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À la une
Semaine du 14 janvier 2013
Gilles Archambault, qui célèbre cette année ses cinquante ans d’écriture, fait un retour au mode romanesque avec
Lorsque le cœur est sombre (Boréal). Toujours avec cette sensibilité et cette pudeur qu’on lui connaît, il parvient à
nous faire toucher l’essence même de la vie, de l’amour, de l’amitié.
Vient un temps dans la vie où le présent n’a presque plus de poids et où l’être ne possède rien de plus précieux ni de plus
sûr que le souvenir de ce qu’il a été, de ce qu’il a vécu et de ce qu’il a perdu. Ghislain, un vieux comédien solitaire et à
peu près oublié, a décidé de réunir quelques-uns de ses amis de longue date pour un repas au restaurant. Qu’attend-il de
ces témoins de son passé, que veut-il leur annoncer, qu’espère-t-il revivre en leur compagnie ? Tous, sous le coup de cette
invitation, seront amenés à penser à lui, à reparcourir eux aussi leur propre existence et à éprouver pour eux-mêmes la
fuite du temps, l’approche inexorable de la fin.
Lorsque le cœur est sombre est le trente-deuxième livre de Gilles Archambault depuis 1963. Soulignons également la parution, le 9 avril prochain, dans la collection « Boréal Compact », de Qui de nous deux ?, Un promeneur en novembre et
Les Rives prochaines.
En librairie le 15 janvier.
À paraître
Avant Eden (Septentrion). Après une année passée à Montréal et un arrêt à Paris, Barthélémy Courmont et sa femme
étaient prêts à rentrer à Taiwan. Pourquoi ne pas le faire en prenant le temps de savourer les plaisirs du voyage, pour
transformer ce demi-tour du monde en une longue ballade et non un simple trajet d’avion. Le résultat, c’est un périple de
trois mois dans une quinzaine de pays. Ce livre est une invitation au voyage et à la rencontre de mondes singuliers
peu connus. En librairie le 15 janvier.
Les Grands Destins qui ont changé le monde (Jourdan), de Jean C. Baudet. Les événements qui font l’histoire sont d’abord
les actions de « grands hommes ». Parmi les innombrables faits historiques, l’auteur a repéré ceux qui vraiment ont compté, ceux qui ont profondément changé les conditions de vie, ceux qui ont marqué non pas tel ou tel pays, non pas telle
ou telle époque, mais l’humanité dans son ensemble. En librairie le 22 janvier.
De très loin (Le Quartanier), de Franz Schürch. Deux hommes sont en discussion. Ils se montrent insatisfaits, perturbés
par un problème qu’ils s’expliquent mal. Pour se ressaisir, ils commencent à se raconter des histoires. Cela les plongera
d’abord dans un désarroi encore plus profond, jusqu’à ce qu’avec la dernière histoire, ils en viennent à comprendre
quelque chose de mortel à propos de la beauté. En librairie le 22 janvier.
Le Portier de la gare Windsor (La Pleine lune), texte de la pièce du même nom de Julie Vincent, est une réflexion sur l’exil
et les traces indélébiles que les dictatures laissent chez ceux qui en sont victimes. Ce livre-album est illustré de photos
de scènes et de photos d’archives. En librairie le 15 janvier.
Nous avons aimé
Oublie-t-on jamais la maison qui a abrité notre enfance ? Oublie-t-on jamais la disparition de notre meilleur ami ? Avec
une extraordinaire sensibilité, Stéfani Meunier nous amène à revivre les abandons qui marquent la fin de l’enfance
pour chacun de nous dans On ne rentre jamais à la maison (Boréal).
La maison de notre enfance est un lieu magique, où rêves et cauchemars sont autant de pièces secrètes qu’on ne se lasse
pas de revisiter. Chaque marche de l’escalier, chaque latte du plancher nous semble familière, aussi familière que le grain
de notre peau, que la paume de notre main.
