Les Femmes Maîtres brasseurs de Brasseries Kronenbourg
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Les Femmes Maîtres brasseurs de Brasseries Kronenbourg
BRASSERIES KRONENBOURG A Strasbourg, aux Brasseries Kronenbourg, le métier de brasseur se conjugue aussi au féminin 8 FEMMES MAITRES BRASSEURS SOUS LES PROJECTEURS ! LA BIERE EST NEE DE LA FEMME… C’est une déesse qui, il y a vingt mille ans, donna le talent de brasseuse aux femmes de l’humanité. Une femme serait même l’inventeur de la bière il y a 7000 ans en Mésopotamie. Puis pendant des siècles et jusqu’ à il y a 200 ans, ce sont en majorité les femmes qui brassaient cette boisson pourtant à connotation plutôt masculine : en effet, actuellement en France les femmes seraient 11 % à boire de la bière une à trois fois par semaine (trois fois plus pour les hommes). Et une Française sur deux consomme une bière occasionnellement, contre 80 % pour les hommes ! Juste retour de l’histoire, aujourd’hui les femmes réinvestissent le métier de brasseur. C’est ainsi que chez Brasseries Kronenbourg, première brasserie de l’Hexagone (d’où sort une bière sur trois consommées en France), 8 maîtres Brasseurs sur 20 sont des femmes. Marine André, Céline Chauvin, Nathalie Dalliès, Audrey Davin, Carole Druet, Cathia Gross, Laurence Gutfreund, Myriam Shingleton, témoignent de leur parcours et de leur expérience dans ce métier considéré comme traditionnellement masculin. LEURS TEMOIGNAGES : LA FACETTE FEMININE DU METIER - Brasseur, c’est traditionnellement un métier d’homme. Comment fait-on sa place en tant que maître brasseur femme ? « Très naturellement. Il est vrai que traditionnellement, il y a moins de femmes dans ce métier car les femmes sont moins nombreuses à s’intéresser à la bière », explique Laurence Gutfreund, docteur en biologie, entrée chez Brasseries Kronenbourg il y a treize ans. Originaire de Franche Comté, non loin de l’Alsace, elle n’a pas été élevée « dans la bière ». « C’est au cours de mes études, en étudiant la levure, thème de ma thèse de doctorat, puis lors de mes premières années professionnelles pendant lesquelles j’ai fait de la recherche appliquée à la bière, que j’ai découvert cet univers.Et la passion est venue, car je me suis mise à goûter de la bière et à en découvrir toute la diversité. » « Chez Kronenbourg, les femmes qui constituent aujourd’hui plus d’un tiers de l’équipe de Maîtres Brasseurs, sont très bien accueillies ! » ajoute Nathalie Dalliès. « Originaire du SudOuest où j’ai fait des études d'ingénieur en biochimie, je dois dire que je suis également "tombée" dans la bière un peu par hasard, et c'est vite devenu une passion ! Je m'intéressais tout particulièrement à tous les types de fermentation et la bière en fait partie. » 1/3 BRASSERIES KRONENBOURG - En quoi consiste le métier de Maître Brasseur ? « Un maître brasseur est la personne qui possède les connaissances scientifiques et techniques pour sélectionner et utiliser au mieux les différents ingrédients de la bière. Il ou elle est ingénieur ou technicien supérieur avec la mention complémentaire de brasseur. Le travail du Maître Brasseur a deux aspects : la création de nouvelles bières et l’assistance dans la mise en œuvre des recettes dans l’usine pour assurer une qualité constante des produits déjà existants. Parmi les Maîtres Brasseurs, certains travaillent au développement d’autres au contrôle qualité, d’autres encore en production. Femmes et hommes sont à compétences égales. Faire une bière est un travail d’équipe » explique Myriam Shingleton « C’est un métier très créatif, poursuit Cathia Cross. Nous travaillons sur un produit vivant et pour varier les goûts, nous pouvons jouer sur plusieurs éléments : le malt (orge germée) du plus pâle au plus torréfié pour apporter plus ou moins de corps, de goût, de couleur. Le houblon, dont nous n’utilisons qu’un ou deux grammes par litre, est un peu l’épice de la bière, son âme aromatique. De la fleur femelle non fécondée est extraite la lupuline, une substance