Danse orgiaque et flagellation

Transcription

Danse orgiaque et flagellation
Thématiques : Arts, mythes, religions
-
Arts, créations, cultures
- UNE ŒUVRE A LA LOUPE -
Art romain
Danse orgiaque et flagellation
(Ier siècle av. J.-C.)
Technique : Peinture murale (fresque)
Lieu d’exposition : Villa des Mystères, Pompéi, Italie.
Epoque
« Deuxième style » romain
Le saviez-vous ?
A Pompéi, on
ne trouve pas
seulement de
la « grande
peinture », on
y
découvre
aussi des graffiti d’époque !
Avant les Romains
Analyse de l’œuvre
En 79, une éruption du Vésuve ensevelit Pompéi sous les
cendres. Au XVIII° siècle, des fouilles ont fait réapparaitre les
vestiges remarquablement conservés. Ainsi surgit du fond des
âges, cette fresque située dans le triclinium (salle à manger)
de la villa des Mystères. Influencée par l’art grec, cette mégalographie (art de peindre « en grand ») montre une scène
d’initiation aux mystères dionysiaques (du dieu Dionysos)
associée à la préparation d’un rite nuptial (cérémonie du mariage). Selon les Grecs, Dionysos était le dieu de la vigne ;
chez les Romains, il est désigné sous le nom de Bacchus. Dix
scènes ornent toute la salle, nous en voyons ici un détail. Une
bacchante (femme participant au culte de Bacchus) agenouillée est punie pour avoir dévoilé un phallus (sexe masculin
symbole de fécondité dans les cérémonies dionysiaques). Elle
cache son visage sur les genoux d’une femme assise et donne
libre cours à ses larmes. Face à elles, une bacchante en transe
exécute une danse frénétique.
La couleur (le fameux rouge « pompéien »), la composition
savante des groupes qui rythment la frise, la maîtrise et la finesse du dessin, la diversité des visages et des expressions, la
grande variété des attitudes et des mouvements ainsi que le
très bon état de conservation de cette fresque lui donne un caractère exceptionnel.
Téléchargez cette fiche sur le site du collège, rubrique Histoire des Arts > Arts Plastiques
Fresque étrusque
(-480 -470 environ)
Les Etrusques apparurent en Italie
à la fin du VIII° av J.-C. Leur art
est influencé par l’art grec.
Après les Romains
Thomas Couture, Les Romains de
la Décadence, 1847
Le peintre s’inspire des Romains à
la fois dans sa technique, très classique, et dans son sujet (orgies décadentes).
L’art romain influença l’art byzantin, l’art chrétien médiéval,
les artistes de la Renaissance, les
artistes du Classicisme et du
Néoclassique, jusqu’aux peintres
académiques du XIX° siècle,
comme Thomas Couture.
M. Pochic