Compte rendu - Historic Tour

Historic Tour Nogaro - 2-4 Septembre 2016
.
Du coté du paddock
Un air mais surtout une chaleur de grandes
vacances a régné sur le circuit du Gers ce
dernier week-end.
Comme c’était aussi la rentrée des classes,
bien des concurrents qui sont aussi parents
ou grands-parents, y compris en GTClassic,
avaient décidé de consacrer leur week-end à
leur progéniture plutôt qu’à leur passion.
Saluons la présence du Team Atlantique de
J.M. Belleteste avec les deux magnifiques
Porsche déjà vues ici l’an dernier pour leur
toute première sortie. Depuis les réglages
ont été peaufinés mais c’est toujours un peu l’inconnue car il ne s’agit que de leur deuxième course depuis leur
restauration. La Bi-Turbo noire est confiée au réputé et rapide Britannique O’Connell et la 993 GT2 blanche
doit être pilotée par Romain Belleteste et Christophe Gadais. Retour aussi de Luc Bourcier qui a terminé une
928 qui parait bien affutée et de la famille Allemang avec la rutilante Marcos Mantis Ford qui avait fait une
apparition au Ricard. F. Morel retrouve sa Viper après une pige en GT2 à Charade. Première course aussi en
GTClassic de Chocroun avec une Venturi semblable à celle de Pelosi.
Course 1
Sabatier a zappé les essais et il doit partir en dernière position. Dès le feu vert, il commence à doubler et
boucle son premier tour en 8 ème position. Faurie, toujours auteur de bons départ est lui 7 ème dans les roues
de la Porsche de Romain Belleteste. Une fusée jaune, la
Vertigo de Gillet, se faufile. Bien qu’elle soit passée sous
le feu vert en toute dernière position, elle est déjà à la
5ème place au premier tour. En tête, Morel et sa Viper qui
ont déjà une bonne avance entament une domination
sans partage. A distance de l’intouchable pilote de la
Viper, Martin O’Connell qui découvre la voiture et la
piste, hisse la Porsche 964 Bi-Turbo en 2ème position.
Morel attaque et, dès que ses pneus sont à bonne
température, il réalise au 4 ème passage le meilleur tour en
course. Ne croyez pas qu’ensuite il soulage… ce n’est pas
son genre. Même détaché il envoie les chevaux tout en
préservant un peu ses pneus dans l’enfilade des virages de la Ferme et l’Escargot . Partout ailleurs son
rythme reste le même. O’Connell fait pratiquement jeu égal avec la Viper dans la ligne droite mais lui
laisse quelques secondes dans les parties serrées. La connaissance de la piste ajoutée à la brutalité des
Turbos ne doivent pas être simples à gérer. Derrière les leaders, la Marcos pilotée par Denis Allemang
(premier des GTC2) est un peu détachée. Sébastien Matthieu, très fin pilote, n’est pas loin. La Marcos
domine la catégorie GTC2. Gillet s’en rapproche et la double au 5 ème tour. Puis il semble s’en rapprocher
Au tour 11 la jonction est presque faite. Au tour 12, Eric n’est plus qu’à 7/10 ème . Au passage suivant la
Marcos rentre aux stands au moment ou Sabatier l’avait lui aussi recollée. Problème d’essence, la pompe
désamorce et Denis préfère en rester là pour ne pas risquer d’endommager le moteur. Sabatier est
sixième derrière Matthieu : dommage qu’ils aient été séparés dès le départ ; il aurait été intéressant de les
voir coude à coude. Malgré sa hargne, Faurie, en tête du GTC3 avec sa RS, ne peut suivre les RSR du GTC2.
Marcel Masini son second dans la catégorie sur sa Z3 Trophy, suit avec un bon rythme. La preuve, cette
fois il devance nettement la bande des 928 mais aussi la Venturi de Chocroun qui améliore ses temps à
chaque tour ou presque. Bouchet (964) devra le laisser passer, ainsi que P. Pelosi. Parmi les 928, Bourcier
va assez vite prendre le dessus de Domas. Pinçon, malgré la chaleur est l’un des rares pilotes à améliorer
ses temps au fil des tours ! Inoxydable Mitch ! Enfin Jean-Pascal Roche joue de malchance ; il doit
abandonner lors du premier tour.
Podium : Morel (GTC1) – O’Connell (GTC1) - Gillet (GTC2)
GTC1 : Morel – O’Connell
GTC2 : Gillet – Matthieu - Sabatier
GTC3 : Faurie – Masini – Bouchet
GTC4 : Bourcier – Domas - Pinçon
Course 2
Patient, Franck Morel laisse l’avantage à la Porsche 993
GT2 de Martin O’Connell pendant les six premiers
tours avant de hausser le ton et de s’emparer du
commandement de la course. Dès lors, le pilote de la
Viper creuse l’écart sur le Britannique et rejoint une
nouvelle fois l’arrivée en net vainqueur. Sur le modèle
de la course 1 du samedi, Eric Gillet (Gillet Vertigo)
complète le tiercé gagnant devant les Porsche de
Sébastien Mathieu, Laurent Sabatier et Patrice Faurie.
Ce dernier encore en bagarre avec la Venturi de
Chocroun, remporte une nouvelle victoire en catégorie
GTC3. Luc Bourcier (Porsche 928) effectue la même
opération en GTC4.
La vraie bagarre est celle que se sont livrées la Venturi de Chocroun et la Porsche de Faurie en début d’épreuve
à laquelle a aussi participé un long moment la Porsche de Gadais/Belleteste avant qu’elle ne laisse filer. Le
vaillant Masini constamment devant la 928 de Bourcier a du céder dans les derniers tours. Roche termine et
même devant la 928 tonitruante de M. Pinçon qui alignait des chronos inférieurs à ceux de la veille. Peut être
avait-il la tête ailleurs... Bouchet rejoint Pelosi dans le tour 13 alors qu’il avait un retard important. Pierre a du
avoir un problème que nous n’avons pas identifié car il a perdu 30 secondes dans ce seul tour…
Podium : Morel (GTC1) – O’Connell (GTC1) - Gillet (GTC2)
GTC1 : Morel – O’Connell
GTC2 : Gillet – Matthieu - Sabatier
GTC3 : Faurie – Masini – Bouchet
GTC4 : Bourcier – Roche - Pinçon