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À la une
Semaine du 11 juin 2012
Avec Invitation à un assassinat (Seuil), Carmen Posadas renoue avec l’intrigue policière, l’élégance et la satire
qui ont fait le succès de Petites infamies.
Divorcée de son cinquième mari, complètement ruinée, Olivia songe que la mort est de loin préférable à la misère.
Mais pas n’importe quelle mort. Son plan est minutieusement préparé. Sur un yacht luxueux, sous prétexte de fêter son
divorce, elle réunit huit invités très spéciaux : pour d’obscures raisons liées au passé, tous seraient prêts à lui asséner un
coup mortel. Horrifiés, ils s’en défendent et croient qu’Olivia n’a plus toute sa tête. Aussi, lorsqu’elle est retrouvée morte
sous une passerelle du Sparkling Cyanide, la police a vite fait d’innocenter tout ce beau monde et conclut à un fâcheux
accident.
Seule Ágata, persuadée qu’on a tué Olivia, ne se laisse pas abattre. Elle découvre que sa sœur avait laissé des pistes
permettant de mener un enquêteur jusqu’au meurtrier. Ou à la meurtrière. De fil en aiguille et de blog en blog,
Ágata s’emploie à résoudre le casse-tête. Une tâche qui va changer sa vie.
En librairie le 12 juin.
À paraître
Extinction Club (Rivages), de Jeffrey Moore. Nile Nightingale, un Américain en cavale, se perd un soir de tempête dans les
Laurentides. Réfugié dans son minibus, il est en train de s’enivrer lorsqu’une camionnette s’arrête non loin de lui et largue
une marchandise avant de disparaître. À l’intérieur du « paquet » se trouve Céleste Jonquères, une jeune activiste environnementale de quatorze ans, engagée contre la chasse illégale. Entre les deux, un lien profond va se tisser... alors que la
tension monte entre les chasseurs et les deux fugitifs. Jeffrey Moore est maître de conférences à l’Université de Montréal.
En librairie le 12 juin.
Avant la fin (Seuil), de Liz Jensen. Dans un internat psychiatrique de la province anglaise, Gabrielle, psychothérapeute
clouée à un fauteuil roulant, a pour patiente Bethany, seize ans, enfermée pour avoir tué sa mère à l’aide d’un tournevis.
Manipulatrice, intelligente et agressive, Bethany a le curieux pouvoir de prédire les catastrophes naturelles. Avec l’aide
d’un des médecins, Gabrielle va tenter de contrôler Bethany et d’ainsi empêcher un nouveau drame de se produire,
car, quoi qu’en dise la communauté scientifique, ses prédictions se sont toutes réalisées. La course contre la montre est
engagée. En librairie le 19 juin.
À travers près de 400 entrées rédigées par plus de 70 spécialistes, le Dictionnaire de la pensée du cinéma (PUF) projette
en autant de courts essais stimulants cette place centrale du film dans notre compréhension du monde. Une synthèse
complète sur le cinéma comme objet et lieu d’une pensée spécifique, qui tout à la fois s’inspire de disciplines parallèles
(histoire, philosophie, psychanalyse, psychologie, sémiologie, etc.) et les influence en retour. En librairie le 12 juin.
Dans les médias
Plus qu’un simple roman policier, Le Mystère de Roccapendente (Christian Bourgois), de Marco Malvaldi, dresse le
portrait passionnant d’un pays en pleine mutation et établit des parallèles troublants entre l’Italie de la fin du XIXe et
celle de l’ère berlusconienne. En librairie le 12 juin.
« C’est original, intelligent, rondement mené. Malvaldi est un maître queux du polar. » Livres Hebdo
« Voici une comédie policière hilarante et moins futile qu’il n’y paraît. En fin d’ouvrage, quelques recettes tirées du
manuel de gastronomie italienne d’Artusi, publié en 1891. Que du bonheur ! » Payot l’Hebdo
« Derrière le style léger du polar, le quatrième roman de Marco Malvadi campe un fin portrait de l’Italie de la fin du XIXe
siècle, tout juste réunifiée. Le style, tourné à la façon de l’époque, est vif, plein d’humour et pimenté de réflexions très
actuelles. Un vrai-faux classique, en somme... » Les Echos
« Parmi les personnages historiques rappelés à la vie pour s’improviser détectives, manquait encore Pellegrino Artusi.
