Couper les glucides… Vraiment ? Frédéric Deneault
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Couper les glucides… Vraiment ? Frédéric Deneault
Couper les glucides… Vraiment ? Frédéric Deneault, entraîneur chez Spécifik Performance Fort de son expérience comme joueur et entraîneur de soccer au niveau AAA pendant de nombreuses années, Frédéric a fait des stages avec l’Impact de Montréal et son centre de formation ainsi qu’à l’Institut National du Sport afin d’approfondir ses connaissances comme préparateur physique. Passionné par la performance sportive, il représente à lui seul une encyclopédie de connaissances sur tout sujet touchant à l’entraînement. La nutrition est un sujet qui lui tient particulièrement à cœur. Frédéric entraîne présentement des athlètes professionnels, universitaires ainsi que des jeunes en sport-études pratiquant différentes disciplines telles que le hockey, soccer, basketball, football et patinage artistique. Dans le monde de l’alimentation, il y a toujours une diète à la mode. Au début des années 2000, le gras était l’ennemi numéro un. Désormais, les diètes faibles en glucides ont la cote. Qu’en est-il vraiment ? Plusieurs personnes ont comme objectif de perdre du poids mais en fait ce qu’ils désirent vraiment, c’est de perdre du gras. Une alimentation faible en glucides procure, à court terme, une perte de poids. Il s’agit par contre principalement d’une perte d’eau et de glycogène, donc pas de gras. À long terme, une alimentation faible en glucides risque fortement de causer un débalancement hormonal, une diminution de l’activité de la glande thyroïde et donc une diminution du métabolisme. Concrètement ça ce traduit en : Diminution de la masse musculaire Diminution des fonctions immunitaires Augmentation de la sensation de fatigue Diminution des fonctions cognitives Faible perte de gras Plutôt que de couper les glucides, il est suggéré de porter une attention particulière aux types de glucides ainsi qu’au moment où vous les consommez. Favorisez les aliments non transformés et évitez les sucres raffinés. Étant tous différents, les besoins en glucides varient en fonction des objectifs, de la génétique et du niveau d’activité physique d’une personne donnée. De manière générale, évitez les restrictions sévères quelles qu’elles soient afin de prévenir les carences. Après tout la santé ne se résume pas qu’à un pourcentage de gras ! - Brinkworth GD, et al. Long-term Effects of a Very Low-Carbohydrate Diet and a Low-Fat Diet on Mood and Cognitive Function. Arch Intern Med. 2009;169(20):1873-1880 - Gleeson M, Bishop NC. Modification of immune responses to exercise by carbohydrate, glutamine and anti-oxidant supplements. Immunology and Cell Biology. (2000) 78, 554–561 - Serog P, et al. Effects of slimming and composition of diets on V02 and thyroid hormones in healthy subjects. Am J Clin Nutr. 1982;35(1):24-35. - Anderson KE, et al. Diet-hormone interactions: protein/carbohydrate ratio alters reciprocally the plasma levels of testosterone and cortisol and their respective binding globulins in man. Life Sci. 1987 May 4;40(18):1761-8. - http://www.precisionnutrition.com/low-carb-diets