Lectures Analytiques (feat Julio)

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Lectures Analytiques (feat Julio)
ÉTUDE ANALYTIQUE : BAUDELAIRE La cloche Fêlée
Étude Etymologique du titre : La cloche faisant référence a la religion
Étude :
I) La situation de communication :
Observations
Interprétation
1) Qui parle ?
 « Moi, mon âme » V9
Il s’exprime et parle de lui Registre
Lyrique
 « Il est amer et doux » V1
Il -> Forme Impersonnelle  Il parle de
l’homme en général.
2)À qui ?
 Pas d’indices
 Il parle au lecteur
3)De quoi ?
 « Elle veut de ses chants » V12
 « me Fêlée » V9
 Il parle de son âme
Déprime, « Spleen’ , Nostalgie
4)Pourquoi ?
 «Vieux Affaiblie » V12
 Expression aide à aller mieux
 Désir d’être écouté
Décalage du poète p-r aux autres
->Bilan intermédiaire : Dans ce poème lyrique, Le poète ne s’adresse à personne en
particulier si ce n’est au lecteur et exprime une certaine nostalgie, un certain « spleen’ .
Baudelaire se place aussi en décalage par rapport aux autres.
II) Versification :
1) Type de poème :
Sonnet de forme classique
 Mise en avant de la conclusion sur son
état actuel.
2) Type de vers
Vers a 12 pied
Alexandrin.On peut mettre en avant un
terme situé à l’épistishe.Forme classique
3) Type de rimes
 Abab
Croisés dans les quatrains et plates dans
le sixain Classique
Rimes riches, suffisantes et pauvres.
Un peu de tout.
4) Rapport Phrase /Strophe
1&2 QuatrainsUne phrase
1&2 tercets Une phrase
 Idée de longueur, d’ennui.
5)Rapports entre Phrase et vers :
Homorhytmie du V6 et V9
Mise en relation de la cloche et du poète.
6)Enjambements
V11-12 Enjambement
 Il ralentit le rythme du poème à la fin
Mise en avant de la Fatalité de sa situation.
O6/01/06 :
Rimes du poème : Hiver / s’elever_au (penser a faire la liaison ac le vers d’apres)
Fume/Brume
Vigoureux/Religieux
Portante/tente
Ennuis/nuits
Affaibli/Oubli
Mort / Effort
III) Travail sur le signifié
V2 « Feu qui palpite » = Métaphore
Champs Lexicaux :
Feu//cœur , idée de vie
V12 Comparaison négative
Chant lexical du Son
Voix = Râle
V14 Hyperbôle
Ecouter, carillon , chantent , cloche, cri
,Chants peuplés ,Voix , râle
Ambivalence entre les 2 parties du txt
(cloche et âme du poète)
Chant lexical de la religion
 Renforce l’idée de mort.
Cloche ,religieux ,fidèlement ,
Chant lexical de la Mort :
Blessé ,Sang , tas de morts , Meurt , râle
Chant lexical de la souffrance :
Râle , Blessé ,Fêlée , V14 , affaiblie ,
Chant lexical de l’énergie :
Vigoureux ,palpite ,Bien portante , Alerte
Chant lexical de la vieillesse :
Vieillesse ,Faiblesse ,
Degré de l’image :
V1 « amer et doux »
Antithèse
Opposition, paradoxe vis a vis de la
nostalgie
V4 « …Les carillons qui chantent »
V5-6-7 « Bienheureuse la cloche (…)
« Alerte et bien portante »
« Jette usée »
 Idée de vie de la cloche
V13 Métaphore « lac de sang »
Exagération
V9 «Mon âme fêlée » Métaphore
âme = cloche (le monde spirituel
l’emporte sur le monde matériel)
Bilan intermediaire : Registre pathétique mettant en avant le tourment du poète
rejoignant le titre .Cela met bien en avant le « spleen » caractéristique de Baudelaire.
Idée de nostalgie négative.
IV) Travail sur le signifiant :
1)Assonances (voyelles)
§2 : en « eux »
txt : en « i » (très représenté dans le Txt)
Positif
Négatif
La récurrence de sons en « i » renforce
l’idée du pathétisme rejoignant le « spleen »
Txt : Son en « an » (très représenté)
§2 : Son « o » qui revient
Idée de lenteur p/r a la mortagonie
Met en avant « l’énergie »
2)Allitérations (consones)
Son en « r »
Idée de force et d’energie
Mélange de sons. Les sons sont liés a une idée
PLAN DU COMMENTAIRE DE TEXTE : (proposé par le professeur)
I)Une composition Rigoureuse
-Strophes conventionnelles , deux quatrains avec rimes croisées + Deux tervets avec rimes
suivies.
-Emploi D’alexandrins
-Gradation tragique (vie dégradation physique  agonie puis mort )
qui prépare la chute.
