durant la grossesse. COINtechnipharmFC -BHSPTTFVSEFTQPSUJPOT Beaucoup de diabétiques mangent les bons aliments, mais le problème, c’est qu’ils en mangent trop. Le contrôle des portions est important pour maintenir le poids et améliorer la maîtrise de la glycémie. L’une des choses les plus faciles que peuvent faire les diabétiques, c’est d’utiliser leur assiette pour limiter la grosseur de leurs portions. Voici la meilleure façon de diviser son assiette3 : t -BNPJUJÏEFMBTTJFUUFEFWSBJUÐUSFPDDVQÏF par au moins deux sortes de légumes (p. ex., salades, asperges, brocoli). t 6ORVBSUEFMBTTJFUUFEFWSBJUDPNQPSUFS des produits céréaliers ou des féculents (p. ex., pomme de terre, riz, maïs, pâtes). t 6ORVBSUEFMBTTJFUUFEFWSBJUDPNQPSUFS de la viande ou des substituts de viande (p. ex., poisson, viande maigre, volaille, haricots, lentilles). t ®DFMBQFVWFOUÐUSFBKPVUÏTVOWFSSFEFMBJU et un fruit pour compléter le repas. FÉVRIER – MARS 2012 1. Public Health Agency of Canada. Diabetes in Canada. Ottawa, ON : Public Health Agency of Canada; 2010. www.phac-aspc. gc.ca/publicat/dic-dac99/d05-eng.php (consulté le 12 janvier 2010). 2. Canadian Diabetes Association Clinical Practice Guidelines Expert Committee. The prevalence and costs of diabetes. Toronto, ON : Canadian Diabetes Association; 2010. www. diabetes.ca/diabetes-and-you/what/ prevalence (consulté le 12 janvier 2010). 3. Canadian Diabetes Association Clinical Practice Guidelines Expert Committee. Canadian Diabetes Association 2008 clinical practice guidelines for the prevention and management of diabetes in Canada. Can J Diabetes, 2008;32(Suppl 1):S1-201. 4. Beebe C. Diet therapy in type 1 diabetes mellitus. In : Diabetes mellitus: a fundamental and clinical text. 3rd ed. Philadelphia, PA: Lippincott Williams & Wilkins; 2003. 5. Heins J, Beebe C. Nutritional management of diabetes mellitus. In : Management of diabetes mellitus: perspectives of care across the lifespan. 2nd ed. St Louis, MO : Mosby; 1996. 6. Canadian Diabetes Association. Helpful hints for educators using Beyond the Basics: Meal Planning for Healthy Eating, Diabetes Prevention and Management. Toronto, ON : Canadian Diabetes Association; 2008. www. diabetes.ca/files/forprofessionals/ BeyondTheBasicsTips_4.pdf (consulté le 12 janvier 2012). 7. Cryer PE, Davis SN, Shamoon H. Hypoglycemia in diabetes. Diabetes Care, 2003;26(6):1902-12. 8. Glaser B, Leibowitz G. Hypoglycemia. In: Joslin’s diabetes mellitus. 14th ed. Philadelphia, PA: Lippincott Williams & Wilkins; 2007. QUESTIONS Choisissez la meilleure réponse pour chacune des questions suivantes ou répondez en ligne pour avoir vos résultats immédiatement sur www.ProfessionSante.ca. Henriette P., 60 ans, se trouve à la pharmacie pour apprendre à utiliser un glucomètre. Elle a récemment reçu un diagnostic de diabète de type 2 et elle a commencé à prendre de la metformine 500 mg deux fois par jour. Tandis que vous lui montrez les principales caractéristiques de son glucomètre, elle vous dit qu’« elle se sent un peu submergée par tout ça ». Plus tôt, ce jour-là, elle est allée consulter sa diététiste au centre d’éducation sur le diabète; mais elle trouve que les notes qu’elle a prises manquent de clarté. Elle vous demande si vous ou le pharmacien pourriez lui expliquer certaines choses. 3. Quel pourcentage de l’apport calorique quotidien d’Henriette devrait provenir de glucides ? a) 10 %-15 % b) 20 %-30 % c) 35 %-45 % d) 45 %-60 % 1. Henriette vous interroge au sujet du régime diabétique. Lequel des énoncés suivants est la réponse LA PLUS appropriée ? a) Le régime diabétique ne comporte pas de sucre ni de viande. b) Le régime diabétique ne s’adresse qu’aux personnes diabétiques. c) Le régime diabétique est très restrictif et les diabétiques ne peuvent pas changer les aliments qu’ils doivent manger. d) Il n’y a pas un régime diabétique unique valable pour tous les patients. 