SWISS PUBLIC HEALTH CONFERENCE 2014 3

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SWISS PUBLIC HEALTH CONFERENCE 2014 3
SWISS PUBLIC HEALTH CONFERENCE 2014
3. NETZWERKTAGUNG PSYCHISCHE GESUNDHEIT SCHWEIZ
CONFÉRENCE SUISSE DE SANTÉ PUBLIQUE 2014
3e RENCONTRE DU RÉSEAU SANTÉ PSYCHIQUE SUISSE
VORTRAG
PRÉSENTATION ORALE
ARBEITSWELT
MONDE DU TRAVAIL
A1: 11.45 – 13.15
Moderation / Animation :
Luca Cirigliano, Schweizerischer Gewerkschaftsbund SGB, Bern
TRAVAIL ET SANTÉ. RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE SUISSE SUR LA SANTÉ 2012
Jean-François Marquis
Office fédéral de la statistique
Objectif
Le travail est un déterminant important de la santé. L’enquête suisse sur la santé (ESS) permet : 1) de
mesurer la fréquence en 2012 des principaux types de risque liés au travail, 2) de distinguer les catégories
de personnes actives qui leur sont le plus exposés et 3) d’identifier les associations entre l’exposition à ces
risques et l’état de santé, avec une attention particulière aux risques psychosociaux et à leur association
avec la santé psychique.
Méthode
Toutes les personnes professionnellement actives, âgées de 15 à 64 ans, avec un taux d’activité de 20% au
moins, interrogées dans le cadre de l’enquête suisse sur la santé 2012 (N=11'157). 48 risques liés au travail
sont pris en considération : 11 risques physiques, 32 risques psychosociaux et 5 risques liés aux horaires de
travail. Prévalence des risques selon le sexe, l’âge, le niveau de formation, la catégorie socioprofessionnelle
et la branche d’activité. Analyse multivariée (régressions logistiques) des associations entre risques et état
de santé, mesuré par cinq indicateurs (santé auto-évaluée, troubles physiques, détresse psychologique,
épuisement émotionnel et opinion que son travaille affecte négativement sa santé), en tenant compte du
sexe, de l’âge, du niveau de formation, de la nationalité et du statut d’emploi.
Résultats
En 2012, 37% des hommes et 25% des femmes actifs professionnellement et âgés de 15 à 64 ans étaient
exposés dans leur travail à au moins 10 risques, de toute nature. L’exposition aux risques physiques, de
même qu’à ceux liés au horaires de travail, varie fortement selon les caractéristiques sociodémographiques.
C’est moins le cas pour les risques psychosociaux. La majorité des risques sont associés à un moins bon
état de santé. Les associations les plus fortes des risques psychosociaux sont avec les indicateurs de santé
psychique.
Conclusion
Les conditions de travail à risque sont fréquentes et sont de manière générale associée à un moins bon état
de santé. Une mesure plus détaillée des risques psychosociaux fait apparaître des différences importante
dans les liens avec l’état de santé. L’interprétation de ces résultats doit tenir compte des limites découlant du
type d’enquête, transversale, qui ne permet pas d’établir des causalités ni de prendre en compte les effets
de sélection (healthy worker effect) ou les effets différés.
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3e RENCONTRE DU RÉSEAU SANTÉ PSYCHIQUE SUISSE
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MONDE DU TRAVAIL
A1: 11.45 – 13.15
Moderation / Animation :
Luca Cirigliano, Schweizerischer Gewerkschaftsbund SGB, Bern
RÉSULTATS DU „MONITORAGE DE LA SANTÉ PSYCHIQUE, AXÉ PRINCIPALEMENT SUR
LES PERSONNES ÂGÉES ET LE STRESS AU TRAVAIL“ 2013.
Florence Moreau-Gruet 1, Martina Blaser 2
1Observatoire suisse de la santé (Obsan), 2Promotion Santé Suisse
Abstract
Le travail revêt une importance centrale pour la santé psychique. Avec plus de 4,5 millions d’actifs, plus de la
moitié de la population résidant en Suisse exerce une activité professionnelle. La majeure partie des actifs
travaillent 40 ans et plus.
Promotion Sante Suisse et l’Observatoire suisse de la santé (Obsan) ont mis sur pied un monitorage de la
santé psychique, axé principalement sur les personnes âgées et le stress au travail / la promotion de la
santé en entreprise. Ce monitorage consiste en 18 indicateurs, qui sont régulièrement actualisés. Le
« Monitorage de la santé psychique, axé principalement sur les personnes âgées et le stress au travail » est
une part du Monitorage national de l’état de santé psychique de la population suisse. Son but est de créer
une base d’informations à étudier de manière différenciée le développement de la santé psychique ainsi que
pour planifier et contrôler des mesures.
