L`Enquête Casamance 2010
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L`Enquête Casamance 2010
ENQUETE CASAMANCE 2010© Clément SAMBAYANA SAMBOU, Superviseur et référent logisticien Papa Ousseynou SANE, Coordonateur de l’étude Jean-Michel GARCIA, Concepteur et contrôleur de l’étude 01/01/2011 BATIAFRICA - DAKAR Présente : Enquête Casamance 2010 2 “ Si tu donnes un poisson à un homme, il se nourrira une fois … 3 REMERCIEMENTS Les autorités et les partenaires Léopold Wade – Gouverneur de la Région de Ziguinchor – Ziguinchor et Cheikh Tidiane Dieng – Nouveau Gouverneur de la Région de Ziguinchor Aliou NIANG – Directeur Général Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER)Dakar Pierre Marie Bassene – Directeur Général Agence Nationale pour la Relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) – Dakar et Ziguinchor Diene Faye – Directeur de l’Hydraulique et de l’Assainissement – Ministère de l’urbanisme - Dakar Baye Ndiack Sall - Coordonnateur National Programme Régional Solaire - Dakar Bobacar BODIAN – Président de l’Association des Présidents des Communautés rurales de Casamance Ainsi que les 89 présidents des communautés rurales des 09 départements de Ziguinchor,Bignona,Oussouye, Sédhiou, Bounkiling, Goudomp, Kolda, Médina Yoro Foula, et Vélingara Le comité scientifique Mansour Assani Douhenon – Conseiller Technique Electrification ASER–(GTZ – PERACOD - Coopération allemande au Sénégal)- Dakar Abdoulaye Mbaye - Chef du département Hydraulique et énergies renouvelables – Société MAT FORCE – Dakar – spécialiste des installations d’irrigation solaire Claude Gaston Diatta Coordonateur des Programmes de la FADDO (ONG)-Cap Skirring Ouseynou SANE - Directeur Action Sud Ziguinchor (ONG) - Bignona Maître Landing Badji – Avocat – Ziguinchor Boubacar Bodian – Chef du service régional de l’hydraulique Ziguinchor Mbaye Ndao – chef du service régional de l’hydraulique Sédhiou Moustapha Thiam - Chef du service régional de l’hydraulique Kolda 4 SOMMAIRE Remerciements Introduction Méthodologie et conditions de réalisation Principales conclusions Les résultats Enquête Ateliers Les résultats Enquête Groupements Agricoles Les résultats Enquête Ménages page 4 page 6 page 7 page 12 page 16 page 28 page 42 Annexe 1 : Batiafrica Annexe 2 : le concept « Femme Soleil » Annexe 3 : Echantillonnage Annexe 4 : les choix d’équipement Annexe 5 : les projets page 55 page 58 page 65 page 71 page 72 « quand l’énergie solaire rayonne de sagesse… » « Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie. » Cette sagesse orientale inspire toute l’action de BATI AFRICA, une société basée à Dakar, spécialisée dans la coordination de chantiers en Afrique. Instigatrice d’une opération pilote au nom prometteur — Femme Soleil —, BATI AFRICA a fait le pari de pratiquer sur le terrain une conception éthique de l’investissement, sachant concilier pédagogie, efficacité et dignité. Ou comment l’énergie solaire choisit de miser sur l’économie domestique pour promouvoir une certaine conception du développement durable. Au Sénégal le taux de couverture à l’électrification est très faible ; en effet, le pourcentage des villages non électrifiés est de 93% La justification de ce projet est de contribuer à l’électrification par la mise en place d’un système fiable et performant pour L’accès à l’électricité en vue d’assurer un développement économique local. Or malgré les efforts fournis par l’Etat dans ce domaine, il existe encore dans des régions des zones qui sont moins développées. D’une part, par manque de moyens compte tenu du coût des installations et d’autre part par manque d’extension du réseau local. C’est ainsi que pour contribuer à l’atteinte des OMD de 2015 que Bati Africa propose l’utilisation de l’énergie solaire gratuite et des matériels adaptés pour assurer le minimum de confort et permettre aux populations de créer leurs propres activités génératrices de revenus. Afin de passer de la conviction à la quantification, BATI AFRICA a mené une très vaste enquête quantitative sur l’ensemble de la Casamance. : L’Enquête Casamance 2010 : Energie et Eau, dont les principaux résultats sont présentés dans ce rapport 6 METHODOLOGIE ET CONDITIONS DE REALISATION LES OBJECTIFS DE L’ENQUETE Cette étude vise à atteindre les objectifs suivants : - Définir les besoins spécifiques pour la création d’Activités Génératrices de Revenus grâce à l’énergie solaire pour les ménages et plus particulièrement les femmes ; - Appuyer les communautés rurales à définir leurs besoins en matière d’irrigation pour le développement de leurs exploitations (vergers ou jardins maraîchers) en utilisant l’énergie solaire ; - Faciliter le développement des ateliers existants ou la création de nouveaux services communautaires grâce à l’énergie solaire ; - Quantifier les besoins et les géo localiser pour préparer la mise en œuvre de la phase d’équipement ; - Définir le modèle économique pour pouvoir réaliser les investissements. METHODOLOGIE Pour assurer la qualité des données collectées, une stratégie basée sur 4 points a été mise en place, il s’agit de : Des questionnaires bien conçus et testés ; La sélection soignée des enquêteurs ; Une formation axée sur des exposés théoriques sur la méthodologie de l’enquête, les techniques d’enquête et sur des exercices pratiques d’interview et de remplissage des questionnaires ; Une forte supervision sur le terrain ; 7 L’échantillonnage : Au total l’enquête a permis de réaliser 1631 questionnaires et a concerné 90 communautés rurales et communes comprenant 3039 villages. Cartographie des Communautés rurales et Communes Dix neuf communautés rurales et communes du département de Bignona Onze communautés rurales et communes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye 8 Communes et communautés rurales du département de Kolda Communes et communautés rurales du département de Sédhiou 9 Répartition Questionnaires réalisés PCR 42 ATELIERS 510 MENAGES 513 GROUPEMENTS 566 TOTAL 1631 Méthode d’échantillonnage - Représentation des départements en fonction de leur poids en population cumulée - Stratification par taille des communautés (3 strates, grandes moyennes et petites) - Tirage au sort des villages dans chaque strate - Poids en nombre de questionnaires villages : Ménages 33%, métiers 66% (33%+33%) Plan complet d’échantillonnage en annexe 3 10 Le champ d’investigation ; Les questionnaires : Questionnaire PCR : Pour renseigner à la fois les projets irrigation et les projets artisanat au niveau des villages. Enquête professionnelle projet irrigation : 1 questionnaire par groupement agricole/ par quartier permettant de mesurer l’évolution du système d’irrigation. Enquête professionnelle projet artisanat : Chaque atelier sélectionné remplira 1 questionnaire correspondant permettant de mesurer les différentes AGR (Activités Génératrices de Revenus). Enquête ménage projet électrification : Chaque ménage sélectionné remplira un questionnaire permettant d’évaluer les besoins en matière d’électrification. Hormis pour les PCR, les cibles seront choisis aléatoirement La collecte des données Une équipe constituée d’un concepteur et contrôleur, d’un coordonnateur d’étude, de quatre superviseurs, de 12 enquêteurs et de trois opérateurs de saisie a réalisé la collecte et le contrôle des données. Le terrain a été réalisé du 17/08/2010 au 8/09/2010 en face à face. 11 PRINCIPALES CONCLUSIONS LE CONSTAT : 75% des ateliers n’ont pas d’électricité, la situation est pire dans les régions de Sedhiou avec un taux d’électrification de 8% ou Velingara avec 10%. La seule ressource disponible, quand elle existe, est l’électricité en réseau. Les principales activités regroupent autour de la couture ou de l’artisanat manuel avec une légère tendance vers les cafés ou restaurant dans les régions d’Oussouye ou Ziguinchor. 