Un cas concret de pédagogie active et innovante à finalité

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Un cas concret de pédagogie active et innovante à finalité
UN CAS CONCRET DE PEDAGOGIE ACTIVE ET INNOVANTE A
FINALITE PROFESSIONNALISANTE : LES EXERCICES DE SIMULATION
DE GESTION DE CRISES POLITIQUES INTERNATIONALES AVEC
L’OUTIL NUMERIQUE « MOODLE »
Thomas MESZAROS
Maître de conférences en science politique
Université Lyon 3
[email protected]
Laurent DANET
Docteur en science politique
Université Lyon 3
[email protected]
Lydie THOLLOT
ATER en science politique
Université Lyon 3
[email protected]
Valérie POUCHELON-MARTEL
Ingénieur en Technologies de la Formation, Pôle d’Accompagnement à la Pédagogie
Numérique, Direction des systèmes d’information, Université Lyon 3
[email protected]
INTRODUCTION
A l’université Jean Moulin Lyon 3, depuis plus de douze années nous organisons dans le
cadre de nos enseignements sur la théorie et la gestion des crises internationales des
exercices de simulation dispensés en Licence 3, Master 1 et Master 2. Ces exercices
pratiques permettent aux étudiants de mettre à l’épreuve et de compléter utilement les
connaissances théoriques qu’ils ont acquises tout au long de leur formation. La simulation,
en tant qu’imitation du réel, permet d’expérimenter une action ou une série d’actions sur
un ou plusieurs éléments ou sur une situation fictive plus ou moins conforme à la réalité.
Elle a vocation, au travers des résultats obtenus, d’innover, d’améliorer, de se préparer ou
d’anticiper. De plus, une simulation assure une formation concrète des étudiants : elle les
sensibilise à certaines procédures, à certains mécanismes ou à certains enjeux comme les
enjeux politiques internationaux contemporains. Elle a ainsi pour finalité de favoriser une
découverte pragmatique de la réalité internationale : la diplomatie officielle et officieuse,
les techniques et méthodes de négociation, la stratégie, le droit international, le
fonctionnement des organisations internationales, l’interdépendance des acteurs, les
systèmes complexes, l’influence du contexte historique et géographique, le processus de
décision politique, la communication politique en situation d’incertitude, la violence
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politique notamment les différentes phases des crises et les moyens de gérer l’escalade de
ces phénomènes conflictuels. Ces exercices de simulation ont considérablement évolués
mais ont toujours éprouvé la forme du blended-learning. Ainsi, l’utilisation de la
plateforme Moodle a accompagné de nouvelles pratiques pédagogiques en contribuant à
approfondir la place du « jeu de rôle ». Nous mettrons donc en avant la manière dont
l’utilisation du numérique a permis d’inscrire l’exercice de simulation de gestion de crises
internationales dans le cadre d’une pédagogie active, innovante, à finalité
professionnalisante. Nous répondrons à cette problématique en retraçant l’évolution de la
collaboration entre l’équipe enseignante et l’ingénieur pédagogique dans le cadre de la
mise en place et du suivi de cet exercice.
 DEROULEMENT DU PROJET
Dans un premier temps, il s’agit de présenter la mise en œuvre du projet en confrontant la
vision du pédagogue et celle du technologue afin de se prononcer sur leur
complémentarité.
A. Objectifs et méthodologie de mise en œuvre : la vision du pédagogue
Au cours des dernières années nous avons développé un savoir-faire particulier dans le
domaine des simulations analogiques et globales qui consistent à mettre en situation des
étudiants dans la peau d’acteurs à une époque donnée, dans un contexte spécifique, avec
des objectifs (ici politico-stratégiques) à atteindre. Nos exercices ont porté sur de
multiples zones géographiques : Afrique, Europe, Asie, Amérique latine. Ils intègrent une
multiplicité d’acteurs : Etats, Organisations internationales (ONU, UE, OTAN, etc.) et
acteurs non-étatiques (Organisations non-gouvernementales, médias, groupes
transnationaux politiques ou religieux, individus). Ils ont favorisé différentes approches au
travers de la reconstitution historique de plus d’une centaine de crises passées et de
l’analyse des « bifurcations » entrainant leur escalade ou leur désescalade. Ils ont
également permis de se pencher sur les déterminants des décisions politiques (la
révolution cubaine, l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand, les attentats du 11
septembre 2001, etc.). L’ensemble de ces éléments ont contribué à la création de scénarios
inédits ou encore au développement, à partir de situations réelles, de scénarios de crises
« potentielles ».
