PROBLEMES CONSTITUTIFS DE L`ACTIVITE PHASES D`APPUI _
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PROBLEMES CONSTITUTIFS DE L`ACTIVITE PHASES D`APPUI _
PROBLEMES CONSTITUTIFS DE L’ACTIVITE PHASES D’APPUI _ A l’appel, il faut déformer la trajectoire quasi-horizontale de la course d’élan en une trajectoire oblique (angle d’envol proche de 20°) tout en conservant le plus de vitesse possible, et ceci à partir d’une planche qu’on ne peut dépasser! _ A l’atterrissage, après avoir rechercher le point d’impact le plus éloigné possible, il faut , en profitant de l’inertie que représente le corps, chasser le sable vers l’avant et rentrer les fesses dans le trou qu’avaient fait initialement les pieds. Ce n’est donc pas une phase passive! PHASE AERIENNE _ Elle obéit à des principes d’action réaction: chaque changement de position d’une masse devra être compensé par celui d’une autre masse corporelle en sens inverse. _ A l’impulsion , le corps est en rotation avant. Il faudra la compenser pour ramener le train d’atterrissage vers l’avant. FONCTIONS: Il faut à la fois, courir vite en phase terminale, tout en abordant la planche avec précision, dans une attitude et un rythme me prédisposant à décoller vite LES TROIS DERNIERS APPUIS: Pour réaliser l’impulsion, le sauteur doit placer son pied d’appel vers l’avant, car sinon, en touchant le sol sous le bassin comme en course, il ne pourrait plus ensuite déformer suffisamment la trajectoire de son centre de gravité(A.PIRON.) De ce fait, le sauteur abaisse préalablement son centre de gravité en prenant de l’avance du bas du corps sur le haut du corps. Ceci débute le plus souvent sur l’antépénultiéme appui. L’avant dernière foulée est plus longue mais plus plate , la dernière plus courte mais plus brève. Pour ce faire , l’avant dernier appui anticipe sa pose en avant du bassin. RYTHME: Le sauteur doit à la fois être précis dans l’espace (décoller à partir de la planche), et dans le temps(il doit décoller vite). Il utilise alors des structures rythmiques pour élaborer sa course d’élan. Celles-ci sont construites à partir de temps d’appui de plus en plus brefs et d’une activité du pied de plus en plus grande. On peut qualifier la structure rythmique des deux derniers appuis de « rapprochée ». En effet pour conserver sa vitesse sur une foulée moins longue, il faut en augmenter la fréquence! La dernière foulée est plus courte de 10 à 15% dans l’espace, mais son temps de suspension diminue lui de 40% ! 2 options sont possibles, elles présentent chacune des avantages et des inconvénients 1ère option : impulsion avec un tronc vertical contraintes:- grande puissance de fixation des muscles retroverseurs du bassin -solide gainage - grande souplesse des fléchisseurs de la hanche avantages:- peu de rotations vers l’avant - rotations du pied contre balancées en partie, entre autres, par celles du bassin 2éme option: passage par le grand axe du corps avantages: - gainage facilité - grande quantité d’énergie(corps rigide et très éloigné de l’axe de rotation) - une seule rotation autour du pied contraintes: capacité à enrayer la rotation exigeant de la coordination Elle est liée à l’impulsion et dépend donc des options prises. Elle doit permettre de réorganiser son corps dans l’espace autour de la trajectoire du centre de gravité afin de trouver un point d’impact le plus loin possible. 