L`Enquête Casamance 2010

Transcription

L`Enquête Casamance 2010
ENQUETE CASAMANCE 2010©
Clément SAMBAYANA SAMBOU, Superviseur et référent logisticien
Papa Ousseynou SANE, Coordonateur de l’étude
Jean-Michel GARCIA, Concepteur et contrôleur de l’étude
01/01/2011
BATIAFRICA - DAKAR
Présente :
Enquête Casamance 2010
2
“ Si tu donnes un poisson à un
homme, il se nourrira une fois …
3
REMERCIEMENTS

Les autorités et les partenaires
Léopold Wade – Gouverneur de la Région de Ziguinchor – Ziguinchor et Cheikh
Tidiane Dieng – Nouveau Gouverneur de la Région de Ziguinchor

Aliou NIANG – Directeur Général Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER)Dakar

Pierre Marie Bassene – Directeur Général Agence Nationale pour la Relance des
activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) – Dakar et Ziguinchor

Diene Faye – Directeur de l’Hydraulique et de l’Assainissement – Ministère de
l’urbanisme - Dakar

Baye Ndiack Sall - Coordonnateur National Programme Régional Solaire - Dakar

Bobacar BODIAN – Président de l’Association des Présidents des Communautés
rurales de Casamance

Ainsi que les 89 présidents des communautés rurales des 09 départements de
Ziguinchor,Bignona,Oussouye, Sédhiou, Bounkiling, Goudomp, Kolda, Médina Yoro
Foula, et Vélingara

Le comité scientifique
Mansour Assani Douhenon – Conseiller Technique Electrification ASER–(GTZ –
PERACOD - Coopération allemande au Sénégal)- Dakar

Abdoulaye Mbaye - Chef du département Hydraulique et énergies renouvelables –
Société MAT FORCE – Dakar – spécialiste des installations d’irrigation solaire