Dès le début de nos exercices de simulation nous avons pris appuie sur des outils
numériques, non pas pour simuler le déroulement de la crise ou les négociations entre
acteurs mais pour favoriser la communication entre les intervenants et reconstituer un
univers virtuel qui serait conforme à celui de la réalité. L’utilisation de ces outils
informatiques a eu pour effet de renforcer l’efficacité et le réalisme de l’exercice,
notamment du point de vue de la communication de crise et de la pression du temps,
facteurs fondamentaux de gestion de crise. Notre partenariat avec le Pôle
d’Accompagnement à la Pédagogie Numérique (PAPN) avait pour objectif initial de tester
le potentiel pédagogique de la nouvelle plateforme Moodle sur laquelle a été créé un
module de « gestion de crise ». Le but était d’exploiter au maximum cet outil pour en
éprouver les limites et les améliorations éventuelles.
B. Objectifs et méthodologie de mise en œuvre : la vision du technologue
L’exercice de simulation de gestion de crises internationales a été conçu dès le départ sous
la forme d’un dispositif mixte dit de « blended learning » c’est-à-dire un dispositif alliant
des séquences en présentiel et l’utilisation d’un module de e-learning. Le module
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implémenté sur la plateforme pédagogique de la Faculté de Droit Virtuelle se constituait à
l’origine d’un dossier contenant des fichiers relatifs à la présentation du cas, de forums et
de liens web. L’essentiel de la simulation se faisait en présentiel durant un laps de temps
variable (10h, 5 jours, 10 jours, 3 semaines). Afin que cet exercice évolue vers une
meilleure adéquation avec la réalité, il était tout d’abord nécessaire que les étudiants
placés en situation de gestion de crise internationale puissent travailler sur un temps plus
court (une semaine) et de manière plus intense (24h sur 24h) comme cela est le cas pour
les professionnels travaillant dans le domaine de la sécurité, de la diplomatie ou des
relations internationales (personnels des organisations internationales, personnels
d’institutions politiques, journalistes, etc.).
Ensuite, l’exercice de simulation de gestion de crises internationales est un cours
sur lequel les enseignants devaient garder le contrôle. Il était nécessaire pour cela qu’ils
puissent avoir connaissance des échanges et travaux effectués que ce soit en dehors de
l’espace géographique de l’université ou en dehors de l’espace temporel des horaires
d’ouverture de celle-ci. Au-delà de la mise en place de l’infrastructure de l’exercice il
s’agissait également d’accompagner l’équipe enseignante et les étudiants lors de la
simulation. En ce sens, une version améliorée du module précédent et un tutorat technique
ont été mis en place Dans un premier temps, une formation d’une heure a été dispensée en
début d’exercice par le technologue. Puis, dans le cadre du suivi de l’exercice, ce dernier
assurait une veille de l’activité sur la plateforme. L’objectif général était de pouvoir
répondre dans le détail aux attentes de l’équipe enseignante.
