Dans les médias À la une À paraître

À la une
Semaine du 17 août 2015
Ils sont jeunes et talentueux. Ils ont insufflé un vent nouveau dans la littérature québécoise. Et ils sont de retour
pour notre plus grand plaisir !
Remarqué avec Charlotte before Christ, Alexandre Soublière revient avec Amanita Virosa (Boréal), un second roman
ambitieux, original et parfaitement maîtrisé. HYAENA. C’est le nom que Winchester Olivier et Samuel Colt ont donné à leur
entreprise, qui fonctionne en marge de la société et qui exploite les pulsions les plus fondamentales de l’espèce humaine :
posséder et dominer ses semblables. Ils le font en vendant les images, photos, vidéos des personnes visées par leurs
clients. Et ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. À l’âge d’Internet, l’image n’est-elle pas plus précieuse encore que
les corps ? N’est-elle pas, une fois qu’elle existe dans le cyberespace, plus forte que la mort ?
L’auteur, qui vit à Vancouver, sera de passage au Québec à la fin août et disponible pour des entrevues.
Daniel Grenier signe avec L’Année la plus longue (Le Quartanier) une grande épopée américaine traversant trois siècles,
une histoire inoubliable de vies trop courtes et de vies sans fin. Roman des territoires éternels et des destinées fragiles,
des tribus déportées et des guerres civiles; légende d’une autre époque qui cherche à conquérir la nôtre et à la transcender, ce premier roman de l’auteur du recueil de nouvelles Malgré tout on rit à Saint-Henri se nourrit autant de la magie du
Benjamin Button de Fitzgerald que des fabulations historiques de Ferron.
En librairie le 25 août.
À paraître
Les Eaux troubles du mojito (Seuil). Après La Première Gorgée de bière, le nouveau recueil de textes courts signés
Philippe Delerm. Ici l’auteur souligne le bonheur de « danser sans savoir danser », de « prolonger un après-midi sur la
plage »; le jour où on ose se lancer… Une invitation à profiter de chaque instant et de chaque plaisir de la vie.
Mario Girard, alias Marie Auger, revient avec Carapace (Lévesque éditeur) après douze ans d’absence. Alice est une
musicienne de rue. En compagnie de son chat Maurice, elle traîne en ville trimballant dans une vieille poussette toutes ses
affaires. Un foulard sur son crâne rasé et d’immenses verres fumés lui cachant presque tout le visage, Alice se replie sur
elle-même, loin à l’intérieur, parce qu’il fait trop mauvais dehors.
Je ne tiens qu’à un fil mais c’est un très bon fil (Somme toute). Avec sensibilité et humour, Sylvie Laliberté remonte le fil
de sa vie, depuis son enfance rêvée dans les livres jusqu’à aujourd’hui, alors qu’elle côtoie la vieillesse de son père. Se
jouant des conventions, elle nous livre par petites touches un récit à propos de l’identité, du bonheur, de l’amour...
Le Cœur du problème (l’Olivier), de Christian Oster. En rentrant chez lui, Simon découvre un homme mort au milieu du salon. Diane, sa femme, qui, selon toute vraisemblance, a tué l’homme, lui annonce qu’elle s’en va. Simon, resté seul avec
le corps, va devoir prendre les décisions qui s’imposent. C’est lors de sa visite à la gendarmerie qu’il rencontre Henri, un
gendarme à la retraite. Mais Simon est sur la réserve; chaque mot, chaque geste risque d’être sévèrement interprété.
Dans les médias
L’Infinie comédie (l’Olivier): LE livre-événement de la rentrée européenne.
Infinite Jest, livre culte de David Foster Wallace, paraît enfin en version française près de vingt ans après sa parution aux
États-Unis. Ce vaste projet éditorial de 1500 pages aura pris plus de trois ans à traduire. Considéré comme l’un des cent
meilleurs romans du XXe siècle, ce texte prophétique a fasciné ses lecteurs dans le monde entier.
« Une fantaisie dystopique, une méditation sur le cinéma, une vision burlesque de la politique américaine, une critique de
la société du spectacle, le tout enveloppé d’un humour désabusé : voilà ce qui caractérise – à grand peine – L’Infinie comédie. » Sunday Times
« Quand des scènes d’une drôlerie indécente se mêlent à la pure tragédie… L’Infinie comédie est le roman le plus pertinent
et fascinant qu’on ait lu depuis longtemps sur la culture américaine. » The Independent
« Avec son style brillant, on peut lire et relire L’Infinie comédie à l’infini. C’est tout simplement un chef-d’oeuvre. » Esquire
En librairie le 25 août.
Nous avons aimé
Semaine du 17 août 2015
Avec Montecristo (Christian Bourgois), Martin Suter nous entraîne dans le gouffre du système bancaire suisse et de
ses ramifications mondiales, un monde noir, cynique, violent et machiavélique.
Jonas Brand est un journaliste zurichois spécialisé dans les émissions télé sur les célébrités. Un jour, il réalise qu’il est en
possession de deux coupures de cent francs suisses dotées du même numéro de série – ce qui est techniquement
impossible.
Mais en décidant d’enquêter sur les billets, Brand a soulevé une affaire bien plus grosse qu’il ne l’imaginait. Et voici que,
soudain, on lui reparle d’un vieux projet de film intitulé Montecristo, que personne n’a jamais voulu tourner par manque
de budget…
L’auteur de la série « Allmen » entretient ici un suspense maîtrisé et vertigineux comme rarement.
Martin Suter présente Montecristo.
En librairie le 25 août.
Le monde du livre
L’éminent journaliste et biographie Jean Lacouture est décédé le 16 juillet dernier à l’âge de
quatre-vingt-quatorze ans.