Pour Pierre-Paul, quitter la maison de son enfance, avenue Lorne, à Montréal, est d’autant plus déchirant que c’est là qu’il
a vécu des moments inoubliables avec Charlie, sa meilleure amie. Charlie qui avait des passions, intenses, fulgurantes, fugaces. Charlie qui était fascinée par tout ce qui est mystérieux, inexplicable. Faut-il voir dans ces passions une prémonition
de la façon dont elle allait disparaître ?
Avec une économie de moyens qui caractérise son écriture, Stéfani Meunier révèle, sous la surface lisse de nos vies, les
gouffres ouverts en nous par les lieux et les êtres que nous avons perdus. En librairie le 22 janvier.
Dans les médias
Semaine du 14 janvier 2013
Avec Tombé hors du temps (Seuil), David Grossman, l’auteur d’Une femme fuyant l’annonce, parvient à décrire
l’indicible expérience du deuil d’un enfant. Un roman touchant qui fait écho à la mort de son propre fils.
« L’écrivain recueille le souvenir de son fils disparu et le maintient vivant dans l’écriture. Il y a des choses absolument
magnifiques. Je dois dire que j’ai eu les larmes aux yeux. C’est superbe. »
Georges Leroux, Radio-Canada, Plus on est de fous, plus on lit [Pour écouter la critique]
« Un livre inoubliable. Un bouleversant livre de sagesse où prose et poésie se mêlent, comme pour mieux parvenir à dire
l’horreur de la perte. » Le Nouvel Observateur
« Ce livre bouleversant aux échos universels dit surtout la nécessité d’écrire. » Transfuge
« Le langage comme seule catharsis. » Les Inrockuptibles
Le monde du livre
L’écrivaine, peintre, sculpteure et dramaturge Jovette Marchessault est décédée le 31 décembre dernier à l’âge de
soixante-quatorze ans.
Née à Montréal en 1938 dans un milieu ouvrier modeste, Jovette Marchessault s’était d’abord fait remarquer par ses
peintures et ses sculptures, avant d’entrer avec éclat sur la scène littéraire québécoise en 1975 avec la parution de son
premier roman, Comme un enfant de la terre, t. 01 : le crachat solaire, qui reçoit le prix France-Québec. Pourtant, il
n’existe à ce jour aucun ouvrage consacré entièrement à l’œuvre de cette écrivaine influente. De l’invisible au visible.
L’imaginaire de Jovette Marchessault (Remue-ménage) vient donc combler cette lacune en présentant un ensemble d’études inédites sur divers aspects de son œuvre, mais également des textes de ses amis et collègues du milieu théâtral.
Le poète Yves Boisvert, auteur d’une trentaine de recueils, est décédé à l’âge de soixante-deux ans.
Yves Boisvert remportait en novembre dernier le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec
pour la région de l’Estrie, un hommage qui voulait saluer « son écriture engagée, intègre et sans compromis ». Il était un
des fondateurs du Festival international de la poésie de Trois-Rivières.
Activités d’auteurs
Denyse Baillargeon (Brève Histoire des femmes au Québec, Boréal) participera à une causerie le mardi 22 janvier à
19 h 30 à la Librairie Paulines (Montréal) sous le thème Histoire des femmes et changements de société.
Marcelo Otero donnera une conférence autour de son livre L’Ombre portée. L’individualité à l’épreuve de la dépression
(Boréal) au centre Saint-Pierre le mardi 22 janvier à 19 h.
La Librairie Paulines (Montréal) accueillera le journaliste retraité Claude Jean Devirieux, auteur de Derrière l’information officielle. 1950-2000 (Septentrion), le jeudi 24 janvier à 19 h 30.
Commémorations
Le 4 février prochain marquera le 100e anniversaire de la naissance de la militante des droits civiques Rosa Parks.
Connue avant tout pour avoir refusé de céder sa place dans l’autobus à un homme blanc, à l’époque des lois de ségrégation raciale, Rosa Parks a contribué à déclencher le mouvement des droits civiques dans l’Amérique des années 1950 et
1960 qui demandait l’égalité raciale.
