Dans les médias À la une À paraître

À la une
Semaine du 21 septembre 2009
Sixième volet du Dernier Royaume, La Barque silencieuse (Seuil) de Pascal Quignard est un appel à l’anticonformisme,
à l’obligation de croire. C’est un hommage à la solitude des hommes qui encourage le respect des choix,
qu’ils prennent la forme de l’athéisme, de la solitude ou du suicide. En librairie le 6 octobre.
Pascal Quignard explore les possibilités d’un mode de vie, plus singulier, plus radical, plus profond, sans jugement, sans
société, sans dieux, à travers une suite de contes, de petits romans, d’anecdotes historiques, de fragments biographiques,
d’étymologies. Au fil de ces pages, c’est l’affirmation de la liberté comme pulsion vitale qui fait le lien entre tous ces
fragments du passé, anecdotes ou pensées.
Revenant toujours vers ses obsessions, Pascal Quignard poursuit sa quête des origines – origines de l’homme, de la vie, du
langage, du signe - fil conducteur du Dernier Royaume. Avec cette série, Pascal Quignard a trouvé une forme littéraire
nouvelle, il casse les genres, décloisonne les domaines et brouille les images. Rappelons que le premier tome du Dernier
Royaume, Les Ombres errantes, a obtenu le prix Goncourt en 2002. Pour visionner une entrevue avec l’auteur : cliquez ici.
« Les vrais livres sont contraires aux mœurs collectives, écrit Quignard. Sa Barque silencieuse n’en est que la preuve la plus
éclatante. » Lire
À paraître
Maude Barlow, grande spécialiste de l’eau et récipiendaire du Prix canadien de l’environnement de 2008, aborde la question de la crise de l’eau sous tous ses angles et sonne l’alarme sur une éventuelle catastrophe écologique et humanitaire
dans son nouvel essai à paraître le 22 septembre : Vers un pacte de l’eau (Écosociété). À l’occasion de la parution de son
ouvrage, elle donnera une conférence le mercredi 23 septembre à 19 h à l’Université du Québec à Montréal.
Roman policier sans meurtres et sans pièces à conviction, Quinze secondes de célébrité (Triptyque) de François Leblanc se
déroule dans un Montréal qui n’a rien d’une carte postale. Six personnages ayant peu de choses en commun sont unis par
l’obligation de se présenter régulièrement au bureau de probation IV. Ils y sont accueillis par trois agents de probation
chargés de semer le doute dans leurs esprits déjà vulnérables ! En librairie le 22 septembre.
Lait noir (Phébus) d’Elif Shafak relate avec sincérité et brio les dix mois qui ont suivi la naissance de sa fille, ayant
coïncidé avec une dépression postpartum. Roman autant qu’essai autobiographique, Lait noir entrelace les voix intérieures
de l’auteur représentées par six femmes aux allures de poupées russes. L’auteur questionne la féminité en dialoguant tour à
tour avec la cynique Intellectuelle et l’insolente Ambitieuse, la Rationnelle et l’humble Soufie, la Maternelle et la sensuelle
Miss Satin Passion. En librairie le 29 septembre.
Soulignons la parution le 29 septembre de Pourquoi les crises reviennent toujours (Seuil) de Paul Krugman dans une
nouvelle édition revue et corrigée. La crise financière décryptée par le Nobel d’économie 2008.
Dans les médias
À travers ces antihéros, ces « appelés » comme on les nommait, Laurent Mauvignier évoque la guerre d’Algérie et ses
traumatismes dans Des hommes (Minuit), l’un des livres les plus attendus de la rentrée. En librairie le 6 octobre.
Tout commence de nos jours lors d’une fête d’anniversaire organisée en l’honneur de Solange. Surgit le frère, Bernard, un
pauvre homme surnommé « Feu-de-Bois », dont le comportement agressif et raciste pousse le narrateur à se remémorer
des souvenirs et nous ramène quarante ans en arrière en Algérie. Des hommes est en lice pour le prix Goncourt et le prix
Femina 2009. Pour lire un extrait : cliquez ici.
« Des hommes, magnifique et bouleversant lamento collectif, n’est pas un roman sur la guerre d’Algérie, c’est un livre où
parlent tous ceux qui ne trouveront jamais la paix. » Le Nouvel Observateur
« Un roman stupéfiant sur les jeunes appelés qui ont fait la guerre d’Algérie. Mauvignier ressuscite les ombres, les morts
dans une foudroyante parole rédemptrice. Un admirable livre, qui plane très haut. » Le Point
« Mauvignier exhume avec force les fantômes de la guerre d’Algérie. » Le Monde
« La langue puissante et juste de Laurent Mauvignier emporte tout sur son passage. Il parvient à décrire les êtres et les
lieux, à peindre une province taiseuse avec ses non-dits, ses malaises et sa mémoire impossible à effacer. » Lire
Nous avons aimé
Semaine du 21 septembre 2009
Après avoir séduit la critique et le public avec Mont Désir et Le Cameraman, Bill Gaston se lance, avec Sointula (La
Pleine Lune), dans une véritable odyssée au cœur de la nature dans ce qu’elle a de plus sauvage et de plus menaçant.
