Automobiles en libre-service Vous désirez utiliser une voiture pour

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Automobiles en libre-service Vous désirez utiliser une voiture pour
C O M M U N I Q U É
Gatineau, le 5 juin 2003
Automobiles en libre-service
PROFITER DÈS AUJOURD’HUI DE LA MOBILITÉ DE DEMAIN
Vous désirez utiliser une voiture pour une heure ou deux, pour aller faire des courses ou dans le cadre de votre travail?
Vous ne voulez pas vous encombrer d’un véhicule personnel, ou souhaitez éviter l’achat d’un deuxième véhicule?
Communauto, gestionnaire de l’un des plus importants parcs de voitures partagées en Amérique, possède peut-être la solution!
près Québec (1994), Montréal (1995) et Sherbrooke (2001) c’est maintenant au tour des Gatinois de pouvoir faire l’essai
de cette solution innovatrice. Déjà, près de 4500 Québécois ont adopté la voiture libre-service. Ils évitent ainsi les
tracasseries liées à l’entretien d’un véhicule personnel sans pour autant perdre le privilège de pouvoir utiliser une voiture
chaque fois qu’ils le désirent; et ce, pour une fraction seulement du prix d’achat... Pour les fondateurs de Communauto,
précisons-le, l’objectif est surtout d’ordre environnemental : il s’agit d’offrir une alternative à l’achat d’un véhicule. Mais pourquoi
se priver de faire « d’une pierre deux coups » lorsque, pour une fois, les intérêts économiques convergent avec ceux de
l’environnement ?
A
Benoît Robert, président-directeur général et fondateur de Communauto, nous explique la nature et l’intérêt que suscite un tel
service : « Communauto met ses véhicules à la disposition exclusive de ses abonnés. En vous abonnant à Communauto, vous
accédez à un parc d’automobiles qui se louent à petit prix pour une heure, une journée ou plus
longtemps, selon vos besoins. Garées en plein cœur de votre quartier, ces voitures sont
disponibles sans délai, jour et nuit. Notre défi est d’offrir à nos usagers un service qui
s’apparente le plus possible à la propriété d’un véhicule. La différence ici, c’est que le
prix payé est directement proportionnel à l’usage : si on n’utilise pas l’automobile
on n’a rien à débourser. Ceci est loin d’être le cas quand on est propriétaire du
véhicule; pensez à tous les frais fixes reliés à la propriété d’une voiture (immatriculation, assurances, intérêts, amortissement, etc.) ».
Le service fonctionne comme suit : vous adhérez d’abord à Communauto par un
contrat (minimum un an); après quoi, un simple coup de téléphone suffit pour
réserver une voiture; vous allez chercher la voiture désignée et la rapportez au
même endroit à l’heure convenue; vous y avez accès directement, sans la présence
d’un préposé; le prix du service est basée sur le temps d’utilisation et la distance
parcourue; à la fin du mois, une facture détaillée vous est postée à domicile (comme
un compte de téléphone ou d’électricité). Communauto s’occupe de l’entretien des
véhicules, de l’assurance et même des frais d’essence. Aussi, comme le précise le leitmotiv de
la compagnie, il s’agit véritablement, ici, d’une « autre façon d’avoir une auto », les désagréments en
moins. Ce service est utilisé, généralement, en complément au transport en commun et évite bien souvent l’achat d’un deuxième
véhicule par le ménage.
L’utilisation « à temps partagé » d’automobiles est de plus en plus populaire en Europe, notamment en Suisse, en Hollande et en
Allemagne, où la formule regroupe plus de 100 000 adhérents. Beaucoup grâce à Communauto, qui a été la première entreprise
à y offrir le service, la formule connaît depuis quelques années un essor grandissant en Amérique du Nord. Au cours de la dernière
année, le nombre d’abonnés de Communauto a augmenté de 43 %. De plus, plusieurs villes aux Canada anglais et aux États-Unis
sont maintenant desservies. On pense notamment à Toronto, Ottawa, Halifax, Waterloo, Vancouver et Victoria, du côté canadien,
et à Boston, Portland, Seattle, San Francisco, Washington et même, maintenant, New York du côté américain.