Claude Gaston Diatta Coordonateur des Programmes de la FADDO (ONG)-Cap Skirring

Ouseynou SANE - Directeur Action Sud Ziguinchor (ONG) - Bignona

Maître Landing Badji – Avocat – Ziguinchor

Boubacar Bodian – Chef du service régional de l’hydraulique Ziguinchor

Mbaye Ndao – chef du service régional de l’hydraulique Sédhiou

Moustapha Thiam - Chef du service régional de l’hydraulique Kolda
4
SOMMAIRE
Remerciements
Introduction
Méthodologie et conditions de réalisation
Principales conclusions
Les résultats Enquête Ateliers
Les résultats Enquête Groupements Agricoles
Les résultats Enquête Ménages
page 4
page 6
page 7
page 12
page 16
page 28
page 42
Annexe 1 : Batiafrica
Annexe 2 : le concept « Femme Soleil »
Annexe 3 : Echantillonnage
Annexe 4 : les choix d’équipement
Annexe 5 : les projets
page 55
page 58
page 65
page 71
page 72
« quand l’énergie solaire
rayonne de sagesse… »
« Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher, il mangera
toute sa vie. » Cette sagesse orientale inspire toute l’action de BATI AFRICA, une société
basée à Dakar, spécialisée dans la coordination de chantiers en Afrique.
Instigatrice d’une opération pilote au nom prometteur — Femme Soleil —, BATI AFRICA a fait
le pari de pratiquer sur le terrain une conception éthique de l’investissement, sachant
concilier pédagogie, efficacité et dignité.
Ou comment l’énergie solaire choisit de miser sur l’économie domestique pour promouvoir
une certaine conception du développement durable.
Au Sénégal le taux de couverture à l’électrification est très faible ; en effet, le pourcentage
des villages non électrifiés est de 93%
La justification de ce projet est de contribuer à l’électrification par la mise en place d’un
système fiable et performant pour
L’accès à l’électricité en vue d’assurer un
développement économique local.
Or malgré les efforts fournis par l’Etat dans ce domaine, il existe encore dans des régions des
zones qui sont moins développées. D’une part, par manque de moyens compte tenu du coût
des installations et d’autre part par manque d’extension du réseau local.
C’est ainsi que pour contribuer à l’atteinte des OMD de 2015 que Bati Africa propose
l’utilisation de l’énergie solaire gratuite et des matériels adaptés pour assurer le minimum de
confort et permettre aux populations de créer leurs propres activités génératrices de
revenus.
Afin de passer de la conviction à la quantification, BATI AFRICA a mené une très vaste
enquête quantitative sur l’ensemble de la Casamance. : L’Enquête Casamance 2010 :
Energie et Eau, dont les principaux résultats sont présentés dans ce rapport
6
METHODOLOGIE ET CONDITIONS
DE REALISATION
LES OBJECTIFS DE L’ENQUETE
Cette étude vise à atteindre les objectifs suivants :
-
Définir les besoins spécifiques pour la création d’Activités Génératrices de Revenus
grâce à l’énergie solaire pour les ménages et plus particulièrement les femmes ;
-
Appuyer les communautés rurales à définir leurs besoins en matière d’irrigation pour
le développement de leurs exploitations (vergers ou jardins maraîchers) en utilisant
l’énergie solaire ;
-
Faciliter le développement des ateliers existants ou la création de nouveaux services
communautaires grâce à l’énergie solaire ;
-
Quantifier les besoins et les géo localiser pour préparer la mise en œuvre de la phase
d’équipement ;
-
Définir le modèle économique pour pouvoir réaliser les investissements.
METHODOLOGIE
Pour assurer la qualité des données collectées, une stratégie basée sur 4 points a été mise
en place, il s’agit de :
Des questionnaires bien conçus et testés ;
La sélection soignée des enquêteurs ;
Une formation axée sur des exposés théoriques sur la méthodologie de l’enquête, les
techniques d’enquête et sur des exercices pratiques d’interview et de remplissage
des questionnaires ;
Une forte supervision sur le terrain ;
7
L’échantillonnage :
Au total l’enquête a permis de réaliser 1631 questionnaires et a concerné 90 communautés
rurales et communes comprenant 3039 villages.
Cartographie des Communautés rurales et Communes
Dix neuf communautés rurales et communes du département de Bignona
Onze communautés rurales et communes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye
8
Communes et communautés rurales du département de Kolda
Communes et communautés rurales du département de Sédhiou
9
Répartition
Questionnaires réalisés
PCR
42
ATELIERS
510
MENAGES
513
GROUPEMENTS
566
TOTAL
1631
Méthode d’échantillonnage
- Représentation des départements en fonction de leur poids en population cumulée
- Stratification par taille des communautés (3 strates, grandes moyennes et petites)
- Tirage au sort des villages dans chaque strate
- Poids en nombre de questionnaires villages : Ménages 33%, métiers 66% (33%+33%)
Plan complet d’échantillonnage en annexe 3
10
Le champ d’investigation ; Les questionnaires :
Questionnaire PCR :
Pour renseigner à la fois les projets irrigation et les projets artisanat au niveau des villages.
Enquête professionnelle projet irrigation :
1 questionnaire par groupement agricole/ par quartier permettant de mesurer l’évolution du
système d’irrigation.
Enquête professionnelle projet artisanat :
Chaque atelier sélectionné remplira 1 questionnaire correspondant permettant de mesurer
les différentes AGR (Activités Génératrices de Revenus).
Enquête ménage projet électrification :
Chaque ménage sélectionné remplira un questionnaire permettant d’évaluer les besoins en
matière d’électrification.
Hormis pour les PCR, les cibles seront choisis aléatoirement
La collecte des données
Une équipe constituée d’un concepteur et contrôleur, d’un coordonnateur d’étude, de
quatre superviseurs, de 12 enquêteurs et de trois opérateurs de saisie a réalisé la collecte et
le contrôle des données.
Le terrain a été réalisé du 17/08/2010 au 8/09/2010 en face à face.
11
PRINCIPALES CONCLUSIONS
LE CONSTAT :
75% des ateliers n’ont pas d’électricité, la situation est pire dans les régions de Sedhiou
avec un taux d’électrification de 8% ou Velingara avec 10%.
La seule ressource disponible, quand elle existe, est l’électricité en réseau.
Les principales activités regroupent autour de la couture ou de l’artisanat manuel avec
une légère tendance vers les cafés ou restaurant dans les régions d’Oussouye ou
Ziguinchor.
60% des ateliers ne possède ainsi aucun équipement électrique : le travail se fait à la
main. Il y a pourtant un grand professionnalisme des ateliers avec une expérience
moyenne de 13 ans.
Les Groupements Agricoles sont à la base de l’agriculture locale, maraîchage, pépinière
et arboriculture, élevage. Installé par quartiers composé d’une cinquantaine de membres
dont 2/3 de femmes, ils cumulent 13 ans d’expérience. L’eau, bien évidemment est
indispensable pour le maraîchage en saison sèche (97%) l’alimentation des pépinières
(84%) et l’abreuvement du bétail (65%). Pourtant l’utilisation de l’eau effectuée de
manière traditionnelle entraine un grand gaspillage d’eau par évaporation et
ruissèlement.
Ne parlons pas de transformation, l’absence d’énergie se fait cruellement ressentir pour
la mécanisation du moulin à céréales pour 86% ou de la décortiqueuse 85%.
L’approche des ménages est plus délicate car il a été difficile de rencontrer une majorité
de femmes. Seuls 1 enquêté sur 4 est une femme. Les chefs de ménage sont
majoritairement des hommes et ne s’occupent pas d’activité agricoles laissant aux
jeunes et aux femmes cette tache au sein de grande famille (16 personnes) .En effet,
l’agriculture ne permet pas d’assurer la sécurité alimentaire des ménages 12 mois sur
12 ! Il faut donc multiplier les ressources. Bien que 74% soit attributaire de parcelles, les
ménages développent des activités de commerce pour 30% ou d’artisanat pour 10%
d’entre eux.
L’utilisation de l’eau si elle répond par priorité aux besoins humains demeure un sujet de