Sans donner d’explications, Evelyn quitte précipitamment son mari et sa riche résidence pour se rendre sur la côte ouest
au chevet de Claude, son ex-amant qu’elle n’a plus revu depuis des années. Claude est à l’agonie et sa mort plonge Evelyn
dans un profond désarroi qui ravive en elle le souvenir d’une autre disparition, celle de Tom, ce fils rebelle dont elle est
sans nouvelles. Désorientée, elle se débarrasse de tout ce qui la rattache à sa vie urbaine : ses antidépresseurs, son billet
de retour, son portefeuille, puis elle vole un kayak, s’allie avec Peter Gore, et part à la recherche de Tom, perdu dans le
lointain et mythique village de Sointula sur l’île Malcolm, au large de Vancouver. En librairie le 22 septembre.
« Par son œuvre d’une qualité exceptionnelle, Bill Gaston s’est hissé au rang des meilleurs écrivains canadiens. Il mérite
d’être considéré comme un des plus grands joyaux de notre littérature. » Noah Richler, The Globe and Mail
Le monde du livre
Le romancier et nouvelliste Pierre Manseau n’est plus.
Né en 1953 à Montmagny, Pierre Manseau est notamment l’auteur, aux Éditions Triptyque, des Bruits de la terre, de
Ragueneau le sauvage (finaliste au prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec) et des Amis d’enfance.
La Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, ex-prisonnière des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC),
sera à Montréal du 23 au 25 septembre prochains. Elle participera à une conférence publique le vendredi
25 septembre à 18 h au Palais des Congrès de Montréal où elle répondra aux questions de François Bugingo, président de Reporters sans frontières Canada, et d’Anne-Marie Dussault, journaliste à la télévision de Radio-Canada.
Ingrid Betancourt, alors captive dans la jungle colombienne depuis cinq ans et neuf mois, donnait signe de vie dans une
longue lettre à sa mère Yolanda et à sa famille; l’otage des guérilleros, à bout de force, cherchait à dire l’essentiel.
Son message, présenté dans Lettres à maman (Seuil, 2008) par ses enfants, est une vibrante déclaration d’amour ainsi
qu’un plaidoyer pour la liberté à la hauteur des grands textes de l’Histoire.
Activités d’auteurs
Un documentaire sur l’écrivain Dany Laferrière sera présenté le mardi 22 septembre à 18 h au Complexe Cristina
dans le cadre du Festival international du film haïtien de Montréal.
Ce visionnement sera suivi d’une entrevue animée par Frantz Voltaire et Sophie Faucher en compagnie de l’auteur qui
présentera au public son dernier roman, L’Énigme du retour (Boréal). Pour plus d’informations : cliquez ici.
Le prix d’entrée de 26 $ vous donne droit à un exemplaire gratuit du roman.
Pierre Nepveu participera à une rencontre à la Librairie Pauline le mercredi 23 septembre à 19 h.
Animée par Marie-Andrée Lamontagne, cette rencontre est une occasion de découvrir le dernier recueil de poésie de
Pierre Nepveu, Les Verbes majeurs, paru récemment aux Éditions Du Noroît.
Louis Hamelin, auteur et chroniqueur littéraire au quotidien Le Devoir, participera à la dernière rencontre de la
saison de l’événement Thés littéraires aux Jardins de Métis qui aura lieu le dimanche 27 septembre à 15 h.
Commémorations
Le 23 septembre marquera le 70e anniversaire de la disparition de Sigmund Freud, le père de la psychanalyse.
Pour souligner cet anniversaire, les Presses Universitaires de France publient les Œuvres complètes de ce grand psychanalyste et rééditent dans une nouvelle édition Freud, Le Freudisme, Freud, la philosophie et les philosophes et Naissance de
la psychanalyse. Puis le Dictionnaire freudien publié sous la direction de Claude Le Guen, et le Dictionnaire des œuvres
psychanalytiques de Paul-Laurent Assoun permettent de découvrir pas à pas, concept par concept, texte par texte la
pensée de Freud et ses travaux. Soulignons également la parution de La Mort de Sigmund Freud (Payot), considéré par le
psychanalyste Adam Phillips comme « le meilleur livre depuis très longtemps sur l’importance de Freud pour comprendre
notre époque et, plus généralement, sur celle des maîtres à penser, des héros dans le domaine de la culture ».
