Tableaux de notions
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Tableaux de notions
MERCATIQUE STMG THEME 1 : MERCATIQUE ET CONSOMMATEURS Le consommateur est-il toujours rationnel dans ses choix? Les comportements du consommateur Les facteurs explicatifs - Les variables individuelles : Les besoins (Maslow => physiologique, sécurité, appartenance, estime, accomplissement), Les motivations (hédoniste : se faire plaisir - oblative : faire plaisir aux autres - d’auto-expression : s’affirmer), Les freins (inhibitions, risques, peurs), La perception, L’attitude… - Les variables sociologiques : Groupe de référence, Famille, Culture, Classe sociale - Les facteurs situationnels : facteurs spécifiques à un lieu ou un moment Le processus d’achat - Etapes : Identification du besoin, Recherche d’informations, Évaluation des alternatives, Décision d’achat (ou non achat), Sentiments post-achat - Les types d’achat : impulsif, réfléchi, routinier L´acte de consommation L’expérience de consommation - plusieurs phases : l’anticipation (avant l’acte de consommation), l’achat et l’expérience de souvenir - Évolution du comportement du consommateur => marketing expérientiel La valeur perçue : valeur que revêt un produit ou service dans l’esprit d’un consommateur => confrontation entre les avantages attendus et les coûts ou sacrifices consentis pour l’acquisition du bien. 3 composantes : - la valeur d’usage : utilité va apporter le produit - la valeur hédonique : sensations va procurer le produit - la valeur de signe : image du consommateur le produit va renvoyer La valeur perçue est relative, personnelle, contextuelle, dynamique La satisfaction : opinion d’un client qui résulte de la comparaison entre ses attentes et son expérience de consommation MERCATIQUE STMG THEME 1 : MERCATIQUE ET CONSOMMATEURS La mercatique cherche-t-elle à répondre aux besoins des consommateurs ou à les influencer? Les outils de recueil et de Les composantes du marché La relation produit-marché La démarche mercatique traitement de l´information La veille mercatique : recueillir, analyser et traiter des informations sur le marché, concurrents … Les études documentaires : collecter, rassembler et traiter des informations existantes internes et/ou externes à l’entreprise => accès rapide à l’information, coût souvent réduit mais fiabilité, actualité et pertinence pas toujours acquise(s) Les études qualitatives : pourquoi (entretiens, réunions de groupe, l’observation, test) => analyse approfondie des motivations, des freins et des attentes mais études longues et coûteuses Les études quantitatives : Combien (L’enquête -sondage, recensement, le panel) => informations pertinentes, fiables et récentes mais taux de retour faible et coût élevé SIM : ensemble organisé de ressources pour acquérir, traiter, stocker et communiquer des informations => base de données composantes de la demande = demande réelle, demande potentielle et demande théorique mesurées en volume, valeur et/ou globalement. Outils d’analyse = > taux d’évolution, méthode des 20/80 de Pareto, méthode des moindres carrés, étude de l’élasticité L’analyse de la concurrence = entreprises qui s’adressent à la même cible de consommateurs. => directe (mêmes produits) et indirecte (produits différents pour satisfaire les mêmes besoins) La position concurrentielle = leader (part de marché la plus élevée), challenger (derrière le leader), suiveur (les autres) Composantes de l’environnement Environnement immédiat / macroenvironnement = > PESTEL La veille environnementale est décisive dans la prise de décision stratégique La segmentation = découpage de la demande en groupes ayant un comportement homogène / achat ou fréquentation d’un point de vente = > critères démographiques, géographiques, socio-économiques, socioculturels et de comportement Le ciblage = segments sur lesquels concentrer l’effort de l’entreprise = > mercatiques de masse, différenciée, concentrée / personnalisation de l’offre (one to one, one to few, one to many). Le positionnement = place que l’entreprise veut donner à son produit dans l’esprit du consommateur => être crédible, susciter l’intérêt, permettre une différenciation. La carte perceptuelle (Mapping) visualise le positionnement de différentes marques de produits en fonction de deux critères Le couple produit-marché = Quel produit, pour quel segment ? = > portefeuille de produits et de services qui permettra de mieux cibler les clients et de répondre de façon précise à leurs attentes La Mercatique est – un état d’esprit : écoute de l’environnement pour ajuster les activités aux besoins – une organisation : structures, fonctions, objectifs, … – un ensemble de techniques : études de marché, prévisions… – une démarche stratégique : objectifs ? concurrence à affronter ? segments devant être ciblés ? Différentes approches : –réactive : satisfaire des besoins déjà exprimés –anticipative ou « proactive » : de stimuler des besoins latents, non encore exprimés ou en cours d’émergence –du besoin : marché nouveau à partir d’un produit nouveau La démarche mercatique = Connaissance des besoins des clients – Segmentation – Ciblage - Plan de marchéage- Contrôle de la démarche Le plan de marchéage = décisions / (4P) : Product, Price, Promotion, Placement MERCATIQUE STMG THEME 2 : MERCATIQUE ET MARCHES L´entreprise vend-elle un produit ou une image? L´offre de l´entreprise La différenciation par l´offre Composantes matérielles Les caractéristiques fonctionnelles : composition, ingrédients, taille, poids, capacité, performance, ... + éléments associés à l’offre principale (garantie, SAV, services divers, etc.). conditionnement et l’emballage : (« vendeur muet » ) Le conditionnement (contenant) est la première enveloppe du produit. L’emballage concerne les autres enveloppes du produit. Ils doivent être recyclables, réutilisables, pratiques et cohérents avec le positionnement => Les fonctions techniques = Contenir et protéger, Faciliter le transport, la manutention et le stockage, Conserver les qualités du produit et faciliter l’utilisation => Les fonctions commerciales = Différencier le produit, Séduire, Informer, Communiquer les éléments mercatiques L’offre globale : comprend une offre principale (cœur de métier de l’entreprise) et des services associés (complémentaires à l’offre principale) => doit être cohérente avec les variables du plan de marchéage, avec la cible et avec le positionnement de l’entreprise. La gamme : ensemble de produits de la même catégorie, destinés à satisfaire le même besoin générique et commercialisés par la même entreprise => se caractérise par sa largeur (nombre total de lignes), sa profondeur (nombre de références différents au sein d’une même ligne) et sa longueur ou ampleur (nombre total de références). => L’entreprise doit décider de l’étendue de la gamme et opter pour une extension de gamme ou un élagage (réduire le nombre de produits) => Le produit dans la gamme peut être leader, nouveau, tactique (« me too »), d’appel, régulateur ou contributeur Composantes immatérielles => Le positionnement-prix : bas de gamme, moyen de gamme, haut de gamme La stylique : techniques d’esthétique qui adaptent la forme, la taille, les => La cohérence dans la gamme : entre les différents niveaux de gamme selon la couleurs, les matériaux, l’ergonomie du produit ou de l’offre à l’image et à variété des produits l’identité particulière que l’entreprise veut lui donner La marque : signe distinctif servant à identifier et à différencier un bien ou La politique de marque un service de celui de la concurrence. Elle doit être Différentes politiques : Produit sans marque (marques de distributeur), Marque => disponible, distinctive, non déceptive, non contraire aux bonnes produit (chaque produit a sa marque), Marque ombrelle (même marque pour mœurs et à l’ordre public un ensemble de produits), Marque caution (marque forte qui cautionne une => euphonique, harmonieuse, mémorisable, évocatrice, déclinable, marque fille), Co-branding (partenariat entre au moins deux marques), eutilisable à l’international. branding (communauté entre les individus attachés à la marque), brand La qualité : l’ensemble des propriétés et des caractéristiques d’un bien ou stretching (Extension de marque) d’un service qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins (signes de Cohérence de la politique de marque avec l’image, le positionnement, l’offre qualité : AOC, label, normes) globale, le marché et les composantes du plan de marchéage L’image : représentations mentales que se fait un individu d’un produit, d’une marque, d’une enseigne MERCATIQUE STMG La politique de prix THEME 2 : MERCATIQUE ET MARCHES Le produit a-t-il un prix ? Le prix unique : prix qui consiste à proposer un produit ou un service à un prix unique quel que soit le consommateur => Avantage : apporte de la clarté => Inconvénient : peu adaptée quand les valeurs perçues sont diverses Le prix différencié : proposer plusieurs prix pour un même produit / quantité commandée, régions de vente, canal de distribution… => Avantage : adaptée à une clientèle hétérogène => Inconvénient : peut créer de la confusion dans l’esprit des consommateurs Le prix forfaitaire : appliquer un prix pour un ensemble de biens => Avantage : politique qui permet de clarifier l’offre => Inconvénient : chaque offre comprise dans le forfait doit aussi être proposée séparément La gestion des capacités (ou Yield Management) = tarification en temps réel / difficulté d’adaptation des capacités en volume et en qualité, impossibilité de stockage => Avantage : maximise les ventes en évitant les pertes => Inconvénient : nécessite une rigueur importante pour éviter les erreurs La gratuité : intégrée dans l’offre globale par le biais de services Ex : téléphone gratuit + engagement sur la durée d’abonnement payant La fixation du prix Prendre en compte la demande - L’élasticité-prix : indicateur permettant de mesurer l’influence qu’a une variation du prix sur la quantité achetée par un consommateur sur une période donnée = taux de variation de la demande / taux de variation du prix - Le prix psychologique : prix optimal pour lequel un maximum de personnes sont prêtes à acheter (maximum d’intentions d’achat) Prendre en compte les coûts - Les coûts représentent tous les frais (charges directes ou indirectes) supportés par l’entreprise lors du processus de production ou de commercialisation / Coût de revient = Coût d’achat + Frais de production + Coût de distribution - Les marges représentent la différence entre le prix de vente hors taxes et les coûts / : Marge nette (ou bénéfice) = PVHT – Coût de revient Marge brute (ou marge commerciale) = PVHT – Coût d’achat Coefficient multiplicateur = PVTTC / Coût d’achat Autres éléments à prendre en compte - Le prix-cible : prix visé par l’acheteur auquel on adapte les coûts (coûts-cibles) - Le seuil de rentabilité : chiffre d’affaires à partir duquel l’entreprise réalise des bénéfices => fixer son prix de vente afin d’être rentable - La concurrence : connaître les prix pratiqués afin de se positionner - Les contraintes légales et réglementaires MERCATIQUE STMG THEME 2 : MERCATIQUE ET MARCHES La grande distribution est-elle incontournable? La stratégie de distribution Les relations producteur-distributeur Les canaux de distribution Un canal de distribution est le chemin parcouru par le produit du producteur au consommateur. Il peut être direct (le producteur vend directement son produit au client final, sans intermédiaire), court (un intermédiaire entre le producteur et le consommateur) ou long (au moins deux intermédiaires) Les stratégies de distribution - intensive : être présent dans un maximum de points de vente afin d’obtenir des volumes de vente importants mais le producteur risque de perdre la maîtrise de la distribution de ses produits - contrôlée : le producteur souhaite maîtriser la distribution de son produit et peut opter pour assurer lui-même les différentes fonctions de la distribution (investissements importants), choisir ses distributeurs sur des critères qualitatifs (distribution sélective) ou accorder l’exclusivité de la commercialisation de son produit sur un territoire ou sur un type de clientèle à un distributeur qu’il sélectionne (distribution exclusive ) La distribution multicanale : stratégie de distribution qui recourt à plusieurs canaux : physiques et/ou virtuels, de distribution en parallèle - Les unités commerciales physiques sont des points de vente présentant physiquement le produit et permettant un contact direct avec le client - Les unités commerciales virtuelles utilisent les techniques de la vente à distance, l’offre de vente est présentée sur un support (site Internet). L’objectif d’une stratégie multicanale est de s’adapter aux attentes et aux comportements des clients L’Efficient Consumer Response : ECR => ensemble d’actions conjointes entre producteurs et distributeurs destinées à apporter une réponse optimale au consommateur =>offrir le bon produit, au bon moment et au bon prix = optimiser l’assortiment ; créer des offres promotionnelles ; introduire de nouveaux produits ; gérer les approvisionnements de façon optimale Apports de la coopération entre producteur et distributeur – faciliter et accélérer les échanges d’informations – organiser un système d’approvisionnement par flux tendus – planifier et cibler des opérations promotionnelles Les sources de conflits entre producteur et distributeur - La concentration des enseignes de la distribution aboutit, bien souvent au déséquilibre du rapport de force au détriment des producteurs - Les marges arrière (somme d’argent reversée par les fournisseurs aux grands distributeurs) peuvent devenir très importantes et les producteurs préfèrent payer plutôt que de voir la distribution de leurs produits remise en cause - différence de traitement des producteurs par les distributeurs : certains producteurs seront privilégiés par rapport à d’autres, leurs produits seront mis en avant dans les grandes surfaces et ils bénéficieront d’une attention particulière Conséquences des conflits : prix élevés pour les consommateurs, des produits qui paraissent « bradés » et donc de mauvaise qualité, des procès à propos des marges arrière et de pratiques discriminatoires, des conflits relatifs à la concurrence que font les MDD aux produits de marques. MERCATIQUE STMG THEME 2 : MERCATIQUE ET MARCHES Une entreprise doit-elle nécessairement faire de la publicité? La communication commerciale La communication relationnelle et La maîtrise de la communication virale événementielle Principes généraux La communication commerciale est l’ensemble des signaux émis par une entreprise