Fred Vargas
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Fred Vargas
Classiques & Contemporains Collection animée par Jean-Paul Brighelli et Michel Dobransky Fred Vargas L’Homme à l’envers LIVRET DU PROFESSEUR établi par JOSIANE GRINFAS professeur de Lettres Conception : PAO Magnard, Barbara Tamadonpour Réalisation : Nord Compo, Villeneuve-d’Ascq SOMMAIRE DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE Le mythe d’Œdipe et sa place dans la naissance de la psychanalyse .......................................... 5 Comment le complexe d’Œdipe est-il à l’œuvre dans L’Homme à l’envers ? .................................................................... 6 POUR COMPRENDRE : quelques réponses, quelques commentaires Étape 1 Étape 2 Étape 3 Étape 4 L’intrigue et la narration .................................................. Les personnages................................................................... Les thèmes ................................................................................. La question du genre : L’Homme à l’envers, polar ou épopée ? ................................................................ 9 10 11 13 5 DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE Le mythe d’Œdipe et sa place dans la naissance de la psychanalyse Le mythe d’Œdipe est d’abord à étudier comme un texte fondateur, issu du fonds de la Grèce antique. Laïos, le roi de Thèbes, et sa femme Jocaste sont sans enfant ; ils se rendent à Delphes pour consulter l’oracle d’Apollon. La Pythie leur annonce qu’ils auront un fils, mais que celui-ci tuera son père et épousera sa mère. Quand naît l’enfant, Laïos l’expose sur une montagne, suspendu par les pieds à un arbre. Des bergers entendent ses cris, amènent l’enfant au roi et à la reine de Corinthe, qui l’adoptent et le nomment « Œdipe », c’est-à-dire « Pied Enflé ». Un jour, devenu bel adolescent, Œdipe entend ses compagnons remettre en question son ascendance. Troublé et désireux d’éclaircir ce mystère, Œdipe prend à son tour le chemin de Delphes. Là, l’oracle lui apprend qu’il sera l’assassin de son père et le mari de sa mère. Il décide de ne pas retourner à Corinthe et se rend en Phocide. Au carrefour de deux routes, il croise le char de son vrai père, Laïos. Le conducteur passent si près que le char lui écrase le pied. Furieux, Œdipe, frappe le conducteur et le tue. Comme le roi de Thèbes s’apprête à le venger, il est tué par Œdipe, son propre fils. Son trône passe aux mains de Créon, le frère de Jocaste. Or un monstre terrible, le Sphinx, désole le pays : posté sur un rocher qui surplombe la grand-route de Thèbes, il pose une énigme aux passants et dévore ceux qui ne savent pas la résoudre. Voulant mettre fin à ce fléau, Créon promet sa couronne et la main de sa sœur à celui qui parviendrait à vaincre le Sphinx. Passant par Thèbes, Œdipe se propose, affronte le monstre et résout l’énigme. Créon tient sa parole et Œdipe, devenant roi de Thèbes, reçoit Jocaste en mariage. De cette union, naissent Étéocle, Polynice, Antigone et Ismène. Mais les dieux la condamnent et Thèbes est ravagée par un fléau mystérieux. Consulté, l’oracle annonce que le seul moyen d’y remédier est de trouver et de punir le coupable du meurtre de Laïos. Œdipe interroge le devin Tirésias qui lui apprend qu’il est ce meurtrier et l’époux de sa propre mère. À cette nouvelle, Jocaste se pend et Œdipe, renonçant à voir la lumière, se crève les yeux. Le destin tragique d’Œdipe Roi est au cœur des découvertes que fait Freud au cours du travail avec ses patients et dans son autoanalyse. Une lettre à Wilhelm Fliess 6 datée du 15 octobre 1897 (in La naissance de la psychanalyse, coll. « Bibliothèque de psychanalyse », Puf, pp. 198-199) propose cette interprétation du mythe : « Il ne m’est venu à l’esprit qu’une seule idée ayant une valeur générale. J’ai trouvé en moi, comme partout ailleurs, des sentiments