DP Alger 2011 v finale sans carte

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DP Alger 2011 v finale sans carte
LE CONTRAT DE MANAGEMENT D’ALGER :
UN AMBITIEUX PROGRAMME SUR L’EAU,
UN PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE REUSSI
OCTOBRE 2011
CONTACT :
Service Presse
+33 (0)1 58 81 23 23
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SUEZ ENVIRONNEMENT 1
SOMMAIRE
L’Algérie face aux enjeux sociaux et environnementaux de la
gestion de l’eau
- Page 3
- La mise en œuvre de grands projets pour optimiser la gestion d’une
ressource rare
Le contrat d’Alger : un exemple de partenariat public-privé
avec transfert de connaissance
- Page 5
- Le contrat de management d’Alger : une première en Algérie
- Un objectif de résultats ambitieux
- Un contrat créateur d’expertise locale
- Des résultats visibles par les algérois : une eau potable disponible 24 heures
sur 24
- 2011 – 2016 : de nouvelles perspectives en vue d’une autonomie de la
gestion de l’eau à Alger
Le contrat de management, un modèle de PPP
reproductible : AGBAR à Oran
- Page 12
SUEZ ENVIRONNEMENT en Algérie
- Page 15
- Degrémont, SAFEGE, AGBAR
- SUEZ ENVIRONNEMENT dans le bassin méditerranéen
SUEZ ENVIRONNEMENT 2
L’Algérie face aux
enjeux sociaux et
environnementaux de la
gestion de l’eau
La mise en œuvre de grands projets pour optimiser la
gestion d’une ressource rare
Avec moins de 600 m3 par habitant et par an, l'Algérie (36 millions d’habitants en 2010)
se situe dans la catégorie des pays pauvres en ressources hydriques, au regard du seuil
de rareté fixé par la Banque Mondiale à 1 000 m3 par habitant et par an. D’une superficie
de 2,4 millions de km2, le territoire se compose d’une diversité géographique et
climatique, avec du nord au le sud, des régions côtières et sub-littorales, une vaste
étendue de hautes plaines semi-arides et un immense ensemble saharien au climat aride
et hyper aride.
La répartition très inégale de la population implique par ailleurs des pressions
extrêmement disparates sur les ressources. La frange côtière concentre, sur 4 % de la
superficie du territoire, les deux tiers de la population, alors que les régions des hautes
plaines, qui recouvrent 9 % de la superficie, en regroupent le quart. A titre d’exemple,
Alger qui compte déjà 3,2 millions d’habitants connaît un taux d’urbanisation de 66 % qui
devrait atteindre plus de 83 % en 20501.
Des facteurs structurels et économiques liés au développement des secteurs agricole et
industriel viennent encore accroître la demande et les besoins en eau.
Vue sur la ville et la baie d’Alger
Face à ces enjeux, les pouvoirs publics algériens ont engagé au début des années 2000
une série de grands projets dans le domaine des ressources hydriques. L’Algérie a
notamment mis en place une politique de gestion de l’eau, dont l’objectif est d’améliorer
la dotation des populations, grâce à la mobilisation des ressources conventionnelles
(transferts régionaux et barrages), mais aussi grâce au dessalement d’eau de mer.
L’Algérie dispose actuellement de 66 barrages d’une capacité de stockage de près de
7 milliards de m3. L’accent a également été porté sur le volet de l’assainissement.
1
Source ONU
SUEZ ENVIRONNEMENT 3
Pour consolider la sécurisation de l’approvisionnement en eau des grandes villes et des
localités côtières, l’Algérie a aussi exploité la voie du dessalement de l’eau de mer. Vingt
et une stations ont ainsi été construites en 2003 dans le cadre d’un programme
d’urgence. La réalisation de 13 autres stations de grande capacité a depuis été lancée,
dont 4 sont déjà opérationnelles, et notamment celle d’Alger. Elles doivent, à
terme, pouvoir fournir 2,3 millions de m3 par jour.
SUEZ ENVIRONNEMENT est présent en Algérie et accompagne le pays à faire face à ces
enjeux liés aux ressources en eau, à travers ses filiales Degrémont, SAFEGE et AGBAR.