II)L’expression du « Spleen »
-Un poème lyrique : Décalage du poète par rapport aux autres (« mais » V9)
Blessures de l’âme (cloche / âme « fêlée »)
Ennui
Faiblesse (voix « affaiblie » )
-Les affres du temps : Le caractère lointain / les souvenirs, Ambivalence de la nostalgie
(amer & Doux) , Champ lexical de la vieillesse (déchéance physique)
-Le pathétique lié a la mort :Les visions morbides (lac de sang etc …)
Hyperboles finales (« Immenses efforts ») Fragilité du poète
Plan II :
I)Un poème lyrique
-Respect du genre du sonnet
-Expression du « moi » (décalage par rapport aux autre , Phrases exclamatives)
-Lexique des sensations.( L’ouïe mise en valeur via le chant lexical du son)
II)Un poème Pathétique
-L’expression de la douleur : Chant lexicaux, assonance en /i/ (=sorte de plainte)
-Jeu des oppositions qui fait ressortir le négatif : Faiblesse / Vigueur ; vie /mort ; Joie /
poème
-Le spleen du poète : Blessure de l’âme, Temps qui passe , mort …
LECTURE ANALYTIQUE n°5 : Jules LAFORGUE : Les
sanglots de la terre
Jules LAFORGUE : Né a MONTEVIDEO (capitale de L’Uruguay) en 1860. Mort en 1887 a
Paris. Il dit lui même qu’il a eu une jeunesse pauvre et mal nourrie . Une fois rentré en France
il fait ses études au Lycée de TARBES ou il rata plusieurs fois son BAC de Philo .Il rencontra
Charles CROS.
Littéralement il fut sacré Le « maître du vers libre »
Recueil : Le Sanglot de la terre .
Dans ce recueil il voulait parler de plusieurs choses…
I)Situation de communication
1)Qui parle ?
Pronoms : Je
Pronoms possessifs
Adjectifs possessifs
Marques de la première personne du
singulierFréquence du poète, poème lyrique
qui livre des impressions très intimes
2)A qui ?
Verbes a l’impératif
Première personne du pluriel que l’on peut
interpréter par un dédoublement de la
personnalité.
3)De quoi ?
Spleen « tout m’ennuie »
Thème principal étant l’ennui,absence de
motivation.
Bilan : Le titre du poème est bien justifié.En effet dans ce poème il est question d’ennui
et de manque de motivation.C’est un poème assez intimmiste mettant en avant le
registre lyrique.
II)La Versification
-Sonnet modifié : Détachement du dernier
vers du dernier tercet.
Vers mis en valeur, idée certaine de chute.
Continuité
-V1 // V14 «
Récurrence de l’ennui , effet de boucle et
non de rupture, comme prévu dans un sonnet.
Le poème tourne en rond comme le poète.
-Alexandrin mais quelques irrégularités
V9rythme ternaire
 Il prend des libertés vis à vis de
l’alexandrin
-V3 Césure (milieu du vers) placée au milieu
d’un complément
-1er quatrain : Embrassées
-2nd quatrain : Embrassées
-Sixain : Embrassés puis plates
-Rimes sufisantes en partie
 Schéma habituel
-Alternance rimes masculines et feminines
non respectées dans les quatrains
Originalité, le poète se détache du modèle
classique.
-Relation entre les rimes
il pleut tellement que l’eau semble former
un rideau qui isole le poète
-Vieux cerveau/ nouveau
Opposition vieillesse du poète / nouveauté
deprimes figure morale
-Strophe 1 = 4vers
-Strophe 2 = 2 phrases
Phrases longues renforçant le sentiment de
lenteur.Cependant ponctué par des
interjections mettant en avant le dégout
Structure du sonnet remise en cause
-Strophe 3 =
-V9 = 1phrase en 3 parties
Rupture rythme morcelé
-V10 = Phase nominale
Descritpion ,acumulation
-V11 / 12 2x ET
 Repetition mettant en valeur les actions qui
se suivent ( et se ressemblent)
-V13 : « ah ! »
« bah ! »
Interjection (Dégoût, nervosité du poète)
 Poème hybride qui mélange tradition et modernité.Le rythme irrégulier du poème
traduit l’état mental du poète (Passage de l’ennui a la colère) . Contrairement à
Baudelaire, l’ennui n’est pas lié a la nostalgie mais plutôt a cause de la monotonie de sa
vie ,l’absence de motivation et d’énergie.
IV : Travail sur le signifié :
Chant lexicaux :
Chant lexical du « mauvais temps »
Ciel gris, pluie , Brume , Glissant , flaque
d’eau , boue, l’averse ,
Etat d’esprit du poète reflété
Chant lexical de l’exterieur :
Rue fiacre passants, Ciel
Opposition de lieu montrant que le poète se
déplace
Chant lexical de l’interieur
Vitre,
Chant lexical du temps :
Minuit, soir , une heure
Type de vocabulaire :
-Langage courant voir famillier ac les
interjections
Pas d’évolution de son état…Il s’ennuie tt
le temps .
Rupture par rapport au genre de la poésie
langage familier inattendu
Le poète semble étranger a tout et a tous .Il est isolé et paraît être une sorte de
spectateur passif.
Assonances :
/ui/
/ou/
Rappelle la lourdeur
Allitération :
/r/
Plan de commentaire composé :
I)Un poème qui s’inscrit dans une certaine situation littéraire.
A)La forme du sonnet
1)Structure divisée en quatrains et tercets
2)Utilisation de l’alexandrin
3)Schéma traditionnel des rimes dans les quatrains.
B)L’expression du lyrisme
1)Le sujet s’exprime
2)L’isolement du poète
C)Le spleen
1)L’absence de motivation
2)Un être absent
3)Une ambiance triste
II)Une écriture Originale
A)Un alexandrin revisité
1)Césure irrégulière
2)Rythme très dynamique
B)Une structure narrative
1)Bcp de verbes d’action
2)Un récit avec differentes étapes
3)Caractère descriptif du poème
C)Un sonnet particulier
1)Une structure en boucle qui met en valeur le spleen
2)Une mise en page originale avec l’isolement du dernier vers.
