PRESS REVIEW MOPS017 - the fatales - Other
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PRESS REVIEW MOPS017 - the fatales - Other countries (for the other reviews, visit the French section) [supernovapop (Spain), musebin(USA), sonotone (Switzerland), the culture of me (USA), Music Zine (Belgium), (sic) Magazine (Belgium), RifRaf (Belgium), Music In Belgium (Belgium), soundslike (Belgium), sands-zine (Italy), Subjectivisten (Netherlands), File Under (Netherlands), Rozhlas (Czech Republic), Hangado (Hungaria)...] Supernovapop (july 2009) A raíz del fenómeno de bandas como Interpol nos hemos hartado de leer que determinados grupos deberían haber nacido en tal o cual sitio, valiéndonos un poquito de los tópicos de cada escena, lo cual deja en entredicho al crítico o fan que dice eso, en lugar de a la propia banda, evaluable solo por su trabajo. Viene esto muy a cuenta de The Fatales, combo de sonido oscuro pero cada día más amigo de tu cabeza y tus oídos, y autores de un disco que va siendo cada vez descubierto por más gente más allá de su costa este natal. Great Surround es un disco para los que pensamos que The Chameleons son un grupo dolorosamente infravalorado, los que guardamos con cariño un cassette con “Achtung Baby”, los que nos esforzamos para disfrutar de ese tejido que une profundamente la mística de Joy Division con la emergencia de New Order y para los que perdemos años de vida cada vez que alguien dice que Coldplay son la elegancia personificada en la Tierra. Las canciones de The Fatales toman la iniciativa toda vez que aprietes el botón, todo es como una cuesta abajo en trineo, nieve negra pero nunca sucia a los lados y vectores al principio que no mucho más tarde son líneas combadas sobre las que balancearse. Al final, sin darte cuenta, habrás llegado con los ojos cerrados desde hace rato al borde de un acantilado en el que no sabrás qué hacer. Así es “Great Surround”, que no te lleva a ningún sitio concreto, el placer es el viaje por sí mismo, algo perdido antes y recuperado ahora gracias a precisos, preciosos arreglos y pertinentes voces (grande Wayne Switzer). Ya solo queda sentarse en el acantilado. Encender un fuego y pensar que ahora el mundo es un poco más equilibrado mientras suenan los últimos timbales de “Torches”, momentos antes de apretar el botón de vuelta a casa. 7/10 - Nacho PL musebin (june 2009) The Fatales = The Killers + Cut Copy with a little Joy Division and spookiness (the word, not the band) thrown in for good measure. (cahouser) sonotone (june 2009) Voici venir le rock ample, sombre et sophistiqué de The Fatales, entre Madrugada, Interpol et I Love You But I’ve Chosen Darkness. A déconseiller à ceux qui n’auraient pas eu la faiblesse d’apprécier des films comme Sleepy Hollow, des albums comme Scott 3 (Scott Walker). Il faut parfois s’autoriser un peu de complaisance, et Great Surround est une bonne occasion pour cela, surtout si vous n’êtes pas tombés dans le récent piège White Lies. Moins combatif que les susmentionnés, le groupe s’accommode volontiers d’ambiances calmes, à l’image de la berceuse Stadtpark. Les pièces de résistance se trouvent surtout sur la première face, avec le trio de tête Evergreen (grandiose), Islands Of Fortune (chimérique) et Old Painter (mélancolique). Evidemment, on n’est pas toujours à l’abri du mauvais goût. Mais comme disait Georges W. Bush en visitant Guantanamo sous la pluie, ne boudons pas notre plaisir. De fait, impossible d’apprécier la beauté réelle de ce disque en gardant une posture d’ayatollah du rock garage. Ainsi l’épique et kitsch Vanishing Act se profile entre Bloc Party et Indochine – pour autant, la chanson fera dresser les poils des rockers romantiques (de