SUEZ ENVIRONNEMENT 4
Le contrat de
management d’Alger :
un exemple de
partenariat public-privé
avec transfert de
connaissance
Le contrat de management : une première en Algérie
En 2006 à Alger, le diagnostic conjoint avec l’Office National de l’Assainissement2 (ONA)
et l’Algérienne des Eaux3 (ADE) a abouti à l’élaboration d’un plan d’action ambitieux
visant à la modernisation des systèmes et au rétablissement de la distribution en
continue de l’eau sur une période de 5 ans. La décision a également été prise de réunir
les services d’eau et d’assainissement de la Wilaya d’Alger4 dans une structure
commune et d’en confier la gestion à SUEZ ENVIRONNEMENT. Cette structure, la Société
des Eaux et d’Assainissement d’Alger (SEAAL), reste ainsi une société de droit algérien
par actions réparties entre l’ADE et l’ONA, SUEZ ENVIRONNEMENT ayant pour mission de
l’accompagner à la modernisation des services de l’eau et l’assainissement.
Intervention sur le réseau d’assainissement
2
ONA est un établissement public placé sous la tutelle du ministre chargé des ressources en eau, et chargé
d'assurer sur tout le territoire national, la protection de l'environnement hydrique et la mise en oeuvre de la
politique nationale d'assainissement en concertation avec les collectivités locales.
3
ADE est un établissement public placé sous la tutelle du ministre chargé des ressources en eau et chargé
d'assurer sur tout le territoire national, la mise en oeuvre de la politique nationale de l'eau potable à travers la
prise en charge des activités de gestion des opérations de production, de transport, de traitement, de stockage,
d'adduction, de distribution et d'approvisionnement en eau potable et industrielles ainsi que le renouvellement
et le développement des infrastructures s'y rapportant.
4
Collectivité publique territoriale d’Alger.
SUEZ ENVIRONNEMENT 5
SEAAL, un exemple de partenariat public-privé réussi
- Plus de 5 000 professionnels, spécialistes de l’eau et de l’assainissement qui œuvrent
au quotidien pour améliorer la qualité du service auprès de 3,2 millions d’habitants de la
Wilaya d’Alger et, à partir de 2012, des 600 000 habitants de la Wilaya de Tipaza.
- 4 Directions opérationnelles en charge de la production de l’eau, de sa distribution, de
la collecte, du transport et de l’épuration des eaux usées et de la gestion de la clientèle.
9 Directions supports intervenant en appui, pour améliorer l’efficience de la gestion et
harmoniser la modernisation de l’Entreprise.
- Production de l’eau : SEAAL gère, sur le périmètre de la Wilaya d’Alger, 2 usines de
traitement d’eau superficielle (670.000 m3/j), 4 stations de dessalement type
« monobloc », 263 forages et 88 stations de pompage.
- Distribution de l’eau : 11 centres opérationnels de proximité, 9 centres supports et un
bureau d’études travaillent en permanence pour assurer durablement une distribution
d’Eau en H24 et de qualité aux Algérois.
- Assainissement : 7 centres opérationnels et 3 centres support sont mobilisés pour
maîtriser durablement la collecte, le transfert et le traitement des eaux usées de la
Wilaya d’Alger.
- Relations clientèle : un réseau de 14 agences offrant 25 sites d’accueil sur l’ensemble
de la Wilaya d’Alger, un centre d’appel téléphonique opérationnel H24, 7j/7.
En 2006, la signature du premier contrat de management entre SEAAL et SUEZ
ENVIRONNEMENT visait à instaurer une situation satisfaisante de service pour la
population du Grand Alger à travers une démarche contractuelle adaptée et un
engagement fort des deux partenaires. Outre les aspects techniques, ce partenariat
prévoyait la mise en place d’un transfert du savoir-faire de SUEZ ENVIRONNEMENT à
SEAAL.
Les autorités algériennes renouvellent aujourd’hui leur confiance à SUEZ
ENVIRONNEMENT en reconduisant ce contrat pour 5 années supplémentaires. Celui-ci
intègre également une extension progressive de la modernisation des services de l’eau et
l’assainissement à la Wilaya de Tipaza, située à l’ouest d’Alger. Son entrée en vigueur
date du 1er septembre 2011.
Station d’épuration de Beni-Messous
SUEZ ENVIRONNEMENT 6
Les contrats de Management
Face aux nouveaux enjeux du secteur, SUEZ ENVIRONNEMENT mène depuis plusieurs
années une réflexion sur l’évolution de la gouvernance de la gestion de l’eau et les
modèles économiques des contrats avec les collectivités publiques.