Semaine du 21 septembre 2009
Prix littéraires et distinctions
Les membres des jurys des prix Goncourt, Renaudot et Femina ont dévoilé leur première sélection. Soulignons que quatre
titres publiés par les Éditions du Boréal se retrouvent en lice pour ces grands prix littéraires. Il s’agit sans l’ombre d’un
doute d’un nombre record de nominations aux prix français, au cours d’une seule année, pour une maison d’édition
québécoise. Parmi les finalistes :
Prix Goncourt : Edem Awumey, Les Pieds sales (Coédition Boréal/Seuil), Laurent Mauvignier, Des hommes (Minuit), Véronique Ovaldé,
Ce que je sais de Vera Candida (l’Olivier), Jean-Philippe Toussaint, La Vérité sur Marie (Minuit).
Prix Renaudot : Bruno de Cessole, Le Moins Aimé (La Différence), Marie-Hélène Lafon, L’Annonce (Buchet Chastel), Vincent Message,
Les Veilleurs (Seuil), Véronique Ovaldé, Ce que je sais de Vera Candida (l’Olivier), Olivier Sebban, Le Jour de votre nom (Seuil).
Prix Femina - Romans français : Dany Laferrière, L’Énigme du retour (Coédition Boréal/Grasset), Eric Holder, Bella Ciao (Seuil),
Laurent Mauvignier, Des hommes (Minuit), Lydie Salvayre, BW (Seuil)
Prix Femina - Romans étrangers : Gil Adamson, La Veuve (Coédition Boréal/Christian Bourgois), Neil Bissoondath, Cartes postales de l’enfer
(Coédition Boréal/Phébus), Nadeem Aslam, La Vaine Attente (Seuil), Paolo Giordano, La Solitude des nombres premiers (Seuil)
Anna Luisa Pignatelli, Noir toscan (La Différence), Matthias Zschokke, Maurice à la poule (Zoé).
Rappelons que L’Énigme du retour de Dany Laferrière figure parmi les finalistes pour le prix Médicis (roman français).
Salons du livre et festivals
Du 2 au 11 octobre, la poésie sera au cœur de la ville de Trois-Rivières pour une 25e année consécutive.
Hubert Reeves, auteur aux Éditions du Seuil et astrophysicien de renommée internationale, s’entretiendra avec son public sur
les liens entre le cosmos et la poésie le mercredi 7 octobre à 19 h à la Salle J.-A. Thompson. Un nouvel ouvrage d’Hubert
Reeves, Arbres aimés (Seuil), sera en librairie le 3 novembre. Pour sa part, l’explorateur Bernard Voyer (Perdre le nord ?,
Boréal) présentera une exposition mariant ses photographies d’expédition aux poèmes de Jean Désy (Carnets du Kilimandjaro,
Les Heures Bleues), poète et médecin du Grand Nord, à la Bibliothèque Gatien Lapointe. Parmi les auteurs invités : Suzanne
Jacob (prix Athanase-David), Jean-Paul Daoust (Grand Prix Quebecor du Festival International de la Poésie), Simon Boulerice
(prix Piché de poésie de l’UQTR) et Claude Beausoleil (prix Louise-Labé). Pour plus d’informations : cliquez ici.
Films, expositions, théâtres...
En marge de la sortie du film Coco avant Chanel le vendredi 25 septembre, deux livres à paraître qui retracent en mots
et en images les moments marquants de celle qui a révolutionné le monde de la mode.
Coco Chanel (Aubanel) trace le portrait d’une visionnaire aux multiples facettes. Gabrielle Chanel (1883-1971) a créé un
style, une élégance, qui aujourd’hui encore sont la référence absolue en matière de mode. Ce livre retrace les événements
importants de sa vie et de son travail. Éternelle Chanel (De La Martinière) survole le parcours créateur de la légendaire
Mademoiselle, en s’appuyant sur les temps forts de l’histoire de l’art. Le nom Chanel est devenu en près d’un siècle un véritable mythe dépassant le strict domaine de la mode pour atteindre à l’universel. Autres suggestions : Le Fil de soie (Points)
de Michèle Gazier, Coco Chanel (Maren Sell) d’Elisabeth Weissman et Le Temps Chanel (De La Martinière) d’E. Charles-Roux.
Histoire pour voix, piano et violoncelle, un spectacle mettant en scène Kéthévane Davrichewy et adapté de son roman
Tout ira bien (Arléa), aura lieu le mardi 22 septembre à 20 h au Lion d’Or. Pour plus d’informations : cliquez ici.
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