d’amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont, je pense, communs à tous les jeunes enfants […]. S’il en est bien ainsi, on comprend, en dépit de toutes les objections rationnelles qui s’opposent à l’hypothèse d’une inexorable fatalité, l’effet saisissant d’Œdipe Roi […]. La légende grecque a saisi une compulsion que tous reconnaissent parce que tous l’ont ressentie. Chaque auditeur fut un jour en germe, en imagination, un Œdipe et s’épouvante devant la réalisation de son rêve transposé dans la réalité. » De fait, la psychanalyse désigne par « complexe d’Œdipe » l’ensemble des désirs amoureux et hostiles que l’enfant éprouve envers ses parents. Dans son livre intitulé La folie, histoire et dictionnaire (coll. « Bouquins », Robert Laffont), le docteur Jean Thuillier explique : « Sous sa forme positive, la plus vulgarisée, c’est le désir sexuel pour le parent de sexe opposé et la haine envers le parent du même sexe, comme dans la tragédie d’Œdipe Roi. Sous sa forme négative, qui généralement coexiste avec la forme positive, c’est l’amour pour le parent du même sexe et la jalousie envers le parent du sexe opposé. De la résolution du complexe, c’est-à-dire d’un abandon de la position œdipienne par le jeu des identifications, dépendent la structuration et l’orientation du désir du sujet. Car non surmonté, le complexe constitue le noyau central de chaque névrose. » Comment le complexe d’Œdipe est-il à l’œuvre dans L’Homme à l’envers ? Lawrence – ou plutôt, Stuart Donald Padwell – a vu son père tuer Simon Hellouin ; à cette époque, il a dix ans. L’objet de son désir, sa mère, lui a été doublement ravie : d’abord « légitimement » par son père, puis par celui qui enleva à son propre père l’objet de son désir. À partir du moment où la mère n’« appartient » plus à son père, il ne peut plus être dans une position de jalousie par rapport à celui-ci. Quand le père tue Simon Hellouin, il venge son désir, mais aussi celui de son fils. Seulement, la vengeance ne peut pas s’accomplir puisque la mère s’enfuit avec le frère de Simon Hellouin. John Padwell étant en prison et donc dans l’incapacité de continuer ses crimes, il charge son fils de cette tâche. Le rapport préliminaire entreprend ce début d’analyse presque psychanalytique : « Pendant presque dix années, par une correspondance suivie, John Neil Padwell prépara son fils, le jeune Stuart à la tâche sacrée qu’il entendait lui faire accomplir […]. C’est ainsi que le père et le fils se tin- 7 rent informés de la vie amoureuse d’Ariane Germant épouse Padwell et de l’identité des deux amants qui succédèrent à Simon et à Paul Hellouin, commettant à leur tour le double crime – je cite toujours – de porter la main sur l’épouse et de tenir la mère éloignée de l’enfant. Il ne fut jamais question d’attenter aux jours de la mère, ces quatre hommes portant seuls, aux yeux du père et de l’inculpé, la responsabilité du désastre familial. » (pp. 363-364, l. 135-137 et l. 144-152). Donc, au lieu de « tuer le père » symboliquement, le jeune Stuart est sommé de « tuer pour le père ». Il ne peut surmonter son complexe et se construire une identité séparée de celle des deux parents. 9 POUR COMPRENDRE : quelques réponses, quelques commentaires Étape 1 [L’intrigue et la narration, pp. 374-375] 9 À la question « Quel est le rôle et quelle est la fonction narrative d’Adamsberg ? », considérons que Camille est l’héroïne, le personnage principal de ce « road-movie » : jusqu’au chapitre 25, les personnages d’Adamsberg et de Camille sont montrés alternativement, selon la technique cinématographique du « champ contre champ ». À partir du chapitre 25, ils se retrouvent dans le même plan et, bientôt, lancés dans la même quête. La fonction d’Adamsberg est explicite : elle est énoncée par le personnage principal, au cours du dialogue. Page 238, Camille dit à Adamsberg : « J’ai besoin d’aide. » Demande aussitôt commentée et justifiée par l’adjuvant : « Tu cherches un flic pour te tirer de là, un flic qui ne t’enverra pas au diable. » De fait, Adamsberg est l’adjuvant qui transforme l’errance de Camille, de Soliman et du Veilleux en véritable enquête. 