Dans cette logique, le Groupe a travaillé au développement d’offres commerciales qui
donnent plus de souplesse aux modèles contractuels, proposent des réponses surmesure aux besoins locaux et aux enjeux environnementaux, et permettent des
transferts de savoir-faire à travers la création d’outils et de méthodologies spécifiques.
Les contrats de management tels que ceux que SUEZ ENVIRONNEMENT assure à Alger,
mais aussi à Jeddah (Arabie Saoudite), Johannesburg (Afrique du Sud) ou Amman
(Jordanie), constituent l’illustration concrète du déploiement de cette nouvelle
orientation.
Ce nouveau type de contrat repose sur un engagement fort des deux partenaires qui
s’exprime à travers un plan d’action précis :
- Une mobilisation et un transfert du savoir-faire importants de SUEZ ENVIRONNEMENT
via un effort soutenu de formation des équipes locales,
- La poursuite d’un programme défini en commun, d’investissements publics de
modernisation et d’extension du réseau,
- Un engagement sur des objectifs concrets d’amélioration de la qualité du service.
SUEZ ENVIRONNEMENT 7
Un objectif de résultats ambitieux
En 2006, le premier défi auquel a dû faire face SUEZ ENVIRONNEMENT à Alger était de
répondre aux besoins d’une population de près de 3,2 millions d’habitants, répartie dans
57 communes, pour qui la distribution d’eau était très hétérogène.
Le cahier des charges du contrat imposait également d’apporter une solution au système
d’assainissement qui ne pouvait plus répondre à la croissance des besoins de traitement.
La baie d’Alger était en effet en proie à la pollution : stations d’épuration en cours de
réhabilitation et de construction, postes de relèvement dans un état critique, réseau
d’assainissement vétuste et rejets industriels non maîtrisés.
A cette situation s’ajoutaient des problèmes d’exploitation en assainissement : seulement
6% des eaux usées étaient traitées et le réseau d’assainissement était très mal connu.
Face à ces besoins, SUEZ ENVIRONNEMENT s’est engagé sur quatre objectifs :
•
•
•
•
rétablir une distribution d’eau de qualité, 24h/24,
renforcer la prise en charge et le fonctionnement des systèmes d’assainissement
et contribuer à l’amélioration de la qualité des eaux de baignade du littoral
algérois,
remettre à niveau et gérer durablement les ouvrages et installations d’eau et
d’assainissement,
mettre en place une gestion clientèle moderne et efficace pour améliorer la
satisfaction des clients.
Centre de télécontrôle de Kouba dans la région d’Alger
L’un des axes majeurs de ce partenariat public-privé consistait également à accompagner
la croissance de la performance. L’objectif était est d’analyser l’ensemble des volets de
prestation de service tels que perçus par l’usager. Pour cela, 18 indicateurs ont été mis
en place, dont les résultats ont été suivis et partagés par les deux partenaires.
SUEZ ENVIRONNEMENT 8
Un contrat créateur d’expertise locale
Le contrat prévoyait également la montée en compétences métiers et managériales du
personnel de SEAAL. Le transfert de savoir-faire a ainsi été identifié comme une priorité
pour assurer la durabilité des actions déployées.
La valeur ajoutée de SUEZ ENVIRONNEMENT ne repose en effet pas uniquement sur son
expertise technique mais aussi sur sa capacité à partager ses compétences avec ses
clients, à les accompagner quel que soit le contexte local dans lequel l’entreprise opère.
A Alger, SUEZ ENVIRONNEMENT a déployé son initiative de transfert international
d’expertise de l’eau, WIKTI5.
Une première à Alger : WIKTI
SUEZ ENVIRONNEMENT a développé au moyen de son initiative WIKTI, une
méthodologie globale de transfert des savoir-faire dans le domaine de la gestion des
services d’eau et d’assainissement. WIKTI est une initiative unique, en ce qu’elle vise à
transférer les savoir-faire d’un opérateur privé international afin de permettre un
renforcement rapide des compétences de la société locale de distribution d’eau, qui
demeurera un service public.