60% des ateliers ne possède ainsi aucun équipement électrique : le travail se fait à la main. Il y a pourtant un grand professionnalisme des ateliers avec une expérience moyenne de 13 ans. Les Groupements Agricoles sont à la base de l’agriculture locale, maraîchage, pépinière et arboriculture, élevage. Installé par quartiers composé d’une cinquantaine de membres dont 2/3 de femmes, ils cumulent 13 ans d’expérience. L’eau, bien évidemment est indispensable pour le maraîchage en saison sèche (97%) l’alimentation des pépinières (84%) et l’abreuvement du bétail (65%). Pourtant l’utilisation de l’eau effectuée de manière traditionnelle entraine un grand gaspillage d’eau par évaporation et ruissèlement. Ne parlons pas de transformation, l’absence d’énergie se fait cruellement ressentir pour la mécanisation du moulin à céréales pour 86% ou de la décortiqueuse 85%. L’approche des ménages est plus délicate car il a été difficile de rencontrer une majorité de femmes. Seuls 1 enquêté sur 4 est une femme. Les chefs de ménage sont majoritairement des hommes et ne s’occupent pas d’activité agricoles laissant aux jeunes et aux femmes cette tache au sein de grande famille (16 personnes) .En effet, l’agriculture ne permet pas d’assurer la sécurité alimentaire des ménages 12 mois sur 12 ! Il faut donc multiplier les ressources. Bien que 74% soit attributaire de parcelles, les ménages développent des activités de commerce pour 30% ou d’artisanat pour 10% d’entre eux. L’utilisation de l’eau si elle répond par priorité aux besoins humains demeure un sujet de préoccupation par l’insuffisante disponibilité de ressource : 90% des ménages réclame un nouveau forage pour diminuer les distances, s’adapter aux besoins et surtout réduire la corvée d’eau. Allant de pair, la construction de château d’eau est un besoin pour 83% d’entre eux. L’utilisation de l’électricité : impossible. 93% des habitations n’ont pas d’électricité. Avec une urgence absolue pour Medina Yoro Fula qui atteint le taux de 100% de non électrification. 12 LES SOLUTIONS : 90% veulent de l’énergie solaire pour pouvoir subvenir à leurs besoins voire augmenter ses revenus En effet, l’apport d’énergie leur permettrait de renforcer leur activité existante mais aussi permettrait l’émergence de nouvelles activités comme la station de charge, la vente de produit frais (l’épicerie) ou la couture. Tout cela générant de l’emploi avec une intégration rapide de par la disposition très forte (96%) des ateliers de former de nouveaux artisans. Ils sont prêts à participer à leur besoin d’investissement à hauteur de 10 000 FCFA par mois ce qui représente une possibilité d’équipement d’environ 5000€. Ils n’ont pas d’endettement et se déclarent disposer pour se regrouper en association pour garantir les financements 92% veulent travailler en réseau : il n’y a plus qu’à organiser les filières. Voilà des gens responsables et très professionnels prêts à se développer, à investir et à transmettre leur savoir : il suffit de les aider à avoir accès à l’énergie. La situation des Groupements agricoles est la même que pour les ateliers : plus de 80% veulent avoir accès à l’énergie solaire pour leur groupement. L’impact est déterminant que l’on traite des petites surfaces de parcelles comme à Medina Yoro Fula ou Kolda où l’apport énergétique permettrait une extension des surfaces de 60% ; Pour les parcelles plus importantes comme à Vélingara les proportions pourraient aller jusqu’à 6 fois plus grand ! De même pour les vergers où l’électrification permettrait une extension des petites surfaces comme à Bignona ou Sedhiou de 50% et de plus de 80% pour les surfaces plus importantes comme Oussouye ou Medina Yoro Fula. L’autre conséquence essentielle de l’apport d’énergie solaire concerne les productions elles-mêmes. En effet, l’apport d’énergie permettrait l’augmentation des volumes de production permettant de passer de l’autosuffisance à la commercialisation sur les marchés locaux. De même, l’augmentation des volumes peut s’accompagner d’un accroissement de la diversité des spéculations cultivées ce qui représente de nouvelles ressources potentielles mais qui nécessite un accompagnement en termes de formation sur les méthodes d’irrigation ou le choix des spéculations ou l’écoulement des produits. Enfin, l’apport de l’énergie est déterminant sur la suppression des corvées : la corvée d’eau, 85% uniquement manuelle, représente un équivalent temps plein pour 29 femmes à Velingara ce qui correspond à un taux de corvée de 93%, pour une moyenne de 40% du temps! Sans parler des autres corvées avec le moulin à grain ou la décortiqueuse. Dans ses conditions, il est évident que les membres des groupements veulent une mécanisation avec l’apport de l’énergie solaire et sont donc prêts à investir jusqu’à 13 33 000 FCFA par mois pour des solutions opérationnelles rapidement. La moyenne est de 17 300 FCA On se situe ainsi pour un groupement à un niveau d’investissement de 75 000€. Comme pour les ateliers, le groupement représente une garantie mutuelle pour le financement. Pour ce qui concerne les ménages, l’apport d’énergie solaire permettrait le développement d’Activité Génératrices de Revenus centrées sur le commerce de produits frais comme à Ziguinchor, la couture ou la station de charge comme à Sedhiou ou Medina Yoro Fula. Les ménages sont 98,8% à être intéressés par un système d’électrification solaire. Ce qui correspond probablement à la volonté de développer une activité génératrice de revenus (commerce de produits frais – couture) mais aussi à une aspiration légitime d’un peu de confort (éclairage - radio). Les ménages sont convaincus qu’ils doivent participer à leur développement et sont prêts à investir financièrement. Nous observons une moyenne de 15 000 FCFA par mois correspondant à un équipement type repris en annexe 4 et composé de 4/5 lampes Chargeur + radio K7 TV + vidéo et 1 appareil PROFESSIONNEL Les variations montrent que sur Kolda les ménages sont plus raisonnables avec un budget de 9000 FCFA alors qu’à Bignona ou Ziguinchor le budget dépasse les 21 000FCFA pour un équipement à la fois professionnel et de confort. Les ménages, dans leur sagesse, définissent un montant d’investissement qui correspond exactement au budget de leur consommation actuelle quand on additionne d’une part les dépenses en bougies, pétrole lampant gaz et pile et batteries d’autre part. Cela permet de considérer un budget d’équipement des ménages à partir de leur quotepart de 20% d’environ 7 000€ sur 5 ans ce qui est cohérent par rapport aux réponses des ateliers et des groupements entre les bornes d’un budget de 10 000 et 17 000FCFA pour 20% de participation. Il reste 2 questions à se poser : combien coûte les différentes configurations et comment assurer le complément du financement ? 14 A partir des résultats de l’étude présentés à l’ensemble des Présidents des Communautés Rurales dans le cadre du Conseil Régional de Ziguinchor, de Kolda et de Sedhiou, il a été demandé aux Responsables de BATIAFRICA de mettre en place une feuille de route pour répondre au plus vite aux demandes de la population de la région de la Casamance naturelle. Un document de formulation des projets a été accepté et diffusé auprès de toutes les Communautés. Le document de synthèse figure en annexe 5. Il confirme avec 2 600 projets à ce jour l’urgence de la situation. 