P.a. Claire Gantet SA2016 Initiée par Michel Espagne et par Michael

P.a. Claire Gantet
SA2016
SEMINAIRE MA (BA)
LES TRANSFERTS CULTURELS FRANCO-ALLEMANDS A L’EPOQUE MODERNE
Initiée par Michel Espagne et par Michael Werner en 1985, la recherche sur les transferts
culturels a trente ans. Elle visait à dépasser les analyses comparatives, dépréciées comme
statiques voire sclérosantes, pour étudier les transformations que tout bien culturel (que celuici soit un texte ou un objet) subit lorsqu’il quitte un pays A et passe dans un pays B – les
réceptions, adaptations ou rejets donc – et les effets en retour que provoquent ces
transformations dans le pays A. Michel Espagne et Michael Werner ont d’abord appliqué cette
problématique à l’étude de la science de la philologie en Allemagne et en France au XIXe siècle.
Cette problématique a suscité un certain nombre d’études sur le XIXe siècle, une époque
d’affirmation des nationalismes. Les recherches sont plus rares pour le XVIIIe siècle, où les
identités nationales, bien qu’existantes, ne sont pas évidentes : elles sont concurrencées par
d’autres identités, familiales, confessionnelles, régionales, transnationales (ainsi la République
des lettres). Il est évident que cette étude doit se fonder sur des communautés linguistiques et
envisager les échanges entre aires germanophones et aires francophones – Cantons helvétiques
et Provinces-Unies inclues. Dans quelle mesure peut-on parler de transferts culturels à l’époque
moderne ? Faut-il préférer l’étude de circulations, ou de réseaux ?
Le séminaire abordera un certain nombre de sujets – de la théorisation de la guerre aux emprunts
scientifiques en passant par les perceptions et connaissances mutuelles de l’autre
Le séminaire, qui s’adresse prioritairement à des étudiants en Master, vise une lecture et une
analyse des sources ainsi que la maîtrise des méthodes abordées.
Le séminaire doit faire l’objet d’une participation orale active. Une discussion orale des exposés
est exigée.
Une participation d’étudiant-e-s en Bachelor dans une proportion égale au plus à 20% du
nombre d’étudiant-e-s est possible.