CONVAINCRE, PERSUADER ,ARGUMENTER :
Etude de l’ingénu de VOLTAIRE :
Voir biographie dans le Livre.
Il a fait du théatre. Et il a écrit des écrits satiriques ce qui lui a valu d’être embastillé.
Voltaire est un homme engagé voire moderne…trop même au point de se brouiller avec ses
amis. Il dénonçe l’obscurantisme, la guerre. Il s’insurge aussi contre la religion.
Il n’a pas eu une vie facile…bcp d’ennemis mais aussi d’amis. Il prend des risques, à
l’exemple de l’affaire Sirven ou l’affaire Calas.
Etude du titre : Ingénu  Signifie Naïf.
C’est un conte philosophique.
Conte étant un récit bref et merveilleux dans lequel on retrouve bcp de stéréotypes (formules
de départ / fin , évènements, histoire ) .
Au XVII Voltaire crée le conte philosophique, se caractérisant par une histoire un peu plus
réaliste lui permettant de mieux faire passer ses idées.
EXTRAIT n°1 : L’incipit de L’ingénu : Chap 1 … « Et s’en allait retourner »
Huron : Indien du Canada.
Sous titre : « Histoire véritable tirée des manuscrits du P Quesnel »
Paradoxe entre Histoire et véritable  On dirait que V. joue avec le lecteur.
Titre assez long, résumant le passage. Il donne des indication sur les personnages. Le prieur,
sa sœur, gratifiée de mademoiselle montrant son célibat, et le huron.
L’article indéfini « un » montre qu’il s’agit d’un indien qui représente les autres.
I)Un Incipit original qui annonce le conte philosophique :
A/ Un incipit en 2 temps :
1)Histoire de St Dunstan
Voltaire attribue le caractère de sainteté a la religion … Voltaire Raille la religion.
Ces 2 premiers § sont surréalistes. De par le fait que le protagoniste se déplace en montagne
( ?) et qu’il lui fait des révérences. Il raconte la création du petit Prieuré de la montagne.
2)L’action essentielle :
Daté, précis on retombe plus dans le réaliste. Il présente deux personnage ( le prieur et la
sœur) qui se lamentent sur le sort de leur frère et de la belle-sœur. Stéréotype de l’iroquois
mangeur d’hommes ( ?) qui a mangé la sœur.
Le registre utilisé dans ce passage est le reg Pathétique (pauvre, hélas, tué etc…)
B/ Les indices du merveilleux :
1)Animation et personnification de la montagne :
« La petite montagne qui vogua »
2) La rencontre : Une drôle de coïncidence :
On sent que cette rencontre est arrangée…L’iroquois parle français tout en étant Indien.
Les 2 sont pile la au bon moment….
C/ Le personnage principal et sa quête :
Jeune homme très bien fait, taille fine et dégagée  qualité physique.
Peu habillé.
Portrait moral :
Il obéi a la curiosité et a l’envie. Il n’a pas beaucoup de conviction.
Hospitalier de nature.
CCL : On a ici un double incipit…Un mélange de réalisme et de merveilleux.
II)Le registre satirique :
A)Parodie de la Légende dorée
Légende dorée : Livre écrit au moyen age, racontant la vie d’un saint.
Légende parodiée en première partie de texte, on parle de manière loufoque.
B)La caricature des personnages :
-L’abbé :-Il tien l’alcool
-Il a eu des « flirts » avec ses voisines
-Un peu agé
-Il lit RabelaisAuteur qui critique la religion Paradoxe !
Voltaire s’inscrit dans la lignée de Rabelais en descendant volontairement le prêtre.
-Sa sœur : -Elle est dévote
-Elle aime le plaisir PARADOXE
-Vieille fille malgré elle  Antithèse…
On a des lapalissades (choses évidentes) qui sont dites par les 2 protagonistes…Ce qui les
tourne au ridicule ( Le coup des Iroquois mangeurs d’hommes…)
III) Les Thèmes du conte :
1er thème évident, c’est la religion. Diverses allusions a des religieux celebres.
2eme Thème évident : L’amour
Allusions coquines de l’abbé. Les désirs de la sœur.
3eme La formation de la connaissance
L’ingénu se forme
Les deux conceptions de la religion qui sont confrontés dans le texte sont la religion
christianise et la liberté de penser.
TEXTE n°2 : Chapitre III (début  « le batpême tenait lieu de tout ») : La satire des
dogmes catholiques :
I)La fiction une arme argumentative
A)La place du chapitre dans le livre :
Il y a un lien avec le premier chapitre ou le Huron dit qu’il ne veut pas être baptisé.
Le prieur y voit un intérêt car il veut en faire son successeur. On va le former au catéchisme et
le mettre en valeur ( Sa mémoire, Education Pure…il n’en a pas eu !!!)
L’ingénu passe entre plusieurs mains pour effectuer sa formation  Voltaire se moque des
religieux ,il met en évidence qu’ils ne savent pas répondre seul à diverses questions.
B)L’intérêt des différentes péripéties :
Voltaire reculé l’échéance du baptême pour pouvoir se rapprocher du registre satirique (il
allume la religion.)
Cela a aussi un interêt fictionel.
C)Le regard naïf de l’Ingénu comme moteur de l’intrigue :
Quelles lectures l’ingénu fait-il de la bible ?