37% des ^projets concerne l’irrigation 22% concerne La transformation moulins ou décortiqueuse 41% concerne des projets artisanaux (boutique, station de charge, couture) Ces projets correspondent à 26% de la population Pour ce qui concerne le financement, la difficulté est d’aider à la prise en charge du surcoût de l’énergie lié à l’électrification solaire : l’investissement est plus important à puissance égale pour l’acquisition de panneaux que pour l’acquisition de générateurs. Mais le coût de l’énergie solaire étant nul alors que le carburant ne cesse d’augmenter, les profils de retour sur investissement sont de plus en plus intéressants. Après évaluation des projets nous produirons pour chaque type de projets la rentabilité de l’investissement. Donc, nous nécessitons pour monter les financements, au-delà de subventions publiques ou privés, le montage d’une garantie publique adossée à des fonds internationaux (BIGA, BEI, FIG…). Les intéressés peuvent investir 20% du montant des équipements professionnels et leurs structures associatives offrent une garantie sérieuse de caution mutuelle. Alors aidons-les ! 15 LES RESULTATS DE L’ENQUETE « ATELIERS » 16 LE CONSTAT L’étude montre que : - 75% des ateliers n'ont pas d'électricité. - La région de Kolda possède le plus grand nombre d’ateliers possédant une ressource électrique avec un taux de 45%, puis on trouve la région d’Oussouye suivi de celle de Ziguinchor avec un taux d’environ 40%. - A l’inverse les régions les moins bien dotées en électrification sont celles de Sédhiou avec 8% de taux d’électrification suivi de celle de Velingara avec 10%. o L’électrification des ateliers : ELECTRIFICATION DES ATELIERS : NON = 75% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Bignona Bounkiling Goudomp Kolda Médina Yoro Foula TAUX DE "OUI" Oussouye Sédhiou Vélingara Ziguinchor NON 17 o Les sources d’énergie des ateliers : LES SOURCES D'ENERGIE / ATELIERS 35 30 25 20 ENERGIR R GROUPE 15 RESEAU 10 5 0 Sédhiou Vélingara Bounkiling Médina Yoro Foula Goudomp Bignona Ziguinchor Oussouye Kolda Quand elles existent, les sources d’énergie sont majoritairement le réseau à 80% suivi du groupe électrogène à 20%. A noter la particularité d’Oussouye ou il y a un peu d’énergies renouvelables (20%). o Les différentes activités exercées en atelier : ACTIVITES EXERCEES EN ATELIER Art manuel 22% 27% Couture Coiffure Bijouterie Poterie Charge Epicerie Restaurants/cafés 2% 1% 2% Cinéma de village 3% 2% 1% 0% Informatique 5% 35% Santé Autres La couture et l'artisanat manuel sont les activités les plus exercées. L'activité de couture est majoritaire dans tous les départements hormis Sédhiou. A noter l'orientation d'Oussouye vers les cafés et la restauration suivi de Velingara, et Ziguinchor L’expérience moyenne du métier est de 11 ans, pour 13 dans la couture. 18 o Les équipements électriques en atelier : QUEL EQUIPEMENT ELECTRIQUE ? TAUX D'EQUIPEMENT = 40% 60,00% 50,00% AUCUN 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% Aucun Lié à l’absence d’énergie, 60% des ateliers n’ont aucun équipement Les rares équipements qui existent sont des machines à coudre ou de l’outillage à main o Différenciation des Activités Génératrices de Revenus par département : LES AGR PAR DEPARTEMENT Ziguinchor Vélingara Sédhiou Oussouye Médina Yoro Foula CAFE COUTURE Kolda MANUEL Goudomp Bounkiling Bignona 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 19 o les années d’expériences par atelier : LES ANNEES D'EXPERIENCE 13 12 14 12 10 7 Artisanat manuel (menuiserie) Artisanat : atelier de couture 8 Artisanat : Salon de coiffure 6 4 2 0 1 On retrouve une véritable expérience professionnelle avec une moyenne de 13 ans dans la couture, 12 ans pour l’artisanat et 7 ans pour la coiffure. 20 LES SOLUTIONS : → Quels ont les apports de l’électrification Solaire o Quel intérêt test suscité par l’électrification solaire des ateliers : INTERET SUR ELECTRIFICATION SOLAIRE DES ATELIERS 0,9 0,8 0,7 0,6 88,1% 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 9,5% 2,4% 0 1 2 3 4 90% des ateliers sont intéressés par l’électrification solaire 21 Série2 o Quelles Activités Génératrices de Revenus sont souhaitées grâce à l’apport de l’énergie solaire : AGR SOUHAITEE GRACE A L'ENERGIE SOLAIRE Ziguinchor Vélingara Sédhiou COIFFURE Oussouye CHARGE Médina Yoro Foula EPICERIE COUTURE Kolda ARTISANAT MANUEL Goudomp Bounkiling Bignona 0 10 20 30 40 50 60 C’est le renforcement des activités existantes (couture et artisanat manuel) mais également l’émergence de nouvelles activités : la station de charge (recharge de batteries), l’épicerie (gestion du froid) et la coiffure. o La pratique de l AGR souhaitée : PRATIQUE DE L' AGR 25% OUI NON 75% 75% des répondants déclarent posséder déjà la pratique de l’activité souhaitée et indiquent une expérience de 11 ans en moyenne. 22 o La pratique d’une AGR en détail : PRATIQUE : DETAIL PAR AGR Autres Centre de santé Artisanat : atelier de couture Agriculture élevage % OUI Formation informatique Epicerie Artisanat : Salon de coiffure Artisanat manuel 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% 80,00% 90,00% 100,00% La couture et l’artisanat bénéficient logiquement d’une bonne pratique (80%), ce qui est moins le cas pour les activités nouvelles de coiffure ou d’épicerie (50%). o Les activités souhaitées au regard des activités exercées: DISPERSION ACTIVITEE SOUHAITEE 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 CHARGE COUTURE Santé Cinéma de village Epicerie Poterie Coiffure Art manuel EPICERIE COIFFURE ART MANUEL On constate une très forte concentration (ou faible dispersion) entre les activités exercées et les activités souhaitées, ce qui est la preuve d’une grande cohérence des repondants. 23 Quelle est la motivation pour développer une activité génératrice de revenus ? POURQUOI CETTE AGR ? Pour diversifier mes activités et avoir plusieurs sources de revenus 8% NSP 9% Parce qu'il y a une forte demande dans la localité 17% Pour augmenter mes revenus et subvenir à mes besoins 67% Pour les 2/3 la réponse est évidente : pour augmenter ses revenus/subvenir à ses besoins o Les paiements mensuels souhaités : PAIEMENT MENSUEL SOUHAITE : BUDGET DE 10 000F/MOIS 14 000 12 000 10 000 8 000 PAIEMENT MENSUEL SOUH 6 000 4 000 2 000 0 Bignona Bounkiling Goudomp Kolda Médina Yoro Foula Oussouye Sédhiou Vélingara Ziguinchor Le niveau de participation déclarée pour la part des 20% à leur charge est estimé par les intéressés à 10 000 FCFA par mois soit 185€ par an ce qui correspond à un investissement de 5 000€ pour une durée de 5 ans. A noter la forte variation entre Velingara et Oussouye. 24 ENDETTEMENT location 1% banque 5%0% chef village 1% pas d'endettement 93% Il n’y a pas d’endettement pour 93% des ateliers : l’énergie est donc bien la clé du développement o Choix d’un regroupement en association pour assurer le financement : REGROUPEMENT EN ASSOCIATION POUR ASSURER LE FINANCEMENT ? 2% 15% OUI NON NSP 83% A 83% les ateliers veulent se regrouper en association pour assurer leur financement et assurer ainsi une sorte de caution mutuelle qui est une garantie pour un financement. 25 o Choix d’une caisse commune existante : CAISSE COMMUNE EXISTANTE ? 14% 29% Par Quartier Par village Par communauté 57% La caisse commune doit fonctionner au niveau local pour 86% des ateliers. o Mobilité : MOBILE POUR 92,00% 90,00% SE FORMER 88,00% TRAVAILLER EN RESEAU 86,00% 84,00% 82,00% 80,00% 78,00% 76,00% 74,00% 1 Les artisans déclarent être mobiles à 80% pour se former et à 92% pour travailler en réseau. Il faut donc organiser les filières. 