qui contient plus de 200 huiles essentielles. Et parmi les houblons aromatiques, nous disposons de trois familles, florales, herbale et agrumes. Ce qui fait une large gamme d’odeurs à portée de nez. Enfin, la levure, en transformant le sucre en alcool et gaz carbonique, dégage également des composés aromatiques. C’est elle qui va donner sa typicité à la bière. La levure utilisée pour Kronenbourg et conservée précieusement est la même depuis l’origine ! C’est le plus grand secret du brasseur. » - Une femme a-t-elle une approche particulière ? Qu’apporte-t-elle de plus ou de différent ? « Une femme a une sensibilité et une perception différente que celles d’un homme, et ses préférences vont peut-être davantage vers moins d’amertume et des arômes plus fruités, plus floraux » répond Céline Chauvin. « L’intérêt est que chaque personnalité, qu’elle soit masculine ou féminine, apporte sa nuance. C’est un travail d’échanges en équipe pour atteindre un même but : faire une bière qui soit la meilleure possible. » - Comme les œnologues ou les sommeliers, êtes-vous formés à la dégustation ? « En effet, explique Audrey Davin, les Maîtres Brasseurs sont formés à la dégustation pour pouvoir reconnaître les différents caractères et saveurs d’une bière et les décrire. Et pendant la fabrication, il faut un bon palais pour savoir apprécier le malt en le croquant, goûter le brassin encore chaud, déguster la bière en pleine fermentation, créer de nouvelles recettes... » 2/3 BRASSERIES KRONENBOURG Or, comme Myriam Shingleton tient à le rappeler, « en matière de dégustation les femmes ne sont pas les plus mal placées. Plusieurs études scientifiques montrent que les femmes ont un avantage physiologique, car elles possèderaient un odorat plus développé ! Ceci doublé d’une meilleure mémorisation des odeurs. Selon les scientifiques, cette supériorité serait due, en partie au moins, à notre faculté toute féminine d’utiliser les mots les plus justes pour décrire les odeurs. Ce qui nous permet de mieux les répertorier dans notre mémoire. Il faut dire également que les femmes sont naturellement plus familiarisées aux odeurs de cuisine, de fleurs, de parfums…. » - Quelles sont les qualités nutritionnelles de la bière ? « Les céréales utilisées dans la fabrication de la bière apportent des éléments glucidiques très intéressants, mais également des vitamines. Enfin, contrairement aux idées reçues, la bière est un produit diurétique qui ne fait pas grossir et s’avère moins calorique que le vin ou les alcools fort » rappelle Marine André - Et pour servir ou marier la bière à table, quels sont vos conseils ? « La bière offre, tout comme le vin, une palette de goûts extrêmement variés. Dans notre équipe de maîtres-brasseurs, nous faisons régulièrement chez nous des essais de mariages bière et mets, et de nombreux accords fonctionnent très bien, même avec des poissons fins. Il n’y a pas vraiment de règles, il faut essayer, se laisser guider par ses goûts » conseille Carole Druet, qui ajoute : « Il ne faut pas oublier que la bière a aussi sa place aux fourneaux. On sait qu’elle apporte de la légèreté à la pâte à crêpe, mais elle peut également et avantageusement remplacer le vin ou le cidre, tant avec le poisson que la viande qu'elle soit blanche ou rouge. Ces préparations appelleront naturellement le breuvage qui entre dans leur composition » « Maître Brasseur est un métier de bouche, et si j’aime beaucoup élaborer la bière, j'aime aussi la déguster : j'en bois à l'apéritif comme à table, sur la choucroute ou les fruits de mer, et je l'utilise pour cuisiner, par exemple un filet mignon de porc sur lequel je bois une 1664. La Kronenbourg, fraîche et légère, je la bois plutôt en été sur un poisson d'eau douce", renchérit Nathalie Dalliès. -----------------Contacts presse Image et entreprise Jean-Pierre Tuil – Clémentine Alary Tél. : 01 42 61 51 64 [email protected] L’abus d’alcool est dangereux pour la santé – A consommer avec modération 3/3 FévrierFévrier- Mars 2011 2011