2. Henriette vous interroge au sujet des glucides. Parmi les aliments suivants, lequel ou lesquels est/sont un/des exemple(s) de glucide(s) ? a) Le pain b) La côtelette de porc c) Les épinards d) Tout ce qui précède FÉVRIER – MARS 2012 4. Henriette vous demande quel effet ont les glucides sur la glycémie. Laquelle des affirmations suivantes à propos de glucides est vraie ? a) Les glucides ont peu d’effet sur la glycémie. b) Les glucides sont la principale source d’énergie pour les diabétiques. c) Seulement la moitié environ des glucides ingérés sont transformés en glucose sanguin. d) On recommande toujours une alimentation pauvre en glucides aux personnes diabétiques. 5. Elle vous demande ce qu’on entend par « apport régulier de glucides ». Que cela signifie-t-il ? a) Cela veut dire qu’il faut toujours manger les mêmes aliments tous les jours. b) Cela veut dire qu’il faut respecter le régime diabétique. c) Cela veut dire qu’il faut essayer de manger la même quantité de glucides tous les jours. d) Tout ce qui précède. 6. Elle a pris quelques notes au sujet de l’indice glycémique. Laquelle ou lesquelles des affirmations suivantes est/sont vraie(s) ? a) Les personnes diabétiques devraient essayer choisir des aliments à faible indice glycémique. b) Les aliments à indice glycémique élevé sont généralement riches en fibres. c) Le pain blanc a un faible indice glycémique. d) Tout ce qui précède. 7. Quel pourcentage de l’apport calorique quotidien d’Henriette devrait provenir des protéines ? a) 5 %-10 % b) 15 %-20 % c) 30 %-40 % d) 50 %-60 % e) 60 %-75 % 8. Henriette pose quelques autres questions au sujet des protéines. Laquelle des affirmations suivantes est vraie ? a) Les protéines consommées lors d’un repas ne sont pas transformées en glucose sanguin. b) Parmi les sources de protéines figurent les haricots, les lentilles et le tofu. c) Un régime riche en protéines est recommandé à la plupart des diabétiques. d) La plupart des gens qui prennent de l’insuline doivent ajuster leur dose d’avant les repas en fonction de la quantité de protéines que contient le repas. COIN technipharm FC FC4 COIN technipharm FC RÉFÉRENCES co n t i n u e -FSÙMFEFT"51 Du fait de l’extension de la pratique des pharmaciens et des assistants techniques en pharmacie, les responsabilités de ces professions vont constamment évoluer. Les ATP qui travaillent dans un contexte de soins en collaboration peuvent adresser les clients diabétiques à des ressources capables de les aider à améliorer à la fois leur maîtrise de la glycémie et leur santé en général. Tandis que les personnes diabétiques doivent s’adresser à un ou une diététiste pour établir un plan de repas personnalisé, les pharmaciens et les ATP peuvent leur fournir les renseignements dont elles ont besoin pour rester sur la bonne voie. F o r m at i o n Grâce à cette méthode, les diabétiques sont incités à ne manger qu’une seule assiette d’aliments et à ne pas avoir à se servir une deuxième ou une troisième portion. L’ACD propose un feuillet à remettre aux patients, intitulé Principes de base : Une alimentation saine pour la prévention et le traitement du diabète, qui explique ce qu’il faut faire et ne pas faire en matière d’alimentation des diabétiques et comprend une illustration de la méthode de l’assiette pour contrôler les portions. On peut se procurer ce document à l’adresse www.diabetes.ca/diabetes-andyou/nutrition/just-basics (en plusieurs langues, dont le français). Une excellente façon de promouvoir cette méthode consiste à demander aux diabétiques de s’acheter une assiette à trois compartiments (1 demi + 2 quarts) dans une pharmacie ou chez un détaillant. Cela peut être un moyen facile d’apprendre le principe du contrôle des portions. COIN technipharm FC co n t i n u e F o r m at i o n Veuillez choisir la meilleure réponse pour chacune des questions suivantes. QUESTIONS 9. Quel pourcentage de l’apport calorique quotidien d’Henriette devrait provenir des matières grasses ? a) < 5 % b) < 20 % c) < 35 % d) < 65 % 10. Vous parlez des différentes sortes de gras avec Henriette. Parmi les aliments suivants, lequel N’EST PAS une source de gras trans ? a) Les biscuits b) Le poisson c) Les craquelins d) Les muffins 11. Vous parlez des différentes sortes de gras avec Henriette. Laquelle ou lesquelles des affirmations suivantes est/sont vraie(s) ? a) Les gras saturés devraient représenter moins de 7 % de l’apport calorique quotidien. b) Les gras trans devraient représenter moins de 20 % de l’apport calorique quotidien. c) On devrait utiliser des gras saturés plutôt que des gras polyinsaturés. d) Tout ce qui précède. 