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Flash Agri Zone Alena © © DG Trésor EDITORIAL Numéro 183 31 juillet 2013 La pouvoir vert au cœur des relations entre la Chine et les États Unis La Chine est devenue depuis trois ans le premier client des États-Unis en matière agricole et agroalimentaire, et devrait le rester durablement. Ce partenaire créé aujourd'hui les conditions d'un nouveau rapport de force avec son principal fournisseur, dans le secteur du coton, de la viande et de l’alimentation animale (maïs et soja). Plusieurs outils sont mis en place par les Chinois dans ce rapport de force: des stocks stratégiques : c'est le cas dans le secteur du coton, avec un niveau de stockage qui représente 120% de la consommation intérieure, créant une forte volatilité sur les marchés (américain) de coton et défiant les fondamentaux du marché américains soutenus par le Farm Bill. Des prises de participation stratégiques dans le secteur agroalimentaire américain : le rachat de Smithfield par Shuanghui doit permettre aux acteurs chinois d'arbitrer leur source d'approvisionnement sur le territoire américain entre viandes de volailles ou de porcs et « feeds » dont ils restent dépendants. Cette prise de contrôle constitue donc un enjeu stratégique de maîtrise du marché américain du soja et du maïs. Dans ce contexte, les Etats Unis souhaitent conclure rapidement deux négociations plurilatérales – partenariat transpacifique et partenariat transatlantique – qui doivent leur permettre de définir des normes et standards de production, notamment vis à vis de leurs clients chinois. Bonne lecture ! Politique agricole SNAP : Nutrition Program Supplemental Assistance Le budget alloué à l’aide alimentaire aux plus démunis représente 72% du budget de l’USDA, le Ministère de l’agriculture. Une nouvelle impasse dans l’adoption du Farm Bill En difficulté depuis un an et demi pour trouver un accord sur la réforme du Farm Bill, la Chambre des Représentants a adopté, le 11 juillet dernier, une proposition « partielle » de réforme de Farm Bill, n’incluant pas la politique alimentaire. Il s’agit d’une première historique puisque, depuis la mise en place de l’aide alimentaire aux plus démunis (SNAP) en 1939, les politiques de soutien à l’agriculture et la politique alimentaire ont toujours été réunies au sein du Farm Bill. La Chambre des Représentants ne parvient pas à trouver un compromis sur le budget de la politique alimentaire, le montant de la réduction budgétaire proposée par sa Commission agricole (20,5Mds$ sur dix ans) faisant débat. Les ‘’tea-partistes’’ considèrent que cette réduction est trop faible, les démocrates la jugent trop élevée et une minorité républicaine modérée n’a pas réussi à s’imposer pour permettre d'inclure un positionnement de la Chambre des Représentants dans ce projet de loi. Compte tenu des vacances parlementaires au Congrès (du vendredi 2 août jusqu’au 9 septembre) et de jours fériés en septembre, les deux chambres au Congrès ne disposeront que de 9 jours pour discuter des questions agricoles d’ici la date d’expiration du Farm Bill actuel, le 30 septembre. Lors des précédentes réformes du Farm Bill, l’entrée en discussion entre les deux chambres commençaient généralement deux mois après l’adoption par chacune des Chambres d’un texte de réforme. Dans ces conditions, il semble difficile qu'un nouveau Farm Bill soit adopté avant le 30 septembre prochain, ce qui devrait ouvrir un débat sur une nouvelle prolongation du Farm Bill de 2008. Politique agricole Voté le 2 décembre 2010, le « Healthy, Hunger-Free Kids Act » est un texte de base de la politique nutritionnelle pour les enfants, qui entend lutter d’une part contre la sousnutrition d’une partie des enfants américains et d’autre part contre le phénomène croissant d’obésité infantile. (Voir aussi Flashagri n° 179) ‘’Smart Snacks in schools’’, une nouvelle réglementation encadrant les en-cas et boissons dans les écoles Les Etats-Unis ont adopté le 28 juin 2013 une nouvelle réglementation fédérale intitulée “Smart Snacks in Schools” (« des en-cas sains dans les écoles ») visant à limiter l’apport calorique des en-cas et boissons vendus dans les écoles, tant dans les distributeurs automatiques que dans les autres points de vente. Rédigée en application de la loi « Healthy Hunger-Free Kids Act », cette réglementation instaure des exigences nutritionnelles minimales pour ces produits. La proposition de règle (proposed rule), soumise à commentaires publics en février dernier, avait reçu un soutien très majoritaire de l’opinion publique. La règle finale provisoire ‘’Interim Finale Rule’’, publiée sans modification majeure par rapport à sa proposition, entrera en vigueur pour la rentrée scolaire 2013-2014. Cependant, s’agissant par exemple de la réduction de la teneur en sel des encas, des délais plus longs ont été prévus afin de permettre aux entreprises de s’adapter. L’Interim Final Rule prévoit entre autres que les en-cas vendus dans les écoles aient un apport calorique limité à 200 calories par portion. La taille et la teneur en sucre des boissons seront contrôlées. Les portions varieront selon les classes d’âge sauf pour l’eau plate et l’eau gazeuse servies à volonté. A noter que de l’eau potable gratuite devra être disponible pendant les repas des élèves. Seuls les lycéens pourront continuer à disposer de sodas mais à faible teneur en calories. La caféine sera interdite dans les aliments et boissons des écoles primaires et des collèges, et ne sera autorisée qu’au niveau des lycées. Ces exigences ne concerneront que les aliments vendus sur les lieux scolaires et pendant la journée scolaire. Les aliments vendus lors des manifestations sportives après l'école ou lors d’autres activités ne seront pas concernés par ces normes. Enfin elle permettra une grande autonomie locale et régionale. Les États et villes