Lecture Informative : L’ingénu croit que la bible est actuelle qualifiée d’informative. Il
menace d’ailleur de couper le nez a des moines…
Lecture Critique : 3e§ L’ingénu pose des difficultés qui nécessitent l’intervention de 3
Moines jésuites pour lui répondre.  L’ingénu est curieux et cherche des réponses (caractère
naïf mis en valeur.)
Lecture textuelle :Il se soumet au texte .
Ccl : Nouvel événement c’est le huron qui va se convertir, cela permet a voltaire de
critiquer évidemment la religion .
II)La critique des dogmes catholiques et de l’éducation religieuse :
A)La remise en cause de certains rites :
Le confessionnal,ou voltaire met en cause la réciprocité de la chose.On dit des choses a la
religion mais la religion ne dit rien. De plus selon l’ingénu il n’est pas marqué dans la bible
que l’on doit se confesser.
La circoncision, ou voltaire s’attaque a l’existence de « modes » dans la religion.Il dit aussi
que l’homme s’accommode de la situation.
Le baptême ou voltaire se réattaque a la « mode » religieuse.
Il existe un paradoxe dans ces rites, dans le cas de la confession on doit le faire alors que ce
n’est pas marqué dans la bible, a l’inverse on ne doit pas se circonscrire alors que cela est
stipulé dans la bible.
Utilisation du présent de narration mettant en valeur le caractère théâtral de la scène…
B)Une éducation religieuse autoritaire :
Redresser terme péjoratif . L’ingénu est redressé dans le droit chemin selon le Prieur. Au
debut il décide de s’interoger, on le contredit et on fini par lui fermer la bouche.
Voltaire attaque ici le peu de place que laisse la religion au raisonnement personnel.
« Je m’aperçois tout les jours que l’on fait ici une infinité de choses qui ne sont point dans
votre livre , et qu’on y fait rien de tout ce qu’il dit »
III)Une critique reposant sur l’allusion et l’ironie :
A)Les critiques Implicites
Les critiques implicites :
Interprétation de la bible :
Allusion a la grâce :
Structure de l’église :
La conversion obligatoire : allusion au protestants obligés de devenir catho.
B)L’ironie et le comique grivois :
Comique coquin vis a vis des femmes.
Lecture Analytique III : Chapitre 8 de l’ingénu :
I)La naïveté de l’ingénu :
A)Un individu curieux :
L’ingénu pose beaucoup de questions
-Il constate la ville de Saumur désertée Surprise ! amenant au questions et au désir
de savoir et de comprendre.
Il s’adresse d’abord a l’hôtelier puis a un prètre protestant
B)Un étranger ignorant de la réalité de son époque :
Il fait des maladresses :
Ex : « Vous n’avez donc point de marraines que vous vouliez épouser ». Il rapport tout à lui
ce qui est un peu ridicule
 « De quoi vous mêlez vous ? »
C)Un Justicier inconscient et ridicule :
-L’ingénu a trop de projets irréalisables et parait Ridicule
-Entrevue avec le roi
-Mariage (en invitant les Hugenots)
-Récompense vis a vis du fait qu’il s’est battu avec des anglais
On le juge comme Un grand seigneur ou Le fou du Roi…
II) La satire du Pouvoir :
A) Un roi crédule et faible :
-Roi trompé, victime au même titre que d’autres rois (il ne vaut pas mieux qu’eux)
 Faiblesse
-Paradoxe « grand roi» ,« Gloire » =/ faiblesse Politique maladroite
-Crédulité  La conversion n’a rien de magique.
B) Des jésuites malhonnêtes et Délateurs :
-Dramatisation ,effet de suspense quand au coupable responsable des maux énoncés.
-L’avis de l’ingénu : Les jésuites sont des français qui trompent le roi…Idée de trahison.
-L’opinion des protestants : Persécuteurs comme les dragons. Focalisation ensuite sur un nom
précis : Le père de La Chaise.
Vérification des avis subjectifs : L’ingénu est justement espionné par un Jésuite .
C) Un ministre belliqueux :
Louvois vu par les protestants : Bourreau qui les persécutes.
Louvois vu par l’ingénu : Un individu privilégié qui ne prend pas part a la violence qu’il
ordonne.
D) Un pape source de conflits
- Il est au dessus des rois
-« ennemi » du roi
-« Querelle » «étranger »
- Cupidité
Voltaire s’en prend au pouvoir en général. Mais en ciblant particulièreement les personnes
citées dans ce passage. Cette satire est double. D’un coté la critique des jésuites et de l’autre la
critique de l’ingénu
III)La complainte des protestants.
A) La réalité des faits :
-Faits Historiques : Révocation de l’Édit de Nantes (1685),
Flash back de 4 ans avant.
 « Exposa très savamment » = Evocation rigoureuse et savante.
 « Avec tant d’énergie » Passion, prise de position
 « Il déplora d’une manière si pathétique » Il laisse aller ses sentiments, tristesse
notamment. Cela va notamment toucher l’ingénu. Persuasion
 Double énonciation
-Le pasteur persuade l’ingénu
-Voltaire persuade le Lecteur
B) La douleur morale
Mis en avant du pathétique de la situation. Notament a l’aide de la Citation latine et de la
question réthorique en fin de chapitre.
C) Une communauté honorable :
Ils ne déclenchent pas de révolutions. Ils partent c’est tout. C’est une communauté de
Drapiers, ce qui prouve qu’ils ne sont pas des parasites, mais d’honnêtes gens.