ceux, en tout cas, qui ne se sont pas intégralement épilés). par Gaspard Turin the culture of me (april 2009) Great Surround, the first full length effort from New York City doom, gloom and glitch group The Fatales, is now out and available thanks to carriage from the folks over at Monopsone. It's completely dark and atmospheric dream pop that makes reference points to Interpol way too easy for us. But the separation points 1/5 are there too, especially in The Fatales' choice of accompaniment instrumentally. Namely, strings. The kids are super talented and we can't think of much else to say that their disc won't be able to on its own. "Islands Of Fortune", our favorite of the lot, is soaring, shimmering and goddamn beautiful. Music Zine (july 2009) Après avoir édité un mini-album autoproduit en 2004, The Fatales nous propose son premier elpee : « Great Surround ». Le quatuor new-yorkais s’est offert les services d’Andy LeMaster (Bright Eyes, PacificUV, Azure-Ray) pour produire son premier opus à Athens, en Géorgie (USA). Marqué par la new-wave des 80’s, The Fatales est responsable d’une solution sonore cold wave sans faille et d’une netteté surprenante. Vacillant dans un genre musical qui a tendance à se mordre la queue, The Fatales innove. Aux influences culturelles d’inspiration européenne, les quatre Etasuniens élaborent un projet entre new new-wave et peinture impressionniste. Leurs coups de pinceau sonores se voilent d’arrangements subtils de cordes et d’habillages électroniques vaporeux et oniriques. Les guitares, vertigineuses et aériennes, survolent les brumeuses falaises britanniques. Se posent imperceptiblement. A la limite de l’audible. Sur une toile primitive flamande, se cristallisent enfin. Ces sortilèges nous fascinent et nous égarent sur des chemins de neige ou encore de brume. Comme lorsque le duo batterie-piano rencontré sur « Old Painter » nous invite à fouler, juste du bout des yeux, les paysages très dépouillés et mélancoliques du peintre impressionniste belge Valerius De Saedeleer (illustration de la pochette). Les amoureux du septième art ne seront pas en reste. Quand les Américains décident de revisiter la culture étasunienne, ils s’attaquent aux atmosphères intrigantes et hypnotiques de David Lynch. « Stadtpark », « City en Route » ou le très éthéré « Violette » s’imprègnent largement de la bande son de Twin Peaks. Cependant, la musique de The Fatales reste avant tout un héritage new-wave mis en abîme. Ainsi, « Evergreen », en ouverture de l’album, nous plonge très vite dans un univers proche de celui d’And Also The Trees. Univers où l’on rencontre aussi le spectre de Robert Smith qui hante la perspective, le clivage des roches, la ligne d’horizon. « Darkened Country » en témoigne par sa flagrante analogie avec « A Forest » de The Cure. Quant à la voix brumeuse de Wayne Switzer (chant/guitare/clavier), elle coïncide souvent avec celle des britanniques Tom Smith (The Editors) et Paul Banks (Interpol) et nous étonne lorsqu’elle se heurte parfois et se froisse sous le choc de celle de Morrissey sur « Vanishing Act ». The Fatales nous propose globalement une douce mais vénéneuse cold wave qui s’éloigne des sentiers battus et se distingue tant par la diversité de ses références artistiques que par la qualité et l’originalité de ses arrangements. Les ambiances introspectives et mélancoliques raviront certainement les amoureux du genre qui se conforteront délicieusement à l’écoute de ce premier opus. (sic) Magazine (july 2009) This is the nicest, unexpected surprise in a long while, possibly since RAY’s Death In Fiction album last year? The Fateles promo fell into my mailbox a couple of weeks ago. The package was postmarked France