Le contrat d’Alger marque la première application de ce nouveau concept à une aussi
grande échelle. Grâce aux technologies innovantes, les experts peuvent mettre en
commun leurs connaissances et les bonnes pratiques au moyen de films vidéo
disponibles sur un site Internet. Selon ce mode de construction, chacun apporte sa
contribution afin d’étendre l’édifice des connaissances. Ce processus de collaboration est
extrêmement bénéfique à tous les niveaux de responsabilité.
Laboratoire à Alger
5
Water International Knowledge Transfer Initiative
SUEZ ENVIRONNEMENT 9
Des résultats visibles par les algérois : une eau potable
disponible 24 heures sur 24
Le partenariat public-privé qui unit depuis 5 ans SUEZ ENVIRONNEMENT à SEAAL, à
travers un contrat de management, fonctionne et présente des résultats mesurables et
visibles par la population algéroise. Ces 5 années d’activités ont permis de moderniser et
mettre aux normes internationales les services d’eau et d’assainissement en identifiant et
en évaluant le patrimoine existant, puis en apportant les connaissances techniques
nécessaires pour réhabiliter et réparer les réseaux, installations et équipements, afin
d’atteindre un niveau de services équivalent aux standards internationaux.
A Alger, la situation s’est nettement améliorée : aujourd’hui, grâce au travail conjugué
des deux partenaires, 100% de l’eau distribuée est potable et disponible 24 heures sur
24, 7 jours sur 7, contre seulement 8% en 2006.
Pour cela, 130 000 fuites ont été réparées, 220 km de canalisations et
50 000 branchements d’eau ont été remplacés, alors que 300 000 compteurs ont été
installés. Par ailleurs, plus de 500 000 appels téléphoniques ont été traités. Toute fuite
est aujourd’hui réparée dans un délai maximum de 5 jours.
La qualité de l’eau est aussi au rendez-vous, l’ensemble des points de contrôle affiche
une conformité bactériologique totale.
Apporter l’eau potable à tous les habitants implique d’être capable de traiter les eaux
usées afin de prévenir toute épidémie mais aussi permettre aux baigneurs de profiter des
plages d’Alger. Les points noirs du réseau d’assainissement ont été identifiés et un plan
de résorption déployé.
Aussi, 53% de la population de la Wilaya d’Alger est désormais raccordée à un service
d’assainissement, contre 6% en 2006, avec l’objectif d’atteindre 70% à l’horizon de
2012. Depuis 2006, 1,3 million de contrôles qualité ont été effectués, et les 3 300 km de
collecteurs d’eaux usées curés, dont 200 km renouvelés. Autre signe des avancées
accomplies durant ces 5 dernières années, 64 des 72 plages d’Alger ont été autorisées à
la baignade pendant l’été 2011.
Au-delà de ces enjeux techniques, l’objectif
est que les pouvoirs publics algériens
s’approprient pleinement le processus de
transfert de compétence WIKTI.
Station d’épuration de Beni Messous
Depuis 5,5 ans, les experts de SUEZ
ENVIRONNEMENT
ont
accompagné
quotidiennement le personnel de SEAAL sur
le terrain, (27 experts à temps complet),
lors de missions ponctuelles d’assistance
technique
(réparation
de
fuites,
renouvellement d’installation de distribution
d’eau, etc.) pour l’amélioration de leurs
pratiques managériales, la gestion de projets
et l’apprentissage d’outils de gestion
modernisés
(centre
de
télécontrôle,
modélisation des nappes et du réseau,
systèmes d’information clientèle, etc.).
SUEZ ENVIRONNEMENT 10
2011 – 2016 : de nouvelles perspectives en vue d’une
autonomie de la gestion de l’eau à Alger
ADE, ONA et SUEZ ENVIRONNEMENT viennent de renouveler le contrat de management
de la ville d’Alger pour une durée de 5 ans. Les partenaires s’engagent ainsi à poursuivre
le programme de modernisation des services d’eau et d’assainissement initié au profit du
Grand Alger au début des années 2000. Ce nouveau contrat s’inscrit aussi logiquement
dans la poursuite et la consolidation des travaux menés depuis 5 ans dans la capitale.
Les experts de SUEZ ENVIRONNEMENT continueront d’accompagner et de transférer leur
savoir-faire afin que SEAAL acquière une expertise complète au terme du contrat en
2016.