26 o Les raisons de cette mobilité : LA MOBILITE POURQUOI ? SOLIDARITE GERER COLLECTIVEMENT 1 RENFORCER LES CAPACITES NSP 0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 30,00% 35,00% 40,00% 45,00% 50,00% Ils affichent la nécessité de renforcer leurs capacités mais en même temps ils expriment logiquement le besoin de solidarité. o Les raisons de cette mobilité : DISPONIBLE POUR Travailler en reseau 1 Former nx artisans 80,00% 82,00% 84,00% 86,00% 88,00% 90,00% 92,00% 94,00% 96,00% 98,00% La réponse très cohérente correspond bien à ce qui précède : ils sont prêts à 96% à former de nouveaux artisans et à 84% à travailler en reseau. 27 LES RESULTATS DE L’ENQUETE « GROUPEMENTS AGRICOLES » 28 LE CONSTAT La typologie des groupements visités se présente ainsi : • Nombre moyen de membres : 51 • Nombre d’années d’existence : 13 ans • Nombre moyen de groupements dans les villages : 6. • Les groupements font de la pluriactivité. Le niveau d’intensité des activités se présente ainsi : 97,4% font du maraîchage en saison sèche 83, 8% développent des pépinières 64,6% font de l’élevage 57,2% font de l’arboriculture 46,3% font du maraîchage hivernal 35,7% travaille sur la riziculture o Les utilisations de l’eau : LES UTILISATIONS DE L'EAU Riziculture Arboriculture Abreuvement du bétail : 1 Pépinière Maraichage en saison sèche 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 90,0% 100,0% Pour les groupements, l’eau est indispensable pour le maraichage en saison sèche à plus de 97% pour les pépinières à 84% et l’abreuvement du bétail pour 65%. 29 o Les besoins électriques : BESOIN ELECTRIQUE AGRICOLE ? 10% OUI NON 90% Comme pour les ateliers artisanaux, l’électricité est indispensable pour 90% des répondants o Quels sont les besoins en électricité ? : QUELS BESOINS ? Abreuvoir Décortiqueuse 1 Moulin à céréales Purification d'eau 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 90,0% En dehors de l’aide à l’irrigation traitée plus loin, 2 priorités apparaissent très fortement : le moulin à céréales pour 86% et la décortiqueuse pour 85% à automatiser pour diminuer les corvées des femmes de Casamance. 30 o Les modes d’irrigation utilisés : MODES D'IRRIGATION UTILISE 38% 43% Irrigation agricole traditionnelle La raie Aucune 19% Pour 62%, l’irrigation s’effectue de manière traditionnelle avec un grand gaspillage d’eau par évaporation et résorption dans la terre o Les groupements maraichers : GROUPEMENTS MARAICHERS 602; 33% 796; 43% Q31 : Groupement de femmes Q32 : Groupement de de jeunes Q33 : Groupement mixte 439; 24% 2/3 des groupements concernent principalement des femmes 31 o La surface des parcelles par département : PARCELLES PAR DEPARTEMENT 100% 80% 60% 40% 20% 0% Bignona Bounkiling Goudom p Kolda inférieure à 0,25 Ha Médina Yoro Foula entre 0,25 - 0,5 Ha entre 0,5 - 0,75 Ha Oussouye Sédhiou entre 0,75 - 1,00 Ha Vélingara Ziguinchor Plus de 1,00 Ha Sur les régions de Kolda, Medina Yoro Foula et Oussouye, on trouve les plus petites parcelles (90% ont moins de 0,5ha). A l’inverse, on trouvera sur Velingara et dans une moindre mesure sur Bounkiling et Goudomp les surfaces les plus importantes (80% et 50% se situent entre 0,5 et 1ha) o La structure des vergers : STRUCTURE DES VERGERS 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Bignona Bounkiling Goudom p Kolda inférieure à 2 Ha Médina Yoro Foula entre 2 - 4 Ha Oussouye entre 4 - 6 Ha Sédhiou Vélingara Ziguinchor plus de 6 Ha Oussouye et Medina Yoro Fula s’oppose à Bignona et Sedhiou pour la taille des vergers qui demeurent néanmoins très faibles hormis Kolda. 32 Les solutions : → Quels sont les apports de l’électrification Solaire o L’utilisation de l’énergie solaire en groupement : UTILISATION DE L' ENERGIE SOLAIRE : EN GROUPEMENT 90,0% 80,0% 70,0% 60,0% Série2 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% 10 - 20% 21 - 50% 51 - 75% 76 - 100% 81% des personnes interrogées veulent partager en groupement l’utilisation de l’énergie solaire 33 o o L’augmentation des jardins : AUGMENTATION DES JARDINS 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 inférieure à 0,25 Ha entre 0,25 - 0,5 Ha entre 0,5 - 0,75 Ha entre 0,75 - 1,00 Ha Plus de 1,00 Ha Les répondants estiment que l’électrification solaire permettrait une extension de leur surfaces cultivées dans des proportions très importantes : pour les petites surfaces de 60% à plus de 500% sur les surfaces les plus grandes. o Le nombre de vergers par taille : NOMBRE DE VERGERS PAR TAILLE 10 9 8 7 6 DEVELOPPEMENT 5 ACTUEL 4 3 2 1 0 +inférieure à 2 Ha entre 2 - 4 Ha entre 4 - 6 Ha plus de 6 Ha La taille des vergers pourrait connaître la même croissance : de 50% pour les petites exploitations à 80% pour les plus grandes 34 o Les spéculations en saison sèche : QUELLES SPECULATIONS EN SAISON SECHE ? 4% 2% 13% 4% Gombo 5% Piment Aubergine 7% 14% BISSAP Tomate 7% Choux Laitue Carotte 10% 12% Concombre Oignons 11% Pomme de terre 11% Pastèque Avec plus de 70% de citations ont trouvera gombo, piment, aubergine, bissap et tomate o Le développement avec l’énergie solaire : DEVELOPPEMENT AVEC ENERGIE SOLAIRE : QUELLE SPECULATION ? Gombo Piment Aubergine 3% 2% 2% 2% Choux 9% BISSAP 3% 3% Tomate 9% Carotte 3% Pomme de terre 4% Laitue 9% 6% Concombre Pastèque Papaye 6% 8% Banane Melon 7% 8% 8% 8% Oignons Maïs Manioc Arachide On constate 2 apports essentiels de l’énergie solaire, l’augmentation du nombre de spéculations (plus de 25 cultures différentes dont 10 à plus de 50%) et le renforcement des spéculations traditionnelles de 40% (7 font plus de 70%). Plus de volume et plus de diversité 35 o L’évolution grâce à l’énergie : EVOLUTION GRACE A L'ENERGIE 138 Oignons 34 26 64 Pastèque 316 479 477 432 400 400 418 200 400 388 348 0 300 Gom bo 469479 424 Aubergine 370 385 328 BISSAP 223 131 Carotte 249 164 Laitue 192 135 146152 56 Banane 135 110115 105 26 38 39 Manioc 600 ACTUEL 800 1000 1200 DEVELOPPEMENT Nous pouvons confirmer : plus de volume et plus de diversité de culture o L’écoulement de la production : ECOULEMENT DE LA PRODUCTION 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Bignona Bounkiling Goudom p Marché local Kolda Médina Yoro Foula Marché du chef lieu du département Oussouye Bana-bana à la parcelle Sédhiou Vélingara Ziguinchor Autre localité Le marché local a la faveur des groupements de Bignona ou Ziguinchor, le bana bana a plus d’importance à Medina Yoro Fula. 36 o Les aides et les formations demandées : AIDES OU FORMATION ? 97,10% Une formation sur l'écoulement des produits ? 97,50% Une formation sur les méthodes d'irrigations ? 97,00% Une formation sur les choix des spéculations ? 92,60% Une aide sur l'écoulement des produits ? 93,10% Une aide sur les méthodes d'irrigations ? 91,40% Une aide Sur le choix des spéculations 88,00% 89,00% 90,00% 91,00% 92,00% 93,00% 94,00% 95,00% 96,00% 97,00% 98,00% Série1 La nécessité d’une formation est incontestable (plus de 97%) suivi d’une aide, probablement, un accompagnement au démarrage tant sur le choix des méthodes d’irrigations ou l’écoulement des produits que du choix des speculations. o Les corvées d’eau : CORVEE D'EAU 5,48 Ziguinchor 28,93 Vélingara 6,41 Sédhiou 2,39 Oussouye 27,3 Médina Yoro Foula 13,61 Kolda 11,09 Goudom p 16,31 Bounkiling 7,06 Bignona 0 5 10 15 20 25 30 35 NBRE PERSONNE La corvée d’eau n’a pas le même impact selon les régions : l’équivalent temps plein se situe à 29 femmes à Velingara ou 28 femmes à Medina Yoro Fula contre 2 femmes à Oussouye. 