so I foolishly assumed they were French. As a result on first listen I was sharpening my pencil in anticipation of clever comparisons with the likes of Kim Novak. Not so. False alarm. (sorry France) The Fatales are based in New York. And yet, there are more than mere European leanings in evidence across Great Surround. This is the kind of music that would grace a European metropolis. Preferably one of the cold, grey, decadent sort. A Berlin or a Prague. A Budapest or even a Paris. Any vast, lonely place where the raindrops collect in our eyes, masking the tears and blurring an oppressive world view. This album is steeped in that kind of mood. Eerie, dreamy, never sinister, the music itself is essentially a mixture of 80’s new wave and, well, believe it or not, Broadway show. Phantom Of The Interpol. A ‘Killers musical’ would be closer still. Let’s run with the Killers thing a bit more. Imagine our Vegas boys, after Hot Fuss, eschewing Springsteen and Meatloaf in favour of Angelo Badalamenti to influence the direction of their next record. (If only) That’s a reasonable approximation of Great Surround. Excepting one thing. It doesn’t quite convey just how wonderful this record is. Great Surround is an epic title but the record itself is short and sweet. 39 minutes (another throwback to the early 80’s) and not a single misplaced moment. Every bar, every word, every string of every chord, is there for a reason. And the album tells a kind of story, if not in narrative, at least musically. Play this one from start 2/5 to finish and keep playing it because it really reveals itself with repeated listens. They say that if you want to make money in music, go to USA. But if you want to make art, go to Europe. Bowie did it. The Fatales are somehow saving themselves the trip. If you fancy a twilit walk through someone else’s dream landscape, Great Surround is that rarest of treats – unique but hugely enjoyable. Succumb to The Fatales charm. Brett Spaceman - 8.7/10 RifRaf (july 2009) Il n’y a pas grand chose à dire de ce combo new-yorkais qui emprunte à la new-wave des années 80 en tirant sur une ligne de crédit illimité. Quelques noms viennent à l’esprit sans qu’il soit possible toutefois de tracer une comparaison patente. Très vite, on se rend compte que The Fatales joue sur le registre de Coldplay et ce mimétisme est d’autant plus frappant quand on considère la voix des deux chanteurs respectifs. Plus loin, on surprend le quartet en plein trip lynchéen avec un morceau digne de Twin Peaks, « Stadtpark », où il ne manque que la voix de Julee Cruise pour parfaire l’imitation. Des chansons certes bien ficelées et bénéficiant parfois de très beaux arrangements, de cordes notamment, mais qui ne se risquant jamais en terrain inconnu. Bref, qui manquent d’audace. The Fatales devraient ravir les fans d’Ozark Henry et de Coldplay et de façon plus générale tous ceux qui apprécient une pop lisse et polie. (et) Music In Belgium (june 2009) Le parcours de ces new-yorkais est plutôt étonnant. C'est un label français qui les repère alors qu'ils viennent de participer à une compilation d'un label québécois avec la chanson "Stadtpark". Pourtant, ce morceau, qui figure aussi sur ce premier opus, est le pire de la rondelle, l'exemple même de la variété sirupeuse et mielleuse. Mais comment ont-ils fait pour ce faire repérer avec cela ? Heureusement, ce premier album n'est pas à l'image de ce morceau. Franchement, ils auraient même dû éviter de le mettre sur le disque, même s'ils ont eu le bon goût de le noyer dans la masse.En 2008, le groupe par à Athens, en Géorgie (l'état américain, pas le pays), pour enregistrer avec Andy LeMaster (Bright Eyes). Le résultat est surprenant. Ils