Celui-ci intègre également une extension progressive de la modernisation des services de
l’eau et l’assainissement à la Wilaya de Tipaza, située à l’ouest d’Alger. L’objectif est,
comme à Alger, de donner accès à l’eau potable 24 heures sur 24 aux 28 communes et
600 000 habitants de Tipaza.
A terme, SEAAL intégrera aussi la gestion de l’usine de production d’eau potable de
Taksebt en Kabylie. Cette unité a une capacité de production de 605 000 m3/jour et
permettra de maîtriser la ressource en eau du Grand Alger. SEAAL deviendra ainsi une
référence mondiale parmi les services d’eau urbains, avec la gestion de plus d’1 million
de m3/jour de traitement d’eau de surface.
En dehors d’Alger, SUEZ ENVIRONNEMENT participe à de nombreux autres projets en
Algérie, et certaines de ses activités s’implantent durablement à travers ses filiales
Degrémont, SAFEGE et AGBAR. Cette dernière a par exemple conclu en 2008 un contrat
de management pour la distribution et l’assainissement de l’eau de la ville d’Oran sur le
même principe que SUEZ ENVIRONNEMENT à Alger.
Salle de télécontrôle/dispatcheur de travail
SUEZ ENVIRONNEMENT 11
Le contrat de
management, un
modèle de PPP
reproductible :
AGBAR à Oran
En 2008 à Oran, sur même principe qu’à Alger, les autorités algériennes ont confié pour
5 ans la gestion de l’eau et de l’assainissement de la ville à la société espagnole AGBAR.
L’entreprise, aujourd’hui filiale détenue à 75% par SUEZ ENVIRONNEMENT, apporte
depuis 4 ans son expertise à la Société des Eaux de Oran (SEOR), dans le but de
d’accompagner la modernisation des services d’eau et d’assainissement et de garantir la
meilleure qualité de service aux habitants de la Wilaya d’Oran regroupant 26 communes.
En 2008, le réseau de distribution d’eau potable d’Oran souffrait en effet d’un déficit en
maintenance préventive et le service d’assainissement présentait d’importantes
faiblesses structurelles ainsi qu’un manque de moyens, humains et matériels.
Aussi, les objectifs du contrat sont ambitieux : à son terme, en 2013, SEOR devrait être
capable d’offrir un approvisionnement en eau potable de qualité à l’ensemble des
citoyens de la Wilaya d’Oran, 24 heures sur 24, et le rendement du réseau de distribution
d’eau devrait atteindre au moins une valeur de 75 % (contre à peine 50 % en 2008).
SEOR devra avoir étendu son réseau d’assainissement à toutes les localités de la Wilaya
d’Oran afin d’éviter le rejet d’eaux résiduaires en mer. Un transfert progressif de savoirfaire sera également opéré aux équipes de SEOR.
A près d’un an du terme du contrat,
AGBAR et SEOR ont déjà obtenu
d’importantes
avancées
qui
permettent
d’offrir
un
meilleur
service aux habitants d’Oran.
Aujourd’hui, 100 % des habitants de
la ville et 75 % de la Wilaya d’Oran
ont accès à l’eau 24 heures sur 24,
7 jours sur 7.
Intervention de la SEOR sur le réseau d’assainissement
SUEZ ENVIRONNEMENT 12
Outre ces améliorations évidentes pour le quotidien des Oranais, les deux partenaires ont
engagé bien d’autres réalisations telles que la rénovation de 12% du réseau d’eau
potable, la réhabilitation de 120 réservoirs et installations, le nettoyage de 55% du
réseau d’assainissement et de 100% du réseau d’avaloirs. Les technologies de gestion les
plus avancées ont également été appliquées. L’information relative à 94% des réseaux
d’eau potable et 89% des réseaux d’assainissement a été numérisée, alors que SEOR
télécontrôle 80% de ses installations.
Autre exemple du travail accompli : en 2008, la Wilaya d’Oran ne possédait pas de
système d’assainissement pour l’épuration de ses eaux résiduaires, lesquelles étaient
rejetées dans la Méditerranée sans aucun type de traitement. Cette situation a changé
grâce à la station d’El Kerma, dont la capacité d’épuration est de 240 000 m3 par jour.
Par ailleurs, SEOR est l’une des premières entreprises internationales gérées par AGBAR
à avoir mis en place AQUACIS, un programme qui permet d’intégrer l’ensemble des
activités de gestion de la clientèle. À Oran, le programme permet de gérer
230 000 clients, représentant un total de 1,6 million d’habitants.
