Correction « Alter ego » page 291 à 293 1) Aux yeux de Maître
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Correction « Alter ego » page 291 à 293 1) Aux yeux de Maître
Correction « Alter ego » page 291 à 293 1) Aux yeux de Maître Bernaudet, le principal avantage du clonage est de permettre aux possesseurs de clones de guérir de plusieurs maladies ou de blessures normalement incurables : tel que tu me vois, je devrais être mort plusieurs fois […] j’ai survécu, de plus, à un virus rarissime et à un grave problème cardiaque ! (l. 18 à 28). 2) Le père ne paraît pas être convaincant pour son fils : en effet, celui-ci multiplie les questions sans obtenir de réponse satisfaisante. Pour le lecteur, les arguments du père ne fonctionnent sans doute que de façon limitée, dans la mesure où Lionel les bat en brèche en posant des questions dérangeantes. Le lecteur s’identifie plutôt au jeune garçon qu’à son père. 3) Les clones reçoivent des neuroleptiques pour les empêcher de prendre conscience de leur situations (des êtres humains en pleine possession de leurs moyens ne supporteraient pas d’être élevés comme des porcs). En décrivant ce détail, le narrateur cherche à prouver que les clones sont doués de conscience, comme tout être humain. 4) Le notaire ne semble pas se poser beaucoup de questions au sujet des clones. Néanmoins, il réagit brutalement aux questions de son fils, ce qui peut indiquer que ses réflexions sur le clonage sont plus abouties – et moins optimistes – qu’il ne veut bien le dire. 5) Des deux personnages, il est difficile de dire lequel argumente le plus efficacement. En effet, le père énumère de nombreux avantages du clonage, alors que le fils se contente de petites questions. Dans le même temps, ces questions laissées en suspens ont pour effet d’inviter le lecteur à la réflexion. Du point de vue du lecteur, il est donc probable que ce soit le fils qui argumente le plus efficacement. 6) Les questions que Lionel finit par garder pour lui pourraient être par exemple : « est-ce que mon clone sait qu’il est un clone ? Est-ce qu’il sait qu’il est enfermé ? Est-ce qu’il éprouve des émotions, comme moi ? Est-ce qu’il sait qu’on l’élève uniquement pour ses organes et qu’on peut le tuer pour me sauver ? ». 7) a. L’expression peut être reformulée : « pas complètement des humains », « pas vraiment des humains », « pas des humains comme nous ». Ces tournures paraissent étranges. b. Ces tournures posent question, dans la mesure où il n’est pas certain qu’il soit possible d’être humain seulement en partie : il semble qu’on ne peut l’être que complètement ou pas du tout. Dans le cas du clone, on se demande en quoi il diffère d’un être humain, en dehors de son mode de naissance. 8) BILAN Le narrateur semble être opposé au clonage. La thèse défendue est que les clones sont des êtres humains comme les autres, puisqu’on doit les gaver de neuroleptiques pour les rendre apathiques. Cet élément est l’un des principaux arguments mis en évidence, comme le fait qu’on ne voit pas la différence entre l’original et le clone, et comme le refus de faire d’un être vivant une réserve d’organes de rechange.