nous proposent un pop rock déjà très mature qui n'a pas grand-chose à craindre face à des Coldplay, Keane, et autres, mélangé à des ambiances tissées sur mesure comme chez Sophia. A l'image de leur pochette représentant une oeuvre du peintre flamand Valerius De Saedeleer, le groupe se montre très créatif dans les ambiances distillées. "Islands of Fortune" en est un bel exemple. Le chant de Wayne Switzer module à souhait, sa guitare brille baignée dans une réverbération profonde. La basse de Ryan Vernon tend l'atmosphère par ses notes bien posées. La batterie de Craig Holland soulève le tout, secondée par les claviers enrobés de James Wu."Old Painter" est aussi une chanson bien relevée. Elle montre également que le chanteur sait varier les tons de sa voix. Nous sommes vraiment captivés par l'ambiance intrigante qui règne sur cette petite perle. Ils utilisent aussi un violon. Ecoutez le court instrumental "Eveningwear". Pas de doutes, ils ont des possibilités bien plus grandes encore que ce que l'on croit. L'ambiance tendue et sombre ainsi que le jeu de voix de "Darkened Country" achèveront de nous convaincre, d'autant plus que son rythme intense est irrésistible et ses arrangements d'une grande créativité.Côté hits, sans sombrer dans la mièvrerie de "Stadtpark", ils prouvent qu'ils ont de la matière. "Vanishing Act" est un hit potentiel planétaire au rythme irrésistible et à la mélodie enivrante.Si vous avez connu The Fatales grâce à "Stadtpark", dites-vous qu'ils valent bien mieux que cela et que la mauvaise image que vous pourriez avoir d'eux sera vite effacée par ce merveilleux album. "Great Surround" va sans nul doute vous envoûter grâce à ses ambiances ciselées. Vous auriez tort de vous en priver. **** - Jean-Pierre Lhoir Soundslike (july 2009) Begrijpen wie begrijpen kan maar The Fatales, toch gehuisvest in het grote NY, kiest voor het bescheiden Franse label Monopsone. Niet erg bekende namen zoals Abstrackt Keal Agram, Laudanum, Novö, zoeken er ook onderdak. Het zou me sterk verbazen dat dit geen bewuste keuze is echter de reden blijft me erg onbekend. Ligt het aan de keuken, de hoogdravendheid of de taal, je ne sais pas, wat ik wel weet is dat er weerkwaliteit in mijn cd-speler ligt. The Fatales is een intelligente droompop makend kwartet Craig Holland (drums, programmering, synthesizers), Wayne Switzer (zang, gitaar, klavieren), Ryan Vernon (bas, programmering) en James Wu (klavieren, violenDe mix van mix van wave, indierock, library rock& pop. De sound blijft zeer donker, ambigu en atmosferisch zonder afbreuk te doen aan de intimiteit van het lied. De 3/5 inbreng van de strijkers maken het geheel dan weer heel episch. "Ilands of Fortune" is nu al een klassieker voor nachtelijke autosnelweg uitstappen. De speciale ritmes en klankjes maken het mysterieus en breed. Je moet er zelf invulling aan geven en dat is net de uitdaging van het "The Great Surround". 4/6 - Pieterjan sands-zine (february 2009) Ci sono giorni in cui non si ha nessuna voglia di essere adulti, o semplicemente si è stufi di esserlo. Ci si vergogna un po’, anzi parecchio, anche perché da tutt’intorno si scorgono sguardi nel migliore dei casi preoccupati, nel peggiore invece di puro sprezzo di questa adolescenzialità inutilmente reclamata. Giorni come questi richiedono una colonna sonora ad hoc, spesso andata a recuperare tra imberbi ascolti new wave (per chi c’è passato), tra cassettine con copertine fatte a mano, ormai nascoste in una grossa scatola rossa mezza sfondata, coperta di polvere e custodita dentro un armadio. Volendo, c’è anche qualcosa di più moderno, ma pur sempre adatto a veicolare quella sensazione di “inettitudine alla vita”, come la chiamava Pirandello, che