 CAHIER DES CHARGES PEDAGOGIQUES ET TECHNIQUES
Cette collaboration a été une réussite aussi bien du point de vue de l'activité des étudiants,
qui s’en est trouvée améliorée, que du point du vue du suivi et de l'évaluation par les
enseignants, qui se sont réalisés de manière continue et qui ont été plus personnalisés. Les
résultats attendus, d’un point de vue pédagogique pour l’équipe enseignante, concernaient
principalement la fluidification de l’organisation de l’exercice ainsi que la clarification du
contenu de cet enseignement afin de le rendre plus/mieux accessible aux étudiants. Il
s’agissait également, pour une large part, d’en accentuer le caractère réaliste en favorisant
l’accroissement de la pression du temps et la pression psychologique par le biais des
échanges et des publications en temps réel. L’un des résultats attendu, du point de vue
pédagogique, concernait aussi l’évaluation des connaissances des étudiants et de leurs
activités durant l’exercice. Il s'agissait de pouvoir retracer de manière individuelle et
détaillée les différentes activités de chaque étudiant afin de pouvoir constater leur
investissement continu et régulier. Enfin, l’objectif était aussi de pouvoir collecter des
données dans le cadre des recherches menées sur les crises.
Du point de vue technique il s’agissait d’organiser l’ensemble de l’infrastructure
de l’exercice de simulation de manière à faciliter le jeu des acteurs et l’évaluation faite par
les enseignants. Cela passait par la création d’une zone de documentation où plusieurs
ressources ont été mises en place que ce soit sous format « livre », « glossaire »,
« dossier » ou « fichier ». Une zone d’évaluation devait être instituée afin de contenir une
page web sur la méthode de notation et plusieurs activités. En effet, les QCM produits
l’année précédente devaient être importés et adaptés au sujet de l’année en cours. Des
espaces de dépôts de « devoir » devaient également être mis en place. Pour ce qui est de la
zone réservée aux communications et échanges, l’objectif était de créer les groupes et
groupements correspondant aux 84 acteurs de la simulation. Pour chaque acteur il
s’agissait de créer une étiquette, un wiki permettant aux étudiants de tenir un journal de
bord et un forum pour qu’ils puissent échanger au sein de leur groupe. Il s’agissait
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également de mettre en place une section destinée aux négociations publiques et aux
négations officieuses, ainsi que divers forums. Il a aussi été question d’installer sur la
plateforme un plugin afin de permettre une auto-inscription des étudiants dans les groupes
en début de cours. Ce choix était motivé par la volonté des enseignants de ne pas avoir à
procéder à cette inscription de manière manuelle dans la mesure où celle-ci prend un
certain temps et est faite de manière arbitraire. La mise en place des conditionnements
d’activité visant à obliger les étudiants à s’inscrire dans un groupe afin d’avoir accès aux
ressources et activités du cours était également attendue.
Enfin, les étudiants, dans le cadre du cours, avaient l’obligation de signer un
formulaire d’autorisation d’enregistrement vidéo et de communication de leur adresse
email. Il était donc nécessaire de créer un espace dédié au dépôt et à la centralisation de
ces documents. Un conditionnement a été ajouté afin que les étudiants soient contraints de
remplir cette formalité pour accéder au reste du cours.
 IMPACTS ET PERSPECTIVES A VENIR
Les usages relatifs au blended-learning ont permis de faire considérablement évoluer
l'exercice vers plus de fluidité et d'interactivité. Cependant, quelques limites sont à
prendre en considération en vue d'améliorer la qualité et le suivi de l’exercice de
simulation de gestion de crises internationales.