Malvaldi a remédié à ce manque. Et il a bien fait, pour deux excellentes raisons. La première : en dépit de la profusion des
livres de recettes, le livre d’Artusi est encore le plus fiable. La seconde : le roman hérite de l’esprit subtil, du côté à la fois
débonnaire et désabusé, ainsi que de l’intelligence étincelante de son protagoniste. » La Stampa
Nous avons aimé
Semaine du 11 juin 2012
À travers son détective Pepe Carvalho, Manuel Vázquez Montalbán se livre à une fine analyse de la société espagnole
au sortir du franquisme. Quarante ans après ses débuts de privé barcelonais, le célèbre détective revient pour le plus
grand plaisir des lecteurs. Les Enquêtes de Pepe Carvalho, tome 1 (Seuil) sera en librairie le 4 juillet.
Ses enquêtes reflètent les conflits personnels et sociaux de l’Espagne post franquiste et font revivre la Barcelone populaire
des années 1970 et 1980 où se côtoient prostituées, maquereaux, militants de la gauche radicale, ouvriers, hommes d’affaires corrompus. Dès la première enquête, le lecteur voit s’y dessiner le portrait d’un Carvalho fin gourmet, entouré de
Charo, sa maîtresse - une prostituée libérale et libérée du Barrio Chino -, de Biscuter, son secrétaire-cuisinier - un ancien
détenu de droit commun des geôles franquistes -, et de Bromure, un cireur de chaussures qui lui sert d’indic.
Tatouage, Meurtre au Comité central et Les Mers du sud composent ce premier volume.
Cette œuvre originale redonne vie, avec une remarquable intensité, à une Barcelone aujourd’hui disparue.
Le monde du livre
En marge de Grand prix du Canada de Formule 1, qui se déroulera les 8, 9 et 10 juin à Montréal, découvrez les
dessous de ce sport dans Géopolitique et virages de la Formule 1 (Septentrion).
Parmi les méga-événements sportifs qui rythment le calendrier de nos sociétés contemporaines, les courses de Formule 1
révèlent des enjeux qui dépassent les frontières sportives. La discipline reine du sport automobile est un terrain particulièrement propice aux tensions et aux rapports de force entre, d’une part, les industries du spectacle et du sport et, d’autre
part, les villes, les pays et les communautés d’accueil. Du Grand Prix de Montréal à l’incontournable circuit de MonteCarlo, en passant par les nouvelles destinations de l’Asie orientale, les auteurs font la lumière sur le visage qu’a pris le
sport-spectacle qu’est la Formule 1 au cours des dernières années.
À l’occasion du Jubilé de diamant de la reine Elisabeth II, Frédérique Jacquemin et Michel Giorgis-Comte vous
proposent de vous mettre à table avec la reine d’Angleterre !
À travers soixante-quinze recettes classiques anglaises, redécouvrez la culture britannique et ses reines de légende.
À table avec la Reine d’Angleterre (Agnès Viénot) sera en librairie le 19 juin.
À lire aussi : la biographie Elizabeth, la reine mère aux Éditions Philippe Rey.
Activités d’auteurs
Marie-Claire Blais sera de passage à Montréal du 19 au 22 juin.
Marie-Claire Blais est l’auteur d’une œuvre considérable maintes fois récompensée. Le Jeune Homme sans avenir (Boréal),
sixième volet de sa fresque Soifs, a été publié en avril dernier. Inaugurée en 1995 et récipiendaire de deux Prix du Gouverneur général, ce cycle romanesque a été salué par la critique comme une des entreprises majeures de la littérature
québécoise contemporaine.
