Parcours SAT : corps
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Parcours SAT : corps
Parcours dans la collection de Sandra Alvarez de Toledo «Une épopée du corps humain» James JOYCE Oeuvres Questions • Portrait d’Edward James, Man Ray, 1937 Pour chaque oeuvre, observer et analyser : • Shipyard worker, Richmond, California, Dorothea Lange, 1942 • Comment apparaît le corps ? Cadrage, angle de prise de vue... • Self-portraits, John Coplans, 1984-1996 • La photographie est-elle unique ? en série ou en séquence ? • Métamorphoses par la lumière, Helmar Lerski, 1936 • Quel est son format ? • Subway portraits (Many are called), Walker Evans, 1938-1941 • Quelle attitude a le photographe par rapport à son «sujet» : pose, photo volée, instantané... ? • Les cadavres, Weegee, 1940 • Quelle attitude a le «photographié» par rapport au photographe ? • Sans titre (couple), Suzanne Lafont, 1989 • Hôpital de jour, Aubervilliers (planches contact de photos prises par des d’enfants manifestant des troubles psychotiques), Marc Pataut, 1981-1982 • Azione sentimentale, Gina Pane, 1973 Citations Sandra Alvarez de Toledo : « J’aime l’ambiguïté du personnage mi homme mi femme ». Shipyard worker, Richmond, California, Dorothea Lange, 1942 « Photographier des corps massifs avec une présence dramatique très forte ». Self-portraits, John Coplans, 1984-1996 Jean-François Chevrier : « Evans ne va pas puiser dans les souterrains d'une grande ville américaine ce qui distingue un anonyme dans la foule, ce qui va faire de lui un être à part par rapport aux autres. Il va chercher ces moments où le passager anonyme ne joue plus la comédie sociale. Où le visage du passager n'exprime rien d'autre que lui-même. Comme un acteur en coulisse, après la représentation. Dans « Many Are Called », Evans prend en photo les "figurants". Il ne prend pas les premiers rôles en photo. Et précaution supplémentaire, il les prend en cachette et diffuse les images si longtemps après que personne ne peut facilement les reconnaître. Ce n'est pas l'identité des passagers qui est ici en question, c'est la distance qui existe entre eux-mêmes et leur propre visage ou leur propre corps ». Subway portraits (Many are called), Walker Evans, 1938-1941 Sandra Alvarez de Toledo : « Ces images prises par des enfants et «simplement» archivées par Marc, ont été une révélation. Marc dit de ces images qu’elles montrent à quel point la photographie se prend avec le corps et pas seulement avec la tête ou l’oeil. Ce que «voient» ces enfants est aussi ce qu’ils touchent, ce qui les effraient, ce qui les attire; leur perception de l’espace n’est pas limitée par la notion d’une image «juste». Elle est «déréglée», douloureuse certes, mais d’une richesse dont tout artiste peut s'inspirer ». Hôpital de jour, Aubervilliers (planches contact de photos prises par des d’enfants manifestant des troubles psychotiques), Marc Pataut, 1981-1982 / Extrait d’un article paru dans «Connaissance des arts Photo», juin-septembre 2011