préoccupation par l’insuffisante disponibilité de ressource : 90% des ménages réclame
un nouveau forage pour diminuer les distances, s’adapter aux besoins et surtout réduire
la corvée d’eau. Allant de pair, la construction de château d’eau est un besoin pour 83%
d’entre eux.
L’utilisation de l’électricité : impossible. 93% des habitations n’ont pas d’électricité.
Avec une urgence absolue pour Medina Yoro Fula qui atteint le taux de 100% de non
électrification.
12
LES SOLUTIONS :
90% veulent de l’énergie solaire pour pouvoir subvenir à leurs besoins voire augmenter
ses revenus
En effet, l’apport d’énergie leur permettrait de renforcer leur activité existante mais
aussi permettrait l’émergence de nouvelles activités comme la station de charge, la
vente de produit frais (l’épicerie) ou la couture. Tout cela générant de l’emploi avec une
intégration rapide de par la disposition très forte (96%) des ateliers de former de
nouveaux artisans.
Ils sont prêts à participer à leur besoin d’investissement à hauteur de 10 000 FCFA par
mois ce qui représente une possibilité d’équipement d’environ 5000€. Ils n’ont pas
d’endettement et se déclarent disposer pour se regrouper en association pour garantir
les financements
92% veulent travailler en réseau : il n’y a plus qu’à organiser les filières.
Voilà des gens responsables et très professionnels prêts à se développer, à investir et à
transmettre leur savoir : il suffit de les aider à avoir accès à l’énergie.
La situation des Groupements agricoles est la même que pour les ateliers : plus de 80%
veulent avoir accès à l’énergie solaire pour leur groupement.
L’impact est déterminant que l’on traite des petites surfaces de parcelles comme à
Medina Yoro Fula ou Kolda où l’apport énergétique permettrait une extension des
surfaces de 60% ; Pour les parcelles plus importantes comme à Vélingara les proportions
pourraient aller jusqu’à 6 fois plus grand !
De même pour les vergers où l’électrification permettrait une extension des petites
surfaces comme à Bignona ou Sedhiou de 50% et de plus de 80% pour les surfaces plus
importantes comme Oussouye ou Medina Yoro Fula.
L’autre conséquence essentielle de l’apport d’énergie solaire concerne les productions
elles-mêmes. En effet, l’apport d’énergie permettrait l’augmentation des volumes de
production permettant de passer de l’autosuffisance à la commercialisation sur les
marchés locaux. De même, l’augmentation des volumes peut s’accompagner d’un
accroissement de la diversité des spéculations cultivées ce qui représente de nouvelles
ressources potentielles mais qui nécessite un accompagnement en termes de formation
sur les méthodes d’irrigation ou le choix des spéculations ou l’écoulement des produits.
Enfin, l’apport de l’énergie est déterminant sur la suppression des corvées : la corvée
d’eau, 85% uniquement manuelle, représente un équivalent temps plein pour 29
femmes à Velingara ce qui correspond à un taux de corvée de 93%, pour une moyenne
de 40% du temps! Sans parler des autres corvées avec le moulin à grain ou la
décortiqueuse.
Dans ses conditions, il est évident que les membres des groupements veulent une
mécanisation avec l’apport de l’énergie solaire et sont donc prêts à investir jusqu’à
13
33 000 FCFA par mois pour des solutions opérationnelles rapidement. La moyenne est de
17 300 FCA On se situe ainsi pour un groupement à un niveau d’investissement de
75 000€. Comme pour les ateliers, le groupement représente une garantie mutuelle
pour le financement.
Pour ce qui concerne les ménages, l’apport d’énergie solaire permettrait le
développement d’Activité Génératrices de Revenus centrées sur le commerce de
produits frais comme à Ziguinchor, la couture ou la station de charge comme à Sedhiou
ou Medina Yoro Fula.
Les ménages sont 98,8% à être intéressés par un système d’électrification solaire.
Ce qui correspond probablement à la volonté de développer une activité génératrice de
revenus (commerce de produits frais – couture) mais aussi à une aspiration légitime d’un
peu de confort (éclairage - radio).
Les ménages sont convaincus qu’ils doivent participer à leur développement et sont
prêts à investir financièrement. Nous observons une moyenne de 15 000 FCFA par mois
correspondant à un équipement type repris en annexe 4 et composé de
4/5 lampes
Chargeur + radio K7
TV + vidéo
et 1 appareil
PROFESSIONNEL
Les variations montrent que sur Kolda les ménages sont plus raisonnables avec un
budget de 9000 FCFA alors qu’à Bignona ou Ziguinchor le budget dépasse les 21 000FCFA
pour un équipement à la fois professionnel et de confort.
Les ménages, dans leur sagesse, définissent un montant d’investissement qui
correspond exactement au budget de leur consommation actuelle quand on additionne
d’une part les dépenses en bougies, pétrole lampant gaz et pile et batteries d’autre part.
Cela permet de considérer un budget d’équipement des ménages à partir de leur quotepart de 20% d’environ 7 000€ sur 5 ans ce qui est cohérent par rapport aux réponses des
ateliers et des groupements entre les bornes d’un budget de 10 000 et 17 000FCFA pour
20% de participation.
Il reste 2 questions à se poser : combien coûte les différentes configurations et comment
assurer le complément du financement ?
14
A partir des résultats de l’étude présentés à l’ensemble des Présidents des
Communautés Rurales dans le cadre du Conseil Régional de Ziguinchor, de Kolda et de
Sedhiou, il a été demandé aux Responsables de BATIAFRICA de mettre en place une
feuille de route pour répondre au plus vite aux demandes de la population de la région
de la Casamance naturelle. Un document de formulation des projets a été accepté et
diffusé auprès de toutes les Communautés. Le document de synthèse figure en annexe
5. Il confirme avec 2 600 projets à ce jour l’urgence de la situation.
 37% des ^projets concerne l’irrigation
 22% concerne La transformation moulins ou décortiqueuse
 41% concerne des projets artisanaux (boutique, station de charge, couture)
Ces projets correspondent à 26% de la population
Pour ce qui concerne le financement, la difficulté est d’aider à la prise en charge du
surcoût de l’énergie lié à l’électrification solaire : l’investissement est plus important à
puissance égale pour l’acquisition de panneaux que pour l’acquisition de générateurs.
Mais le coût de l’énergie solaire étant nul alors que le carburant ne cesse d’augmenter,
les profils de retour sur investissement sont de plus en plus intéressants.
Après évaluation des projets nous produirons pour chaque type de projets la rentabilité
de l’investissement.
Donc, nous nécessitons pour monter les financements, au-delà de subventions
publiques ou privés, le montage d’une garantie publique adossée à des fonds
internationaux (BIGA, BEI, FIG…). Les intéressés peuvent investir 20% du montant des
équipements professionnels et leurs structures associatives offrent une garantie
sérieuse de caution mutuelle.
Alors aidons-les !
15
LES RESULTATS DE L’ENQUETE
« ATELIERS »
16
LE CONSTAT
L’étude montre que :
-
75% des ateliers n'ont pas d'électricité.
-
La région de Kolda possède le plus grand nombre d’ateliers possédant une ressource
électrique avec un taux de 45%, puis on trouve la région d’Oussouye suivi de celle de
Ziguinchor avec un taux d’environ 40%.
-
A l’inverse les régions les moins bien dotées en électrification sont celles de Sédhiou
avec 8% de taux d’électrification suivi de celle de Velingara avec 10%.
o L’électrification des ateliers :
ELECTRIFICATION DES ATELIERS : NON = 75%
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Bignona
Bounkiling
Goudomp
Kolda
Médina Yoro
Foula
TAUX DE "OUI"
Oussouye
Sédhiou
Vélingara
Ziguinchor
NON
17
o Les sources d’énergie des ateliers :
LES SOURCES D'ENERGIE / ATELIERS
35
30
25
20
ENERGIR R
GROUPE
15
RESEAU
10
5
0
Sédhiou