11 L’Homme à l’envers est un roman à énigme : son thème principal est l’élucidation du mystère de l’identité du meurtrier. Il présente au moins deux thèmes secondaires. Le premier tient au cadre que Fred Vargas a choisi – le massif du Mercantour – et aux gens qui le peuplent : des éleveurs de brebis que le retour des loups ramène à des peurs, à des colères archaïques, et qui sont prêts pour la battue ; plus quelques écologistes du pays, gardiens du parc naturel, protecteurs des loups, « conservateurs » des légendes et des épopées qu’ils suscitèrent. L’Homme à l’envers évoque l’affrontement de ces deux populations autour d’histoires de loups et de moutons, la gendarmerie ayant fonction d’arbitre. Certaines scènes qui ont pour cadre un café (chapitres 12 et 21) portent un regard quasi sociologique sur les causes de cet affrontement qui, fondamentalement, est une interrogation sur la frontière entre l’animal et l’homme, la nature et la culture. Le second tient à la nature de la relation qu’entretiennent les deux principaux enquêteurs, Camille et Adamsberg, faite de non-dit et d’une complicité dont une part – celle qui appartient au passé – n’est jamais révélée : elle tient dans cette formule cryptée et récurrente, « vis ta vie, camarade », que les deux protagonistes utilisent réciproquement. 10 Car le mystère et l’énigme de L’Homme à l’envers ne sont pas seulement dans l’identité du meurtrier : ils sont aussi dans le couple Camille/Adamsberg, qui se reforme à la faveur de l’enquête sans vraiment se reconstituer et laisse aux deux personnages leur caractère anticonformiste, insaisissable parce que mouvementé. Le charme de Camille et du commissaire tient au fait que ce sont, comme les autres enquêteurs, des personnages en désordre. 15 « Double crime dans la Rue Morgue » d’Edgar Poe est publié par le Graham’s Magazine en 1841 : dans ce roman, il s’agit d’identifier l’auteur du meurtre sauvage de deux femmes, retrouvées affreusement mutilées. Les brillantes qualités analytiques de l’enquêteur C. Auguste Dupin et l’observation des marques noires faites par les doigts du meurtrier lui permettent de conclure que celui-ci est un « grand OrangOutan fauve des îles de l’Inde Orientale » et propriété d’un matelot qui logeait non loin de la rue Morgue (Histoires extraordinaires, éditions Folio). Le Chien des Baskerville d’Arthur Conan Doyle est publié en 1902. Dans ce roman, le célèbre Sherlock Holmes doit donner une explication rationnelle à la malédiction qui pèse sur la famille des Baskerville : un chien qui semble sorti de l’enfer rôde sur la lande et s’attaque aux membres de la famille dès que l’heure de la mort a sonné pour eux. Étape 2 [Les personnages, pp. 376-377] 4 Suzanne et Soliman sont marqués d’abord par une différence physique : « On la trouvait trop brutale, trop grossière. Et moche. », dit le texte à propos de la patronne des Écarts. Soliman, lui, est noir, chose dont « c’est à peine si on s’en était remis vingt-trois ans après » dans le village. Il est le « négrillon ». Tous les deux ont été abandonnés et rejetés, Suzanne par un Italien de passage, Soliman par ses parents biologiques. Symboliquement, Soliman peut être le fils qu’elle aurait pu avoir avec « l’étranger » – l’Italien – et qu’elle élève avec un père de substitution, maigre et raide comme un chef de village africain : le Veilleux. Les trois forment une famille recomposée, remarquable par son originalité. 