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Note d’intention
Ruy Blas de Victor Hugo (pièce écrite en 1838)
« La foule demande surtout au théâtre des sensations ; la femme des émotions ; le penseur des médiations
donc le mélodrame pour la foule ; pour les femmes, la tragédie qui analyse la passion ; pour les penseurs, la
comédie qui peint l’humanité ». Cette œuvre est accessible à tous les niveaux, le théâtre d’aujourd’hui doit
être proche des gens. Je transpose le contexte historique avec lequel V. Hugo imagine ce drame
romantique à celui du 21ème siècle. Tout comme il l’a fait en utilisant la chute de l’Empire espagnol du
17eme siècle pour dénoncer le déclin de la France du 19eme. Utiliser ces mots, le souffle hugolien, pour
questionner le monde actuel me parait très important. « Bon, appétit ! Messieurs !… » ; ouragan de lettres,
de mots, qui transporte un laquais en héros de la nation. Le théâtre est là pour donner vie à tous nos
fantasmes inassouvis comme imaginer un simple ouvrier entrer à Wall Street, au Cac 40 ou au Parlement et
dire ces mots. Ou encore, imaginer ce même ouvrier, en train de rêver à l’amour d’une reine des temps
modernes puis ajouter à tout cela des duels épiques, des rebondissements et une fin à la Roméo et Juliette.
Dans cette pièce, l’humour est un facteur essentiel. Les personnages comme Don César, Don Guritan, ou
Don Salluste ont une richesse comique, ce qui est un atout majeur de cette œuvre. C’est pourquoi le choix
de mes acteurs s’est porté sur leurs puissances comiques ainsi que sur la nature de leurs complicités.
Un soin tout particulier sera apporté sur l’histoire d’amour entre Ruy Blas et la Reine. C’est par cette
romance - voisine des contes de fées - que je veux dépeindre le monde de la finance, du pouvoir et des
stars. Et également, tenir en haleine le spectateur grâce aux rebondissements de cette idylle.
I. Mise en scène
Lorsque l’on s’intéresse à ce grand classique, celui-ci nous semble démesuré voire irréalisable pour une
petite troupe. Il conviendrait seulement aux compagnies subventionnées, seules capables de s’y attaquer.
En effet, les indications de V.Hugo sur le décor et la scénographie sont monstrueuses tout comme le
nombre de comédiens nécessaires à cette pièce de cinq actes (30 comédiens pour 3 heures et demi de jeu).
Ces contraintes ont grandi ma motivation afin de monter cette pièce. Mon Ruy Blas est interprété par 7
comédiens, 6 chaises et du papier en 1h45. Dans cette adaptation, j’introduis du masque (commedia delle
art), car cette forme d’art vivant permet une accessibilité aux spectateurs ainsi qu’une grande adaptation à
des lieux variés comme une rue, un jardin, une église, une salle de classe etc. La proximité avec les
spectateurs est un axe important de notre travail. Je ne crois pas à l’existence du 4eme mur au théâtre,
j’aime quand le public fait partie intégrante du spectacle, il n’y a pas de fossé entre l’acteur et le
spectateur. Le théâtre dans lequel se déroulera la pièce, deviendra un endroit de création commune où les
spectateurs seront eux aussi des acteurs.
Je souhaite utiliser le moins possible de machineries et de décors. Il est important de montrer, par peu
d’éléments, la richesse et le pouvoir. L’imaginaire du spectateur y est d’autant sollicité. Je ne veux
qu’aiguiller le spectateur vers des endroits, des ambiances, des températures et des sensations. Chacun
imaginera son palais, ses villes, ses chambres et tout ce que la démence financière peut créer autour d’elle.
Et c’est aussi, à l’acteur d’inventer cet univers pour que jaillisse l’abondance, l’excès, le luxe et l’opulence.
Cela donne une réponse au matérialisme, au désir de possession et à l’invention des nouveaux besoins de
l’homme.
II. La scénographie
A. Le propos
Les indications de V. Hugo veulent reproduire à l’identique les palais et le goût espagnole du 17 ème siècle.
Ces notes sont très précises et pratiquement chaque acte se passe dans un nouveau lieu. L’ellipse de temps
de 6 mois est marquée par la reconstruction de l’intérieur de la salle du gouvernement (palais du roi à
Madrid).