Les résultats actuels du Monitorage 2013 seront présentés sur la base de l’Enquête suisse sur la santé
(ESS), du Panel suisse des ménages (PSM), de l’Enquête suisse sur la population active (ESPA) et de la
statistique de l’assurance invalidité.
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MONDE DU TRAVAIL
A1: 11.45 – 13.15
Moderation / Animation :
Luca Cirigliano, Schweizerischer Gewerkschaftsbund SGB, Bern
IMPACT EVALUATION OF SECONDARY LABOUR MARKET ON INDIVIDUAL QUALITY OF
LIFE
Gregorio Avilés1, Spartaco Greppi2, Anna Bracci2
1University of Applied Sciences and Arts of Southern Switzerland (SUPSI), 2University of Applied Sciences
and Arts of Southern Switzerland
The presentation aims to show the intermediate results of a panel survey based on a sample of about a
hundred of social assistance recipients. The study is part of a PhD project and is partially funded by the
Swiss National Science Foundation. The interest of the research project has to be understood in the light of
two related phenomena. On the one side, the development of structural unemployment and the raise of long
term exclusion from the labour market, which has affected Switzerland in the last two decades. On the other
side, the shift occurred in the main welfare regimes (unemployment, invalidity insurance and social
assistance) from passive policies to activating policies aimed at work integration of welfare recipients. Active
policies towards “hard-to-place” people takes often the form of secondary labour market schemes, typically
consisting in a temporary employment in the public or non-profit sectors. Most impact evaluations of active
policies have focused so far on employability outcomes (ie enabling participants to get a paid job). Social
effects on individual quality of life have received less attention, at least in the swiss context. Scientific metaanalysis have nonetheless demonstrated the negative effects of unemployment on mental health and how
reemployment can be beneficial to psychological well-being. The main goal of this study is thus to evaluate
the impact of secondary labour market programs on individual quality of life. The specific scheme under
investigation, called Attività di Utilità Pubblica, aims at promoting social and work integration of
disadvantaged welfare recipients in Canton Ticino. The observational research design includes three waves
of data collection. Data are gathered by the face-to-face administration of a standardized questionnaire.
Quality of life measures include validated indicators of life satisfaction, self-esteem, mental and physical
health. Statistical analysis is implemented using appropriate panel data techniques for causal inference,
controlling for socio-demographic characteristics and psychosocial factors, such as financial stress,
perceived social support and work-role centrality. The study highlights the potential role of public services
and no-profit organizations in promoting the mental health of groups at higher risk of poor well-being, by
addressing one of the most relevant determinant of mental health, which is labor.
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Luca Cirigliano, Schweizerischer Gewerkschaftsbund SGB, Bern
CONSULTATION PLURI-DISCIPLINAIRE SPÉCIALISÉE DE „SOUFFRANCE AU TRAVAIL“:
RÉSULTATS D’UN PROJET PILOTE DE L’INSTITUT UNIVERSITAIRE ROMANDE DE SANTÉ
AU TRAVAIL
Denise Grolimund Berset1, Christine Besse2, Gabriel Cascaval1, Stéphane Quarroz1, Regina Studer1,
Charles Bonsack2, Brigitta Danuser1
1Institut Universitaire Romand de Santé au Travail, 2Service de psychiatrie communautaire, Unité de
réhabilitation, Les Cèdres, Hôpital de Cery, Prilly
Consultation pluri-disciplinaire spécialisée de „Souffrance au travail“: résultats d’un projet pilote de l’Institut
universitaire romande de Santé au Travail
Introduction
Au cours des deux dernières décennies, les questions de santé mentale au travail sont devenues un sujet
de préoccupations pour un nombre croissant d’acteurs de la santé. A la consultation de médecine du travail
de l’IST, le pourcentage de consultations pour souffrance au travail est passé de 2% en 2001, à 18% en
2010.
Objectifs
Le but était de créer une consultation spécialisée pluridisciplinaire (médecine du travail et psychiatrie) de
souffrance au travail, afin de pallier au déficit de structure de prévention tertiaire dans ce domaine pour la
population suisse romande.
Méthode
Le projet de la consultation a été élaboré en 2010 en s’étayant sur des expériences approfondies de
différents centres (Toulouse, Nanterre, Lugano). Un canevas commun de médecine du travail et psychiatrie
a été élaboré. Une phase-pilote a eu lieu de mai 2011- juillet 2013. Une enquête a été réalisée auprès des
patients en octobre-novembre 2013, afin d’adapter la consultation.