37 o Le taux des corvées d’eau : TAUX DE CORVEE D'EAU 13,4% Ziguinchor 93,4% Vélingara 13,7% Sédhiou 0,4% Oussouye 77,9% Médina Yoro Foula 30,6% Kolda 33,6% Goudom p 54,2% Bounkiling 19,1% Bignona 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 90,0% 100,0% % TEMPS DE CORVEE Par rapport à la taille des groupements on obtient un taux de corvée correspondant aux personnes mobilisé pour effectuer cette tache. On retrouve, bien évidemment, Vélingara avec un taux de corvée de 93% OU Medina avec 78% contre Oussouye avec seulement 1%. o Les types d’exhaures : TYPES D'EXHAURE Exhaure avec pompe à pédale Exhaure avec pompe manuelle Exhaure animale UTILISATION Exhaure manuelle avec corde et poulie Exhaure manuelle 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% 80,00% 90,00% La corvée est essentiellement manuelle (85%) avec le secours d’une poulie dans 70% des cas. 38 o Les dispositions à investir dans l’énergie solaire : L'énergie solaire vous intéresserait-elle pour le système d'exhaure ? Effectifs % OUI 563 99,1% Etes-vous prêts à investir dans un système de pompe solaire ? Effectifs % OUI 562 99,8% Etes-vous prêts à vous associer avec d'autres pour la gestion de panneaux solaire dans un groupement ? Effectifs % OUI 533 94,8% Le niveau de réponse est suffisamment massif pour considérer que l’énergie solaire est la solution pour le développement de l’agriculture maraichère au travers des groupements. o Les niveaux d’investissements : Vélingara Oussouye Médina Yoro Foula 65000 Kolda 25000 25000 10000 Sédhiou 50000 20000 Ziguinchor 40000 NIVEAU D'INVESTISSEMENT Goudomp 60000 7000 Bounkiling Bignona 0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000 On constate un niveau maximum d’investissement de 33 000 FCFA par personne du groupement par mois, soit 600€ par an pour une quote-part à 20%, soit un niveau d’investissement global de 3 000€ par an, ce qui pour un groupement de 50 femmes correspond à 150 000€. Les variations régionales montrent d’importantes disparités : entre Goudomp et Bounkiling il y a un rapport de 1 à 10 ! 39 o La caisse commune : CAISSE COMMUNE 48,00% 46,00% 44,00% 42,00% REPARTITION 40,00% 38,00% 36,00% 34,00% Par quartier Par village Par communauté On retrouve l’appartenance locale avec, pour les groupements, principalement le rattachement par quartier pour la caisse commune au détriment de la Communauté Rurale. o La caisse commune par département : CAISSE COMMUNE PAR DEPARTEMENT 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Bignona Bounkiling Goudom p Kolda Médina Yoro Foula Quartier Village Oussouye Sédhiou Vélingara Ziguinchor Communauté On constate d’importantes variations selon les départements : la gestion de la caisse commune n’est pas du tout la même entre Bignona et Velingara. 40 o Quel financement ? : FINANCEMENT 84,30% un paiement par le groupement ? 1 Un paiement individuel ? 26,50% 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% 80,00% 90,00% On retrouve l’importance incontournable du groupement qui est un avantage pour la constitution d’une garantie mutuelle pour un financement. o Quel financement par département ? : FINANCEMMENT PAR DEPARTEMENT 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Bignona Bounkiling Goudom p Kolda Médina Yoro Foula individuel Oussouye Sédhiou Vélingara Ziguinchor groupement Si l’importance du groupement est maximum à Medina, le rapport individu/groupement est plus équilibré à Bounkiling. 41 LES RESULTATS DE L’ENQUETE « MENAGES » 42 LE CONSTAT : En moyenne pour tous les départements 74,5% d’hommes ont été interrogés pour 25,5% de femmes ; Nombre de personnes en résidence = 16 personnes dont 8 enfants scolarisés en primaire 74,40% des chefs de ménage mènent des activités non agricoles. Car Il faut souligner que l’agriculture ne permet d’assurer la sécurité alimentaire des ménages 12 mois sur 12. o Niveau de scolarisation : NIVEAU DE SCOLARISATION 100% 80% 60% 40% 20% 0% Ziguinchor Bignona Bounkiling Goudomp Kolda Médina Yoro Foula Oussouye Vélingara Sédhiou Primaire secondaire Supérieur Pas de niveau Un très bon taux de scolarisation avec plus de 88% d’enfants en primaire ou secondaire Les disparités régionales se situent entre Medina et Sedhiou (100% contre 67%) Mais globalement très peu d’enfants ont accès à des études supérieures 43 o L’utilisation de l’eau : UTILISATION DE L'EAU 17% 24% Alimentation domestique Linge Lavage (hygiène) Maraichage en saison sèche Abreuvement du bétail 21% 20% 18% La satisfaction des besoins humains est primordiale (alimentation, linge et lavage corporel) avec 62% puis sont cités le maraichage avec 21% et l’abreuvement du bétail avec 17% o Souhait d’un nouveau forage ? : NOUVEAU FORAGE ? 10% OUI NON 90% Un besoin cruel d’eau avec la nécessité de nouveaux forages pour 90% des ménages 44 o Les raisons d’un forage : UN FORAGE : POURQUOI ? Compte tenu du nombre d'habitants , du cheptel et de leur vocation agricole Compte tenu de sa position géographique 7,9% 28,9% Il se pose un probéme de qualité d'eau dans la localité 10,5% Le forage existant est en panne Pour réduire la corvée d'eau 44,7% Les motivations pour un forage sont évidentes : réduire la corvée d’eau, s’adapter aux besoins, diminuer les distances ou réparer l’existant o Les autres équipements à prévoir : AUTRE EQUIPEMENT A PREVOIR 1 Un château d'eau 83,3% Un éclairage public 83,3% Les besoins associés sont la construction d’un château d’eau et d’un éclairage public 45 o Les activités exercées : On constate une expérience moyenne de 12 ANS pour le chef de ménage LES ACTIVITES EXERCEES (TAUX D'ACTIVITE DE 50%) 5% 5% Commerce 25% Artisanat Manuel Epicerie 65% Couture o Les activités exercées des autres membres : L’expérience moyenne est de 8 ans LES ACTIVITES AUTRE MEMBRE (TAUX ACTIVITE A 25%) 22% Commerce 51% Artisanat Manuel Couture 27% 46 LES SOLUTIONS : → Quels sont les apports de l’électrification Solaire o Le développement d’une AGR : DEVELOPPEMENT AGR (TAUX ACTIVITE A 91%) 6% 6% 28% 7% Commerce glaces et produits frais Services communautaires : Epicerie 7% Artisanat : Station de charge Artisanat : atelier de couture Artisanat : Salon de coiffure Services communautaires : Cinéma de village Artisanat manuel (menuiserie) 10% Services communautaires : Formation informatique/liaisons 12% 24% Les Activités Génératrices de Revenus encouragées par l’énergie solaire se centrent pour plus de 50% sur le commerce de produits frais (aliments+boissons) sur l’extension de l’épicerie traditionnelle. Si la couture double son taux d’activité, une activité nouvelle apparait avec la station de charge (batteries) suivi par la coiffure et le cinéma de village 47 o Les AGR souhaitées par département : AGR SOUHAITEE PAR DEPT 100% 80% 60% 40% 20% 0% Ziguinchor Bignona Bounkiling Goudomp Commerce glaces et produits frais Kolda Epicerie Charge Médina Yoro Foula Couture Oussouye Cinéma de village Vélingara Sédhiou Restaurants/cafés Si Ziguinchor plébiscite l’offre de produits frais (la glace), Sedhiou et Bounkiling préfèrent l’épicerie traditionnelle. Sedhiou et Medina veulent développer les services de recharge. Toutes les régions veulent accroître l’activité couture sauf Ziguinchor. o Attributaire de parcelle : ATTRIBUTAIRE DE PARCELLE 74,10% 73,70% 70,80% Sédhiou Vélingara Médina Yoro Foula 88,10% Kolda 66,00% Goudomp Bignona 60,00% Ziguinchor 0,00% 20,00% 83,70% 55,00% Bounkiling 100,00% 33,30% Oussouye 40,00% 60,00% 80,00% 100,00% 120,00% TAUX ATTRIBUTION 74% des ménages sont attributaires d’une parcelle agricole. Cela cache des variations importantes entre Medina (100%) et Oussouye (33%) les vocations agricoles sont donc très différentes selon les régions. 48 o Les AGR exercées par activités agricole : AGR EXERCEE/ ACTIVITE AGRICOLE 100% 80% 60% 40% 20% 0% Commerce Autres Artisanat Manuel Epicerie OUI Elevage Boulangerie Agriculture NON 30% développent en plus de l’agriculture des activités de commerce ou pour 10% d’artisanat. 