Vélingara
Bounkiling
Médina Yoro
Foula
Goudomp
Bignona
Ziguinchor
Oussouye
Kolda
Quand elles existent, les sources d’énergie sont majoritairement le réseau à 80% suivi du
groupe électrogène à 20%. A noter la particularité d’Oussouye ou il y a un peu d’énergies
renouvelables (20%).
o Les différentes activités exercées en atelier :
ACTIVITES EXERCEES EN ATELIER
Art manuel
22%
27%
Couture
Coiffure
Bijouterie
Poterie
Charge
Epicerie
Restaurants/cafés
2%
1%
2%
Cinéma de village
3%
2%
1%
0%
Informatique
5%
35%
Santé
Autres
La couture et l'artisanat manuel sont les activités les plus exercées.
L'activité de couture est majoritaire dans tous les départements hormis Sédhiou.
A noter l'orientation d'Oussouye vers les cafés et la restauration suivi de Velingara, et
Ziguinchor
L’expérience moyenne du métier est de 11 ans, pour 13 dans la couture.
18
o Les équipements électriques en atelier :
QUEL EQUIPEMENT ELECTRIQUE ? TAUX D'EQUIPEMENT = 40%
60,00%
50,00%
AUCUN
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
Aucun
Lié à l’absence d’énergie, 60% des ateliers n’ont aucun équipement
Les rares équipements qui existent sont des machines à coudre ou de l’outillage à main
o Différenciation des Activités Génératrices de Revenus par département :
LES AGR PAR DEPARTEMENT
Ziguinchor
Vélingara
Sédhiou
Oussouye
Médina Yoro Foula
CAFE
COUTURE
Kolda
MANUEL
Goudomp
Bounkiling
Bignona
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
19
o les années d’expériences par atelier :
LES ANNEES D'EXPERIENCE
13
12
14
12
10
7
Artisanat manuel (menuiserie)
Artisanat : atelier de couture
8
Artisanat : Salon de coiffure
6
4
2
0
1
On retrouve une véritable expérience professionnelle avec une moyenne de 13 ans dans la
couture, 12 ans pour l’artisanat et 7 ans pour la coiffure.
20
LES SOLUTIONS :
→ Quels ont les apports de l’électrification Solaire
o Quel intérêt test suscité par l’électrification solaire des ateliers :
INTERET SUR ELECTRIFICATION SOLAIRE DES ATELIERS
0,9
0,8
0,7
0,6
88,1%
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
9,5%
2,4%
0
1
2
3
4
90% des ateliers sont intéressés par l’électrification solaire
21
Série2
o Quelles Activités Génératrices de Revenus sont souhaitées grâce à l’apport de
l’énergie solaire :
AGR SOUHAITEE GRACE A L'ENERGIE SOLAIRE
Ziguinchor
Vélingara
Sédhiou
COIFFURE
Oussouye
CHARGE
Médina Yoro Foula
EPICERIE
COUTURE
Kolda
ARTISANAT MANUEL
Goudomp
Bounkiling
Bignona
0
10
20
30
40
50
60
C’est le renforcement des activités existantes (couture et artisanat manuel) mais
également l’émergence de nouvelles activités : la station de charge (recharge de batteries),
l’épicerie (gestion du froid) et la coiffure.
o La pratique de l AGR souhaitée :
PRATIQUE DE L' AGR
25%
OUI
NON
75%
75% des répondants déclarent posséder déjà la pratique de l’activité souhaitée et
indiquent une expérience de 11 ans en moyenne.
22
o La pratique d’une AGR en détail :
PRATIQUE : DETAIL PAR AGR
Autres
Centre de santé
Artisanat : atelier de couture
Agriculture élevage
% OUI
Formation informatique
Epicerie
Artisanat : Salon de coiffure
Artisanat manuel
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
La couture et l’artisanat bénéficient logiquement d’une bonne pratique (80%), ce qui est
moins le cas pour les activités nouvelles de coiffure ou d’épicerie (50%).
o Les activités souhaitées au regard des activités exercées:
DISPERSION ACTIVITEE SOUHAITEE
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
CHARGE
COUTURE
Santé
Cinéma de village
Epicerie
Poterie
Coiffure
Art manuel
EPICERIE
COIFFURE
ART MANUEL
On constate une très forte concentration (ou faible dispersion) entre les activités exercées
et les activités souhaitées, ce qui est la preuve d’une grande cohérence des repondants.
23
Quelle est la motivation pour développer une activité génératrice de revenus ?
POURQUOI CETTE AGR ?
Pour diversifier
mes activités et
avoir plusieurs
sources de
revenus
8%
NSP
9%
Parce qu'il y a
une forte
demande dans la
localité
17%
Pour augmenter
mes revenus et
subvenir à mes
besoins
67%
Pour les 2/3 la réponse est évidente : pour augmenter ses revenus/subvenir à ses besoins
o Les paiements mensuels souhaités :
PAIEMENT MENSUEL SOUHAITE : BUDGET DE 10 000F/MOIS
14 000
12 000
10 000
8 000
PAIEMENT MENSUEL SOUH
6 000
4 000
2 000
0
Bignona
Bounkiling
Goudomp
Kolda
Médina
Yoro Foula
Oussouye
Sédhiou
Vélingara
Ziguinchor
Le niveau de participation déclarée pour la part des 20% à leur charge est estimé par les
intéressés à 10 000 FCFA par mois soit 185€ par an ce qui correspond à un investissement
de 5 000€ pour une durée de 5 ans. A noter la forte variation entre Velingara et Oussouye.
24
ENDETTEMENT
location
1% banque
5%0%
chef village
1%
pas
d'endettement
93%
Il n’y a pas d’endettement pour 93% des ateliers : l’énergie est donc bien la clé du
développement
o Choix d’un regroupement en association pour assurer le financement :
REGROUPEMENT EN ASSOCIATION POUR ASSURER LE FINANCEMENT ?
2%
15%
OUI
NON
NSP
83%
A 83% les ateliers veulent se regrouper en association pour assurer leur financement et
assurer ainsi une sorte de caution mutuelle qui est une garantie pour un financement.
25
o Choix d’une caisse commune existante :
CAISSE COMMUNE EXISTANTE ?
14%
29%
Par Quartier
Par village
Par communauté
57%
La caisse commune doit fonctionner au niveau local pour 86% des ateliers.
o Mobilité :
MOBILE POUR
92,00%
90,00%
SE FORMER
88,00%
TRAVAILLER EN RESEAU
86,00%
84,00%
82,00%
80,00%
78,00%
76,00%
74,00%
1
Les artisans déclarent être mobiles à 80% pour se former et à 92% pour travailler en
réseau.
Il faut donc organiser les filières.
26
o Les raisons de cette mobilité :
LA MOBILITE POURQUOI ?
SOLIDARITE
GERER COLLECTIVEMENT
1
RENFORCER LES CAPACITES
NSP
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
50,00%
Ils affichent la nécessité de renforcer leurs capacités mais en même temps ils expriment
logiquement le besoin de solidarité.
o Les raisons de cette mobilité :
DISPONIBLE POUR
Travailler en reseau
1
Former nx artisans
80,00%
82,00%
84,00%
86,00%
88,00%
90,00%
92,00%
94,00%
96,00%
98,00%
La réponse très cohérente correspond bien à ce qui précède : ils sont prêts à 96% à former
de nouveaux artisans et à 84% à travailler en reseau.
27
LES RESULTATS DE L’ENQUETE
« GROUPEMENTS AGRICOLES »
28
LE CONSTAT
La typologie des groupements visités se présente ainsi :
•
Nombre moyen de membres : 51
•
Nombre d’années d’existence : 13 ans
•
Nombre moyen de groupements dans les villages : 6.
•
Les groupements font de la pluriactivité. Le niveau d’intensité des activités se
présente ainsi :
 97,4% font du maraîchage en saison sèche
 83, 8% développent des pépinières
 64,6% font de l’élevage
 57,2% font de l’arboriculture
 46,3% font du maraîchage hivernal
 35,7% travaille sur la riziculture
o Les utilisations de l’eau :
LES UTILISATIONS DE L'EAU
Riziculture
Arboriculture
Abreuvement du bétail :
1
Pépinière
Maraichage en saison sèche
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
70,0%
80,0%
90,0%
100,0%
Pour les groupements,
l’eau est indispensable pour le maraichage en saison sèche à plus de 97%
pour les pépinières à 84% et l’abreuvement du bétail pour 65%.
29
o Les besoins électriques :
BESOIN ELECTRIQUE AGRICOLE ?
10%
OUI
NON
90%
Comme pour les ateliers artisanaux, l’électricité est indispensable pour 90% des
répondants
o Quels sont les besoins en électricité ? :
QUELS BESOINS ?
Abreuvoir
Décortiqueuse
1
Moulin à céréales
Purification d'eau
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
70,0%
80,0%
90,0%
En dehors de l’aide à l’irrigation traitée plus loin, 2 priorités apparaissent très fortement :
le moulin à céréales pour 86% et la décortiqueuse pour 85% à automatiser pour diminuer
les corvées des femmes de Casamance.
30
o Les modes d’irrigation utilisés :
MODES D'IRRIGATION UTILISE
38%
43%