5 Suzanne a l’allure d’une ogresse maternelle qui règne sur un domaine mystérieux à l’écart du reste du monde. Soliman porte le nom d’un des rois Mages, ceuxlà mêmes qui apportèrent à l’enfant Jésus les richesses de l’Orient et de l’Afrique. La rencontre entre ce prince et cette grosse princesse semble prédestinée puisque les hurlements de l’enfant cessent dès que Suzanne le cale contre son sein. 11 22 Le commissaire Adamsberg apparaît dans L’Homme aux cercles bleus, roman qui reçut en 1992 le prix du Festival de Saint-Nazaire. Le catalogue des éditions Viviane Hamy le présente ainsi : « “Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?” Ça amuse les Parisiens. Depuis quatre mois, cette phrase accompagne les cercles qui surgissent, à la nuit, tracés en bleu sur les trottoirs de la ville. Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite “suintent” la cruauté. Il le sait, il le sent : bientôt, de l’anodin saugrenu on passera au tragique. » Un personnage qui revient de roman en roman s’appelle un personnage récurrent. 24 Le nom et les romans policiers de Jean-Claude Izzo sont liés à Marseille comme le sont ceux de Marcel Pagnol ou, plus récemment et pour le cinéma, celui de Robert Guédiguian. Jean-Claude Izzo est né à Marseille en 1945, et il y est mort le 26 janvier 2000. Italien par son père, espagnol par sa mère, il est, comme sa ville, sensible aux multiples cultures des Suds, à leurs clartés, mais aussi à leurs obscurités. C’est un auteur de romans noirs, et son héros, le commissaire Fabio Montale, ex-flic des quartiers nord de Marseille, affronte le chômage, la misère, la drogue, la violence, le fanatisme et le racisme. La quatrième de couverture de Solea (coll. « Série noire », éditions Gallimard) est une bonne et rapide introduction à l’univers romanesque de JeanClaude Izzo. C’est une citation de l’auteur qui dit : « Ceci est un roman. Rien de ce qu’on va lire n’a existé. Mais comme il m’est impossible de rester indifférent à la lecture des journaux, mon histoire emprunte forcément les chemins du réel. Car c’est bien là que tout se joue, dans la réalité. Et la réalité dépasse – et de loin – toutes les fictions possibles. Quant à Marseille, ma ville, toujours à mi-distance entre la tragédie et la lumière, elle se fait, comme il se doit, l’écho de ce qui nous menace. » Solea fait partie d’une trilogie qui comporte deux autres romans dont le héros est Fabio Montale : Total Khéops et Chourmo. Jean-Claude Izzo est, avec Michel Le Bris, le fondateur du festival « Étonnants Voyageurs » qui se tient à Saint-Malo, au mois de mai, depuis 1989. Outre des romans, il a écrit des poèmes et des nouvelles. Étape 3 [Les thèmes, pp. 378-379] 12 Lawrence présente une personnalité marquée par le clivage, terme employé dans la théorie psychanalytique pour désigner la coexistence au sein du Moi, de deux attitudes contradictoires et bien séparées envers la réalité extérieure : pour et devant Camille, Lawrence est un gars calme, « tout en gestes muets, qui suivait sa route sans 12 demander l’avis de personne et qui ne souhaitait à aucun prix qu’on lui commente l’existence » (p. 25, l. 40-43). Quand Adamsberg la voit, à la télévision, à côté de ce « blond aux cheveux longs, une espèce de jeune type taillé pour l’aventure », il fantasme sur « un amour statique, qui tient bien au sol, comme une grosse table de ferme, sain, simple, récuré à l’eau chaude » (pp. 50-51, l. 123-124 et l. 148-149). Néanmoins, le mutisme du personnage et sa façon de ne livrer que des « milieux tronqués » de phrases signale un Moi en morceaux, déchiré, dédoublé. D’ailleurs, le personnage porte deux noms, dont l’un, celui qui correspond à « l’homme tranquille », est un pseudonyme, un faux nom, pour un faux Moi, ce que Adamsberg traduit par ces mots : « Il était en deux bouts […]. Tu n’avais qu’un seul des morceaux. » 14 La dualité marque tous les principaux personnages : Camille a deux activités dont l’une, la plomberie, est traditionnellement attribuée au « masculin » ; Adamsberg, lui, a une approche très intuitive de la réalité, marquée par le goût pour la « fantaisie » au sens de « rêverie ». Le portrait du