4% font de l’élevage et 6% ne possédant pas de parcelles sont ouvriers agricoles o Les appartenances par groupement agricole : APPARTENANCE GRPT AGRICOLE 73,90% Sédhiou 50,00% Vélingara Médina Yoro Foula Goudom p 69,40% 31,80% Bounkiling 48,50% 39,20% Kolda 48,30% 20,00% Oussouye Bignona 41,20% Ziguinchor 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% TAUX APPARTENCE Autour d’une moyenne de 45% des ménages qui appartiennent à un groupement agricole, les régions montrent des disparités importantes : Sedhiou avec 74% et Oussouye avec 20%. 49 80,00% o Les besoins électriques agricole : BESOINS ELECTRIQUES AGRICOLES 60 50 40 Purification d'eau Moulin à céréales 30 Décortiqueuse Abreuvoir 20 10 0 Ziguinchor Bignona Bounkiling Goudomp Kolda Médina Yoro Foula Oussouye Vélingara Sédhiou Bignona a des besoins électriques très important dans les 4 catégories à l’inverse d’Oussouye qui n’expriment aucun besoin électrique agricole. Bignona a un problème de qualité de son eau. o Le taux de non-électrification des habitations : NON-ELECTRIFICATION DES HABITATIONS (TAUX=93%) Sédhiou Vélingara Oussouye Médina Yoro Foula Kolda TAUX NON-ELECTRIFICATION Goudomp Bounkiling Bignona Ziguinchor 75,00% 80,00% 85,00% 90,00% 95,00% 100,00% 105,00% Pour une moyenne de non électrification de 93% pour la Casamance, on constate une urgence absolue pour Medina Yoro Foula avec 100% et une urgence toute relative pour Bounkiling avec 85% des ménages qui n’ont pas d’électricité. 50 o Le coût de l’électricité estimée par département : COUT ELECTRICITE ESTIME PAR DEPT 10669 MOYENNE 7215 Sédhiou 5962 Vélingara Oussouye 0 Médina Yoro Foula 0 9125 Kolda 3500 Goudom p 19520 11400 Bounkiling Bignona 5625 Ziguinchor 0 5000 10000 15000 20000 25000 consommation estimee Les ménages estiment que le coût actuel de leur consommation en énergie est en moyenne de 10 700 FCFA par mois ( toutes sources d’énergie confondues). o Le combustible utilisé : COMBUSTIBLE UTILISE 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Ziguinchor Bignona Bounkiling Goudomp Bougies Kolda Médina Yoro Foula Pétrôle lampant Oussouye Vélingara Sédhiou MOYENNE Bombonne gaz Si 21% des ménages n’en utilisent aucun, les combustibles couramment utilisés sont les bougies pour 43%, le pétrole lampant pour 34% et le gaz pour 2%. L’utilisation par région montre d’importantes différences : Velingara consomme des bougies ou Goudomp utilise du pétrole. 51 o Le prix unitaire moyen par catégorie : PRIX UNITAIRES MOYENS - BUDGET = 12 250 F/MOIS 4000 3490 3500 3000 2500 2000 Moyenne 1500 1000 758 500 124 0 Bougies Pétrôle lampant Bombonne gaz Par rapport au prix moyen indique des différents combustibles et la fréquence des consommations on établie un budget moyen par ménage du coût de l’énergie de 12 250 FCFA par mois. Ce qui est assez voisin de l’estimation première des ménages avec 10 700F. o Appareil à piles par département : APPAREIL A PILES PAR DEPARTEMENT Total Sédhiou Vélingara Oussouye Médina Yoro Foula Torche Radio K7/CD Kolda Radio Goudomp Bounkiling Bignona Ziguinchor 0 5 10 15 20 25 Pour une moyenne de 18 appareils fonctionnant sur pile, les besoins sont autant en éclairage avec 9 torches que de divertissement avec 9 radios. Les variations régionales sont réduites. 52 o Coût total des piles par département, par mois : COUT TOTAL PILES PAR DEPT PAR MOIS MOYENNE Sédhiou Vélingara Oussouye Médina Yoro Foula COUT TOTAL PILES Kolda Goudomp Bounkiling Bignona Ziguinchor 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000 Pour un coût mensuel de 3000 FCFA, l’achat de piles représente un budget de 2000F à 4500F selon les régions à rajouter au coût des combustibles. Le budget total est donc d’environ 15 000 FCFA PAR MOIS o Formation pour développer l’AGR : FORMATION POUR DEVELOPPER L'AGR: RENFORCEMENT DE CAPACITE 21% OUI NON 79% Le bon sens se retrouve au travers du besoin exprimé de renforcer ses capacités pour 79% des ménages pour développer une activité. 53 o Participation mensuelle : VOTRE PARTICIPATION MENSUELLE (15 000F REEL POUR 11 000F ESTIME) MOYENNE Vélingara Oussoye Médina Yoro Foula Kolda Moyenne Goudomp Boukiling Ziguinchor Sédhiou Bignona 0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 La participation de 20% estimée par les ménages représente une moyenne de 15 000FCFA avec d’importantes variations selon les régions : de 9000 F pour Kolda à plus de 21000 F POUR Bignona ou Ziguinchor. On retrouve là le coût réel des consommations analysées cidessus. On peut estimer un budget d’investissement sur la base de280€ annuel pour la quote-part des 20% se qui représente 1 400€ par an soit un total de 7 000€ sur 5ans. Conclusion : - Dépenses estimées par les ménages toutes énergies confondues = - Dépenses calculées • Bougies • Pétrole • Gaz • Piles et batteries • Groupe • Raccordement réseau 1483 3790 6980 3050 (~ 0) (~ 0) 10 700 F 15 300 F 54 ANNEXE 1 PRESENTATION DE BATIAFRICA Le bon sens pour inspiration « En Afrique subsaharienne, les zones rurales sont à 95% non reliées à l’électricité, explique Jean-Michel Garcia, directeur financier et dirigeant de l’entreprise, l’échec des technologies réseaux est donc patent. Bien sûr, il ne faut pas condamner les projets de grandes centrales électriques qui s’inscrivent sur le long terme. Il est vain tout autant d’attendre la construction de mini-réseaux locaux qui ne peuvent venir à bout des besoins innombrables sur des territoires aussi vastes. Sur la base de cette réalité têtue, nous avons fait le choix de répondre aux attentes individuelles : un parti-pris devenu notre cœur de métier. » La simplicité vaut pour l’idée comme pour l’équipement : installer un panneau photovoltaïque sur une maison permet de l’alimenter en électricité. Comme l’Afrique subsaharienne connaît plus de 3.000 heures de soleil par an — soit 5,5 kWh par jour et par m2 —, le rendement est assuré. À l’appui d’une alimentation en 12 volts, des activités génératrices de revenus peuvent se développer en nombre, notamment dans le cadre de l’économie domestique. Voilà pourquoi les femmes sont les partenaires naturels de cette application. Souvent mères isolées, soucieuses de garantir des moyens de subsistance à leurs enfants, elles sont très motivées pour développer une activité professionnelle à domicile. Grâce à l’énergie solaire, BATI AFRICA vient d’initier dix filières d’activités. Chaque métier est ainsi pourvu d’un équipement connecté à un panneau photovoltaïque : une machine à coudre pour la couture, un rasoir pour la coiffure, un fer à souder pour l’orfèvrerie, un incubateur pour l’élevage, un ordinateur pour la formation, etc. Cette parfaite adéquation entre énergie solaire et économie locale permet en outre d’améliorer des filières semi-collectives. L’approvisionnement en eau douce, l’irrigation de cultures maraîchères, l’automatisation des corvées domestiques se prêtent aussi à ce support technologique même s’ils requièrent plus de puissance — et donc un nombre plus important de panneaux photovoltaïques — pour alimenter des pompes de relevage. C’est dans ce cadre que BATI AFRICA s’est rapprochée de l’O.N.G. ACTION SUD ZIGUINCHOR pour mettre en application son approche du développement d’activités génératrices de revenus en soulageant les corvées des femmes de Casamance. Pour se faire, nous avons mobilisé les autorités locales de Casamance : nous sommes ainsi mandatés par tous les Présidents des Communautés Rurales (P.C.R.) de la Casamance naturelle. En conséquence, nous avons