Enfin, AGBAR a implanté un programme d’information géographique afin de déterminer
la localisation et les caractéristiques du réseau de distribution, encore méconnu il y a
deux ans.
Ce contrat de management représente une nouvelle expérience réussie de collaboration
entre le public et le privé par le biais d’un contrat de gestion déléguée.
Il souligne, comme à Alger, comment les intervenants peuvent tirer parti de leur
collaboration :
• l’Etat démontre la pertinence de sa politique d’amélioration des conditions de vie
des citoyens,
• l’opérateur apporte sa valeur ajoutée,
• les citoyens bénéficient d’un meilleur service,
• les salariés du secteur public acquièrent de nouveaux savoir-faire.
SUEZ ENVIRONNEMENT 13
D’importants besoins à
combler dans le
domaine de la gestion
de l’eau et de
l’environnement
Présent depuis de nombreuses années en Algérie, SUEZ ENVIRONNEMENT participe à
plusieurs projets à travers ses filiales, et notamment à des réalisations emblématiques
telles que l’étude du transfert des eaux du Sahara vers le Nord de l’Algérie, le transfert
des eaux vers les hautes plaines sétifiennes (SAFEGE), la conception et la construction de
l’usine de production d’eau potable de Tabsebt (Degrémont), ou encore le contrat de
management pour la gestion de l’eau potable et de l’assainissement de la ville d’Oran
(AGBAR).
D’autres projets d’envergure sont à l’étude pour lesquels SUEZ ENVIRONNEMENT est
particulièrement attentif. Le ministère algérien des Ressources en Eau (MRE) a en effet
prévu, dans le cadre du programme quinquennal d’investissements publics, un budget de
près de 27 milliards USD consacré au secteur de l’eau et de l’assainissement pour la
période 2010-20146, dans lequel il prévoit :
• la construction de 19 nouveaux barrages, notamment ceux de Beni Slimane
(wilaya de Médéa), Draa Eddis (wilaya de Setif), Kef Eddir (wilaya de Tipaza),
Djeda (wilaya de Souk Ahras),
• 25 systèmes de transfert d’eau : Tizi Ouzou, Médéa, M’sila, Bouira à partir de
Koudiat Acerdoune, Djelfa, Tiaret à partir de la nappe albienne, Tamanrasset à
partir de In Salah,
• 3 000 opérations d’alimentation en eau potable, d’assainissement et de protection
des villes contre les inondations, ainsi que la réhabilitation et la modernisation de
65 000 km de réseaux d’eau potable au niveau national,
• 34 stations d’épuration, dont Ain Temouchent, Relizane, Bejaia, Tizi Ouzou,
Mostaganem, Biskra, Khenchela et Djelfa,
• 13 stations de dessalement d’une capacité de production de 100 000 à
500 000 m3 / jour.
Dans le domaine de la gestion des déchets, l’Algérie a également présenté un plan
quinquennal doté de 6,7 milliards USD pour l’aménagement du territoire et
l’environnement. Selon l’Agence Nationale des Déchets, 10,3 millions de tonnes de
déchets seraient produits par an en Algérie, dont seulement 2,9 millions seraient
valorisées.
Le plan prévoit ainsi :
• la construction de 300 centres d’enfouissement techniques (CET) et de schémas
directeurs de gestion des déchets ménagers, industriels et hospitaliers,
• l’introduction progressive du tri sélectif et du recyclage des déchets,
• la réalisation de deux CET pour des déchets industriels spéciaux, dans la Wilaya
de Sidi Bel Abbes et celle de Tébessa,
• la réalisation de laboratoires de contrôle de la qualité de l’air et du littoral,
• la mise en place d’incinérateurs,
• le montage de projets MDP (coopération entre l’Algérie, la France et l’Allemagne),
• la construction d’une station centrale pour l’élimination des déchets toxiques.
6
Source : Mission économique Ubifrance d’Alger – Rapport Le marché de l’eau, de l’environnement
et des ENR en Algérie
SUEZ ENVIRONNEMENT 14
SUEZ ENVIRONNEMENT
en Algérie
Présent de longue date dans le pays et la région notamment à travers la Société Nord
Africaine des Eaux dans les années 1920-1930, SUEZ ENVIRONNEMENT et ses filiales
Degrémont, SAFEGE et AGBAR opèrent tant dans le domaine de l’eau (conception,
construction et gestion des implantations) que dans celui de l’ingénierie et du conseil.