Irrigation agricole traditionnelle
La raie
Aucune
19%
Pour 62%, l’irrigation s’effectue de manière traditionnelle avec un grand gaspillage d’eau
par évaporation et résorption dans la terre
o Les groupements maraichers :
GROUPEMENTS MARAICHERS
602; 33%
796; 43%
Q31 : Groupement de femmes
Q32 : Groupement de de jeunes
Q33 : Groupement mixte
439; 24%
2/3 des groupements concernent principalement des femmes
31
o La surface des parcelles par département :
PARCELLES PAR DEPARTEMENT
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Bignona
Bounkiling
Goudom p
Kolda
inférieure à 0,25 Ha
Médina Yoro
Foula
entre 0,25 - 0,5 Ha
entre 0,5 - 0,75 Ha
Oussouye
Sédhiou
entre 0,75 - 1,00 Ha
Vélingara
Ziguinchor
Plus de 1,00 Ha
Sur les régions de Kolda, Medina Yoro Foula et Oussouye, on trouve les plus petites
parcelles (90% ont moins de 0,5ha). A l’inverse, on trouvera sur Velingara et dans une
moindre mesure sur Bounkiling et Goudomp les surfaces les plus importantes (80% et 50%
se situent entre 0,5 et 1ha)
o La structure des vergers :
STRUCTURE DES VERGERS
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Bignona
Bounkiling
Goudom p
Kolda
inférieure à 2 Ha
Médina Yoro
Foula
entre 2 - 4 Ha
Oussouye
entre 4 - 6 Ha
Sédhiou
Vélingara
Ziguinchor
plus de 6 Ha
Oussouye et Medina Yoro Fula s’oppose à Bignona et Sedhiou pour la taille des vergers qui
demeurent néanmoins très faibles hormis Kolda.
32
Les solutions :
→ Quels sont les apports de l’électrification Solaire
o L’utilisation de l’énergie solaire en groupement :
UTILISATION DE L' ENERGIE SOLAIRE : EN GROUPEMENT
90,0%
80,0%
70,0%
60,0%
Série2
50,0%
40,0%
30,0%
20,0%
10,0%
0,0%
10 - 20%
21 - 50%
51 - 75%
76 - 100%
81% des personnes interrogées veulent partager en groupement l’utilisation de l’énergie
solaire
33
o
o L’augmentation des jardins :
AUGMENTATION DES JARDINS
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
inférieure à 0,25 Ha
entre 0,25 - 0,5 Ha
entre 0,5 - 0,75 Ha
entre 0,75 - 1,00 Ha
Plus de 1,00 Ha
Les répondants estiment que l’électrification solaire permettrait une extension de leur
surfaces cultivées dans des proportions très importantes : pour les petites surfaces de 60%
à plus de 500% sur les surfaces les plus grandes.
o Le nombre de vergers par taille :
NOMBRE DE VERGERS PAR TAILLE
10
9
8
7
6
DEVELOPPEMENT
5
ACTUEL
4
3
2
1
0
+inférieure à 2 Ha
entre 2 - 4 Ha
entre 4 - 6 Ha
plus de 6 Ha
La taille des vergers pourrait connaître la même croissance : de 50% pour les petites
exploitations à 80% pour les plus grandes
34
o Les spéculations en saison sèche :
QUELLES SPECULATIONS EN SAISON SECHE ?
4%
2%
13%
4%
Gombo
5%
Piment
Aubergine
7%
14%
BISSAP
Tomate
7%
Choux
Laitue
Carotte
10%
12%
Concombre
Oignons
11%
Pomme de terre
11%
Pastèque
Avec plus de 70% de citations ont trouvera gombo, piment, aubergine, bissap et tomate
o Le développement avec l’énergie solaire :
DEVELOPPEMENT AVEC ENERGIE SOLAIRE : QUELLE SPECULATION ?
Gombo
Piment
Aubergine
3%
2%
2% 2%
Choux
9%
BISSAP
3%
3%
Tomate
9%
Carotte
3%
Pomme de terre
4%
Laitue
9%
6%
Concombre
Pastèque
Papaye
6%
8%
Banane
Melon
7%
8%
8%
8%
Oignons
Maïs
Manioc
Arachide
On constate 2 apports essentiels de l’énergie solaire, l’augmentation du nombre de
spéculations (plus de 25 cultures différentes dont 10 à plus de 50%) et le renforcement des
spéculations traditionnelles de 40% (7 font plus de 70%). Plus de volume et plus de
diversité
35
o L’évolution grâce à l’énergie :
EVOLUTION GRACE A L'ENERGIE
138
Oignons
34 26
64
Pastèque
316
479
477
432
400
400
418
200
400
388
348
0
300
Gom bo
469479
424
Aubergine
370 385
328
BISSAP
223
131
Carotte
249
164
Laitue
192
135
146152
56
Banane
135
110115
105
26 38 39
Manioc
600
ACTUEL
800
1000
1200
DEVELOPPEMENT
Nous pouvons confirmer : plus de volume et plus de diversité de culture
o L’écoulement de la production :
ECOULEMENT DE LA PRODUCTION
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Bignona
Bounkiling
Goudom p
Marché local
Kolda
Médina Yoro
Foula
Marché du chef lieu du département
Oussouye
Bana-bana à la parcelle
Sédhiou
Vélingara
Ziguinchor
Autre localité
Le marché local a la faveur des groupements de Bignona ou Ziguinchor, le bana bana a plus
d’importance à Medina Yoro Fula.
36
o Les aides et les formations demandées :
AIDES OU FORMATION ?
97,10%
Une formation sur l'écoulement des
produits ?
97,50%
Une formation sur les méthodes
d'irrigations ?
97,00%
Une formation sur les choix des
spéculations ?
92,60%
Une aide sur l'écoulement des produits
?
93,10%
Une aide sur les méthodes d'irrigations
?
91,40%
Une aide Sur le choix des spéculations
88,00%
89,00%
90,00%
91,00%
92,00%
93,00%
94,00%
95,00%
96,00%
97,00%
98,00%
Série1
La nécessité d’une formation est incontestable (plus de 97%) suivi d’une aide,
probablement, un accompagnement au démarrage tant sur le choix des méthodes
d’irrigations ou l’écoulement des produits que du choix des speculations.
o Les corvées d’eau :
CORVEE D'EAU
5,48
Ziguinchor
28,93
Vélingara
6,41
Sédhiou
2,39
Oussouye
27,3
Médina Yoro Foula
13,61
Kolda
11,09
Goudom p
16,31
Bounkiling
7,06
Bignona
0
5
10
15
20
25
30
35
NBRE PERSONNE
La corvée d’eau n’a pas le même impact selon les régions : l’équivalent temps plein se
situe à 29 femmes à Velingara ou 28 femmes à Medina Yoro Fula contre 2 femmes à
Oussouye.
37
o Le taux des corvées d’eau :
TAUX DE CORVEE D'EAU
13,4%
Ziguinchor
93,4%
Vélingara
13,7%
Sédhiou
0,4%
Oussouye
77,9%
Médina Yoro Foula
30,6%
Kolda
33,6%
Goudom p
54,2%
Bounkiling
19,1%
Bignona
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
70,0%
80,0%
90,0%
100,0%
% TEMPS DE CORVEE
Par rapport à la taille des groupements on obtient un taux de corvée correspondant aux
personnes mobilisé pour effectuer cette tache. On retrouve, bien évidemment, Vélingara
avec un taux de corvée de 93% OU Medina avec 78% contre Oussouye avec seulement 1%.
o Les types d’exhaures :
TYPES D'EXHAURE
Exhaure avec pompe à pédale
Exhaure avec pompe manuelle
Exhaure animale
UTILISATION
Exhaure manuelle avec corde et poulie
Exhaure manuelle
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
La corvée est essentiellement manuelle (85%) avec le secours d’une poulie dans 70% des
cas.
38
o Les dispositions à investir dans l’énergie solaire :
L'énergie solaire vous intéresserait-elle pour le système d'exhaure
?
Effectifs
%
OUI
563
99,1%
Etes-vous prêts à investir dans un système de pompe solaire ?
Effectifs
%
OUI
562
99,8%
Etes-vous prêts à vous associer avec d'autres pour la gestion de panneaux solaire dans un groupement ?
Effectifs
%
OUI
533
94,8%
Le niveau de réponse est suffisamment massif pour considérer que l’énergie solaire est la
solution pour le développement de l’agriculture maraichère au travers des groupements.
o Les niveaux d’investissements :
Vélingara
Oussouye
Médina Yoro Foula
65000
Kolda
25000
25000
10000
Sédhiou
50000
20000
Ziguinchor
40000
NIVEAU D'INVESTISSEMENT
Goudomp
60000
7000
Bounkiling
Bignona
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
On constate un niveau maximum d’investissement de 33 000 FCFA par personne du
groupement par mois, soit 600€ par an pour une quote-part à 20%, soit un niveau
d’investissement global de 3 000€ par an, ce qui pour un groupement de 50 femmes
correspond à 150 000€.
Les variations régionales montrent d’importantes disparités : entre Goudomp et
Bounkiling il y a un rapport de 1 à 10 !
39
o La caisse commune :
CAISSE COMMUNE
48,00%
46,00%
44,00%
42,00%
REPARTITION
40,00%
38,00%
36,00%
34,00%
Par quartier
Par village
Par communauté
On retrouve l’appartenance locale avec, pour les groupements, principalement le
rattachement par quartier pour la caisse commune au détriment de la Communauté
Rurale.
o La caisse commune par département :
CAISSE COMMUNE PAR DEPARTEMENT
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Bignona
Bounkiling
Goudom p
Kolda
Médina Yoro
Foula