Ils excusent le roi, ce qui est paradoxal, cependant celui-ci est manipulé .
En ce qui concerne les jésuites, ils n’appellent pas a la vengeance non plus, mais ils appellent
a les chasser un jour, comme il les ont chassés.
On peut voir ici que Voltaire défend des opprimés, comme Jean CALAS et l’affaire SIRVEN.
Manichéen
Exercice de comparaison :
L’article et le chapitre 8 de l’ingénu se retrouvent : Ils utilisent tout deux les mêmes
arguments. La révocation de l’édit de Nantes notamment. Cependant, cet article de s’attaque
pas au jésuites particulièrement, mais plutôt a la politique de Louis XVI qu’il désigne comme
principal responsable. Vision manichéenne des choses .
Dans ce texte, l’image principale donnée des protestants est celle d’une main d’œuvre fiable
et efficace. Une image positive. Cela met en avant l’idée de perte de personnes Industrieux.
Perte pour le roi.
Remarques sur l’Encyclopédie :
Le but de l’encyclopédie est de proposer un exposé des connaissances dans différentes
matières. Au départ c’est animé d’un souci d’objectivité (=Neutralité) mais très vite les
écrivains vont donner leur avis, cela va servir de tribune politique pour faire évoluer les droits
de l’homme.
1751 : 1er Volume
1752 : 2e Volume
Interdiction par Louis XV 1 ans après la parution du second volume.
Censuré car cela pouvait faire réfléchir le peuple.
1753- 1757 : Reprise de la publication
1758-1965 : Reprise de l’interdiction Édition de manière Clandestine
1772 :
A l’origine de l’encyclopédie : Diderot, Dalambert
178 Collaborateurs
1000 Articles de Diderot
60 660 articles
Question sur le texte :
Comment évoluent les deux textes ?
Chapitre 8 :
-Description de la situation physique
-Premier contact avec les protestants
-Explication avec un moine protestant
(explications des griefs)
Article :
-Présentation de la situation protestante
-Enoncé des pertes de la France due a ces
départs
-Dénonciation des Jésuite
-Critique du pouvoir et de l’influence de la
religion
-Les «punitions » qui devraient affligés au
obscurantistes
-Ouverture, question réthorique
L’ingénu Chapitre 9 : L’ingénu Arrive a la cour :
I) Le personnage de l’Ingénu :
A) Le choc des cultures :
Deux mondes, la province et la capitale.
L’ingénu « débarque » de basse Bretagne. Déjà a la L 13 « L’ingénu n’est pas au fait des
usages de la cour » .
Gentilhomme breton. Opposition entre les Gentils Bretons et les Méchants Parisiens. Il y a un
peu de merveilleux ici. Le Super Héros Breton a repoussé les Belliqueux seul.
Opposition entre l’amour, romantique de L’ingénu et le milieu libertin de Versailles.
B) Un personnage violent :
L’ingénu ne supporte pas la contradiction. Comique de geste du au bagarres.
Attitude infantile de la part des personnages. Ils se moquent, il leur rend etc….
C) Un personnage Imbu de sa personne :
« J’ai tué des anglais »  Il raconte son histoire. Il se met en relief
Il met aussi son nom en avant ce qui le rend ridicule. Notamment avec le commis, et l’allusion
au Cadran Bleu (personne ne connais…). Il étale ses titres. Il se fait menaçant . L’ingénu en
fait tellement trop qu’il se tourne au ridicule. Fierté de l’ingénu créant un fossé entre ce qu’il
est et ce qu’il croit être.
D) Un homme Insolent :
L41 à 45 : Propos manquant de finesse, l’Ingénu dit ce qu’il pense.Il met en valeur son
Impatience
L61-62 : Il croit que l’on se moque de lui
L64 : Il fait des menaces
L31-34 : Question Rethoriques afin de mettre en évidence les disfonctionnements dans
l’administration. Invisibilité des puissants
L49-59 : Il critique la Vénalité des charges.
Vœux naïf & autoritaire. « Je veux » répété.
-Il est précisé qu’il parle haut et utilise des interjections.
w
II) La satyre du Pouvoir :
A) Un Roi inaccessible :
-Beaucoup d’intermédiaires
-« Périple » de l’Ingénu
-Paradoxe : Louvois plus difficile a voir que le Roi
-Ironie : M Alexandre se fait faire une petite gâterie par une Dame de la Cour.
-Rôles Interchangeables « C’est comme si vous parliez à… »
B)la vénalité des charges :
-Paradoxe : Il est censé acheter sa récompense.
-L48 « Le commis lu… » - L’ingénu ne seras pas surement récompensé
- Il à la Possibilité d’acheter des titres
 Notion d’injustice :
C)Des hommes puissants très occupés :
-Insistance sur le 2x 1/2 heure, qui insiste sur l’attente.
-L35 « Il se désennuya »
Conclusion :
La Satyre est toujours liée à la fiction. A l’époque c’était a la mode de critiquer la société
au travers de la vision d’un étranger. Ex citer les « lettres Persannes » de Montesquieu.
Lettres persannes n°24 :
Le roi :
« Il a plus de richesse que son voisin car il tire sa richesse de la vanité de ses sujets »
 Montesquieu se moque du Peuple français, et plus particulièrement de la Noblesse et
du système de récompenses « achetables ».Il appate ses sujets avec des titre et les fait se
battre.
« Le roi est un Grand Magicien »  Montesquieu compare le roi à un magicien qui est
ridicule.Il se moque de sa capacité de manipulateur.