présenté nos projets au 55 Gouverneur ainsi qu’aux Préfets et sous-préfets des 9 départements. Nous avons également recueilli l’appui des Conseils Régionaux et de leurs assistants techniques. Nous avions besoin d’une approche socio-économique pour pouvoir appréhender les besoins de toute une région et valider notre programme face aux spécificités de cette région. La Casamance : Le climat tropical de type guinéen est adoucit à l'ouest par les alizés provenant de l'océan, la température moyenne est de 28°C. Grâce à la mousson provenant de l'anticyclone de Sainte-Hélène la saison des pluies, appelée l'hivernage, s'étale de juin en octobre. La Casamance est la région la plus arrosée du Sénégal, avec une précipitation moyenne de 1.400 mm par an. Malgré de bonnes conditions naturelles, ce territoire coincé entre Guinée Bissau et Gambie, grand comme la Belgique souffre d’un développement chaotique. Entre une rébellion indépendantiste et des infrastructures trop rares et peu entretenues (l'électricité n’est disponible que dans les localités d'importance) l'économie est principalement tributaire de la pêche, du tourisme et dans une moindre mesure de l'agriculture, principalement pratiquée pour de l'autoconsommation. 56 Après une présentation de notre projet « Femme Soleil », nous développerons les conditions de l’étude, ses objectifs et sa méthodologie. Nous présenterons nos recommandations et le plan d’actions indispensable pour la réussite de projets de telle envergure. Enfin, nous détaillerons les résultats. 57 ANNEXE 2 LE CONCEPT « FEMME SOLEIL » POURQUOI L’ENERGIE SOLAIRE ? « Les Energies Renouvelables : Des Sources illimitées, décentralisées et gratuites » (SUD QUOTIDIEN-15/07/08) Les + : Les - : Durée de vie Autonomie Fiabilité Non polluant et silencieux Coût de fonctionnement quasi nuls Installation adaptable Sans concurrence ( puissances < 5 kWh ) Equipements en courant continu Stockage dans les batteries POURQUOI CRÉER UNE ACTIVITE GENERATRICE DE REVENUS (A.G.R.) ? Au sommet de Rio comme à Johannesburg : Toute approche du développement doit intégrer la croissance économique, le développement social, la préservation de l’environnement. Actions Prioritaires : Faciliter l’accès à l’énergie Développer le partenariat public/privé Développer les ressources énergétiques locales Selon Dr Moussa Kola CISSE (Ouagadougou 2004) : « La transition énergétique devrait être articulée à une transition économique permettant aux populations d’avoir accès à des revenus durables » 58 POURQUOI LES FEMMES ? Les instituts mondiaux : ESMAP-Wold Bank-2000; UNDP–2002; DFID-2003 « FOCUSING ON WOMEN FOR EFFICIENCY & EMPOWERMENT: Women form the majority of the poor Number of female-headed households is increasing everywhere Household energy needs: cooking, refrigerating, pumping water, grinding, Non-traditional energy needs at home : allowing children to study, enabling women to educational or social programmes, awarding of political events, international news and …starting income earnings activities » POURQUOI L’AFRIQUE ? LE DEFI : 1 MILLIARD d’habitants de plus en Afrique sub-saharienne (2007-2050). L’ATOUT : L’Afrique Sub-saharienne c’est PLUS de 3000 heures de soleil par an (5,5kWh par jour par m²) 59 LE PARADOXE AFRICAIN L’absence d’électricité L’ensoleillement exceptionnel 60 COMMENT ? En équipant la mère ou le chef de famille avec une installation en courant continu, simple et durable destinée au confort personnel et à créer une activité professionnelle. OU ? AFRIQUE SUB-SAHARIENNE : CAP-VERT R.C.A. TCHAD BURKINA FASO GABON CONGO MALI MADAGASCAR DJIBOUTI SENEGAL : les Communautés rurales en Casamance 61 LE SLOGAN : « Femme Soleil » « Une famille, Un panneau, Une activité ! » 62 COMMENT ? (SUITE) A-En initiant 10 filières individuelles grâce à l’énergie solaire et à 1’ A- Initier 10 filières artisanales grâce à un équipement connecté : La couture – machine à coudre – 55W La coiffure – rasoir – 5W L’atelier de réparation, l’orfèvrerie – le fer à souder - 60W La musique, l’information – la radio – 5W Le cinéma – la TV avec DVD – 42W La formation, l’Internet – PC Client – 13 W La Santé, la conservation – réfrigérateur/congélateur – 60 W L’élevage – l’incubateur – 50W Le service de recharge – chargeur accus – 5 W Et la Maintenance des équipements eux-mêmes. B -Améliorer des filières semi-collectives : Approvisionnement en eau douce Irrigation des parcelles maraichères Automatisation de corvées domestiques 63 Des Projets d’Irrigation … o Pour remplacer la corvée d’eau Implantation de stations d’irrigations dans les communautés rurales : - Diminuer la pénibilité de la corvée d’eau des femmes (8h/jour) ; - Augmenter la productivité des « blocs » maraichers pour fournir les marches locaux (150 projets) Financement : 80% par des programmes d’aides internationaux (Commission Européenne) 20% par des prêts aux associations de femmes (micro finance). o Ou d’autres corvées Les travaux de préparation du mil, sorgho et maïs sont la base de l’alimentation. Le moulin à grains allège les corvées des femmes. 64 ANNEXE 3 DETAIL DU PLAN D’ECHANTILLONAGE PLAN D'ECHANTILLONNAGE C O M M UN A UT E R UR A LE / C O M M UN E D EP A R T EM EN T 4 KOLDA 155 083 12% O1 SALIKEGNE 4 903 O2 SARE YOBA DIEGA 1 1 112 O3 DABO 14 2 789 O4 THIETTY 37 4 262 O5 BAGADADJI 67 16 097 O6 COUMBACARA 59 13 432 O7 MEDINA EL HADJI 11 12 255 O8 DIOULACOLON 55 14 592 O9 SARE BIDJI 87 16 542 10 DIALAMBERE 69 14 058 11 TANKANTO ESCALE 71 15 468 12 MAMPATIM 48 15 373 13 MEDINA CHERIFF 56 12 057 14 GUIRO YERO BOCAR 81 16 143 TOTAL DEPARTEMENT DE KOLDA 660 155 083 O1 BADION 61 10 800 O2 BOUROUCO 51 14 746 O3 BIGNARABE 37 4 151 O4 NDORNA 39 32 661 O5 KOULINTO 41 3 515 O6 NIAMING 41 11 434 O7 DINGUIRAYE 42 14 584 O8 KEREWANE 40 9 538 O9 FAFACOUROU TOTAL DEPARTEMENT DE MEDINA YORO FOULA 17 8 265 369 109 694 O1 KANDIAYE 66 15 045 O2 SARE COLLY SALLE 60 13 388 O3 NEMATABA 32 9 759 O4 PAKOUR 26 12 130 O5 PAROUMBA 30 26 030 O6 BONCOTO 35 10 016 O7 LINKERING 37 16 311 O8 MEDINA GOUNASS 17 45 909 O9 SINTHIANG KOUNDARA 56 19 000 10 OUASSADOU 50 20 414 11 KANDIA TOTAL DEPARTEMENT DE VELINGARA 70 22 005 479 210 007 187 14 5 MEDINA YORO FOULA 109 694 9% 132 9 6 VELINGARA 210 007 17% NBRE HSA B IT A N T S N B R E D E V ILLAD G'E 253 11 SS-T OT A L EN V A LE UR SS-T OT A L EN % 65 442 42% 61 441 40% 28 200 18% e nquê t e s pro f e s s io nne l le s e nquê t e s m e na ge s 60 120 40 80 80 160 65 PLAN D'ECHANTILLONNAGE C OD E D EP A R T E DM EP EA NR T T E M E N TP O P ULA T IO N 1 % C O M M UN A UT E R UR A LE / MM E A LE C O D E C O M M UNCAOUT E UN R UR N B R E Q UE S T BIGNONA 280 111 23% O1 MLOMP BLOUF 2 4 962 O2 COMMUNE DE THIONCK ESSYL 1 14 382 O3 KARTIACK 4 11 119 O4 BALINGHOR 3 9 649 O5 DIEGOUNE 3 12 730 O6 NIAMONE 10 10 795 O7 MANGAGOULACK 9 14 620 O8 COUBALAN 20 19 328 O9 OUONCK 22 17 575 10 SINDIAN 17 15 407 11 SUELLE 16 13 379 12 KAFOUNTINE 19 32 269 13 DJINAKI 26 25 459 14 DJIBIDIONE 62 2 570 15 OULAMPANE 48 17 714 16 KATABA I 46 21 058 17 TENGHORI 36 37 095 344 280 111 338 17 2 OUSSOUYE 57 506 5% NBRE HSA B IT A N T S N B R E D E V ILLAD G'E 69 ZIGUINCHOR 53 759 4% SS-T OT A L EN % 78 257 28% 123 417 44% 78 437 28% O1 DJEMBERING 22 21 509 O2 MLOMP KASSA 19 18 899 O3 OUKOUT 19 14 280 O4 SANTHIABA MANJACK 15 2 818 TOTAL OUSSOUYE 75 57 506 O1 NIAGUIS 13 13 298 O2 NYASSIA 25 5 788 O3 ADEANE 9 23 292 O4 ENAMPOR 14 7 769 O5 BOUTOUPA CAMARACOUNDA 32 3 612 TOTAL ZIGUINCHOR 93 53 759 53 759 512 391 376 391 376 4 3 SS-T OT A L EN V A LE UR e nquê t e s pro f e s s io nne l le s e nquê t e s m e na ge s 110 230 30 60 30 170 70 360 60 120 40 80 50 100 330 