Le Cercle littéraire Françoise-Loranger recevra Katia Gagnon le mercredi 20 juin à 19 h 30 à la bibliothèque de
Mont-Saint-Hilaire.
Directrice des informations générales au quotidien La Presse, Katia Gagnon est l’auteur du roman La Réparation (Boréal).
Commémorations
Trois ans après le décès d’Alain Bashung, Chloé Mons dévoile les derniers instants de la vie de son amoureux, puis les
jours qui ont suivi sa mort dans Let go (Fetjaine). Un récit universel, bouleversant, sur la disparition d’un être aimé.
« La dernière semaine de la vie de l’homme que j’aime. La semaine qui suit la mort de l’homme que j’aime. La vie sans
lui. Et la vie qui recommence. Plus qu’un livre c’est un geste. Une pulsion. Raconter le grand passage de l’être aimé,
l’accompagner jusqu’au bout du chemin et guetter les traces de sa vie dans la vie de celle qui reste. L’empreinte de
l’amour dans le réel, le fer rouge sur ma peau. Regarder la mort bien en face, l’étreindre, la saluer chaleureusement puis
repartir dans la vie. Absolument. Irrépressiblement. » En librairie le 12 juin.
À lire aussi : Bashung l’imprudent (Don Quichotte).
Semaine du 11 juin 2012
Prix littéraires et distinctions
Le premier Prix du Festival de la poésie de Montréal a été décerné à Louis-Philippe Hébert pour son recueil Vieillir
publié aux Éditions Les Herbes rouges.
Écrivain et éditeur, Louis-Philippe Hébert a publié un vingtaine d’ouvrages dont Le Livre des plages (Les Herbes rouges)
qui a remporté le Grand prix Quebecor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières en 2008.
L’historienne et écrivaine Micheline Dumont a reçu le prix Idola Saint-Jean 2012, décerné par la Fédération des
femmes du Québec (FFQ), en reconnaissance de son engagement et de sa contribution au mouvement féministe.
Micheline Dumont est notamment l’auteur aux Éditions du Remue-ménage du Féminisme québécois raconté à Camille et de
La Pensée féministe au Québec.
Jeanette Winterson est la lauréate du premier prix Marie Claire du Roman féminin pour son récit Pourquoi être
heureux quand on peut être normal ? paru à L’Olivier.
Salons du livre et festivals
Le Carrefour de la littérature, des arts et de la culture (CLAC), en collaboration avec les Jardins de Métis, organise à chaque
été des rencontres avec des écrivains. Les Thés littéraires sont une occasion de découvrir l’œuvre d’auteurs québécois
dans l’ambiance fascinante des Jardins. À noter à votre agenda :
8 juillet. Pierre Nepveu
12 août. Serge Bouchard
16 sept. Jean-Simon Desrochers
La 7e édition du Lyon BD Festival aura lieu les 23 et 24 juin. Une fois de plus, le Québec sera à l’honneur !
De nombreux dessinateurs québécois traverseront l’Atlantique pour l’édition 2012 dont Jimmy Beaulieu (Le Temps des siestes,
Alto), Francis Desharnais (Motel Galactic, Pow Pow), Sylvain Lemay (Pour en finir avec novembre, Mécanique générale) et
Guy Delisle (Shenzhen, L’Association).
Cliquez ici pour plus d’informations.
Films, expositions, théâtres...
Le film Les Adieux à la reine, adapté du roman à succès de Chantal Thomas, sera à l’affiche le 15 juin.
1810. Vienne est une ville ruinée et humiliée par le passage et la victoire de Napoléon. Agathe-Sidonie Laborde, ancienne
lectrice de Marie-Antoinette, se souvient des derniers jours de la reine à Versailles les 14, 15 et 16 juillet 1789, et particulièrement de ce jour où la famille royale s’est enfuie. Elle restitue le faste de la Cour, savamment orchestré par cette reine
si controversée.
Rappelons que Les Adieux à la reine (Points) a reçu le prix Femina en 2002.
Cliquez ici pour lire une entrevue avec Chantal Thomas sur l’adaptation du roman.
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