vers une cible en vue de créer des attitudes favorables, cognitives (connaissance), affectives (faire aimer l’entreprise), conatives (Inciter les consommateurs à acheter) La cible peut-être le consommateur, l’acheteur, le prescripteur, le distributeur, … La mercatique directe = techniques visant à établir un contact personnalisé, permanent et mesurable avec un client ou un prospect identifié afin d’obtenir une réponse immédiate du client => publipostage (ou mailing), e-mailing, SMS/mobile, phoning, catalogue La promotion des ventes = techniques visant à stimuler la demande à court terme/ Bons de réduction, Offres spéciales, Primes, Échantillons, Jeux et concours, Cadeaux Principaux types - intérêt : générer du trafic, améliorer son image, - Communication média (publicité) = l’utilisation de fidéliser des clients médias de masse (TV, presse,radio, Internet..) - communication hors média = promotion des - limites : ces techniques peuvent créer de la ventes, parrainage, mécénat, mercatique directe, confusion sur les tarifs pratiqués et rendre le client plus volatil relations publiques, flyers… - Communication de masse : cible visée peu différenciée, nombre de contacts élevé - Communication relationnelle : cible visée différenciée, actions personnalisées Le message publicitaire : repose sur un thème, une promesse, une preuve et un ton adaptés à la cible visée et aux moyens de communication choisis. Il est conçu comme une argumentation et se compose de plusieurs éléments (visuels, écrits ou sonores) La promesse : bénéfice objectif (réel) ou subjectif (supposé) que la marque ou le produit sont censés apporter. Elle repose sur des preuves qui la justifient. La communication événementielle - Le parrainage (sponsoring) : soutenir une manifestation sportive ou culturelle, sous forme d’aide financière ou d’apports en nature=> mise en valeur de la marque ou du nom du parrain - Le mécénat : soutenir un événement culturel, scientifique, social ou humanitaire => amélioration de l’image de l’entreprise à long terme - L’événementiel : marquer les esprits par des actions ponctuelles telles que la participation à des foires et salons, l’organisation de journées portes ouvertes, d’inaugurations, de soirées, ou encore par des animations ou des tournées commerciales Le bouche-à-oreille (BAO) : transmission spontanée, d’un individu à un autre, d’informations à des fins non commerciales => clientèle, leaders d’opinion, prescripteurs.. Le buzz marketing : bouche-à-oreille sur Internet ou tout autre canal à forte diffusion choisi par une entreprise. Mais il peut être subi, porter préjudice à l’entreprise (bad buzz). La mercatique virale : techniques permettant aux consommateurs de devenir émetteurs (propagation) / réseaux sociaux, widgets, Advergames, Vidéos, QRcode, => faire naître une réaction et d’attirer l’attention, quitte à créer la polémique ou la provocation. Simple et Peu coûteuse elle est limitée par le risque de lassitude du consommateur et de détournement du message. La communication de crise : événement mettant en péril l’existence ou la réputation d’une organisation => Avant la crise, anticiper ; Pendant la crise : Jouer la transparence ; Après la crise : Renverser la situation pour transformer en opportunité => Réactions potentielles = admettre et apporter une réponse rapide et expliquée (reconnaissance), détourner l’attention sur un thème positif (contre-attaque) ou attendre que la crise passe (refus) MERCATIQUE STMG THEME 2 : MERCATIQUE ET MARCHES Fidéliser ou conquérir : l´entreprise doit elle choisir? La fidélisation du consommateur Les outils de la fidélisation Les enjeux : La fidélisation peut être définie par le fait de garder ses clients en développant avec eux une relation personnalisée => La fidélité comportementale propose d’observer ce que les clients => La fidélité attitudinale propose d’observer ce que les clients pensent Les facteurs de fidélité : La qualité des produits, Les prix, Les programmes de fidélisation, L’agencement du magasin, L’accueil, La gestion de la relation client, Les horaires d’ouverture du magasin, L’accessibilité géographique du magasin => La mercatique transactionnelle regroupe un ensemble de techniques marketing focalisées sur l’acte de vente => La mercatique relationnelle est l’ensemble des actions marketing qui visent à établir une relation continue, renforcée et enrichie avec le consommateur afin de le fidéliser La gestion de la relation client -GRC- (Customer Relationship Management) capacité pour une entreprise à bâtir une relation sur le long terme avec ses meilleurs clients, et cela à travers un ensemble de relations interactives. La démarche consiste à collecter et traiter de l’information sur chaque client ; mesurer de façon permanente la satisfaction client ; proposer des offres personnalisées ; assurer un service et une assistance commerciale et technique. La connaissance