« Il fait penser comme il veut »  Il se moque de la crédulité des nobles français .
« Ils en sont aussitôt convaincus »  Il met en avant le culot
Le pape :
« Magicien plus puissant que le roi »  Un plus gros usurpateur
Texte analytique : L’ingénu Chapitre 16 :
Au brouillon, faire le plan du chapitre. Combien de parties ? ou ? Pourquoi ?
Premier § : Voltaire présente la situation et la façon dont présente St Yves l’acte qui s’est
déroulé.Il marque la répugnance de son acte. Elle insiste aussi sur le coté Puissant et
voluptueux du Coupable.Elle ne le nomme pas directement.. Style indirect, suspense vis a vis
de la réaction du père Tout a Tous
Seconde § : Il attaque ad hominem avec des termes péjoratif et négatifs. Condamnation
morale du coupable. Il propose de dénoncer le coupable au Père la Chaise.
Troisième § : Le père tout a tous retourne sa veste. Il parle du lien de parenté avec un Grand
ministre. On voit qu’il est très puissant donc on fait un portrait mélioratif. St Yves est
choquée, elle réfute et se repositionne. Elle est face à un dilemme.
Malheur
Je ne puis le laisser perrir
Amant enseveli tout vivant
Honte
Je ne puis le sauver
Je me rende indigne de vivre.
Image romanesque de l’héroine, avec la tristesse, l’accablement ,les pleurs …etc
Quatrième § : « Le Père Tout-à-tous tâcha de la calmer tout se passera à sa plus grande
gloire»
1) Le père Tout-à-tous  Et rien n’est si honnête :
Il la reprend sur un jeu de mot entre « amant » et « Mari » . Comme si de rien n’étais.
Bien légal + religieux reconnu par la société et l’Eglise.
2) « Secondement »…
-Opposition entre la réalité et « l’idée » de St Yves « Bien que »
L’ingény n’est pas son mari conséquence (marquée par ainsi) elle ne commettrais pas un
adultère. Il la pousse indirectement à la faute. Il dit pas qu’il est pour l’adultère mais
puisqu’ils ne sont pas mariés, il n’y à pas de problèmes.
-Syllogisme : Si a=b et b=c alors a = c
3) « Troisièmement »
-
Argument tiré de la Casuistique Jésuite. Il n’y a pas de pêché si il n’y a pas intention
de faire le mal.
Casuistique = science qui permet qui permet de trouver une solution au cas de conscience à
l’aide de la religion et de la morale. (Domaine privilégié des jésuites)
Contradiction Mot « mari » employé par le père
4) « Quatrièmement »
-Utilisation d’un exemple : L’Exemple –Une femme qui s’est prostituée afin de sauver son
mari, en vain car le mari meurs quand même.
évocation d’une situation similaire ou chaque personnage à son équivalent. :
-« Le pauvre homme » condamné a mort, symbolise l’ingénu. La femme équivaut à St
Yves et le vieux richard équivaut au St Pouange. Le père Tout-À-Tous se prend un petit peu
pour St Augustin.
-Exemple ridicule  La femme s’est sacrifiée pour Rien  Ironie du Sort.  Idée de martyr.
5) Conclusion de l’argumentation (« Soyez sûre…Gloire »)
-Le père incite St Yves à fauter.
 « Il est a présumer que vous serez utile à votre mari »
=Périphrase pour atténuer l’idée de péchéé et de sacrifice (intention) moyen
« Il ne vous tromperas pas »  D’apres le jésuite, St Pouange est plus honnête que le vieux
Richard.
 Tout ceci est implicite. Officiellement il n’a pas d’opinion.
Démonstration rigoureuse faite de contradictions et qui finalement semble vaine.
Voltaire semble faire ici la critique de la casuistique Jésuite.
Cinquième § : L’avis de St Yves.
Pour finir, passage narratif qui met en valeur le choc de Mme de St Yves « Effrayée »
« Eperdue » et « délivrer par la mort » .
I)Un Revirement de situation Ridicule :
A)Un Cruel Dilemme
B)Un Changement d’avis grotesque.
II)Un argumentaire décousu traduisant la Satire de la casuistique :
A)Une contradiction entre Mari et Amant
B)Une notion d’adultère à géométrie Variable
C)Un exemple concrète ridicule.
CONCLUSION SUR L’INGENU : Satire de la religion et de la société du XVIIe sciecle,
récit a visée Argumentative. Dimension romanesque.
Marivaux ,L’Île au esclaves :
-Présentation de l’auteur :
Paris 16881763
Issu une famille de petite noblesse , il va recevoir une solide formation de latiniste. On
va le diriger vers des études de droit de 1710 à 1713. En 1713, il se dirige vers la littérature. Il
va prendre parti pour les modernes (favorable au renouvellement de la littérature). Marivaux
va souvent écrire pour de l’argent. 1720 Il va commencer à s’intéresser au théâtre notamment
avec l’inspiration italienne de la « Comedia dell’Arte » . En ce qui concerne le thèâtre il va
surtout écrire de la comédie dont les thèmes seront : L’imposture, L’hypocrisie, La séduction,
La tromperie et le Marivaudage (Le langage de la séduction). Beaucoup de pièces dans le
cadre d’un échange de rôle.
Romans Importants : « La vie de Marianne » : Roman d’aprentissage.
« Le paysan parvenu » :
Il à participé à des journaux mais il à surtout fait du théâtre.