DEGREMONT, partenaire de l’Algérie dans le développement de ses infrastructures.
L’entreprise est présente depuis près de 50 ans (1963) en Algérie avec notamment son
bureau principal à Alger qui compte une centaine d’employés. Depuis 5 ans, Degrémont a
réalisé 7 usines de production d’eau potable pour l’Algérienne des Eaux et l’Agence
Nationale des Barrages et des Transferts dont l’usine Taksebt (610 000 m3/j) en Kabylie,
l’usine de Ain Tinn dans la wilaya de Mila (65 000 m3/j), l’usine de Tichy Haf
(120 000 m3/jour) et l’usine du Transfert de Mostaganem-Arzew-Oran (560 000 m3/j),
toutes deux alimentées par un barrage, ou encore celle d’Athmania (260 000 m3/j) dont
Degrémont assurera l’exploitation pendant 5 ans.
Au-delà de la conception et de la construction d’usines de production d’eau potable ou de
traitement des eaux usées, Degrémont accompagne ses clients dans l’exploitation de ces
usines et apporte son expertise et son savoir-faire de constructeur-exploitant dans la
formation des équipes locales qui, à terme, exploiteront ces installations.
Quelques projets emblématiques
MOSTAGANEM – ARZEW – ORAN (MAO) :
• Construction et exploitation d’une unité de production d’eau potable pour les
agglomérations du couloir de Mostaganem - Arzew - Oran de 560 000 m3/j
• Exploitation depuis 18 mois et pour encore 18 mois
• Client : Entreprise Publique Agence Nationale des Barrages et des Transferts
• Financement : Trésor Algérien
TICHI HAF
• Construction d’une unité de production d’eau potable pour les agglomérations du
couloir d'Akbou - Bejaia de 120 000 m3/j
• Client : Entreprise Publique Agence Nationale des Barrages et des Transferts
• Financement : Trésor Algérien
BREDEAH
• Construction et exploitation (36 mois) d’une unité de dessalement d’eau saumâtre
pour la ville d’Oran de 35 000 m3/jour
• Client : Direction de l’Hydraulique de la Wilaya d’Oran
• Financement : Trésor Algérien, Crédit français “RPE”
TAKSEBT
• Construction d’une unité de production d’eau potable pour les villes du couloir
Tizi-Ouzou – Alger de 610 000 m3/jour
• Client : Agence Nationale des Barrages et Transferts
• Financement : Trésor Algérien, AFD, BEI
ATHMANIA
• Construction et exploitation (60 mois) d’une unité de production d’eau potable
pour la ville de Constantine de 260 000 m3/jour
• Client : Entreprise Publique Algérienne des Eaux
SUEZ ENVIRONNEMENT 15
• Financement : Trésor Algérien, Banque Islamique de Développement
AIN TINN
• Construction d’une unité de production d’eau potable pour les villes de Mila et
Constantine de 65 000 m3/j
• Client : Entreprise Publique Algérienne des Eaux
Financement : Trésor Algérien
SAFEGE
Contrats récemment achevés
• Étude générale sur le dessalement de l’eau de mer sur l’ensemble du
littoral (1 200 km) pour le développement de l’alimentation en eau potable de la
bande côtière
• Étude de faisabilité du transfert des eaux du Sahara septentrional vers le nord du
pays, pour le développement de l’alimentation en eau potable des hauts plateaux
• Supervision des travaux d’approvisionnement en eau potable des villes de Mila,
Constantine et les régions avoisinantes à partir du transfert du barrage de BéniHaroun – Couloir n°2
• Contrôle technique et suivi des travaux du réseau d’assainissement du
Groupement Urbain d’Oran
• Diagnostic du réseau d’assainissement du centre-ville d’Oran (80 km de galeries
visitables)
• Diagnostic et réhabilitation des réseaux d’alimentation en eau potable des villes
de Setif, Batna et El Oued (500 000 habitants au total)
• Etude de diagnostic et de réhabilitation des systèmes d’alimentation en eau
potable de Blida et Djelfa – Lot D
• Actualisation du schéma directeur d’assainissement de la Wilaya d’Alger 20072025
• Contrôle technique et suivi des travaux de réalisation de la station d’épuration de
Sidi Merouane
• Unité d’appui au programme d’appui au secteur des ressources en eau
(financement UE)
Contrats en cours d’exécution
• Etudes d’exécution, assistance technique et surveillance des travaux des ouvrages
de transfert des systèmes est et ouest des Hautes plaines sétifiennes
• Contrôle technique et suivi des travaux de réalisation du réseau d’assainissement
de la ville de Ouargla
• Etude de dépollution industrielle du bassin versant de l’oued El Harrach (Alger)
• Etude de dépollution du bassin versant de l’oued Seybouse (Annaba)
• Etude d’avant projet détaillé du transfert Sud Nord des eaux du Sahara
septentrional à partir du champ captant P1
AGBAR
AGBAR est présente en Algérie depuis avril 2008 à travers la réalisation d’un contrat de
management pour la gestion de l’eau potable et de l’assainissement de la ville d’Oran par
le biais de la société publique de l’eau et de l’assainissement, la SEOR. Signé en 2008, ce
contrat représente une expérience innovante de collaboration entre le public et le privé
par le biais d’un contrat de gestion déléguée de 5 ans et demi (2008-2013).