660 500 1020 57 506 65 5 SS-TOTAL 1 26 PLAN D'ECHANTILLONNAGE O1 7 SEDHIOU 151 141 12% 8% 4 469 28 14 816 O4 DJIBABOUYA 4 5 242 O5 DIANNAH BA 20 120 GOUBOMP 126 597 10% 153 11 SS-TOTAL 2 TOTAL 1 243 145 5 776 O6 MARSASSOUM 2 8 324 O7 BENET BIJINI 18 11 432 O8 DIENDE 28 20 120 O9 BAMBALY 33 17 312 10 DJIREDJI 33 16 876 11 OUDOUCAR 47 15 685 12 KOUSSY 38 12 817 13 SANSAMBA 24 15 036 TOTAL DEPARTEMENT DE SEDHIOU 302 151 141 O1 BOGHAL 28 11 182 O2 TANKON 69 15 168 O3 NDIAMACOUTA 32 11 843 O4 INOR 29 7 149 O5 KANDIOU MANGANA 29 4 746 O6 DIAMBATI 71 O7 FAOUNE 31 5 350 O8 DIAROUME 46 10 783 O9 BONA 54 19 619 10 DIACOUNDA TOTAL DEPARTEMENT DE BOUNKILING 26 7 053 415 99 247 O1 YARANG BALANTE 44 10 785 O2 MANGAROUNGOU SANTO 23 11 478 O3 DIOUBOUDOU 34 4 835 O4 SIMBANDING BRASSOU 20 13 911 O5 NIAGHA 56 O6 BAGHERE 26 9 478 O7 KARANTABA 9 12 084 O8 KOLIBANTANG 25 10 049 O9 SIMBANDI BALANTE 41 19 756 10 DJIBANAR 5 13 003 11 KAOUR TOTAL DEPARTEMENT DE GOUBOMP 19 11 554 302 126 597 10 9 3 236 2 SAKAR 182 BOUNKILING 99 247 25 DIANAH MALARI O3 13 8 SAME KANTA PEULH O2 53 295 35% 54 308 36% 43 538 29% 6 354 9 664 1594 69 962 851 769 1500 95 1 474 1 243 145 ENQUETEURS 66 Validation du seuil de confiance : 67 ANNEXE 3 (suite) DETAIL DU PLAN QUALITE RECUEIL DES DONNEES I. Rôles et comportements du superviseur, Le superviseur doit créer les conditions optimales pour que son équipe puisse travailler sereinement, dans la tranquillité, dans la quiétude, avec motivation, pour collecter les données de qualité et finir le travail qui lui est confié par l’équipe de conception dans les délais fixés. Il doit faire son travail en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe ; Toute décision qu’il doit prendre doit être motivée par le souci de collecter des données de qualité, tout en veillant à la bonne ambiance et à la santé des membres de son équipe ; chaque décision doit être prise au besoin en concertation avec les autres membres de l’équipe ; Le superviseur est chargé d’animer l’équipe et de coordonner ses travaux ; il supervise toutes les activités des membres de son équipe et s’assure que les méthodes appliquées respectent celles montrées durant la formation ; Le superviseur est chargé des contacts et autres formalités avec les autorités administratives et coutumières ; il doit les informer des objectifs et méthodes de l’enquête ; Le superviseur est chargé d’appliquer la méthodologie retenue pour tirer les ménages qui doivent être enquêtés ; Le superviseur est chargé d’animer une petite réunion communautaire au cours de laquelle il doit exposer clairement les objectifs et la démarche de l’enquête qui facilitera l’introduction des enquêtrices/enquêteurs dans les différents ménages, villages, ateliers et groupement. 68 Le superviseur est chargé de clarifier les questions aux enquêteurs et aux enquêtrices au sujet de la méthodologie et des outils techniques de l’enquête. Il pourra s’adresser au coordonnateur de l’étude pour les questions restées en suspens ; Le superviseur est chargé de s’assurer que toutes les procédures sont appliquées sur le terrain telle qu’elles ont été enseignées pendant la formation. Il doit notamment s’assurer que les enquêteurs/enquêtrices traduisent correctement les questions telles qu’elles sont écrites sur les questionnaires et qu’ils transcrivent fidèlement les réponses des personnes enquêtées ; Le superviseur est chargé de gérer toutes les ressources mises à la disposition de l’équipe ; Le superviseur doit rendre compte régulièrement à l’informaticien et au coordonnateur de l’étude de l’état d’avancement des travaux de collecte des données, des difficultés rencontrées. Il doit toujours demander leur avis lorsque des contraintes techniques, matérielles ou humaines majeures rencontrées entravent le bon déroulement du travail; Il est responsable de l’envoi des questionnaires remplis au niveau du pool de saisie ; Dans le cadre de cette enquête, il est chargé du suivi de l’administration des questionnaires. II. Rôles de l’enquêteur L’agent enquêteur doit : Respecter les consignes données lors de la formation ; Bien maîtriser et suivre le contenu du manuel ; Respecter les consignes données par le superviseur pendant le déroulement de l’enquête ; Avoir du tact dans la façon d’approcher les gens et un sens de responsabilité pour avoir leur confiance ; Rassurer les enquêtés que les informations recueillies sont strictement confidentielles et n’ont aucun but fiscal ; Etre en mesure de garder confidentielles les informations recueillies ; Donner le maximum de lui pour que son équipe puisse travailler sereinement, dans la tranquillité, dans la quiétude, avec motivation ; Collecter les données de qualité et être en mesure d’apporter les corrections nécessaires aux questionnaires remplis ; Finir le travail qui lui est confié dans les délais fixés ; Faire son travail en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe, en cultivant les vertus ordinaires pour les enquêtes (sociable, poli, tolérant, rigoureux, respectueux etc.) ; Eviter d’anticiper les réponses de l’enquêté ; Adapter les horaires de travail en fonction de la disponibilité des enquêtés. 69 1. Faites dès le début une bonne impression 2. Ayez toujours une approche positive 3. Mettez l'accent sur le caractère confidentiel des réponses, si nécessaire 4. Répondez franchement aux questions de l'enquêté(e) 5. Interviewez l'enquêté(e) seul(e) D. VERIFICATION DES QUESTIONNAIRES REMPLIS L'enquêteur/enquêtrice a la responsabilité de revoir chaque questionnaire quand l'interview est terminée. Cette vérification doit être faite avant de quitter la cible de l’enquête pour que vous soyez sûr que chaque question appropriée a été posée, que toutes les réponses sont claires et logiques, et que votre écriture est lisible. 70 ANNEXE 4 PROPOSITION DE CHOIX DE NIVEAU D’EQUIPEMENT POUR LES MENAGES Niveau 1 Niveau 2 3à4 3 à 4 lampes lampes Chargeur + Chargeur + radio radio et 1 appareil PROFESSIONNEL Niveau 3 4 à 5 lampes Niveau 4 Plus de 5 lampes Chargeur + radio Chargeur + radio K7 Tv Noir et Blanc ou TV couleurs + vidéo Radio K7 et 1 appareil PROFESSIONNEL et plus de 1 appareil PROFESSIONNEL Pour votre participation de 20% par mois (FCFA): Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 000 et + 8 000 et + 14 000 et + 24 000 et + 4 000 7 000 12 000 22 000 3 000 6 000 10 000 18 000 2 000 5 000 8 000 18 000 71 BIGNONA OUSSOUYE ZIGHINCHOR VELINGARA MEDINA YORO FOULA KOLDA SEDHIOU GOUDOMP BOUNKILING TOTAL Departements 90 054 9 001 23 437 39 065 4 863 33 321 60 711 47 869 17 184 325 505 280 111 57 506 53 739 210 007 109 694 155 083 151 141 126 597 99 247 1 243 125 Populations Beneficiaires % 26% 32% 16% 44% 19% 4% 21% 40% 38% 17% 2588 856 64 76 569 91 292 260 238 142 38 4 2 32 5 14 24 12 14 145 6% 148 18 39 110 39 75 97 67 49 642 25% 6% 49 0 0 31 10 38 12 11 16 167 18% 94 10 16 154 20 66 56 36 23 475 5% 63 3 12 19 2 18 8 5 7 137 1% 6 0 0 5 0 7 1 5 5 29 18% 149 14 4 125 3 45 37 61 18 456 11% 211 0 1 41 2 9 3 7 5 279 Moulins/ Recharge Total projets Irrig. Jardin Irrig.Verger Abreuvoir Décortiqueuses Couture Artisanat Epicerie batterie Désignation des projets ANNEXE 5 DESIGNATION DES PROJETS PAR DEPARTEMENT 72 73 BIGNONA OUSSOUYE ZIGHINCHOR VELINGARA MEDINA YORO FOULA KOLDA SEDHIOU GOUDOMP BOUNKILING TOTAL Departements 10 5 1 14 5 7 1 1 0 44 2% 3 1 1 10 0 3 3 4 0 25 1% Coiffure 5% 63 3 0 19 4 7 11 8 5 120 1% 10 2 0 0 0 1 0 4 0 17 2% 12 4 0 9 1 2 7 17 0 52 Transformat Cinéma Informatique ion / Fruits village internet et Légumes Elevage 8% 5953 1184 1724 3051 363 3906 4677 4278 1550 26686 Kit Confort menage Désignation des projets