1ere option: extension_ ramener Le tronc ,vertical à l’impulsion,se met en extension Les membres inférieurs sont ramenés en 2 temps, genoux Fléchis puis les jambes tendues Les bras sont en rotation du haut vers l’avant, puis vers le bas et vers l’arrière 2éme option: le simple ou double ciseau Après avoir basculer vers l’avant, le sauteur semble continuer à courir En suspension pour se rétablir. Théorie de HOPPER: :tout mouvement ayant lieu sur un Axe parallèle à celui de la rotation initiale et allant dans le même sens Anihile celle_ci. REM: L’impulsion, responsable en grande partie de la réussite du saut, est tributaire des compétences qu’a l’athlète pour s’équilibrer pendant l’envol. S’il appréhende la rotation avant, ou s’il ne sait pas l’enrayer, l’impulsion qu’il pourrait déployer serait par conséquent modifiée. LE RECORDMAN DU MONDE AVEC 8.95M Thème 1: ORGANISER SON CORPS AUTOUR D’ UNE TRAJECTOIRE CREEE A L’ IMPULSION AFIN D’ OPTIMISER LA DISTANCE FRANCHIE 1) Dépasser les problèmes d’appréhension de la chute par :_ la connaissance des sites de chute _ par la connaissance des actions nécessaires à l’amortissement de la chute _ la maîtrise d’une trajectoire et de son corps autour de cette trajectoire 2) Construire des trajectoires (hauteur, longueur en rapport à la vitesse) en matérialisant les espaces à franchir 3) Construire des liens entre la vitesse utile et la distance à franchir 4) Vivre des expériences de déséquilibre à l’impulsion et de rééquilibration dans la suspension 5) Etablir des liens entre la forme et l’orientation des poussées d’une part, la mobilisation des segments libres d’autre part, et les positions de chutes souhaitées Quelques situations d’apprentissage. -Avancer en chenille -Saut pieds joints départ accroupi Fesses chassent pieds chassent sable -Saut pieds joints départ debout -saut sans élan départ 1 pied Fesses chassent pieds chassent sable THEME 2: CONSTRUIRE DES TRAJECTOIRES DE SAUT POUR ALLER LOIN, EN PASSANT AU DESSUS DE SON PIED SANS PERDRE D’ ENERGIE 1) Construire un point haut en fonction des espaces à franchir Tâche1: courir et sauter au dessus de cartons;moduler son impulsion (zone, forme, intensité) pour ne pas les toucher Tâche 2: courir à partir d’une zone choisie et franchir une distance choisie.Faire le meilleur score en plusieurs essais 6 foulées 1pt 4 f. 2 f. 3PTS 2pts 3pts 2PTS 1PT 2) Reconnaître et construire physiquement une chaîne d’impulsion - Reconnaître quand on a poussé : on est déséquilibré vers l’avant (course + saut + repartir en courant dans le sable) on a la sensation de tenir longtemps en l’air (saut + courir en suspension) on observe un grand écart entre la jambe avant et la jambe arrière lors de la réception (saut + retomber en fente avant dans le sable) - varier les angles d’envol en orientant différemment les impulsions - courir + sauter à partir d’un plan incliné 3) S’aider des segments libres qui servent à : se diriger et à s’alléger! *Quelques situations:1) courir pour sauter en posant le pied de sa jambe libre sur une boîte en carton , passer sans l’écraser. 2) enchaîner des courses et des bonds dans une montée 3) effectuer des galops dans une montée 4) effectuer des foulées bondissantes dans le sable 5) effectuer des foulées bondissantes en légère descente tout en contrôlant sa vitesse 4) Pousser sur de longs secteurs vers l’avant ( pénétrer dans le saut à l’impulsion ) Quelques situations : 1) marcher , jambes tendues en relevant la pointe du pied, le tronc vers l’avant .Prendre de la vitesse jusqu’à devoir courir, enchaîner avec des foulées bondissantes de plus en plus grandes. 2) marcher et enchaîner un saut en longueur.. 3) effectuer des foulées bondissantes en montée, départ à l’arrêt. 4) alterner des sursauts rasants avec des changements de jambes amples 5) enchaîner DD G impulsion retomber sur DD G impulsion etc… 6) enchaîner 1 2 3-4 impulsion, 1 2 3-4 impulsion etc… ATTENTION ! Dans toutes ces situations, il faut éviter de fixer le regard au sol! Ceci empêcherait un grand engagement vers l’avant et ne favoriserait pas non plus la sensation de grandissement recherché à l’impulsion! THEME 3 : S’ ORGANISER POUR DECOLLER VITE 1) Restituer et transformer l’énergie de sa course d’élan par une ouverture segmentaire rapide et orientée 2) Rythmer sa fin de couse