Jean Lacouture a été notamment grand reporter au quotidien Le Monde de 1957 à 1975 et au Nouvel Observateur.
En 1961, il lance aux Éditions du Seuil sa collection « L’Histoire immédiate ». Biographe des plus grands noms de l’histoire
politique française et culturelle, Jean Lacouture écrira près de 70 biographies dont celle de De Gaulle en trois volumes
saluée par de nombreux spécialistes.
La majorité de son œuvre est publiée aux Éditions du Seuil.
Mentionnons aussi le décès de l’écrivain Edgar Lawrence Doctorow à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Diplômé de la Columbia University, Edgar Lawrence Doctorow a été éditeur à la New American Library puis chez Dial Press.
Il a publié plusieurs romans, dont Le Livre de Daniel, Ragtime et Billy Bathgate, tous trois adaptés au cinéma.
Au cours de sa carrière, il a reçu, entre autres, le National Book Award, le National Book Critics Circle Awards à deux
reprises et le PEN Faulkner Award. Ses écrits évoquent une Amérique vibrante et colorée, et mêlent les personnages et les
événements clés de l’Histoire.
Activités d’auteurs
Marc-Antoine Cyr rencontrera ses lecteurs le mardi 25 août à 17 h à l’Amère à boire à l’occasion de la parution de son
livre Malgré les exils multipliés publié chez Lévesque éditeur dans la collection « Carnets d’écrivains » dirigée par
Robert Lalonde.
Le bédéiste Philippe Girard (La Grande Noirceur, Mécanique générale) participera à l’événement Maguire en fête (avenue
Maguire à Québec) qui se déroulera les 29 et 30 août prochains. Cliquez ici pour plus d’informations.
Commémorations
Le 1er septembre marquera le 300e anniversaire de la mort de Louis XIV. Pour ses contemporains comme pour la
postérité, Louis XIV fut et demeure le roi par excellence. Voici quelques suggestions de lecture pour en savoir plus
sur celui qu’on surnommait le Roi-Soleil.
L’Affaire des poisons (Tallandier), Claude Quétel
Louis XIV a dit (Les Belles Lettres), Patrick Dandrey
Les Secrets de Louis XIV (Tallandier), Lucien Bély
Louvois. Le double de Louis XIV (Tallandier), Jean-Philippe Cénat
Louis XIV: l’univers du Roi-Soleil (Tallandier), Thierry Sarmant et Alexandre Maral
Louis XIV. Homme et roi (Tallandier), Thierry Sarmant
Semaine du 17 août 2015
Prix littéraires et distinctions
30 romans français et étrangers composent la première sélection du Prix du roman Fnac. Parmi ceux-ci :
Ce cœur changeant, Agnès Desarthe (l’Olivier, en librairie le 25 août)
Villa des femmes, Charif Majdalani (Seuil, en librairie le 25 août)
Les Échoués, Pascal Manoukian (Don Quichotte, en librairie le 22 septembre)
La Carte des Mendelssohn, Diane Meur (Sabine Wespieser, en librairie le 1er septembre)
La première sélection du Prix littéraire du Monde a été dévoilée. Parmi les dix romans en lice :
Ce cœur changeant, Agnès Desarthe (l’Olivier, en librairie le 25 août)
Sauve qui peut la vie, Nicole Lapierre (Seuil, en librairie le 29 septembre)
La Carte des Mendelssohn, Diane Meur (Sabine Wespieser, en librairie le 1er septembre)
Soulignons que Geneviève Pettersen est en lice pour le prix Senghor du premier roman pour son livre La Déesse des
mouches à feu (Le Quartanier).
Salons du livre et festivals
La Journée du livre haïtien se déroulera le samedi 22 août au Centre N A Rive.
Cette 8e édition, qui nous promet littérature, gastronomie, conte et musique, prendra une couleur particulière cette année.
En solidarité avec les peuples des Premières Nations et inspirée des Nuits amérindiennes en Haïti, la Journée du livre haïtien
accueillera comme invitée d’honneur l’auteur innue Joséphine Bacon (Un thé dans la toundra, Mémoire d’encrier).
Pour souligner le dixième anniversaire de sa revue Littoral, le Groupe de Recherche sur l’Écriture Nord-Côtière (GRÉNOC)
lancera son numéro spécial consacré à la littérature innue.
Un hommage sera rendu à Dany Laferrière, nouvellement membre de l’Académie française et ami fidèle de cette journée.
Le public pourra également rencontrer les auteurs Joël Des Rosiers (Chaux, Triptyque, en librairie le 15 septembre), Émeline
Pierre (Bleu d’orage, La Pleine Lune) et Robert Berrouët-Oriol (Découdre le désastre – L’Ile anaphore, Triptyque).
Cliquez ici pour visiter la page Facebook de l’événement.
Films, expositions, théâtres...
La maison de production Aetios, de Fabienne Larouche et de Michel Trudeau, a récemment acheté les droits d’adaptation pour le cinéma du roman La Promesse (Boréal) de Michèle Ouimet.
Ce premier roman de la journaliste Michèle Ouimet raconte l’histoire de Louise Durand, grand reporter pour un quotidien
montréalais. Au cours d’une mission à Kaboul, Louise fera la connaissance de Soraya, une Afghane mariée de force à un
époux violent qu’elle a fui. Touchée par la détresse de la jeune femme, Louise promet de l’aider et de la soutenir
lorsqu’elle trouvera refuge à Montréal.
« Un premier roman touchant, éclairant et percutant sur les limites de l’interventionnisme et sur ses effets souvent
contreproductifs. » Martine Desjardins, L’actualité
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