Correspondance

Transcription

Correspondance
Cher Virgule,
«
Récemment, j'ai étudié un extrait de Mrs Dalloway en
cours de français. J'ai depuis cet instant lu les Vagues et suis
tombé de passion pour l'écrivain. Je me suis alors rendu
compte que je ne connaissais pas du tout cette femme de la
littérature britannique avant que mon professeur ne me la
fît découvrir. Pourriez-vous faire un numéro sur Virginia
Woolf ? D'avance merci.
»
Thibault
Très volontiers, Thibault, et je trouve même excellente l’idée de
consacrer un dossier à cette grande femme de lettres anglaise
qu’est Virginia Woolf (1882 - 1941). Je me mets au travail derechef !
Virgule
Cher Virgule,
«
7
Cela va bientôt faire deux ans que je reçois et lis le
week-end vos magazines. Ils ont toujours des sujets intéressants, et j'ai appris plein de choses grâce à vous et j'espère
encore en apprendre d'autres. Je suis passionnée par les nouveaux livres de Cathy Cassidy, les Filles au chocolat. Ce livre
est 100 % filles, il raconte l'histoire de cinq demi-sœurs qui
montent avec leurs parents une fabrique de chocolat… Si
vous pouviez consacrer quelques pages à ce livre pour pouvoir partager ce que j'aime avec toutes les filles qui lisent
vos superbes magazines, ça serait vraiment génial. Merci
pour tout !
»
Maëva, 12 ans
Je dois l’avouer, Maëva, avant de recevoir ta lettre, je n’avais jamais
entendu parler de Cathy Cassidy ni des Filles au chocolat : je vais
donc grâce à toi découvrir cette série, dont le titre me plaît déjà
beaucoup, car je suis, hélas, très gourmand…
Virgule
Correspondance
J'aimerais passer une annonce pour trouver
une personne avec qui échanger du courrier, des soucis et tout. Je m'appelle
Aurore, j'ai quinze ans, j'aime la lecture, la
musique et le dessin…
Cette nuit-là
Quand tu m’as lu le poème
Que tu m’avais écrit,
Quand j’ai posé
Ma tête sur ton épaule
Et mes bras autour
De ton cou,
J’ai pleuré. Mes larmes
Salées
Mouillaient ta chemise
Et faisaient couler mon maquillage,
Mais j’aurais donné sans hésiter
Mon trésor le plus cher
Pour revivre cette nuit-là.
Je voyais ton visage
À travers mes larmes
Comme derrière les barreaux
D’une prison – inaccessible.
Tes yeux brillaient
Comme les étoiles dans le ciel
Qui se reflétaient dans l’eau
Du marais – c’était la marée haute
Et l’océan venait lécher
Les pieds du dock.
Rien ne troublait
Le silence de la nuit
- Même les cigales, pour une fois,
S’étaient tues.
C’était un de ces moments que tu appelles
Instants de grâce
- Comme il y en a peu dans une vie.
Les mots,
Magiques,
Flottaient dans l’air
Autour de nous.
Mais mes yeux,
Brouillés de larmes,
Ne les voyaient pas :
Je n’entendais que ta voix
Si douce,
Susurrant dans mon oreille
Mon poème.
Si vous souhaitez correspondre avec
Aurore, envoyez votre lettre, accompagnée d'une autorisation parentale
signée, à l'adresse suivante :
Virgule, 25 rue Berbisey, 21 000 DIJON.
ÉCRIVEZ VITE À : ÉDITIONS FATON, VIRGULE, 25 RUE BERBISEY 21000 DIJON
Diane

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