Nous travaillons sur un décor à base de papier blanc. J’ai choisis cette couleur car c’est une couleur du jeu
d’échecs, du damier. Ruy Blas est une partie d’échecs avec ses pions (les laquais) et ses figures (cavalier, le
fou : Don César, La reine, La tour : Don Guritan, le roi…) avec plusieurs joueurs qui font eux même partie de
l’échiquier (Don Salluste, La reine). La deuxième couleur du jeu d’échecs est le noir que nous utilisons sur le
sol (tapis de danse noir ou sol naturel noir) et les costumes de certains personnages sont complètement
noir (Don Salluste). Le jeu d’échecs est un reflet du monde et son image est indéfiniment métaphorique :
monde politique, dramatique, romantique, érotique… L’esthétisme et l’imaginaire du jeu d’échecs a ouvert
bien des travaux comme ceux de Kandinsky (le processus d’abstraction) et ceux de Duchamp (convergence
entre l’art et les échecs) qui m’ont beaucoup aidé.
Le blanc représente quand il y en a trop le vide, le rien. Le papier est une matière, un support où l’homme a
inscrit depuis 600 ans : ses données, ses codes, ses informations, son argent. Lorsqu’un empire chute, il
cherche à détruire ses informations, il rassemble toutes ses données inscrites sur du papier puis les détruits
ou les jettent. Ruy Blas commence par un empire qui s’écroule, nous sommes dans un monde en crise
économique. L’argent régit ce monde, les démocraties sont dépendantes du capitalisme. Nous utilisons un
système qui est basé sur une main invisible. Les biens financiers qu’un état, un individu possède sont inscrit
sur une feuille, un écran. Le capital, la monnaie d’un pays n’est plus indexée sur la réserve d’or de celui-ci
mais sur le dollar qui est lui-même indexé sur rien. La valeur de nos écritures scripturales (billet, monnaie)
ne correspond à rien. Voici un exemple qui m’a marqué : Si l’ensemble de la population mondial voudrait
retirer son argent des banques et le détenir de façon matérielle, seul 10% de ceux-ci seront satisfait. Les
bourses mondiales tiennent une économie mondiale avec des équations que très peu de personnes
comprennent. Lorsqu’une crise économique arrive, on voit de loin à wall-street, au Nasdaq, au Cac 40 des
gens criant très fort et agiter des bouts de papier. Ce qui trois jours après fait augmenter le prix du pain, de
l’eau, de l’essence…
Je pense que le blanc et le papier sont des bons supports pour questionner et montrer : le rien. De
nombreuses transactions financières sont présentent dans Ruy Blas, nous utiliseront des feuilles de papier
blanche dans un format de billet de 500,00€ en liasse.
B. La réalisation
Nous travaillons avec des élèves de scénographie et de l’école d’architecte de Nantes. Nous voulons
fabriquer une structure en papier d’environ 2 mètres de haut et de 4 mètres de large, déplaçable sur le
plateau et complètement démontable. Celle-ci ressemble à une montagne qui tombe sur scène. Elle est
entièrement recouverte de papier, les comédiens peuvent rentrer et sortir de cette structure, un escalier
permettra à la reine d’arriver par le haut de la montagne. Les trois acteurs qui utilisent le masque pour les
scènes avec les ministres et les comtes sortent la tête et les bras de cette montagne de papier. Le cœur de
ministre naît et vit dans cette structure, 9 masques sont manipulés par trois comédiens. Celle-ci se déplace
lorsque la pièce de V. Hugo change de lieu et offre une face pour chaque endroit (le bureau de Don
Salluste, la salle de la reine, le palais des ministres, la maison de Ruy Blas). Cette montagne est très
métaphorique, elle représente le monde administratif, économique où certains personnages appartiennent
à ce monde. Mais chaque spectateur pourra y donner sa signification, je ne veux pas donner de sens précis
au spectateur. Dans chaque lieu, elle peut représenter une image, une métaphore différente.
Ensuite nous utilisons une paire de chaise différente pour chaque lieu. Elles appartiennent au personnage
et évoque leurs caractères, leurs situations, leurs fonctions. La première paire pour le bureau de Don
Salluste : ce sont des chaises en verre transparent et en métal. La deuxième paire pour la salle de la reine :
ce sont des chaises très élégantes avec un coussin bleu et quelques rubans (couleur de la reine). Enfin la
troisième paire pour la maison de Ruy blas : ce sont des chaises d’appartement en bois simple. Utiliser des
chaises différentes pour chaque lieu permettra au spectateur de situer l’endroit, l’identifier au personnage
et de s’imaginer le reste du mobilier de la pièce.