spesso ci si sente addosso. Rispondono bene a questo appello da cuori morbidi anche gruppi più o meno biecamente mainstream come Interpol, Editors e Franz Ferdinand, ma una coscienza musicalmente adulta spesso preferisce tenervisi a distanza e cercare qualcosa che continua almeno in parte ad annidarsi in un sottobosco che definire ormai underground fa quasi ridere. Ecco allora da New York questi Fatàles, perfetti per momenti come questi, con la voce di Wayne Switzer, pulitissima, dai toni patetici e strappalacrime, i tocchi di tastiera che rimandano ai mai dimenticati Breathless, ed un violoncello a dare l’ultimo tocco di straripante malinconia. La sessione ritmica, spesso fissa sui tamburi, in pieno stile wave (alla Bauhaus diciamo) riesce comunque a mantenere viva anche una certa vivacità, che unita ai delay delle chitarre ha fatto la fortuna dei Cure dei bei tempi che furono. C’è spazio perfino per degli accenni ambientali in odore di Dead Can Dance (Violette) e ballate in cui la melassa si fa forse eccessiva (Torches), ma nel complesso il disco si mantiene su buoni livelli, soprattutto nella prima parte dove svetta soprattutto la potente apertura di Evergreeen. Se quindi avete voglia di sentirvi di nuovo teen ager, di compiacervi della vostra tristezza, se vi sentite incompresi dal mondo, “Great Surround” è vostro. Io intanto spero di riuscire a smettere di ascoltarlo, tornare adulto ed ascoltare di nuovo i primi dischi degli Swans. Matteo Uggeri Subjectivisten – Caleidoscoop (may 2009) Het Franse label Monopsone brengt misschien niet zoveel releases uit, maar wat ze uitbrengen is keer op keer raak. Voorbeelden als Abstrackt Keal Agram, Velma, Laudanum, Giardini Di Mirò, Novö en Piano Magic spreken wat dat betreft al bijna voor zich. Ditmaal komt het label met de New Yorkse band The Fatales, die zo maar eens zou kunnen uitgroeien tot een hele grote. Op hun debuut Great Surround maken ze namelijk een aanstekelijke mix van wave, indierock, library rock en pop. Craig Holland (drums, programmering, synthesizers), Wayne Switzer (zang, gitaar, klavieren), Ryan Vernon (bas, programmering) en James Wu (klavieren, violen) maken samen met enkele gasten op gitaren en strijkers hier een eigenzinnig geluid mee. Het is groots en episch, maar ook intiem en melancholisch. Vooral de fraai rustieke zang houdt het bescheiden. Maar ondertussen doen de pompende bassen, wavegitaren, stevige percussie en de elektronica wel denken aan bands als The Chameleons, Joy Division, Bloc Party, The Editors, iLiKETRAiNS, Piano Magic en Radiohead. Dat wisselen ze overigens af met prachtig klassiek getinte stukken. Ze hullen het geheel ook dikwijls in Twin Peaks-achtige atmosferen. Het moge duidelijk zijn dat The Fatales een bijzondere band is met een tot de verbeelding sprekened geluid voor een breed (melancholisch) publiek. Great s(urr)ound! door Jan Willem Broek File Under (july 2009) De zomer staat voor de deur, dus de dagen worden weer langer, het weer fraaier, en het festivalseizoen is in alle hevigheid losgebarsten. Des te vreemder is het eigenlijk dat net nu de debuutplaat uitkomt van de Amerikaanse band The Fatales: dit is namelijk bij uitstek een plaat voor donkere herfst- en winteravonden. De gloomy sfeer die Great Surround uitstraalt en de mineurstemming in de meeste nummers passen daar namelijk prima bij. Opener “Evergreen” is wat dat betreft symbolisch voor de rest van de cd: van begin tot eind spannend (komt er wel of geen uitbarsting?), prachtig melodieus en melodramatisch, door de subtiele, 4/5 soms gejaagde, synth-geluiden op de achtergrond herinneringen oproepend aan de echte wave uit de jaren tachtig. Met sprankjes Radiohead en The Editors, maar ook My