12. Elle vous demande conseil à propos d’une confiserie sans sucre. Vous lisez la liste des ingrédients pour voir si elle contient des polyalcools. Laquelle des affirmations suivantes est vraie ? a) Les diabétiques devraient éviter les polyalcools. b) Les polyalcools peuvent provoquer un pic glycémique. c) À dose élevée, les polyalcools sont associés à la diarrhée. d) Les diabétiques devraient ingérer moins de 2 g de polyalcools par jour. 13. Henriette aborde le sujet de l’alcool. Laquelle des affirmations suivantes est vraie ? a) L’alcool peut provoquer de l’hypotension, de l’hypertension ou n’avoir aucun effet sur la glycémie. b) Les femmes devraient limiter leur consommation d’alcool à 14 verres par semaine. c) Une consommation de bière standard est de 142 mL (5 oz). d) On doit toujours consommer de l’alcool quand on a l’estomac vide. 14. Henriette vous demande conseil à propos de la prise de vitamines par les personnes diabétiques. Laquelle ou lesquelles des affirmations suivantes est/sont vraie(s) ? a) Tous les diabétiques devraient prendre des vitamines. b) Il a été prouvé que les vitamines sont utiles aux personnes diabétiques. c) On recommande régulièrement des suppléments de calcium et de vitamines D aux personnes de son âge. d) Tout ce qui précède. 15. La discussion se termine en parlant de la méthode de contrôle des portions à l’aide d’une assiette compartimentée. Laquelle des assiettes suivantes comporte une répartition adéquate d’aliments ? a) Moitié poulet, moitié salade b) Moitié haricots, moitié brocoli c) Moitié maïs, 1/4 petits pois, 1/4 poisson d) Moitié salade, 1/4 riz, 1/4 viande maigre Commandité par : Présenté par : COIN technipharm FC Diabète et nutrition .BJOUFOBOUBDDSÏEJUÏQBSMF$POTFJMDBOBEJFOEFMÏEVDBUJPOQFSNBOFOUFFOQIBSNBDJF 6'$t'ÏWSJFSoNBST 1. a b c d 2. a b c d 3. a b c d CCCEP N˚ 1065-2011-324-I-T Tech. Date limite de validité de l’accréditation : 25 octobre 2014 Nom 4. a b c d 5. a b c d 6. a b c d 10. a b c d 11. a b c d 12. a b c d 13. a b c d 14. a b c d 15. a b c d 7FVJMMF[OPVTBJEFSËGBJSFFOTPSUFRVFDFQSPHSBNNFWPVTTPJUVUJMF FOSÏQPOEBOUBVYRVFTUJPOTTVJWBOUFT Prénom 1. Avez-vous le sentiment d’être mieux informé(e) sur le diabète et la nutrition? ❑ Oui ❑ Non Nom de la pharmacie Province du permis 7. a b c d e 8. a b c d 9. a b c d N˚ de permis Province du permis N˚ de permis 2. L’information contenue dans cette leçon est-elle pertinente pour vous en tant qu’ATP ? ❑ Oui ❑ Non 3. Serez-vous capable d’intégrer cette information dans l’exercice de votre profession d’ATP ? ❑ Oui ❑ Non ❑ S.O. 4. L’information de cette leçon était... ❑ Trop élémentaire ❑ Adéquate ❑ Trop compliquée Adresse (Domicile) Ville Province Code postal Téléphone Télécopieur Courriel Année d’obtention de diplôme Exercice professionnel ❑ Chaîne ou franchise ❑ Pharmacie de supermarché ❑ Pharmacie indépendante ❑ Pharmacie de grand magasin ❑ Bannière ❑ Hôpital ❑ Autre (préciser) : ❑ Employé(e) à plein temps ❑ Employé(e) à temps partiel Êtes-vous un(e) ATP certifié(e) ? ❑ Non ❑ Oui 5. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de cette leçon ? ❑ Entièrement ❑ Assez ❑ Pas du tout 6. Quels sujets aimeriez-vous voir traités dans les prochains numéros ? __________________________________________________________ COMMENT Répondez EN LIGNE sur www.ProfessionSante. RÉPONDRE ? ca pour obtenir vos résultats instantanément. Pour tout renseignement concernant la notation de cette FC, veuillez communiquer avec Mayra Ramos par téléphone (416 764-3879), par télécopieur (416 764-3937) ou par courriel ([email protected]). Toutes les autres demandes relatives à Coin Technipharm FC doivent être adressées à Tasleen Adatia par téléphone (416 764-3926) ou par courriel ([email protected]). FC5 COINtechnipharmFC FÉVRIER – MARS 2012