III. Les costumes
V. Hugo utilise le vêtement comme symbole d’appartenance aux différentes classes de la société du 17eme
siècle. Notamment pour montrer l’ascension sociale et l’usurpation (La livré pour les laquais, les manteaux
de soie pour les nobles, les insignes de la royauté pour la famille royale, etc.) Les vêtements démarquent
également les différentes couches sociales de notre siècle.
Nous travaillons sur les évolutions des codes vestimentaires et nous mêlons les couleurs et l'esthétisme du
jeux d'échecs. Par exemple la livré de Ruy Blas : ce vêtement marque l'appartenance à une classe pauvre du
17ème siècle, il se transformera en habit de serveur ou d'employé de bureau avec un nom inscrit sur la
chemise. Les robes de la reine ainsi que le costume D. Salluste seront fait sur mesure par les costumières.
Ce sont des costumes qui doivent montrer le luxe, l'opulence, le raffinement et l’excentricité des créateurs
de mode de notre époque.
Mais nous voulons rester dans une certaine intemporalité, les nouvelles technologies sont très peu
utilisées. Le mélange des indications historiques avec les codes vestimentaires et sociaux du 21ème siècle
est très intéressant.
Nous travaillons avec plusieurs costumiers (théâtre de l’Enfumeraie, la compagnie des Z’artmateurs…) et
des jeunes costumières en Bts au lycée de Locminé.
IV. Le son :
Nous utiliserons une radio intégrée dans la structure en papier, qui diffusera des informations sur l’actualité
réelle et des informations liées à Ruy Blas. Celle-ci appartient à ce monde de papier qui la dirige et la
contrôle. Comme une vrai radio elle diffusera de la musique : Ruy Blas ouverture op. 35 de Felix
Mendehlsonn (Musique spécialement créer pour la création de Ruy Blas en 1838), Tamacun de Rodrigo y
Gabriela et Santa Maria de Gotan Project. Les stations seront changées par les acteurs. Il est intéressant de
mêler des musiques classiques et des musiques contemporaines très latines qui rappellent l’ambiance
espagnole de la pièce. Les informations diffusées permettent aux spectateurs de situer l’action de la pièce
dans le temps réelles et dans le temps de l’œuvre (environ 6 mois s’écoulent)
Actuellement nous sommes en travail avec un technicien son de Rennes.
V. La Lumière
Le spectacle est très peu dépendant de la lumière car il peut être joué en plein jour et en plein air.
Cependant lorsque des salles disposent de matériel, nous aurons une création lumière. La création lumière
devra créer des ambiances (le matin, le soir, une saison…), ensuite elle nous servira pour différencier les
lieux et les espaces de la pièce et de mettre en avant la structure de papier.
VI. Les masques
Nous intégrons des masques de types « commedia dell' art ». Trois comédiens contrôlent 9 masques donc 9
personnages. Chaque comédien a un masque sur le visage et un masque dans chaque main. Ils forment un
cœur. Ils représentent les ministres et les comtes de la pièce. Ils apparaissent dans 2 scènes mais sont
présent tout au long de Ruy Blas.
Les masques sont en cours de fabrication par la compagnie et sont en papier journal et en cuir, nous
voulons utilisés la couleur grise qui représente le mélange du noir et du blanc.
Les masques ne représentent pas des individus en particulier mais des archétypes. Le type fixe de
« commedia dell' art » sur lequel nous travaillons est le « Pantalon ». L'idée est de représentée les
puissances financières mondiales du 21ème siècle. Pour moi ce ne sont pas des états mais les grandes
multinationales qui n'appartiennent plus à une nation mais des capitaux disséminés dans le monde entier
qui appartiennent à des actionnaires, une marque, un individu etc. Ceux-ci décide de notre avenir, de nos
orientations politiques, économiques, écologiques, sociales. Nous nous inspirons des scènes économiques
lors de la crise dans les places boursières.
Hugo parle bien évidemment des députés et des successeurs de Napoléon qui se sont succédés et partagés
les restes de la France au 19ème siècle (deuxième moitié). Cette transposition est complètement
compatibles avec notre époque actuel ; les mots et les intentions de l'auteur sont intemporels.
VII. Le texte, l'alexandrin
Nous avons effectués quelques coupes et supprimés quelques personnages. Nous gardons l'essentiel du
texte que nous respectons entièrement.
Pour l'alexandrin, nous nous inspirons entre autres des méthodes de J.M Villégier et de Roland Barthe. Le
vers de V. Hugo ne ressemble pas à celui de Racine ou de Molière, c'est un style particulier qui laisse
beaucoup de liberté à l'acteur pour trouver des intentions. Chaque phrase, chaque alexandrin cache des
millions de tiroir de jeu. On parle de souffle Hugolien. Le texte de Ruy Blas est comparable au vent, parfois
c'est une petite brise et d'autrefois il emporte tous sur son passage comme un ouragan.