 La vision du pédagogue
En lui-même, l'exercice de simulation, par l'intégration des jeux de rôles, est très stimulant
pour les étudiants. Dans leur retour critique, chaque année, ces derniers insistent sur le
caractère professionnalisant de cette expérience et sur l’efficacité de cette pédagogie
active qui leur permet d’être acteur de leur propre formation. Cet exercice est une
occasion de mettre en pratique ce qu’ils ont appris du point de vue théorique tout au long
de leur formation dans différents domaines (stratégie, politique, économie, droit) : ils
constatent alors l'intérêt de l'abstraction dans le cadre d'une approche pragmatique. La
simulation d'une situation de crise est également une manière d’apprendre beaucoup sur
eux-mêmes, leurs potentiels et leurs limites. Pendant toute la durée de l’exercice, ils
éprouvent leur capacité à faire preuve de maturité, passant par une prise en charge
autonome d’une situation complexe et par leur implication volontaire dans le jeu. Ils
doivent également être en mesure de s’organiser rapidement et efficacement malgré la
contrainte du temps limité et l’afflux conséquent d’informations qu’ils ont à synthétiser et
à traiter. Leur faculté à résister au stress est mise à l’épreuve et, malgré cette pression
psychologique, ils doivent être en mesure de travailler en équipe, avec des personnes qui
ne partagent pas toujours leur vision de la politique internationale. Ils sont également
confrontés à la prise de parole en public dans un cadre règlementaire très formalisé. Ainsi,
la qualité de leur expression orale, mais plus largement leur clairvoyance, leur maturité,
leur conscience professionnelle, leur déontologie, leur capacité à travailler en équipe, leur
résistance physique et psychologique face à la difficulté sont autant de qualités qu’un
potentiel employeur peut exiger.
De manière générale, l’exercice est toujours bien reçu et, cette année encore, comme
les années précédentes, l’investissement des étudiants a été conséquent. Ce mode de
fonctionnement ludique est une manière de les renseigner sur certains acteurs
internationaux, certaines régions du monde, certaines situations de crise, les institutions
internationales, la politique internationale, le droit international et les pratiques de la
diplomatie. Il s'agit d'une réelle pédagogie active puisqu'elle stimule l'étudiant qui va
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trouver un intérêt pratique à chercher des informations. Parallèlement à l’exercice, un
contenu pédagogique traditionnel est mis en ligne, à la disposition des étudiants. Un
travail rigoureux d’évaluation est également effectué durant l’exercice par l’équipe
enseignante. Cette évaluation est double, elle est à la fois ponctuelle (QCM sous forme de
test – position paper et bilans sous forme de devoirs à déposer sur la plateforme) et
continue (suivi des communications officielles et officieuses, évaluation des journaux de
bord sous forme de wikis).
En définitive, la simulation de gestion de crise est un exercice pratique en constante
évolution, complémentaire d’une formation théorique exigeante. Elle constitue un
véritable défi pédagogique et technique qui demande un important travail de mise au point
en amont, et un échange suivi entre enseignants et entre l'équipe enseignante et l'ingénieur
pédagogique, la complémentarité entre ces protagonistes étant une condition essentielle
pour une bonne réalisation de cet exercice.
 La vision du technologue
Si le tutorat motivationnel et l'encadrement pédagogique doivent être réalisés
principalement par les enseignants, l’ingénieur fait le lien entre les attentes des utilisateurs
et les exigences techniques de la plateforme. Ces dernières impliquent aussi bien les
étudiants que les enseignants. Il est donc important d'avoir un retour critique sur les
possibilités et les limites techniques du module numérique, afin de pouvoir l'améliorer
d'année en année. Concernant la préparation et la mise en place préalable à l’exercice de
simulation de gestion de crises internationales, elle a nécessité le travail d’un ingénieur
pédagogique sur une durée de 10 jours. Un cours a été créé sur la plateforme pédagogique
de l’université Jean Moulin Lyon 3 (une plateforme Moodle version 2.5). Il a été structuré
en trois sections : une section reprenant la documentation donnant des informations sur la
mise en contexte, le cadre des négociations et les règles de procédure, une section
d’évaluation et une section réservée aux communications et aux échanges. Ce travail sur
la plateforme devrait dans une large mesure pouvoir être réutilisé dans les années à venir
même si les ressources et activités devront être adaptées aux futurs scénarios. Une
contrainte relative à l’activité « wiki » est toutefois notable. En effet, une fois créé, le nom
de la première page des wikis est fixe ce qui fait que tous les wikis devront être recréés.
De plus, certaines améliorations sont envisagées. Ainsi, il est prévu tout d’abord de
modifier la présentation visuelle du module via le format « vue en image » de Moodle.