En juin 1964, un millier de volontaires, principalement des étudiants blancs d’universités du nord des États-Unis, se
rendent dans le Mississipi pour soutenir le mouvement des droits civiques et pour enseigner aux Noirs, parmi les plus pauvres d’Amérique. Ce projet – le Freedom Summer – suscita immédiatement une flambée de violence ségrégationniste dans
laquelle plusieurs de ces jeunes perdirent la vie, d’autres furent battus ou arrêtés, une soixantaine d’églises, maisons et
commerces incendiés ou détruits à l’explosif. Freedom Summer (Agone), de Doug McAdam, retrace l’histoire de cet été-là
et de son impact sur toute une génération. En librairie le 15 janvier.
À lire aussi : Rosa Parks, la femme qui a changé l’Amérique (Oskar).
Semaine du 14 janvier 2013
Prix littéraires et distinctions
Leonardo Padura a reçu le Prix National de littérature de Cuba pour l’ensemble de son œuvre.
Leonardo Padura est né à La Havane en 1955. Il est notamment l’auteur aux Éditions Métailié de la série mettant en vedette
l’inspecteur Mario Conde et de L’Homme qui aimait les chiens (prix Roger Caillois) qui paraîtra, le 19 février prochain, en
format poche dans la collection « Suites ».
Cinq ouvrages ont été retenus dans les catégories «adolescents» et «adultes» pour l’édition 2013 du Prix La Science se
livre. Parmi les titres finalistes :
Adolescents
Les Extraterrestres expliqués à mes enfants (Seuil)
1001 manières de se déplacer (Gulf Stream)
Adultes
Le Bestiaire cérébral (CNRS)
Salons du livre et festivals
Calendrier des salons du livre pour la saison hiver-printemps 2013.
La Fête de la lecture et du livre jeunesse de Longueuil du 6 au 10 février (http://fetedulivre.csmv.qc.ca/)
Salon du livre de l’Outaouais du 28 février au 3 mars (http://www.slo.qc.ca/)
Salon du livre de Trois-Rivières du 21 au 24 mars (http://www.sltr.qc.ca/)
Salon du livre international de Québec du 10 au 14 avril (http://www.silq.ca/)
Salon du livre d’Edmundston du 18 au 21 avril (http://www.salon-livre.net/)
Salon du livre de la Côte-Nord du 25 au 28 avril (http://www.salondulivrecotenord.com/)
Les Printemps meurtriers de Knowlton du 17 au 19 mai (http://lesprintempsmeurtriers.com/)
Salon du livre anarchiste de Montréal les 25 et 26 mai (http://www.salonanarchiste.ca/)
Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue du 23 au 26 mai (http://www.slat.qc.ca/)
Films, expositions, théâtres...
Le film Opération avant l’aube, inspiré du livre Ce jour-là. Au cœur du commando qui a tué Ben Laden de Mark Owen,
prendra l’affiche le 11 janvier.
Écrit en collaboration avec le journaliste Kevin Maurer, Ce jour-là (Seuil) est le récit exclusif d’une mission historique, racontée
de l’intérieur par l’un des membres du commando. Engagé dans les Navy SEAL en 2004, Mark Owen a sillonné les sentiers des
montagnes du Pakistan, les côtes de Somalie, les rues et villages d’Irak et d’Afghanistan à la poursuite des Talibans. Toutes ces
missions préparaient la dernière. Celle qu’il a menée. Celle où il a assisté en direct à la mort du leader d’Al-Qaïda le 2 mai 2011
à 1 h du matin, heure locale.
Le livre L’Univers expliqué à mes petits-enfants, de l’astrophysicien québécois Hubert Reeves, sera porté au grand écran
par la maison de production Max Films.
En plus de réaliser le film, Sébastien Denault signera le scénario en collaboration avec Hubert Reeves. L’Univers expliqué à mes
petits-enfants (Seuil), paru en 2011, a été traduit dans une quinzaine de langues. Paraissait, en novembre dernier, le beau livre
L’Univers expliqué en images (Seuil) qui reprend le texte de l’essai auquel s’ajoute de magnifiques photos en doubles pages.
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