de la clientèle : suppose de recueillir, stocker, analyser et exploiter un ensemble d’informations sur les clients afin de répondre de façon précise à leurs attentes et ainsi de satisfaire leurs besoins pour à terme les fidéliser Les cibles des stratégies : Toute stratégie de fidélisation commence par une étude de qualification de la clientèle existante => segmentation à partir de différents critères : 20/80 (Pareto) ou RFM (récence - fréquence – montant) Les stratégies de fidélisation => La fidélisation induite : prolonger la relation avec le consommateur en l’empêchant de partir => La fidélisation recherchée : elle vise à séduire le consommateur pour l’inciter à rester Les programmes de fidélisation : actions menées par l’entreprise afin d’éviter le départ de ses clients : L’agencement du magasin, l’assortiment proposé et le personnel de contact, L’envoi de lettres, Les cartes de fidélité, Les bonus, Les privilèges, La création de clubs La mesure de l’efficacité L’attrition : clients ou abonnés perdus par l’entreprise = Nombre de clients perdus sur une période / Nombre de clients total en moyenne sur cette même période La rétention : clients fidélisés par l’entreprise = Nombre de clients fidélisés sur une période / Nombre de clients total en moyenne sur cette même période La valeur à vie du client est la somme des bénéfices attendus durant toute la période où un individu reste client d’une entreprise = somme des revenus engendrés par le client à laquelle on soustrait tous les coûts engagés pour fidéliser le client MERCATIQUE STMG THEME 3 : MERCATIQUE ET SOCIETE La mercatique durable est-elle un mythe ou une réalité? L´éco-consommateur et la mercatique durable L’éco-consommateur Acteur qui se veut responsable dans son acte de consommation => demande aux entreprises de s’engager dans la mercatique durable et de lui proposer des produits plus « verts », une communication plus transparente et des modes de production plus propres. Les limites de l’éco-consommation : écart entre les intentions et le comportement d’achat selon les facteurs personnels et les facteurs de situation La mercatique durable : processus permettant d’intégrer des aspects de développement durable dans la stratégie de l’entreprise, notamment au niveau de son plan de marchéage et de ses relations avec ses partenaires => trois volets : économique, social, sociétal => bénéfices : réduction des coûts, innovation, différenciation, amélioration de l’image, performance économique Contraintes et pressions La pression des consommateurs et de la société civile => nouvelles attentes du marché Contrainte réglementaire => lois, normes, certifications, éco-labels Le développement d´un plan de marchéage durable L’éco-fonctionnalité : On ne vend plus de produits mais des solutions qui répondent à un besoin => minimiser les flux de matières, d’énergie et de déchets, prolonger le cycle de vie par la réparation et le recyclage, favoriser l’économie locale. La valeur étendue du produit : analyse du cycle de vie du produit pour permettre de minimiser les répercussions de celui-ci sur l’environnement L’éco-conception : intégrer tout au long du cycle de vie du produit des aspects environnementaux destinés à limiter les externalités négatives et atteintes diverses à l’environnement Les labels liés au développement durable : officiels et/ou européens Le degré d’engagement : La posture défensive : actions visant au respect de la législation La posture proactive : réponse d’une entreprise à une l’opportunité de marché La posture engagée : la majorité de ses actions traduira les valeurs et l’identité d’une entreprise responsable L’éco-blanchiment ou greenwashing : abuser d’éléments « verts » dans la communication => risque de bad buzz, boycott de la marque… La mercatique peut-elle être éthique? La mercatique éthique Les actions intrusives, agressives et abusives des entreprises La publicité mensongère : allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur La vente agressive (hard selling) : attitudes abusives d’influence pour entraîner la signature d’un contrat Les moyens d’action L’encadrement par la loi : protection du consommateur régie par le Code de la consommation et des lois L’encadrement par la profession : codes déontologiques / pratiques éthiques et loyales, que l’entreprise signataire s’engage à respecter . Le pouvoir des consommateurs collectif : consumérisme = regroupement de consommateurs via des associations => enquêtes, tests comparatifs, boycott, … individuel : la réactance psychologique = volonté de s’opposer à toute tentative de restriction de sa liberté (Ex : Les locavores ne consommeront que les produits de leur région) L’intégration de considérations éthiques La charte éthique = document d’entreprise La charte client = contrat de confiance Le commerce équitable = prise en compte du niveau de vie de petits producteurs dans un PVD