Ce service est surtout apprécié, par ses utilisateurs, pour sa flexibilité
(possibilité de louer une voiture rapidement et pour de très courtes
périodes), pour l’accès rapide qu’il permet aux véhicules (pas de
contrat à signer à chaque fois, pas de préposé sur place) et aussi en
raison de la décentralisation de ses points de service (les véhicules
sont stationnés au cœur des quartiers desservis).
À Gatineau, deux stations de véhicules seront d'abord implantées au
cœur du centre-ville d'ici quelques semaines (localisations exactes à
confirmer). C’est cependant toute l'agglomération qu’on espère être
en mesure de desservir d’ici quelques années.
Soulignons que Communauto n'en est pas à ses premières armes
dans la région de l'Outaouais. En effet, La compagnie Vrtucar, qui
offre un service similaire à Ottawa et qui fête cette semaine son troisième anniversaire, a été activement supportée par
Communauto et ce, dans toutes les étapes de son développement. Cet échange de services se poursuivra et s'est dans un climat
de partenariat avec Vrtucar que Communauto s'implantera dans la région.
Et l’environnement dans tout ceci ?
On l’a dit, pour les fondateurs de Communauto l’objectif derrière cette initiative est surtout d’ordre environnemental. Mais
comment peut-on à la fois faciliter l’accès à l’automobile tout en militant pour la cause de l’environnement? Communauto auraitelle trouvé la solution à la quadrature du cercle ? Tout résiderait, selon ses administrateurs, dans le mode de facturation propre
à ce service. En effet, avec la voiture libre-service c’est le trajet qui est facturé. Ainsi, bien que pour plusieurs ce service soit plus
économique que la propriété d’un véhicule, le fait de payer à la pièce, pour ses déplacements, entraîne une réduction volontaire
de la fréquence d’utilisation de l’automobile. En rendant plus visibles les coûts reliés à l’usage de l’automobile, l’auto-partage
favorise également l’usage des autres modes de transport, ce qui entraîne une utilisation plus rationnelle de l’automobile.
Une étude réalisée en Suisse, par l’Office fédéral de l’énergie, a démontré que l’auto-partage entraînait en moyenne, chez ses
adhérents, une diminution de 50 % de leur consommation énergétique reliée au transport. Les autres polluants attribuables à
l’automobile (NOX, CO2, les composants volatiles organiques ainsi que les problèmes liés au bruit et aux accidents) seraient
également réduits de manière proportionnelle. Plusieurs autres études ont donné des résultats similaires en Hollande, en
Allemagne, en Autriche et en France.
L’auto-partage, c’est maintenant démontré, contribue également de manière importante à réduire l’émission de gaz à effet de
serre (GES). Pas surprenant, dans ce contexte, que Communauto ait été récipiendaire, en 1998, du Prix « Environnement » de
l’Association québécoise du transport et des routes (AQTR). En mai 1999, l’entreprise s’est illustrée encore une fois en se classant
parmi les finalistes de la première édition des «Prix nationaux d’efficacité énergétique du Canada». Depuis, l’auto-partage a
également été retenue par le Gouvernement québécois, dans le cadre du « Plan d’action québécois 2000-2002 sur les
changements climatiques ». Communauto est également partenaire du projet BRANCHÉ qui prévoit, s'il est retenu par le
gouvernement fédéral, le déploiement l'an prochain, à Montréal et à St-Jérôme, d'une flotte de 125 voitures électriques. Une
dizaine d'autres partenaires publics et privés seront éventuellement impliquée dans ce projet de démonstration unique au
Canada (voir : www.communauto.com/babillard.html).
Pour preuve que personne ne peut s’opposer à la vertu, soulignons que Communauto est probablement la seule entreprise, au
Québec, qui se soit méritée, à la fois, l’appui de Greenpeace et du club automobile (CAA). Qui dit mieux ?
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Pour en savoir davantage sur ce service, visitez www.communauto.com ou communiquez directement avec l’entreprise :
par téléphone au 1-866-599-2999 · par télécopieur au 1-866-499-0278 · par courriel à info.gatineau @ communauto.com

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