d’élan par des appuis de plus en plus actifs et brefs afin de se préparer à décoller vite ( l’impulsion comme une foulée transformée ) 3) Etre précis dans le temps, trouver sa vitesse optimale de couse d’élan compatible avec ses possibilités de décollage À grande vitesse 4) construire une attitude de course pour se prédisposer à décoller vite:tronc vertical et relâché, cycle antérieur de la foulée accentuée, pieds de plus en plus actifs 5) prendre de l’avance du bas du corps sur le haut Quelques situations: 1) courir jambes tendues, déclencher des impulsions tous les 4 appuis 2) DD GG DD G impulsion DD GG DD G impulsion etc… 3) effectuer des galops en prenant de la vitesse 4) effectuer des galops en gardant de la vitesse puis en en prenant 5) à l’issue d’ une course d’élan sur 8 foulées dont les deux derniers appuis se font sur des petits bancs, sauter le plus loin possible (le bruit sur les bancs est un indicateur du rythme terminal ), THEME 4: ORGANISER SA COURSE POUR SAUTER: GERER DES COMPROMIS PRECISION / VITESSE / CAPACITE DE DECOLLAGE Il faut être précis à la fois par rapport à la planche, tout en voulant décoller vite, sur un angle efficace. Or, parfois chercher sa planche, c’est agrandir la dernière foulée, ce qui a pour conséquence de faire chuter la vitesse horizontale du sauteur et souvent de le faire décoller trop vers le haut. A l’ inverse, diminuer la dernière foulée pour ne pas mordre,provoque souvent un déséquilibre vers l’avant , le sauteur n’ayant plus assez de temps pour sauter. Parfois il anticipe ce déséquilibre en portant ses épaules en arrière, il arrive alors sur les fesses. Plusieurs options sont possibles: 1) construire une course d’élan progressivement accélérée, chaque foulée servant de comparateur à la précédente. Il faut alors construire aussi une marque intermédiaire sur les 4 ou 6 derniers appuis, celle-ci me permet alors de dégager mon regard de la planche pour décoller vite. 2) Composer sa course d’élan en plusieurs séquences rythmiques que l’ont va reproduire de manière accélérée ( 3 fois 4appuis , ou 3 fois 5 ou 6 appuis ) Il faudra ensuite étalonner sa course d’élan pou se dégager des problèmes de précision dans l’espace au profit d’actions pour décoller vite Il faudra alors mettre en rapport la distance utile/ à la vitesse à atteindre sur la planche pour effectuer un nombre d’appuis défini à l’avance Quelques situations: 1) reproduire des séquences rythmiques de plus en plus vite,1234 saut1234 saut par ex. L’utilisation de lattes régulièrement espacées ou de petits obstacles est intéressante ici. 2) effectuer des courses d’élan en gardant la même amplitude de foulées d’un bout à l’autre de la course mais en ayant des temps d’actions au sol de plus en plus brefs. THEME 5: PRENDRE DES DECISIONS ENTRE CHAQUE ESSAI ME PERMETTANT D’ OPTIMISER MA PERFORMANCE 1) Gérer un échauffement pour être prêt dès le début du concours 2) Gérer les temps d’attente entre les sauts (ce qui suppose d’avoir repéré l’ordre de passage ) 3) Se servir du saut précédent pour construire le suivant (établir des liens de causes à effets, par ex entre la forme de la chute et des actions d’impulsion, modifier des marques en liaison avec des intentions dans la course d’élan… ) 4) Prendre des risques calculés (assurer après avoir mordu deux essais par ex, aller plus vite au risque de mordre ou de ne plus savoir transformer sa vitesse pour sauter… ) L’ ESSAI EST MORDU LE JUGE REPARE LA PLASTICINE L’athlète doit changer ses marques en liaison avec de nouvelles intentions PIRON . A .Analyse fonctionnelle du mouvement. Dossier formation athlétisme,revue EPS;1988 TRONCQUAL. A. Le saut en longueur.Dossier A.E.F.A 1994 PIASENTA.J. L’éducation athlétique. INSEP 1988 DEBAILLEUL.L &COL. ATHLETISME. Les APS en licence STAPS. Théorie des pratiques d’apprentissage. Ed. Masson 2004