-« La Double Inconstance »
-« Le jeu de l’amour et du hasard »
-« La fausse Confidence »
Marivaux à écris plusieurs sortes d’œuvres.
Etude de la scène I : Scène d’exposition :
Début « In media res » (début dans l’action)
Ile des esclaves, lien direct avec le titre et l’on comprend de suite le titre de la pièce.
Thème de l’inversion des rôle ici respecté.
Rapport de domination entre Iphicrate et Arlequin (Personnage directement hérité de la
commedia del Arte, équivalant du Gai Luron)
Iphicrate qui se plein de son sort et arlequin adopte un ton plus colérique sur la fin.
Scène d’expo classique.
Arlequin parle plus, cela est symbolique de la prise d’avantage. Iphicrate est frustré et devient
menaçant.
Question de compréhension :
-Comment progresse la scène ?
Debut  « Cela est Vrai » Iphicrate informe Arlequin, il scie la branche sur laquelle il est
assis. Iphicrate Reste le maître mais Arlequin est content de la situation.
« Cela est vrai » « » Arlequin est badinant voire arogant vis a vis d’Iphicrate
Fin de la scene : Arlequin devient Agressif vis à vis de son maître.Ton qui monte avec
beaucoup de colère.
Le dialogue met en évidence l’évolution du personage ( de leur rapports)…Peu à peu cela met
en évidence la prise d’avantage du Valet.
Les didascalies nous renseignent sur un personnage. Arlequin rie, Chant et boit. Iphicrate par
contre devien de plus en plus nerveux.
Les didascalies sont plus utiles à la mise en situation qu’a la description du décors.
Arlequin deviens plus ironique sur la fin de scène.
Plan de commentaire pour la scène I :
I) Les caractéristiques d’une scène d’exposition.
A) Présentation de l’intrigue
B) L’évocation du cadre Spacio-Temporel
C) Description des personnages
II) Le retournement de situation :
A)Situation des personnages au début (Rapport traditionel entre un maître et son valet)
B)Iphicrate En position de faiblesse
C)La domination progressive d’arlequin
Etude de la scène I : Scène d’exposition :
Début « In media res » (début dans l’action)
Ile des esclaves, lien direct avec le titre et l’on comprend de suite le titre de la pièce.
Thème de l’inversion des rôle ici respecté.
Rapport de domination entre Iphicrate et Arlequin (Personnage directement hérité de la
commedia del Arte, équivalant du Gai Luron)
Iphicrate qui se plein de son sort et arlequin adopte un ton plus colérique sur la fin.
Scène d’expo classique.
Arlequin parle plus, cela est symbolique de la prise d’avantage. Iphicrate est frustré et devient
menaçant.
19/05/06 : Marivaux : L’île au Esclaves : Scène III :
« En quoi ? partout à toute heure, en tous lieux…fin de scène »
I)Le portrait d’une coquette :
Ce n’est pas un aspect physique, c’est aussi un caractère un peu décrié
A) Un être Narcissique :
Mythe de Narcisse : être qui est tombé amoureux de son reflet…
Elle n’ose pas se montrer pendant ses mauvais jours. Elle s’habille de façon a se mettre en
valeur tout en le cachant.
En société elle possède un air Imposant et dédaigneux, Beaucoup d’amour propre.
Lors de la seconde réplique de cléantis, il y a une évocation négative du visage de sa
maîtresse, on a l’impression qu’elle parle plus d’un objet que d’un visage.
L’importance des apparences : Selon la qualité de son visage, elle se montre ou elle ne se
montre pas Coquette
Elle attache plus d’importance a son physique qu’a sa raison.
 Anecdote vis a vis de la flatterie : Beautée  elle est touchée
raisonable  Elle sent la flatterie.
Un être narcissique qui à bcp d’opinion pour elle même.
B) Un être Superficiel et lunatique :
-Une femme simulatrice
-Anecdote des vapeurs et des fleurs
-Insomnie de 8jours pour justifier son mauvais Teint
-Elle fait semblant de s’habiller négligé alors qu’elle fait tout pour se mettre en
valeur
-Une femme changeante
-On à un caractère irrégulier et infantile, qui passe de la joie à la bouderie
rapidement.
C) La position de Faiblesse d’Euphrosyne :
-Une certaine lucidité de la part de Cléantis, elle n’est pas dupe de la comédie d’Euphrosyne.
-Une image faible de la maîtresse, de plus elle est pathétique.
Euphrosyne : Celle qui Emplie de joue
Trivelin soutient Cléantis dans sa peinture…Sauf à la fin ou il calme Cléantis
II) Une satyre sans complaisance :
A) Des propos vifs et emportés :
1) Joie ,excitation de Cléanthis à l’idée de pouvoir critiquer sa maîtresse :
-Des le départ, Cléanthis semble joyeuse de ce que lui propose Trivelin à savoir faire le
portrait de sa maîtresse.
-L’expression « Par ou commencer ? » nous donne l’impression que sa sincérité sera sans
retenue.
-Hyperbole dans l’expression « Il y à tante de chose, j’en ai tout vu, tant remarqué de toutes
les espèces »
2)Difficulté à s’arrêter :
À plusieurs reprises, Trivelin doit demander a Cléanthis de se taire. Celle-ci fait semblant de
s’arrêter.