Quartier
Village
Oussouye
Sédhiou
Vélingara
Ziguinchor
Communauté
On constate d’importantes variations selon les départements : la gestion de la caisse
commune n’est pas du tout la même entre Bignona et Velingara.
40
o Quel financement ? :
FINANCEMENT
84,30%
un paiement par le groupement ?
1
Un paiement individuel ?
26,50%
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
On retrouve l’importance incontournable du groupement qui est un avantage pour la
constitution d’une garantie mutuelle pour un financement.
o Quel financement par département ? :
FINANCEMMENT PAR DEPARTEMENT
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Bignona
Bounkiling
Goudom p
Kolda
Médina Yoro
Foula
individuel
Oussouye
Sédhiou
Vélingara
Ziguinchor
groupement
Si l’importance du groupement est maximum à Medina, le rapport individu/groupement
est plus équilibré à Bounkiling.
41
LES RESULTATS DE L’ENQUETE
« MENAGES »
42
LE CONSTAT :
 En moyenne pour tous les départements 74,5% d’hommes ont été interrogés pour
25,5% de femmes ;
 Nombre de personnes en résidence = 16 personnes dont 8 enfants scolarisés en
primaire
 74,40% des chefs de ménage mènent des activités non agricoles.
 Car Il faut souligner que l’agriculture ne permet d’assurer la sécurité alimentaire
des ménages 12 mois sur 12.
o Niveau de scolarisation :
NIVEAU DE SCOLARISATION
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Ziguinchor
Bignona
Bounkiling
Goudomp
Kolda
Médina Yoro
Foula
Oussouye
Vélingara
Sédhiou
Primaire secondaire Supérieur Pas de niveau
Un très bon taux de scolarisation avec plus de 88% d’enfants en primaire ou
secondaire
Les disparités régionales se situent entre Medina et Sedhiou (100% contre 67%)
Mais globalement très peu d’enfants ont accès à des études supérieures
43
o L’utilisation de l’eau :
UTILISATION DE L'EAU
17%
24%
Alimentation domestique
Linge
Lavage (hygiène)
Maraichage en saison sèche
Abreuvement du bétail
21%
20%
18%
La satisfaction des besoins humains est primordiale (alimentation, linge et lavage corporel)
avec 62% puis sont cités le maraichage avec 21% et l’abreuvement du bétail avec 17%
o Souhait d’un nouveau forage ? :
NOUVEAU FORAGE ?
10%
OUI
NON
90%
Un besoin cruel d’eau avec la nécessité de nouveaux forages pour 90% des ménages
44
o Les raisons d’un forage :
UN FORAGE : POURQUOI ?
Compte tenu du nombre
d'habitants , du cheptel et de
leur vocation agricole
Compte tenu de sa position
géographique
7,9%
28,9%
Il se pose un probéme de
qualité d'eau dans la localité
10,5%
Le forage existant est en
panne
Pour réduire la corvée d'eau
44,7%
Les motivations pour un forage sont évidentes : réduire la corvée d’eau, s’adapter aux
besoins, diminuer les distances ou réparer l’existant
o Les autres équipements à prévoir :
AUTRE EQUIPEMENT A PREVOIR
1
Un château d'eau
83,3%
Un éclairage public
83,3%
Les besoins associés sont la construction d’un château d’eau et d’un éclairage public
45
o Les activités exercées :
On constate une expérience moyenne de 12 ANS pour le chef de ménage
LES ACTIVITES EXERCEES (TAUX D'ACTIVITE DE 50%)
5%
5%
Commerce
25%
Artisanat Manuel
Epicerie
65%
Couture
o Les activités exercées des autres membres :
L’expérience moyenne est de 8 ans
LES ACTIVITES AUTRE MEMBRE (TAUX ACTIVITE A 25%)
22%
Commerce
51%
Artisanat Manuel
Couture
27%
46
LES SOLUTIONS :
→ Quels sont les apports de l’électrification Solaire
o Le développement d’une AGR :
DEVELOPPEMENT AGR (TAUX ACTIVITE A 91%)
6%
6%
28%
7%
Commerce glaces et produits frais
Services communautaires : Epicerie
7%
Artisanat : Station de charge
Artisanat : atelier de couture
Artisanat : Salon de coiffure
Services communautaires : Cinéma de village
Artisanat manuel (menuiserie)
10%
Services communautaires : Formation informatique/liaisons
12%
24%
Les Activités Génératrices de Revenus encouragées par l’énergie solaire se centrent pour
plus de 50% sur le commerce de produits frais (aliments+boissons) sur l’extension de
l’épicerie traditionnelle.
Si la couture double son taux d’activité, une activité nouvelle apparait avec la station de
charge (batteries) suivi par la coiffure et le cinéma de village
47
o Les AGR souhaitées par département :
AGR SOUHAITEE PAR DEPT
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Ziguinchor
Bignona
Bounkiling
Goudomp
Commerce glaces et produits frais
Kolda
Epicerie
Charge
Médina Yoro
Foula
Couture
Oussouye
Cinéma de village
Vélingara
Sédhiou
Restaurants/cafés
Si Ziguinchor plébiscite l’offre de produits frais (la glace), Sedhiou et Bounkiling préfèrent
l’épicerie traditionnelle. Sedhiou et Medina veulent développer les services de recharge.
Toutes les régions veulent accroître l’activité couture sauf Ziguinchor.
o Attributaire de parcelle :
ATTRIBUTAIRE DE PARCELLE
74,10%
73,70%
70,80%
Sédhiou
Vélingara
Médina Yoro Foula
88,10%
Kolda
66,00%
Goudomp
Bignona
60,00%
Ziguinchor
0,00%
20,00%
83,70%
55,00%
Bounkiling
100,00%
33,30%
Oussouye
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
120,00%
TAUX ATTRIBUTION
74% des ménages sont attributaires d’une parcelle agricole. Cela cache des variations
importantes entre Medina (100%) et Oussouye (33%) les vocations agricoles sont donc très
différentes selon les régions.
48
o Les AGR exercées par activités agricole :
AGR EXERCEE/ ACTIVITE AGRICOLE
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Commerce
Autres
Artisanat Manuel
Epicerie
OUI
Elevage
Boulangerie
Agriculture
NON
30% développent en plus de l’agriculture des activités de commerce ou pour 10%
d’artisanat. 4% font de l’élevage et 6% ne possédant pas de parcelles sont ouvriers
agricoles
o Les appartenances par groupement agricole :
APPARTENANCE GRPT AGRICOLE
73,90%
Sédhiou
50,00%
Vélingara
Médina Yoro Foula
Goudom p
69,40%
31,80%
Bounkiling
48,50%
39,20%
Kolda
48,30%
20,00%
Oussouye
Bignona
41,20%
Ziguinchor
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
TAUX APPARTENCE
Autour d’une moyenne de 45% des ménages qui appartiennent à un groupement agricole,
les régions montrent des disparités importantes : Sedhiou avec 74% et Oussouye avec 20%.
49
80,00%
o Les besoins électriques agricole :
BESOINS ELECTRIQUES AGRICOLES
60
50
40
Purification d'eau
Moulin à céréales
30
Décortiqueuse
Abreuvoir
20
10
0
Ziguinchor
Bignona
Bounkiling
Goudomp
Kolda
Médina Yoro
Foula
Oussouye
Vélingara
Sédhiou
Bignona a des besoins électriques très important dans les 4 catégories à l’inverse
d’Oussouye qui n’expriment aucun besoin électrique agricole.
Bignona a un problème de qualité de son eau.
o Le taux de non-électrification des habitations :
NON-ELECTRIFICATION DES HABITATIONS (TAUX=93%)
Sédhiou
Vélingara
Oussouye
Médina Yoro Foula
Kolda
TAUX NON-ELECTRIFICATION
Goudomp
Bounkiling
Bignona
Ziguinchor
75,00%
80,00%
85,00%
90,00%
95,00%
100,00%
105,00%
Pour une moyenne de non électrification de 93% pour la Casamance, on constate une
urgence absolue pour Medina Yoro Foula avec 100% et une urgence toute relative pour
Bounkiling avec 85% des ménages qui n’ont pas d’électricité.
50
o Le coût de l’électricité estimée par département :
COUT ELECTRICITE ESTIME PAR DEPT
10669
MOYENNE
7215
Sédhiou
5962
Vélingara
Oussouye
0
Médina Yoro Foula
0
9125
Kolda
3500
Goudom p
19520
11400
Bounkiling
Bignona
5625
Ziguinchor
0
5000
10000
15000
20000
25000
consommation estimee
Les ménages estiment que le coût actuel de leur consommation en énergie est en
moyenne de 10 700 FCFA par mois ( toutes sources d’énergie confondues).
o Le combustible utilisé :
COMBUSTIBLE UTILISE
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Ziguinchor
Bignona
Bounkiling
Goudomp
Bougies
Kolda
Médina Yoro
Foula
Pétrôle lampant
Oussouye
Vélingara
Sédhiou
MOYENNE
Bombonne gaz
Si 21% des ménages n’en utilisent aucun, les combustibles couramment utilisés sont les
bougies pour 43%, le pétrole lampant pour 34% et le gaz pour 2%. L’utilisation par région