Les mots de V. Hugo sont intemporels, le personnage de Ruy Blas résonne aujourd'hui dans nos oreilles :
l'avenir doit appartenir au peuple. Cet homme en conflit avec son être et son paraître soulèvera de tous
temps des questions universelle
VIII. Travail auprès des scolaires
Dans le cadre du jumelage avec le lycée Montesquieu, nous serons suivis par 3 classes (une seconde et
deux premières L). 3 fois par semaine ces classes assisterons aux répétitions. Environ une dizaine d'heures
d'ateliers rémunérés par le théâtre de l'Enfumeraie seront effectués avec les classes. Ces ateliers
commenceront dès décembre 2013.
Il est très intéressant de partager la création d'un classique avec des élèves de lycée et même de collège.
Travailler, échanger avec ceux-ci permet d'éduquer les spectateurs de demain. Actuellement, emmener des
élèves voir une pièce de théâtre sans accompagnement préalable sur la création et sans un suivie intensif
du corps enseignant, n'est pas judicieux pour la formation et la curiosité culturelle de l'élève.
Pour les deux représentations (01 et 02 avril) que nous avons dans le cadre de ce jumelage. Nous allons
spécialement adapter notre Ruy Blas pour le lycée. Nous allons réaliser ces représentations sous forme de
déambulation à l'intérieur du lycée Montesquieu. Chaque lieu du lycée (une salle de classe, le hall des
casiers, la cour extérieur et la chapelle) servira pour un acte. Les bâtiments sont du style Napoléonien et se
prête parfaitement au cadre de Ruy Blas.
A.Le contenu des ateliers
-Découverte du texte de Ruy Blas et de l'alexandrin, comment lire et dire l'alexandrin.
-L'étude du contexte historique de la pièce et l'axe pris par la compagnie K.
-Comment approcher le romantisme de nos jours ?
-Approche des personnages, notamment Ruy Blas. Transposer le texte et les situations de la pièce à nos
jours.
-Jeux et improvisation autour des personnages. Découverte du Masque (neutre et commedia dell'art)
IX. Distribution de Ruy Blas
Ruy Blas : Pomier Boris
La reine : Renaudin Amandine
Don César : Bacheviller Pierre
Don Guritan, comtes et ministres : Besnard Mael
Les pages, laquais, huissiers, comtes et ministres : Pujol Thomas
Comtes et ministres : Buchou Lola
Assistante Metteur en scène : Boudy Laure
Création sonore : David Nicolas
Création lumière : Kerlo Nolwenn
Costumes : Buchou Lola et Le Boulch Guislène
Aide artistique : La Rue Pascal (Comédien, metteur en scène) et Midoux Martine
(Cantatrice, comédienne, chanteuse lyrique)
X. Les comédiens de la Compagnie K
Pomier Boris, (23 ans) Ruy Blas :
Licence Arts du Spectacle - Université de Toulouse 2, Le Mirail
Cursus : Cycle d’Orientation Professionnelle théâtre - Conservatoire de Rennes
Comédien dans « les caprices de Marianne » de A. De Musset mise en scène de Frédérique Mingant. Rôle :
Célio
Formation théâtre d’improvisation ‘Compagnie bulle carrée’ à Toulouse
Elève au ‘Théâtre du Chien Blanc’ à Toulouse avec Corinne Calmels
L’atelier d’Hamlet, mise en scène Daniel Dupont, Rôle: Hamlet
Comédie Ballet Monsieur Jourdain, 3 représentations mise en scène Olivier Baert, direction musicale Gilles
Colliard. 40 musiciens, 15 chanteurs lyrique, 5 danseurs, 3 acteurs. 1er rôle: Mr Jourdain
Pierre Bacheviller, (23 ans) Don César :
Licencié Arts du Spectacle – étude cinématographique - à l'Université Rennes II (2009 à 2012)
Formation théâtrale par Colette Arcaix, ancienne élève d'Ariane Mnouchkine et Peter Brook.
En parallèle, réalise et joue dans de nombreux courts-métrages. Participe et anime des ateliers théâtraux.
Actuellement, réalise le court-métrage « Le silence des poupées » subventionné par la ville de Rennes.
Acteur dans le court-métrage « L'histoire de Mortimer » réalisé par Benjamin Kühn (Paris).