« J’allais parler des vapeurs de Mignardise auxquelles madame est sujette à la moindre
odeur », « Une autre fois je vous dirais comme quoi madame s’abstient souvent de mettre de
beaux habits, pour en mettre un négligé qui lui marque tendrement la taille »
 Cléanthis fait des antiphrases, elle fait semblant de se taire et de partir mais continue en
réalité le portrait satyrique d’Euphrosine.
Cléanthis joue son rôle avec exès. Pour mieux ridiculiser sa maîtresse, elle reproduit les
scènes auxquelles elle a plus assister :
-Entretien de sa maîtresse avec une amie venue la voir
Parade Amoureuse avec le cavalier
-Cléanthis sait attirer l’intérêt de son auditoire :
Trivelin et le public (Elle garde le meilleur pour la fin)
Cléanthis est en plein succès, à l’éxemple de Figaro de Beaumarchais.
B) L’expression d’une rancœur personnelle et sociale :
1) Des désignations péjoratives :
Emploi ironique et récurent du mot « Madame »
Emploi péjoratif du pronom indéfini « on »
Répétition de l’adjectif démonstratif « c’est » qui fait du personnage une chose, une entité peu
définie
2) Remise en cause des rapports Maître-Valet :
Cléanthis révelle les mascarades d’Euphrosine
-Mensonges au sujet de son Mauvais teint
-La Comédie avec le cavalier dont elle essaye d’attirer l’attention
Elle imite sa maîtresse et contrefait ses exclamations avec exagération :
-Elle fustige (critique) les maîtres et affirme la supériorité des laquais, (ce sont des pauvres
gens pour nous)
C) Marivaux fait la satire des coquettes et de la coquetterie :
Cléanthis  « Kléos » = La gloire + « Anthis » = La fleur
Euphrosine  « Une des 3 divinités de la beauté »
Marivaux se moque des femmes galantes de l’aristocratie
-Séduction plus importante de l’amour
-Certain goût de la comédie et de la simulation
-Culte des apparences
-Hypocrisie..
-Rivalité entre les femmes de l’aristocratie.
-Désir de plaire et de recevoir des compliments.
- Spectacle, promenades et assemblée  Loisirs superficiels à l’image des femmes
 Marivaux critique les femmes de son époque de manière violente, même si les choses
semblent imagées
Ccl : On à ici un portrait au vitriole (méchant) d’Euphrosine qui est fait par Cléanthis
qui possède ici le beau rôle. On à une satyre sociale des coquettes que l’on peut
rapprocher de la coquette de Molière dans le Misanthrope : Sélimène.
Texte complémentaire : A propos des coquettes :
Dans Marivaux Le spectateur Français :
Au début du texte il fait un portrait positif de la Jeune fille. Il l’a croit naturellement belle.
2eme § : Découverte de la réalité, du à un élément perturbateur
Fin : Portrait négatif.
I)
Texte Analytique N°3 : Scène X
A) Un personnage Impitoyable :
Pas de pitié pour sa maîtresse, elle la descend.
Elle est surprise de la soudaine réédition d’Arlequin.
Colère, incompréhension
B) Porte parole des petites gens :
1)Une tirade Energique :
Elle vide son sac : Rythme Soutenu, phrase exclamatives plus question
rhétoriques, Utilisation d’interjections. Un ton vif et rapide. Elle sait bien ce
qu’elle dit. Elle est à la limite de l’impertinence… Elle prend à parti les gens.
 Marivaux fait la satyre de la noblesse.
2)La satyre sociale : Le portrait des maîtres et des Puissants.
La naissance donne droit à des avantages, et surtt à une image de puissant.
Cléanthis est contre cette vision.Elle inverse les valeurs, disant que la naissance
ne donne droit à aucun avantage. Dans le portrait des maîtres et des puissants,
elle reproche une certaine fierté et une certaine idée de suffisance. Elle va
inverser les valeurs, opposition entre la richesse materielle et la richesse
morale. Elle fait l’éloge des Valets, et intensifie le coté pathétique de la chose.
Vision manichéenne de la chose
Transition : Malgé ce ton ferme et violent, et ses idées qui semblent quelques peu arrêtées,
elle va changer d’avis et mener toute la compagnie vers une fin heureuse.
II) Un dénouement Heureux :
A)Le repentir (contrition) d’arlequin :
Pour arlequin il y à une volonté de changer d’attitude, il se repend et regrette ce qu’il à fait, en
faisant comme ca, il montre sa superiorité Morale .
B)La métamorphose de Cléanthis :
Elle prèfère redevenir victime plutôt que de rester Bourreau
C) La tradition du drame Larmoyant :
Scene à la fois pathétique et heureuse.
D) Des rapports, maîtres valets différents.
Chacun reprend sa place sociale cependant Arlequin affirme sans amertume la supériorité du
maître sur le Valet, tout ceci symbolisé par la métaphore de l’habit. On à l’impression que
tout est revenu comme avant.
Cependant la perception de leur rangs sociaux à changé avec cette experience.
Il y à des marques d’affection, notamment arlequin avec « mon cher ami » qui met en avant le
coté amical et non un rapport social. Conception plus douce des rapports sociaux.
CCL : Cette scène fait figure de dénouement. La tension dramatique, qui était à son
paroxysme lorsque Cléanthis à fait son entrée en scène et à rejeté sa maîtresse, retombe
soudainement et tout le monde semble sortir vainqueur de l’expérience, même
Cléanthis. La morale sont préservées : Les rapports sociaux ne sont pas remis en cause (
Il faut des maîtres et des Valets) seuls les abus de pouvoir et le manque de respect sont
critiqués.