la lettre - Crédit Agricole Toulouse 31
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la lettre - Crédit Agricole Toulouse 31
LA LETTRE a u x P r o f e s s i o n n el s décembre 2013 Numéro www.credit-agricole.fr DÉCRYPTAGE 12,3 Mds € C’est la somme dépensée par les Français au troisième trimestre 2013 pour leurs achats en ligne . C e montant est en augmentation de 14 % sur un an. Il bénéficie de l’augmentation de la population des acheteurs sur Internet (863 000 acheteurs supplémentaires en un an selon Médiamétrie), ainsi que d’une hausse de la fréquence des achats par individu. Le montant moyen par transaction est, pour sa part, stable à 87 e. Sur l’année 2013, le total des ventes en ligne devrait franchir, avec les intentions d’achats mesurées pour Noël, la barre des 50 milliards d’euros. Source : Fevad Santé : un secteur en évolution Soutenue par une conjoncture favorable, l’activité des professionnels de santé se porte bien. Mais le secteur est confronté à plusieurs enjeux de taille. Q u’ils soient médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, les professionnels du secteur de la santé installés en libéral ne manquent pas d’activité et rien n’indique un changement dans un avenir proche car la demande de soins ne faiblit pas : depuis plus d’une dizaine d’années, on assiste à une hausse annuelle d’environ 3 % des dépenses de santé, malgré le coup de frein engagé par les pouvoirs publics sur le prix des médicaments et des actes. Un contexte porteur En 2011, ces dépenses ont représenté à l’échelle du pays 240 milliards d’euros, soit 12 % du PIB. Deux facteurs principaux expliquent ce dynamisme : d’une part le vieillissement de la population, qui entraîne un recours plus fréquent aux soins, d’autre part l’accroissement démographique, qui augmente mécaniquement la demande. Dans ce contexte, l’avenir des professionnels en place et des jeunes désireux de prendre la relève semble assuré. Néanmoins, le secteur reste confronté à plusieurs enjeux de taille. D’abord, il connaît de fortes disparités géographiques d’une région à l’autre, en termes d’équipements et d’offres de soin. Largement implantées dans les zones à forte densité de population, la plupart des professions médicales sont bien moins présentes dans les territoires ruraux. Ce qui aboutit, dans certains endroits, à créer des “ déserts médicaux ”, dans lesquels les patients ne peuvent accéder aux soins. C’est un sujet dont les pouvoirs publics se sont saisis, afin d’inciter les praticiens à s’installer dans les zones les moins bien pourvues. La relève n’est pas assurée Autre question, qui se pose chaque année de manière accrue : celle du remplacement des médecins libéraux, amenés à partir en retraite ces prochaines années. « À l’heure actuelle, près de 40 % des effectifs ont plus de 55 ans, ce qui devrait entraîner à moyen terme une importante vague de départs », pointe Jean-Bertrand Pouey, chef de projet marketing à Crédit Agricole SA. Le remplacement de ces professionnels est loin d’être assuré. D’autant que plusieurs études démontrent une moindre aspiration des jeunes pour l’indépendance et l’exercice de l’activité en libéral. Dans ce contexte, toujours porteur malgré ces incertitudes, les professions libérales de santé peuvent compter sur leur partenaire bancaire, pour les accompagner, aux différentes étapes de leur carrière. Que ce soit pour financer le lancement de leur activité, pour les accompagner dans le développement de leur clientèle et de leur chiffre d’affaires, mais aussi pour assurer leur protection sociale, ainsi que celle de leurs proches, et préparer leur retraite. 4 RENCONTRE DANS NOS RÉGIONS Normandie-Seine avec Arnaud Debray © D.R. vice-président du Conseil supérieur de l’Ordre des expertscomptables en charge des Missions des professionnels La caution des experts-comptables La Caisse régionale du Crédit Agricole de Normandie-Seine et le Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables s’engagent pour faciliter l’accès au crédit des professionnels et TPE. L orsqu’un dirigeant de petite entreprise a un besoin en trésorerie, il doit pouvoir mobiliser des fonds rapidement, sous peine de ne pouvoir honorer ses échéances. D’où l’importance pour les établissements bancaires d’être réactifs lorsqu’une demande de crédit leur parvient. Afin d’être encore plus performante sur ce terrain, la Fédération nationale du Crédit Agricole a conclu, fin 2012, une convention cadre avec le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables (CSOEC). « Cette convention a pour objet d’accélérer et de faciliter l’obtention de crédits de trésorerie à moyen terme, d’une durée de 2 à 7 ans, et d’un montant infé- Focus D’autres régions sont concernées À l’instar de la Caisse régionale de NormandieSeine, la plupart des Caisses régionales du Crédit Agricole ont ratifié, à leur niveau, l’accordcadre signé par la Fédération nationale du Crédit Agricole avec le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables. À ce jour, 24 Caisses régionales ont mis en place ce partenariat et les autres ont pour projet de le faire dans les prochains mois. Les entreprises situées dans les régions où ce partenariat est opérationnel peuvent se rapprocher de leur expert-comptable en vue de solliciter son accompagnement pour leurs demandes de crédits de trésorerie. rieur à 25 000 € », précise Olivier Vallès, en charge du Partenariat au sein du marché des professionnels chez Crédit Agricole SA. Transposition en régions Depuis, cet accord national a été transposé de manière opérationnelle dans plusieurs régions, notamment en Normandie. En effet, le Crédit Agricole de Normandie-Seine, premier partenaire bancaire des entreprises locales (qui accompagne plus d’une PME sur trois), a ratifié cette convention avec le Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables de Rouen-Normandie. « L’idée est de faciliter au maximum les démarches pour le chef d’entreprise et de préparer l’étude du dossier par la banque, de sorte que celle-ci puisse donner une réponse rapide », explique Arnaud Debray, vice-président du CSOEC et signataire de la convention régionale mise en place en HauteNormandie. Pour cela, l’expert-comptable aide son client à monter le dossier de financement, en apportant au passage son “ assurance modérée ” sur la solidité des documents fournis (bilans, prévisionnel d’activité, etc.), puis le transmet à la banque. « Afin de gagner du temps, cette transmission s’effectue à l’aide d’un certificat électronique qui garantit l’identité de son expéditeur et son inscription à l’ordre professionnel des experts-comptables », précise Jean Saphores, vice président du CSOEC en charge du secteur “ Innovation ”. De multiples avantages Pour les dirigeants de TPE, ce service – gratuit – offre plusieurs avantages. D’abord, un temps de réponse rapide : la Caisse régionale du Crédit Agricole de Normandie-Seine s’engage à traiter les demandes émises de cette manière sous 15 jours maximum. Il favorise également la transparence : en cas de refus, la banque s’engage à motiver sa décision et à réétudier la demande à l’occasion d’un entretien tripartite en présence du chef d’entreprise et de son expert-comptable. Enfin, et ce n’est pas anodin, « ce processus d’accompagnement participe à la bonne qualité des dossiers déposés, du fait de l’intervention de l’expert-comptable en amont », pointe Arnaud Debray. Encore plus d’infos sur www.credit-agricole.fr/professionnel www.reseau-entreprendre.org Éditeur : Uni-éditions, 22, rue Letellier, 75739 Paris Cedex 15 Directrice de la publication : Véronique Faujour • Comité éditorial : Marie-Noëlle Goulaouic Rédaction : Thibault Bertrand • Crédits photos : Thinkstock.com • Dépôt légal : décembre 2013 Retrouvez-nous sur : www.credit-agricole.fr