Ensuite, la signature électronique nécessaire au remplissage du formulaire d’autorisation
d’enregistrement vidéo et de communication des emails des étudiants en ligne n’a pas
toujours fonctionné. Il semble cependant que l’on puisse remédier à cela en installant un
nouveau plugin sur Moodle qui permette de mettre en place un bloc de signature
électronique. De plus, les communications officieuses entre les groupes durant l’exercice
ont dû se faire par échange de mails car il n’a pas été possible de mettre en place un « rôle
étudiant » permettant à ceux-ci de créer eux-mêmes de nouveau tchats ou forums sans
qu’ils puissent pour autant supprimer et modifier le contenu de l’ensemble du cours.
Enfin, la visibilité des communications des médias est insuffisante ; l’idéal serait de
développer une activité incorporée directement sur la page du module qui ressemblerait au
mur que l’on retrouve sur des réseaux sociaux.
Concernant l’utilisation du module numérique, un sondage a été mis en place pour
connaitre le ressenti des étudiants. Le résultat a été plutôt positif. Les étudiants se sont
appropriés rapidement et facilement cet outil mais une prise en main préalable du module
est nécessaire. L’utilité de la formation dispensée n’est donc pas remise en cause, même si
elle peut sans doute prendre une forme différente (une vidéo par exemple). Quelques bugs
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informatiques ont été relevés. Ceux-ci ont été dus à une montée en charge trop importante
des serveurs de l’université. Suite à cela, la Division des systèmes d'informations (DSI) a
envisagé d’augmenter la capacité des serveurs. De plus, le technologue a effectué une
veille numérique de l'exercice. Une division des tâches a été respectée : l'équipe
enseignante s’est concentrée exclusivement sur le suivi pédagogique des étudiants, et le
technologue sur le suivi technique de la plateforme. Ce dernier a donc reçu tous les
messages des forums afin de pouvoir identifier rapidement un éventuel problème
technique qui aurait pu nuire à la fluidité de l’exercice. Il a également été chargé de la
gestion des demandes de dépôt de vidéos (les étudiants n’ayant pas accès au serveur
institutionnel). Cet aspect du tutorat est chronophage mais reste essentiel pour que les
apprenants puissent se concentrer sur leur « jeu de rôle ».
Enfin, du point de vue des ressources humaines, l’équipe pédagogique du cours de
gestion de crises internationales, parce qu’elle était restreinte (un maître de conférences et
deux chargés de travaux dirigés), avait la volonté d’automatiser certaines tâches
(l’inscription des étudiants dans les groupes qui correspondaient aux différents acteurs de
la simulation, le déploiement des ressources mises à disposition, la diffusion des contenus
produits par les étudiants, etc.). Le but était ici de permettre une évolution du cours en
allégeant le travail des enseignants. Cet objectif a été atteint. Cette année, l’important
travail de préparation en amont a été en partie récompensé par une gestion quasiautonome du module. A terme, il est question de pouvoir mettre en place un module qui
pourra être réutilisable et totalement autonome.
CONCLUSION
Le bilan de ces exercices de simulation est très stimulant du point de vue de la théorie et
de la gestion des crises, aussi bien pour les étudiants que pour l’équipe enseignante. Il est
également particulièrement enrichissant du point de vue de la recherche car ces
simulations, qui nécessitent une approche transversale, ont permis d’approfondir un
certain nombre d’aspects en ce qui concerne l’étude des crises et leur gestion pratique. Un
manuel de gestion de crise est d’ailleurs de cours de préparation à partir des constatations
réalisées lors des exercices stratégiques mis en place en cours. Nos perspectives de
développement sont importantes. Les collaborations engagées avec le Pôle
d’Accompagnement à la Pédagogie Numérique sont appelées à se poursuivre pour
résoudre certains problèmes techniques et améliorer certains aspects liés à l’organisation
logistique afin de rendre, dans l’avenir, ces exercice de simulation encore plus efficaces et
encore plus innovants en termes de recherche et de formation sur les crises politiques
internationales.
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