AGBAR a obtenu d’importantes avancées qui permettent d’offrir un meilleur service aux
citoyens de la Wilaya d’Oran :
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1,2 million d’habitants ont accès à l’eau 24 heures sur 24, 7 jours sur 7,
Rénovation de 12 % du réseau d’eau potable,
Réhabilitation de 120 réservoirs et installations
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Nettoyage de 55 % du réseau d’assainissement et de 100 % du réseau d’avaloirs
Numérisation de l’information relative à 94 % des réseaux d’eau potable et 89 %
des réseaux d’assainissement
Télécontrôle de 80 % des installations et sectorisation de 69 % du réseau
Mise en place d’AQUACIS, un programme qui permet de gérer 230 000 clients,
soit 1,6 million d’habitants,
Implantation d’un programme d’information géographique permettant de
déterminer la localisation et les caractéristiques du réseau de distribution.
SUEZ ENVIRONNEMENT dans le bassin méditerranéen
SUEZ ENVIRONNEMENT est présent dans le bassin méditerranéen depuis 1914 via La
Société Marocaine de Distribution, la S.N.A.E. (Société Nord Africaine des Eaux) en 1920
et au travers de partenariats ciblés ou d’investissements directs principalement dans les
métiers de l’eau (assainissement, distribution).
En lien avec la problématique cruciale de la gestion de la ressource en eau, le bassin
méditerranéen
représentent
un
marché
dynamique
et
attractif
pour
SUEZ ENVIRONNEMENT. La société est présente dans la région au travers de ses filiales
DEGREMONT, SAFEGE, SITA, AGBAR et LYDEC (aujourd’hui détenue à 51% par SUEZ
ENVIRONNEMENT).
MAROC
• 1997 - Lyonnaise des Eaux de Casablanca (LYDEC), détenue à hauteur de 51%
par SUEZ ENVIRONNEMENT, remporte un contrat d’une durée de 30 ans pour la
distribution de l’eau, l’assainissement et de la distribution d’électricité auprès de
3 ,7 millions de consommateurs à Casablanca.
• 2004 - SITA remporte un contrat de 10 ans pour la gestion déléguée de la collecte
des déchets ménagers, du nettoiement des voiries et des places publiques de
Casablanca.
• 2000 – Délestage du Collecteur Ouest de Casablanca pour lutter contre les
inondations
• 1952 – Concession de Noum’r’bia pour l’alimentation en eau de Casablanca
EGYPTE
• 2008 - Degrémont remporte un contrat pour la modernisation, l’extension et
l’exploitation sur une durée totale de 40 mois de l’usine de dépollution des eaux
usées d’Alexandrie Est en Egypte. Cette installation permet de traiter les eaux
usées d’environ 5 millions d’habitants.
• 1948 - Degrémont construit la première usine de production d’eau potable à
Sherbine, dans le delta du Nil. L’ensemble des stations d’eau potable, conçues et
construites par Degrémont depuis lors, alimente notamment 70% des 18 millions
d’habitants de la région du Grand Caire.
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