Résultats
De mai 2011 à juillet 2013, 61 patients ont été vus en consultation. L’âge moyen est de 45 ± 11 ans. Il y a
69% de femmes, 47% ont une éducation supérieure. 48% sont adressés par le médecin traitant, 49% sont
venus spontanément (Open-access) et 3% via l’inspection du travail.
Diagnostics psychiatriques primaires dans 74% des cas : 46% troubles de l’humeur, 28% troubles de
l’adaptation. Facteurs contextuels influant sur l’état de santé dans 26% des cas.
Actions/propositions : étoffement ou création du réseau dans 66% des cas, visites de poste proposées dans
16% des cas.
Enquête 2013 auprès des patients : situation de travail : 62% en fonction (contre 43% au moment de la
consultation), satisfaction : moyenne 7.3 ± 2.1/10, attentes par rapport à la consultation : 36% expertise
externe, 36% aide concrète, 22% reconnaissance du vécu, 9% intervention en entreprise
Conclusion
La consultation „Souffrance au travail“ répond à un besoin du monde du travail actuel. Elle permet d’analyser
la dynamique qui a mené à la situation de souffrance et d’orienter les travailleurs dans le réseau avec des
propositions individuelles et collectives d’adaptation du poste de travail. Les résultats obtenus permettent de
pérenniser la consultation et sont la base d’une étude clinique plus approfondie.
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GESUNDHEITSFOKUSSIERTE FÜHRUNG: PRÄVENTION UND INTERVENTION ALS
ZENTRALE EINFLUSSGRÖSSEN AUF DIE ARBEITSFÄHIGKEIT UND LEISTUNG DER
MITARBEITENDEN
Stephan Böhm, Miriam Baumgärtner
Center for Disability and Integration (CDI-HSG), Universität St. Gallen
Die Erhaltung und Förderung der Gesundheit gewinnt in Unternehmen stark an Bedeutung. Führungskräfte
sind in einer idealen Position, gezielt gesundheitsförderliche Bedingungen zu schaffen, Anforderungen und
Ressourcen in Einklang zu bringen sowie Einfluss auf die Gesundheit ihrer Mitarbeitenden zu nehmen.
Während in der wissenschaftlichen Literatur Einigkeit über den Zusammenhang zwischen Führung und
Gesundheit herrscht, ist die Bedeutung spezifischer Führungsverhaltensweisen für gesundheitsrelevante
Zielgrössen weitgehend unerforscht.
Unter gesundheitsfokussierter Führung (GFF) verstehen wir spezifische, auf Gesundheitsförderung
ausgerichtete Verhaltensweisen, die sich der Prävention sowie Intervention zuordnen lassen. Die
Unterteilung in diese beiden Dimensionen war das Ergebnis einer intensiven Literaturrecherche in
verschiedenen Disziplinen wie der Psychologie, der Medizin sowie der sozialen Arbeit. Prävention bezieht
sich hierbei auf Aktivitäten, die seitens der Führungskraft initiiert werden, um Risikofaktoren von ihren
Mitarbeitenden fernzuhalten. Dazu gehören u.a. die Sicherstellung einer angemessenen Arbeitsbelastung,
die Vermeidung von dauerhaftem Stress sowie die Einhaltung von Arbeits- und Ferienzeiten. Intervention
bezieht sich auf das aktive Engagement der Führungskraft, wenn Mitarbeitende erste Anzeichen körperlicher
oder psychischer Erkrankungen zeigen. Hier stehen das Verständnis und die Unterstützung durch die
Führungskraft sowie ihr proaktives Eingreifen hin zu einem gemeinsamen Lösungsweg und einer
potenziellen Arbeitsplatzanpassung im Zentrum.
Neben der Entwicklung eines neuen Konstrukts der GFF mittels qualitativer Interviews und der Überführung
in ein Messinstrument wurden deren Effekte im Rahmen von drei grosszahligen quantitativen Studien
analysiert. Die erste Studie zeigt die spezifischen Effekte von GFF auf Burnout und Arbeitsfähigkeit, die
durch die reine Beziehungsqualität zwischen Führungskraft und Mitarbeitendem nicht erzielt werden können
(n=22'734 Mitarbeitende). In der zweiten Studie erstellten wir ein Modell, in welchem sich Prävention und
Intervention positiv auf die psychische und physische Gesundheit von Mitarbeitenden auswirken und diese
wiederum die Leistung sowie Bleibebereitschaft erhöhen (n=1'277). Die dritte Studie zeigt, dass sich GFF
signifikant auf objektive Krankheitstage der Mitarbeitenden auswirkt, insbesondere bei solchen mit
vorherigen gesundheitlichen Einschränkungen (n=2'858).
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