Bloody Valentine en Les Savy Fav. Het is nergens gemakkelijk of gemakzuchtig, maar luistert tegelijkertijd wel weer heel gemakkelijk weg. Great Surround mag met recht een vernuftige plaat genoemd worden, met een zanger (Wayne Switzer) die met zijn warme, rustige stem prima aansluit op de muziek. Bijna een genre op zich, en dat is een prima prestatie. Wave heeft lang niet meer zo new geklonken als op deze cd. Dit zou wel eens een hele grote band kunnen gaan worden. rozhlas.cz (may 2009) Papežtjší než papež. Toto úsloví by mohlo sednout na tveYici z New Yorku The Fatales, kteYí se zhlédli v kulturním kvasu staré Evropy. Jejich debut Ground Surround rozhodn nezní americky a vy se dozvíte, zda se vyplatí se po nm pídit. DYív by se to stát nemohlo. Ameriané The Fatales sice fungují pouze pár let, ale svým debutem Great Surround zcela zapadají do škatulky "velké" budoucí stadiónové atrakce. Místo toho, aby nás otravovali jako kon hudebního nadnárodního molochu, zvdav na nás pokukují z francouzského indie labelu Monopsone. Velkovýrobnám muziky dochází dech a ke slovu se dostávají labely, které se o tyto "mén perspektivní" formace s radostí postarají. To je i ukázkový pYípad The Fatales. V nezávislém ranku by nebylo problémem je odsoudit pro jejich smYování. Posute sami: pYevažující stYední tempa, klenuté ba sošné melodie, vzdušné aranže a jako tYešnika na dortu cherubínský vokál frontmana Wayna Switzera. Nkoho vám to pYipomíná? Ano, duch Coldplay krouží nedaleko, ale skupina si dokáže na novince najít i vlastní polohu. Klávesák James Wu tu a tam sáhl po houslích, barevnost nahrávky pak pohlídal producent desky Andy LeMaster, kterého možeme najít podepsaného tYeba pod nahrávkami Bright Eyes nebo Azure Ray. Great Surround je podle kapely pocta duchu starého kontinentu. Proto na obalu najdeme zachmuYenou krajinku vlámského malíYe Valeriuse de Saedeleera a celý ráz nahrávky má zdvoYilého ostrovního ducha. Doba, kdy spoleenské tradice mli posvátný pel a romány klenutý dj pYes 500 normostran je sice pry, ale Ameriané tyto postuláty milují. Není divu, že jejich hudba, prezentována ve slušivých erných oblecích, zní tak evropsky. NeYíkám, že s debutem The Fatales pYišli na hudební scénu novodobí Dickensové, za svou tYitvrthodinku autorské hudby prezentovanou na debutu Great Surround se rozhodn stydt nemusí. Pavel Zelinka Hangado (july 2009) LenyqgözQ debütalbum. A The Fatales zenéje atmoszférikus, kicsit shogeazes, britpopos indierock, dream pop és elektronikus hatásokkal, gitárokkal, szintivel. ElsQ lemezük még egy 7 számos EP volt 2003-ban, Pretty in Pixels címmel, jó kritikákkal. Gyakran említették velük kapcsolatban az Interpolt vagy a Radioheadet. A több amerikai városból származó, többlaki zenekar fQleg Brooklynban összpontosul, sikerüket részben a keleti-parti rádióknak is köszönhetik. 2002-ben alakultak, a tagok Craig Holland (dob, szinti, programozás), Wayne Switzer (ének, gitár, billentyqk és dalszövegíró), Ryan Vernon (basszusgitár, programozás), and James Wu (billentyqs). ElsQ, teljes albumuk idén áprilisban, a francia Monopsone Recordsnál jelent meg Great Surround címmel. Különleges, egyedi, nagyon kellemes album ez, amely néhol álmodozós popzene, könnyed, fülbemászó dallamokkal, máskor filmzenébe illQ, instrumentális részek vannak benne. Végig erQsen érzelmes hangulatú a zene, vannak lendületes, rockos, britpopos dalok és borúsabb, alternatív, gitárközpontú számok. Sok a vonós, a lírai rész, és aki nagyon ügyes, találja meg a régi EP-jüket is, érdemes azt is hallgatni. Arrról a You're no the Lunar Type tetszik, az újról pedig az Islands of Fortune a tuti. Hallgassunk bele ez utóbbiba, a zenekar site-ján pedig akad még régrQl pár letölthetQ szám. 5/5