montre d’importantes différences : Velingara consomme des bougies ou Goudomp utilise
du pétrole.
51
o Le prix unitaire moyen par catégorie :
PRIX UNITAIRES MOYENS - BUDGET = 12 250 F/MOIS
4000
3490
3500
3000
2500
2000
Moyenne
1500
1000
758
500
124
0
Bougies
Pétrôle lampant
Bombonne gaz
Par rapport au prix moyen indique des différents combustibles et la fréquence des
consommations on établie un budget moyen par ménage du coût de l’énergie de 12 250
FCFA par mois. Ce qui est assez voisin de l’estimation première des ménages avec 10 700F.
o Appareil à piles par département :
APPAREIL A PILES PAR DEPARTEMENT
Total
Sédhiou
Vélingara
Oussouye
Médina Yoro Foula
Torche
Radio K7/CD
Kolda
Radio
Goudomp
Bounkiling
Bignona
Ziguinchor
0
5
10
15
20
25
Pour une moyenne de 18 appareils fonctionnant sur pile, les besoins sont autant en
éclairage avec 9 torches que de divertissement avec 9 radios. Les variations régionales sont
réduites.
52
o Coût total des piles par département, par mois :
COUT TOTAL PILES PAR DEPT PAR MOIS
MOYENNE
Sédhiou
Vélingara
Oussouye
Médina Yoro Foula
COUT TOTAL PILES
Kolda
Goudomp
Bounkiling
Bignona
Ziguinchor
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
Pour un coût mensuel de 3000 FCFA, l’achat de piles représente un budget de 2000F à
4500F selon les régions à rajouter au coût des combustibles.
Le budget total est donc d’environ 15 000 FCFA PAR MOIS
o Formation pour développer l’AGR :
FORMATION POUR DEVELOPPER L'AGR: RENFORCEMENT DE CAPACITE
21%
OUI
NON
79%
Le bon sens se retrouve au travers du besoin exprimé de renforcer ses capacités pour 79%
des ménages pour développer une activité.
53
o Participation mensuelle :
VOTRE PARTICIPATION MENSUELLE (15 000F REEL POUR 11 000F ESTIME)
MOYENNE
Vélingara
Oussoye
Médina Yoro Foula
Kolda
Moyenne
Goudomp
Boukiling
Ziguinchor
Sédhiou
Bignona
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
La participation de 20% estimée par les ménages représente une moyenne de 15 000FCFA
avec d’importantes variations selon les régions : de 9000 F pour Kolda à plus de 21000 F
POUR Bignona ou Ziguinchor. On retrouve là le coût réel des consommations analysées cidessus. On peut estimer un budget d’investissement sur la base de280€ annuel pour la
quote-part des 20% se qui représente 1 400€ par an soit un total de 7 000€ sur 5ans.
Conclusion :
-
Dépenses estimées par les ménages toutes énergies confondues =
-
Dépenses calculées
• Bougies
• Pétrole
• Gaz
• Piles et batteries
• Groupe
• Raccordement réseau
1483
3790
6980
3050
(~ 0)
(~ 0)
10 700 F
15 300 F
54
ANNEXE 1
PRESENTATION DE BATIAFRICA
Le bon sens pour inspiration
« En Afrique subsaharienne, les zones rurales sont à 95% non reliées à l’électricité,
explique Jean-Michel Garcia, directeur financier et dirigeant de l’entreprise, l’échec
des technologies réseaux est donc patent. Bien sûr, il ne faut pas condamner les
projets de grandes centrales électriques qui s’inscrivent sur le long terme. Il est vain
tout autant d’attendre la construction de mini-réseaux locaux qui ne peuvent venir à
bout des besoins innombrables sur des territoires aussi vastes. Sur la base de cette
réalité têtue, nous avons fait le choix de répondre aux attentes individuelles : un
parti-pris devenu notre cœur de métier. »
La simplicité vaut pour l’idée comme pour l’équipement : installer un panneau
photovoltaïque sur une maison permet de l’alimenter en électricité. Comme l’Afrique
subsaharienne connaît plus de 3.000 heures de soleil par an — soit 5,5 kWh par jour
et par m2 —, le rendement est assuré. À l’appui d’une alimentation en 12 volts, des
activités génératrices de revenus peuvent se développer en nombre, notamment
dans le cadre de l’économie domestique. Voilà pourquoi les femmes sont les
partenaires naturels de cette application. Souvent mères isolées, soucieuses de
garantir des moyens de subsistance à leurs enfants, elles sont très motivées pour
développer une activité professionnelle à domicile. Grâce à l’énergie solaire, BATI
AFRICA vient d’initier dix filières d’activités. Chaque métier est ainsi pourvu d’un
équipement connecté à un panneau photovoltaïque : une machine à coudre pour la
couture, un rasoir pour la coiffure, un fer à souder pour l’orfèvrerie, un incubateur
pour l’élevage, un ordinateur pour la formation, etc.
Cette parfaite adéquation entre énergie solaire et économie locale permet en outre
d’améliorer des filières semi-collectives. L’approvisionnement en eau douce,
l’irrigation de cultures maraîchères, l’automatisation des corvées domestiques se
prêtent aussi à ce support technologique même s’ils requièrent plus de puissance —
et donc un nombre plus important de panneaux photovoltaïques — pour alimenter
des pompes de relevage.
C’est dans ce cadre que BATI AFRICA s’est rapprochée de l’O.N.G. ACTION SUD
ZIGUINCHOR pour mettre en application son approche du développement d’activités
génératrices de revenus en soulageant les corvées des femmes de Casamance.
Pour se faire, nous avons mobilisé les autorités locales de Casamance : nous
sommes ainsi mandatés par tous les Présidents des Communautés Rurales (P.C.R.)
de la Casamance naturelle. En conséquence, nous avons présenté nos projets au
55
Gouverneur ainsi qu’aux Préfets et sous-préfets des 9 départements. Nous avons
également recueilli l’appui des Conseils Régionaux et de leurs assistants techniques.
Nous avions besoin d’une approche socio-économique pour pouvoir appréhender les
besoins de toute une région et valider notre programme face aux spécificités de cette
région.
La Casamance :
Le climat tropical de type guinéen est adoucit à l'ouest par les alizés provenant de
l'océan, la température moyenne est de 28°C.
Grâce à la mousson provenant de l'anticyclone de Sainte-Hélène la saison des
pluies, appelée l'hivernage, s'étale de juin en octobre. La Casamance est la région la
plus arrosée du Sénégal, avec une précipitation moyenne de 1.400 mm par an.
Malgré de bonnes conditions naturelles, ce territoire coincé entre Guinée Bissau et
Gambie, grand comme la Belgique souffre d’un développement chaotique. Entre une
rébellion indépendantiste et des infrastructures trop rares et peu entretenues
(l'électricité n’est disponible que dans les localités d'importance) l'économie est
principalement tributaire de la pêche, du tourisme et dans une moindre mesure de
l'agriculture, principalement pratiquée pour de l'autoconsommation.
56
Après une présentation de notre projet « Femme Soleil », nous développerons les
conditions de l’étude, ses objectifs et sa méthodologie. Nous présenterons nos
recommandations et le plan d’actions indispensable pour la réussite de projets de
telle envergure. Enfin, nous détaillerons les résultats.
57
ANNEXE 2
LE CONCEPT « FEMME SOLEIL »
POURQUOI L’ENERGIE SOLAIRE ?
« Les Energies Renouvelables : Des Sources illimitées, décentralisées et gratuites »
(SUD QUOTIDIEN-15/07/08)
Les + :
Les - :
Durée de vie
Autonomie
Fiabilité
Non polluant et silencieux
Coût de fonctionnement quasi nuls
Installation adaptable
Sans concurrence ( puissances < 5 kWh )
Equipements en courant continu
Stockage dans les batteries
POURQUOI CRÉER UNE ACTIVITE GENERATRICE DE REVENUS (A.G.R.) ?
Au sommet de Rio comme à Johannesburg :
Toute approche du développement doit intégrer la croissance économique, le
développement social, la préservation de l’environnement.
Actions Prioritaires :
 Faciliter l’accès à l’énergie
 Développer le partenariat public/privé
 Développer les ressources énergétiques locales
Selon Dr Moussa Kola CISSE (Ouagadougou 2004) :
« La transition énergétique devrait être articulée à une transition économique permettant
aux populations d’avoir accès à des revenus durables »
58
POURQUOI LES FEMMES ?
Les instituts mondiaux :
ESMAP-Wold Bank-2000; UNDP–2002; DFID-2003
« FOCUSING ON WOMEN FOR EFFICIENCY & EMPOWERMENT:




Women form the majority of the poor
Number of female-headed households is increasing everywhere
Household energy needs: cooking, refrigerating, pumping water, grinding,
Non-traditional energy needs at home : allowing children to study, enabling women
to educational or social programmes, awarding of political events, international news
and
…starting income earnings activities »
POURQUOI L’AFRIQUE ?
LE DEFI : 1 MILLIARD d’habitants de plus en Afrique sub-saharienne (2007-2050).
L’ATOUT : L’Afrique Sub-saharienne c’est PLUS de 3000 heures de soleil par an (5,5kWh par
jour par m²)
59
LE PARADOXE AFRICAIN
L’absence d’électricité
L’ensoleillement exceptionnel
60
COMMENT ?
En équipant la mère ou le chef de famille avec une installation en courant continu, simple et
durable destinée au confort personnel et à créer une activité professionnelle.
OU ?
 AFRIQUE SUB-SAHARIENNE :









CAP-VERT
R.C.A.
TCHAD
BURKINA FASO
GABON
CONGO
MALI
MADAGASCAR
DJIBOUTI
 SENEGAL : les Communautés rurales en Casamance
61
LE SLOGAN : « Femme Soleil »
« Une famille,
Un panneau,
Une activité ! »
62
COMMENT ? (SUITE)
A-En initiant 10 filières individuelles grâce à l’énergie solaire et à 1’
A- Initier 10 filières artisanales grâce à un équipement connecté :
 La couture – machine à coudre – 55W
 La coiffure – rasoir – 5W
 L’atelier de réparation, l’orfèvrerie – le fer à souder - 60W
 La musique, l’information – la radio – 5W
 Le cinéma – la TV avec DVD – 42W
 La formation, l’Internet – PC Client – 13 W
 La Santé, la conservation – réfrigérateur/congélateur – 60 W
 L’élevage – l’incubateur – 50W
 Le service de recharge – chargeur accus – 5 W
Et la Maintenance des équipements eux-mêmes.
B -Améliorer des filières semi-collectives :
 Approvisionnement en eau douce
 Irrigation des parcelles maraichères
 Automatisation de corvées domestiques
63
Des Projets d’Irrigation …
o Pour remplacer la corvée d’eau
Implantation de stations d’irrigations dans les communautés rurales :
- Diminuer la pénibilité de la corvée d’eau des femmes (8h/jour) ;
- Augmenter la productivité des « blocs » maraichers pour fournir les marches locaux (150
projets)
Financement : 80% par des programmes d’aides internationaux (Commission Européenne)
20% par des prêts aux associations de femmes (micro finance).
o Ou d’autres corvées
Les travaux de préparation du mil, sorgho et maïs sont la base de l’alimentation. Le moulin à
grains allège les corvées des femmes.
64
ANNEXE 3
DETAIL DU PLAN D’ECHANTILLONAGE
PLAN D'ECHANTILLONNAGE
C O M M UN A UT E R UR A LE /
C O M M UN E
D EP A R T EM EN T
4
KOLDA
155 083
12%
O1
SALIKEGNE
4
903
O2
SARE YOBA DIEGA
1
1 112
O3
DABO
14
2 789
O4
THIETTY
37
4 262
O5
BAGADADJI
67
16 097
O6
COUMBACARA
59
13 432
O7
MEDINA EL HADJI
11
12 255
O8
DIOULACOLON
55
14 592
O9
SARE BIDJI
87
16 542
10
DIALAMBERE
69
14 058
11
TANKANTO ESCALE
71
15 468
12
MAMPATIM
48
15 373
13
MEDINA CHERIFF
56
12 057
14
GUIRO YERO BOCAR
81
16 143
TOTAL DEPARTEMENT DE KOLDA
660
155 083
O1
BADION
61
10 800
O2
BOUROUCO
51
14 746
O3
BIGNARABE
37
4 151
O4
NDORNA
39
32 661
O5
KOULINTO
41
3 515
O6
NIAMING
41
11 434
O7
DINGUIRAYE
42
14 584
O8
KEREWANE
40
9 538
O9
FAFACOUROU
TOTAL DEPARTEMENT DE
MEDINA YORO FOULA
17
8 265
369
109 694
O1
KANDIAYE
66
15 045
O2
SARE COLLY SALLE
60
13 388
O3
NEMATABA
32
9 759
O4
PAKOUR
26
12 130
O5
PAROUMBA
30
26 030
O6
BONCOTO
35
10 016
O7
LINKERING
37
16 311
O8
MEDINA GOUNASS
17
45 909
O9
SINTHIANG KOUNDARA
56
19 000
10
OUASSADOU
50
20 414
11
KANDIA
TOTAL DEPARTEMENT DE
VELINGARA
70
22 005
479
210 007
187
14
5
MEDINA YORO
FOULA
109 694
9%
132
9
6
VELINGARA
210 007
17%
NBRE
HSA B IT A N T S
N B R E D E V ILLAD
G'E
253
11
SS-T OT A L EN
V A LE UR
SS-T OT A L EN
%
65 442
42%
61 441
40%
28 200
18%
e nquê t e s
pro f e s s io nne l
le s
e nquê t e s
m e na ge s
60
120
40
80
80
160
65
PLAN D'ECHANTILLONNAGE
C OD E D EP A R T E
DM
EP
EA
NR
T T E M E N TP O P ULA T IO N
1
%
C O M M UN A UT E R UR A LE /
MM
E A LE
C O D E C O M M UNCAOUT
E UN
R UR
N B R E Q UE S T
BIGNONA
280 111
23%
O1
MLOMP BLOUF
2
4 962
O2
COMMUNE DE THIONCK ESSYL
1
14 382
O3
KARTIACK
4
11 119
O4
BALINGHOR
3
9 649
O5
DIEGOUNE
3
12 730
O6
NIAMONE
10
10 795
O7
MANGAGOULACK
9
14 620
O8
COUBALAN
20
19 328
O9
OUONCK
22
17 575
10
SINDIAN
17
15 407
11
SUELLE
16
13 379
12
KAFOUNTINE
19
32 269
13
DJINAKI
26
25 459
14
DJIBIDIONE
62
2 570
15
OULAMPANE
48
17 714
16
KATABA I
46
21 058
17
TENGHORI
36
37 095
344
280 111
338
17
2
OUSSOUYE
57 506
5%
NBRE
HSA B IT A N T S
N B R E D E V ILLAD
G'E
69
ZIGUINCHOR
53 759
4%
SS-T OT A L EN
%
78 257
28%
123 417
44%
78 437
28%
O1
DJEMBERING
22
21 509
O2
MLOMP KASSA
19
18 899
O3
OUKOUT
19
14 280
O4
SANTHIABA MANJACK
15
2 818
TOTAL OUSSOUYE
75
57 506
O1
NIAGUIS
13
13 298
O2
NYASSIA
25
5 788
O3
ADEANE
9
23 292
O4
ENAMPOR
14
7 769
O5
BOUTOUPA CAMARACOUNDA
32
3 612
TOTAL ZIGUINCHOR
93
53 759
53 759
512
391 376
391 376
4
3
SS-T OT A L EN
V A LE UR
e nquê t e s
pro f e s s io nne l
le s
e nquê t e s
m e na ge s
110
230
30
60
30
170
70
360
60
120
40
80
50
100
330
660
500
1020
57 506
65
5
SS-TOTAL 1
26
PLAN D'ECHANTILLONNAGE
O1
7
SEDHIOU
151 141
12%
8%
4 469
28
14 816
O4
DJIBABOUYA
4
5 242
O5
DIANNAH BA
20
120
GOUBOMP
126 597
10%
153
11
SS-TOTAL 2
TOTAL
1 243 145
5 776
O6
MARSASSOUM
2
8 324
O7
BENET BIJINI
18
11 432
O8
DIENDE
28
20 120
O9
BAMBALY
33
17 312
10
DJIREDJI
33
16 876
11
OUDOUCAR
47
15 685
12
KOUSSY
38
12 817
13
SANSAMBA
24
15 036
TOTAL DEPARTEMENT DE
SEDHIOU
302
151 141
O1
BOGHAL
28
11 182
O2
TANKON
69
15 168
O3
NDIAMACOUTA
32
11 843
O4
INOR
29
7 149
O5
KANDIOU MANGANA
29
4 746
O6
DIAMBATI
71
O7
FAOUNE
31
5 350
O8
DIAROUME
46
10 783
O9
BONA
54
19 619
10
DIACOUNDA
TOTAL DEPARTEMENT DE
BOUNKILING
26
7 053
415
99 247
O1
YARANG BALANTE
44
10 785
O2
MANGAROUNGOU SANTO
23
11 478
O3
DIOUBOUDOU
34
4 835
O4
SIMBANDING BRASSOU
20
13 911
O5
NIAGHA
56
O6
BAGHERE
26
9 478
O7
KARANTABA
9
12 084
O8
KOLIBANTANG
25
10 049
O9
SIMBANDI BALANTE
41
19 756
10
DJIBANAR
5
13 003
11
KAOUR
TOTAL DEPARTEMENT DE
GOUBOMP
19
11 554
302
126 597
10
9
3 236
2
SAKAR
182
BOUNKILING
99 247
25
DIANAH MALARI
O3
13
8
SAME KANTA PEULH
O2
53 295
35%
54 308
36%
43 538
29%
6 354
9 664
1594
69
962
851 769
1500
95
1 474
1 243 145
ENQUETEURS
66
Validation du seuil de confiance :
67
ANNEXE 3 (suite)
DETAIL DU PLAN QUALITE RECUEIL DES DONNEES
I. Rôles et comportements du superviseur,
Le superviseur doit créer les conditions optimales pour que son équipe puisse travailler
sereinement, dans la tranquillité, dans la quiétude, avec motivation, pour collecter les
données de qualité et finir le travail qui lui est confié par l’équipe de conception dans les
délais fixés.
Il doit faire son travail en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe ;
Toute décision qu’il doit prendre doit être motivée par le souci de collecter des
données de qualité, tout en veillant à la bonne ambiance et à la santé des membres
de son équipe ; chaque décision doit être prise au besoin en concertation avec les
autres membres de l’équipe ;
Le superviseur est chargé d’animer l’équipe et de coordonner ses travaux ; il
supervise toutes les activités des membres de son équipe et s’assure que les
méthodes appliquées respectent celles montrées durant la formation ;
Le superviseur est chargé des contacts et autres formalités avec les autorités
administratives et coutumières ; il doit les informer des objectifs et méthodes de
l’enquête ;
Le superviseur est chargé d’appliquer la méthodologie retenue pour tirer les
ménages qui doivent être enquêtés ;
Le superviseur est chargé d’animer une petite réunion communautaire au cours de
laquelle il doit exposer clairement les objectifs et la démarche de l’enquête qui
facilitera l’introduction des enquêtrices/enquêteurs dans les différents ménages,
villages, ateliers et groupement.
68
Le superviseur est chargé de clarifier les questions aux enquêteurs et aux enquêtrices
au sujet de la méthodologie et des outils techniques de l’enquête. Il pourra
s’adresser au coordonnateur de l’étude pour les questions restées en suspens ;
Le superviseur est chargé de s’assurer que toutes les procédures sont appliquées sur
le terrain telle qu’elles ont été enseignées pendant la formation. Il doit notamment
s’assurer que les enquêteurs/enquêtrices traduisent correctement les questions
telles qu’elles sont écrites sur les questionnaires et qu’ils transcrivent fidèlement les
réponses des personnes enquêtées ;
Le superviseur est chargé de gérer toutes les ressources mises à la disposition de
l’équipe ;
Le superviseur doit rendre compte régulièrement à l’informaticien et au
coordonnateur de l’étude de l’état d’avancement des travaux de collecte des
données, des difficultés rencontrées. Il doit toujours demander leur avis lorsque des
contraintes techniques, matérielles ou humaines majeures rencontrées entravent le
bon déroulement du travail;
Il est responsable de l’envoi des questionnaires remplis au niveau du pool de saisie ;
Dans le cadre de cette enquête, il est chargé du suivi de l’administration des
questionnaires.
II. Rôles de l’enquêteur
L’agent enquêteur doit :
Respecter les consignes données lors de la formation ;
Bien maîtriser et suivre le contenu du manuel ;
Respecter les consignes données par le superviseur pendant le déroulement de
l’enquête ;
Avoir du tact dans la façon d’approcher les gens et un sens de responsabilité pour
avoir leur confiance ;
Rassurer les enquêtés que les informations recueillies sont strictement
confidentielles et n’ont aucun but fiscal ;
Etre en mesure de garder confidentielles les informations recueillies ;
Donner le maximum de lui pour que son équipe puisse travailler sereinement, dans la
tranquillité, dans la quiétude, avec motivation ;
Collecter les données de qualité et être en mesure d’apporter les corrections
nécessaires aux questionnaires remplis ;
Finir le travail qui lui est confié dans les délais fixés ;
Faire son travail en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe, en
cultivant les vertus ordinaires pour les enquêtes (sociable, poli, tolérant, rigoureux,
respectueux etc.) ;
Eviter d’anticiper les réponses de l’enquêté ;
Adapter les horaires de travail en fonction de la disponibilité des enquêtés.
69
1. Faites dès le début une bonne impression
2. Ayez toujours une approche positive
3. Mettez l'accent sur le caractère confidentiel des réponses, si nécessaire
4. Répondez franchement aux questions de l'enquêté(e)
5. Interviewez l'enquêté(e) seul(e)
D. VERIFICATION DES QUESTIONNAIRES REMPLIS
L'enquêteur/enquêtrice a la responsabilité de revoir chaque questionnaire quand l'interview
est terminée. Cette vérification doit être faite avant de quitter la cible de l’enquête pour que
vous soyez sûr que chaque question appropriée a été posée, que toutes les réponses sont
claires et logiques, et que votre écriture est lisible.
70
ANNEXE 4
PROPOSITION DE CHOIX DE NIVEAU D’EQUIPEMENT POUR LES MENAGES
Niveau 1
Niveau 2
3à4
3 à 4 lampes
lampes
Chargeur + Chargeur + radio
radio
et 1 appareil
PROFESSIONNEL
Niveau 3
4 à 5 lampes
Niveau 4
Plus de 5 lampes
Chargeur + radio
Chargeur + radio K7
Tv Noir et Blanc ou TV couleurs + vidéo
Radio K7
et 1 appareil
PROFESSIONNEL
et plus de 1 appareil PROFESSIONNEL
Pour votre participation de 20% par mois (FCFA):
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Niveau 4
5 000 et +
8 000 et +
14 000 et +
24 000 et +
4 000
7 000
12 000
22 000
3 000
6 000
10 000
18 000
2 000
5 000
8 000
18 000
71
BIGNONA
OUSSOUYE
ZIGHINCHOR
VELINGARA
MEDINA YORO FOULA
KOLDA
SEDHIOU
GOUDOMP
BOUNKILING
TOTAL
Departements
90 054
9 001
23 437
39 065
4 863
33 321
60 711
47 869
17 184
325 505
280 111
57 506
53 739
210 007
109 694
155 083
151 141
126 597
99 247
1 243 125
Populations Beneficiaires
%
26%
32%
16%
44%
19%
4%
21%
40%
38%
17%
2588
856
64
76
569
91
292
260
238
142
38
4
2
32
5
14
24
12
14
145
6%
148
18
39
110
39
75
97
67
49
642
25%
6%
49
0
0
31
10
38
12
11
16
167
18%
94
10
16
154
20
66
56
36
23
475
5%
63
3
12
19
2
18
8
5
7
137
1%
6
0
0
5
0
7
1
5
5
29
18%
149
14
4
125
3
45
37
61
18
456
11%
211
0
1
41
2
9
3
7
5
279
Moulins/
Recharge
Total projets Irrig. Jardin Irrig.Verger Abreuvoir Décortiqueuses Couture Artisanat Epicerie batterie
Désignation des projets
ANNEXE 5
DESIGNATION DES PROJETS PAR DEPARTEMENT
72
73
BIGNONA
OUSSOUYE
ZIGHINCHOR
VELINGARA
MEDINA YORO FOULA
KOLDA
SEDHIOU
GOUDOMP
BOUNKILING
TOTAL
Departements
10
5
1
14
5
7
1
1
0
44
2%
3
1
1
10
0
3
3
4
0
25
1%
Coiffure
5%
63
3
0
19
4
7
11
8
5
120
1%
10
2
0
0
0
1
0
4
0
17
2%
12
4
0
9
1
2
7
17
0
52
Transformat
Cinéma Informatique ion / Fruits
village
internet et Légumes Elevage
8%
5953
1184
1724
3051
363
3906
4677
4278
1550
26686
Kit Confort
menage
Désignation des projets