Clown professionnel dans le spectacle « Miche et Drate » de G. Chevrolet mise en scène Philippe Curé en
création. Rôle : Miche
Clown professionnel dans le spectacle « Kdo », un duo de clowns mis en scène par Colette Arcaix.
(18 représentations)
Organisateur et programmateur du festival « Jeunes Poussent »
Renaudin Amandine (24 ans) La reine :
Master Arts du spectacle-Théâtre à L’université de Rennes 2
Cycle Spécialisé Théâtre, 2 ème année, CRD de La Roche sur Yon. Préparation du Diplôme d’Etudes
Théâtrales (DET)
Comédienne dans :
-Andorra de Max Frisch, mise en scène par Christophe Rouxel, Théâtre Icare (rôle de Barbeline)
-In /Ex écrit par le Collectif Passages (Nantes), mis en scène par Maxime Bonnin
-Une heure avant la mort de mon frère de D. Keene (rôle de Sally)
La maison de Bernarda Alba de F. G. Lorca (rôle de la Poncia)
Chrétien Bastien (24 ans), Metteur en scène :
Formation théâtrale par Colette Arcaix, ancienne élève d'Ariane Mnouchkine et Peter Brook.
Formation cycle 3, cycle d’orientation professionnel au conservatoire de la Roche sur Yon
Formation de masque (commedia d’elle art) avec la compagnie Bel Viaggio
Création d’un spectacle jeunesse : le pays de rien de Nathalie Papin (6 représentations)
Création de « chaos », extraits de croisades de M. Azama et de chaos debout de V. Olmi
Clown professionnel dans le spectacle « Kdo », un duo de clowns mis en scène par Colette Arcaix
(18 représentations)
Clown professionnel dans le spectacle « Miche et Drate » de G. Chevrolet mise en scène Philippe Curé. En
création. Rôle : Drate
Comédien au théâtre de l’Enfumeraie et dans la nouvelle création de Pascal Larue « Passages »
Croisades de M. Azama, mise en scène Colette Arcaix (1er rôle : Ismail) : 20 représentations
Co-fondateur et programmateur du festival « les jeunes poussent » : 3ème éditions
Co-fondateur du collectif 507
Improvisateur à la LIMAS
Anime des ateliers théâtres pour enfants et pour adultes
Buchou Lola (22 ans) : les comtes et ministres, jeu de masque. Aide à la création de costumes.
Formation théâtrale
2011 - 2013 : conservatoire régional de Tours - Classe art dramatique.
2010 - 2011 : Conservatoire départemental de La Roche Sur Yon. Cycle 3 - théâtre.
Formation danse
2012 - 2013 :Conservatoire régional de Tours - Atelier modern jazz
Professeur : Louise DISSAIS.
2010 - 2011 : Conservatoire de La Roche Sur Yon - Danse contemporaine / Atelier contemporain.
Expériences scéniques
Juin 2013 : Le Prince Sacha Chasseur Ensorcelé. Ballet de Rémy Bourgeois. Rôle de Sylvia,
Bécasse assurant les intermèdes entre les chorégraphies.
juin 2013 : La véritable Histoire de Blanche Neige de Philippe Bruneau. Projet CFET de
Léopold Bellanger au CRR Tours, assistante mise en scène.
Mai 2013 : L'inattendu de Fabrice Melquiot. Projet de fin de cycle à orientation professionnel de
Laure Boudie. Assistante mise en scène.
2012 : La Bosse création d'après la pièce de Pauline SALES.
2009 - 2011 : compagnie l'Oiseau Naïf, Vivant, ( adaptation du roman Les Vivants et Les Morts de
Gérard MORDILLAT) , mise en scène Guy BLANCHARD.
Rôle Gisèle jeune fille de 17 ans.
2007 : Colloque De Bébé de Roland FICHET. Rôle d'un bébé et co-metteur en scène. Assistée
d'Anthony MICHINEAU.
Besnard Mael (22 ans) : Don Guritan et jeu de masque (comtes et ministres)
Master d'études cinématographiques / Rennes 2
Actuellement en année d'études au cours Florent
Assistant-caméraman sur court-métrage / Marilou de Tristan Fauvel
Stagiaire régie long-métrage / Des vents contraires de Jalil Lespert
Assistant-réalisateur sur court-métrage / Le silence des poupées de Pierre Bacheviller
Comédien sur le court-métrage / C'est bien la mer de Tristan Fauvel
Réalisateur de “Boléro”, court métrage soutenu par la ville de Rennes

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