chapitre 11 dit de lui : « Adamsberg ne réfléchissait jamais, il se contentait de rêver, puis de trier la récolte […]. Il avait conscience que son esprit lui servait un conglomérat confus de pensées inégales et que cela ne fonctionnait pas forcément de même pour tous les autres hommes. » (p. 99). Soliman est nourri de culture africaine par sa mère adoptive et reçoit du Veilleux tout ce qu’il faut savoir sur les moutons quand on est un enfant du pays. Il est enfant du Mercantour et roi d’Afrique. Suzanne est un subtil mélange de grossièreté et de grandeur, comme le Veilleux est un mélange de dureté et de totale attention pour ceux qu’il a élus. Fred Vargas a cette qualité qui consiste à combiner les archétypes de sorte qu’ils produisent des personnages à deux visages. 18 Le mot « lycanthropie » a une origine grecque : lycos signifie « loup » et anthropos signifie « homme ». 21 On peut citer L’Âne d’or de l’auteur latin Apulée, qui raconte les aventures initiatiques d’un jeune homme nommé Lucius et transformé en âne et La Métamorphose de Franz Kafka, dont le héros Grégoire Samsa se réveille un matin transformé en vermine. 13 Étape 4 [La question du genre : L’Homme à l’envers, polar ou épopée ?, pp. 380-381] 14 Le roman d’Umberto Eco intitulé Le Nom de la rose et qui date de 1980 se passe au nord de l’Italie, dans une abbaye de moines bénédictins, au début du XIVe siècle. C’est en effet un cadre original pour un roman policier, genre né au XIXe siècle et plutôt urbain. 15 Cf. Documentation complémentaire, p. 3. Dans la collection SÉRIES COLLÈGE ET LYCÉE 1 Mary Higgins Clark, La Nuit du renard 2 Victor Hugo, Claude Gueux 3 Stephen King, La Cadillac de Dolan 4 Pierre Loti, Le Roman d’un enfant 5 Christian Jacq, La Fiancée du Nil 6 Jules Renard, Poil de Carotte (comédie en un acte), suivi de La Bigote (comédie en deux actes) 7 Nicole Ciravégna, Les Tambours de la nuit 8 Sir Arthur Conan Doyle, Le Monde perdu 9 Poe, Gautier, Maupassant, Gogol, Nouvelles fantastiques 10 Philippe Delerm, L’Envol 11 La Farce de Maître Pierre Pathelin 12 Bruce Lowery, La Cicatrice 13 Alphonse Daudet, Contes choisis 14 Didier van Cauwelaert, Cheyenne 15 Honoré de Balzac, Sarrasine 16 Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux 17 Alfred Jarry, Ubu roi 18 Claude Klotz, Killer Kid 19 Molière, George Dandin 20 Didier Daeninckx, Cannibale 21 Prosper Mérimée, Tamango 22 Roger Vercel, Capitaine Conan 23 Alexandre Dumas, Le Bagnard de l’Opéra 24 Albert t’Serstevens, Taïa 25 Gaston Leroux, Le Mystère de la chambre jaune 26 Éric Boisset, Le Grimoire d’Arkandias 27 Robert Louis Stevenson, Le Cas étrange du Dr Jekyll et de M. Hyde 28 Vercors, Le Silence de la mer 29 Stendhal, Vanina Vanini 30 Patrick Cauvin, Menteur 31 Charles Perrault, Mme d’Aulnoy, etc., Contes merveilleux 32 Jacques Lanzmann, Le Têtard 33 Honoré de Balzac, Les Secrets de la princesse de Cadignan 34 Fred Vargas, L’Homme à l’envers 35 Jules Verne, Sans dessus dessous 36 Léon Werth, 33 jours 37 Pierre Corneille, Le Menteur 38 Roy Lewis, Pourquoi j’ai mangé mon père 39 Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal 40 Yasmina Reza, « Art » 41 Émile Zola, Thérèse Raquin 42 Éric-Emmanuel Schmitt, Le Visiteur 43 Guy de Maupassant, Les deux Horla 44 H. G. Wells, L’Homme invisible 45 Alfred de Musset, Lorenzaccio 46 René Maran, Batouala 47 Paul Verlaine, Confessions 48 Voltaire, L’Ingénu SÉRIE ANGLAIS 1 Roald Dahl, Three Selected Short Stories 2 Oscar Wilde, The Canterville Ghost 3 Allan Ahlberg, My Brother’s Ghost 4 Saki, Selected Short Stories 16 Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, « toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle de la présente publication, faite par quelque procédé que ce soit (reprographie, microfilmage, scannérisation, numérisation…) sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle ». 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