Mazda MX-5 autonet.com
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MAZDA MX-5 2016: HISTOIRE DE JOUETS 4 1 JUIN 2015, autonet.com, Jacques Deshaies Elle en est à sa quatrième interprétation. Eh oui, déjà une quatrième génération de ce petit roadster qui n’est pas sans rappeler cette vague de fond des belles Anglaises. Si le mode demeure inchangé, la saveur l’est tout autant. Cette nouvelle MX-5 porte ainsi cette réputation de voiture des plus amusante à conduire. Et elle reconduit cette grande qualité. C’est Woody qui serait content! Hollywood, Californie — La Miata qui a troqué son nom pour MX-5 a connu un succès sans précédent. Et s’il y a un constructeur qui a su conserver sa suprématie dans un segment, c’est bien Mazda. Certains constructeurs courageux ont bien tenté d’imiter, mais sans succès. Il suffit de penser à la Pontiac Solstice. Ce joli roadster en est déjà à sa quatrième génération. Voilà plus de 26 ans, le constructeur japonais nous offrait ce petit cabriolet. C’est au salon de Chicago en 1989 que la direction de Mazda a présenté pour la première fois cette Miata. Depuis, elle n’a cessé d’évoluer. La nouvelle MX-5 profite de la technologie SkyActive et du design Kodo, la recette appliquée à tous les modèles de la gamme. Le CX-9 devrait s’y intégrer bientôt. Pour la Mazda5, rien n’est moins sûr! Un style qui se détache La version 2016 de la MX-5 présente un style unique. Issu de la Shinari présentée en 2010, le style KODO offre des silhouettes en mouvement constant. Un capot allongé et plongeant, des porte-à-faux réduits, un habitacle reculé et des roues de grande dimension afin de combler le vide des pourtours d’ailes, voilà l’essence même de cette méthode. Disons que l’exercice est plutôt réussi. Cette nouvelle MX-5 apporte un long museau qui plonge vers sa terminaison pour laisser toute la place à cette grille identitaire. À la limite, elle a des airs de Maserati! Les roues sont fixées aux quatre coins de la carrosserie tandis que l’habitacle plus généreux se voit encore bien assis tout près des roues arrière. Si la MX-5 avait pris du volume au fil des générations, cette dernière livrée se veut plus petite que la première version. Elle est 40 mm plus courts autant à l’avant qu’à l’arrière. De plus, par rapport au modèle de génération précédente, elle s’abaisse de 10 mm au chapitre de la hauteur hors tout. Le groupe moteur se recule de 22 mm pour un meilleur équilibre tout en s’abaissant de 13 mm. De plus, les passagers sont assis plus bas pour différence de 20 mm. Finalement, les voies avant et arrière prennent 5 mm en largeur tandis qu’elle perd 15 mm sur son empattement. À l’intérieur, toutes ses transformations offrent plus d’espace pour les occupants. Les amateurs au gabarit plus imposant pourront enfin y trouver leur place. Le grand changement se situe au chapitre des sièges. L’assemblage se compose d’une toile au niveau de l’assise afin de gagner de l’espace. De plus sa structure permet de se mouvoir latéralement afin d’obéir au mouvement du corps en virage. La présentation est des plus moderne. Dans les versions GS et GT, les couleurs de carrosserie sont reprises dans une bande installée à la partie supérieure des portières. Le tableau se dresse autour d’une bande horizontale qui procure une impression de largeur accrue. L’instrumentation se concentre dans la nacelle derrière le volant et à l’écran type iPad. Les commandes de climatisation/chauffage se fond discrètes tandis que les accessoires sont contrôlés par cette manette située sur la console centrale. Sachez que cet ensemble multimédia est proposé sur les versions plus étoffées seulement. J’ai adoré la version GT avec intérieur de cuir beige. Les sièges, intérieurs de portières et la bande du tableau de bord sont habillés de ce cuir. Habile à souhait Dès le premier contact, la différence étonne. La voiture annonce déjà sa baisse de poids. La technologie appliquée SkyActive fait son œuvre. Cette nouvelle MX-5 perd quelque 68 kilos (150 lb). Déjà elle affiche un bel aplomb. La direction assistée électrique est d’une grande précision. Le débattement de la suspension est calibré juste à point tandis que les passages des rapports se font avec une grande aisance. En virage serré, et nous avons eu le loisir de l’essayer, la voiture colle au bitume. Le transfert de poids est presque parfait. Avant son lancement, l’on espérait plus de puissance. À la lumière de notre essai, les 155 ch extirpés du quatre cylindres de 2,0 L sont amplement suffisants. Les accélérations sont franches tout comme les reprises. D’ailleurs, notre position de conduite très basse nous offre une impression de vitesse accentuée. La boîte de vitesse manuelle six rapports est un véritable délice avec ses rapports très courts et sa précision d’exécution. Une boîte automatique à six rapports est également proposée. Notez que seul le toit souple est offert pour ses débuts. Il est renforci par une plaque d’aluminium dans sa première moitié à partir du parebrise. Cela permet de réduire les bruits éoliens de 40 %. Voilà une bonne raison de ne pas choisir un toit rigide qui augmente de façon notoire le poids de la voiture. Pourtant, ce type de toit sera proposé plus tard. De plus un ensemble performance sera offert pour le millésime 2017. Ce groupe comprend des freins Brembo, des roues sport BBS et des éléments de bas de caisse pour une apparence plus agressive. Sommes toutes, la nouvelle MX-5 vient assurer la pérennité du modèle. Sa silhouette plus moderne et plus douce lui confère une longévité sur le marché. Encore plus agile et surtout plus logeable, ce jouet de tous les jours ferait la joie de Buzz Lightyear qui vous dirait : vers l’infini et plus loin encore!