seront autorisés à conserver leurs normes si elles sont plus strictes. Politique agricole Le lancement du Western Watershed Enhancement Partnership Ce plan prévoit une approche intégrée pour réduire la pollution carbone et pour mieux préparer les US face aux impacts du changement climatique, notamment les risques accrus d’incendies et de sécheresse. Le 19 juillet dernier, le ministre de l’Agriculture Tom Vilsack et le ministre de l’Intérieur Sally Jewell ont annoncé le lancement d’un partenariat public/privé, au niveau fédéral et local, dans le but protéger les ressources hydrauliques contre les risques de feux de forêt dans les Etats de l’ouest américain. US National Forests : forêts nationales, contrôlées par le gouvernement fédéral et gérées par le United States Forest Service, sous la direction de l’USDA. L’objectif de ce plan d’action est premièrement de restaurer les forêts nationales et les bassins hydrographiques. Les US National Forests fournissent l’eau potable à plus de 60 millions d’Américains sur le territoire national ; cet enjeu est particulièrement important pour les États de l’Ouest. Le deuxième objectif du Western Watershed Enhancement Partnership est la planification d’actions proactives en réponse à des incendies, afin de protéger les infrastructures de distribution de l’eau et de production d’hydroélectricité. Ces deux mesures doivent minimiser les impacts de l’érosion sur les infrastructures. En effet, lors d’incendies, des flux de sédiments, de débris et de cendres sont rejetés dans les cours d’eau. La qualité de l’eau est alors dégradée et souvent des millions de dollars de réparation sont nécessaires pour restaurer les habitats, les réservoirs et les usines. Le Western Watershed Enhancement Partnership fait partie du plan d’action du Président Obama contre le réchauffement climatique. Il vise à identifier et maîtriser les risques de feux de forêt pour protéger l’approvisionnement en eau, l’irrigation et les usines hydroélectriques. Le Colorado a ainsi bénéficié du premier projet pilote. Il doit permettre de mieux entretenir les forêts (via des mesures d’éclaircissement, de brulage dirigé…), de minimiser l’érosion post incendie et la sédimentation, et de restaurer les zones endommagées par des plantations d’arbres par exemple. L’USDA et le ministère de l’intérieur travaillent actuellement sur d’autres partenariats en Arizona, Idaho, Californie, et dans les Etats de Washington et du Montana. Politique commerciale Le 14 juin 2013, un mandat de négociation avait été adopté par le Conseil des Ministres du Commerce Extérieur, présentant les lignes directrices de négociations de la Commission européenne. Le deuxième cycle de négociations aura lieu en octobre 2013, à Bruxelles. Premier round des négociations commerciales entre Commission européenne et l’administration américaine la L’Union Européenne et les Etats-Unis avaient officiellement annoncé le 17 juin dernier le lancement des négociations du Partenariat Transatlantique pour le Commerce et l’Investissement (TTIP). Cette négociation intègre deux blocs économiques représentant un tiers des échanges commerciaux mondiaux et 40% du PIB mondial. Du 8 au 12 juillet 2013, s'est tenu à Washington le premier cycle de négociations sur le commerce et l’investissement. Un contingent de 160 négociateurs, en proportions égales pour chaque partie, ont identifié quinze domaines que le TTIP entend couvrir : les biens agricoles et industriels, les marchés publics, l’investissement, l’énergie et les matières premières, les questions réglementaires, les mesures sanitaires et phytosanitaires, les services, la propriété intellectuelle, le développement durable, les petites et moyennes entreprises, le règlement des différends, la concurrence, la facilitation douanières/commerciale, et les entreprises publiques. En matière agricole, les questions tarifaires, les sujets sanitaires et phytosanitaires de même que la protection et la reconnaissance des indications géographiques constituent des enjeux importants de cette négociation. Les négociateurs ont également rencontré 350 acteurs de la société civile, afin de recevoir leurs propositions et de répondre à leurs questions. Les sujets d’accès au marché communautaire des produits OGM, l’utilisation de facteurs de croissance et des traitements décontaminant des carcasses ont été mentionnés par les professionnels agricoles américains. Le président de la Commission au budget, Alain Lamassoure, a indiqué qu’une plus grande convergence réglementaire aiderait tant l’Union Européenne que les Etats-Unis, à faire face aux grandes économies émergentes (Chine, Inde). Ces négociations devraient connaître une nouvelle étape au mois d'octobre à Bruxelles. Politique commerciale ¨ Le 15 mars 2013, le Japon avait annoncé son intention de rejoindre les négociations engagées depuis 2011 par les 11 pays partenaires du TTP (Australie, Brunei Darussalam, Chili, Malaisie, NouvelleZélande, Pérou, Singapour, Vietnam, EtatsUnis, Canada et Mexique). (Voir Flash Agri n°179) 18ème Round des négociations transpacifiques et entrée en négociation du Japon dans le partenariat transpacifique Le 23 juillet, le Japon a rejoint le 18ème round des négociations du TPP (Trans-Pacific Partnership) qui se déroulaient en Malaisie du 14 au 24 juillet. L’annonce de cette participation du Japon avait été accueillie favorablement par les syndicats agricoles américains puisque le Japon constitue le 4ème marché à l’export des produits agroalimentaires américains, comptabilisant $14 milliards en 2012. Les EtatsUnis ont été le premier fournisseur de produit alimentaire du Japon en 2012, comptabilisant 58% des importations japonaises. Avec le Japon, le groupe du TPP pèse désormais pour 40% du commerce mondial. A l’heure actuelle le Japon impose des barrières tarifaires sur les importations de riz (778%), de sucre (328%) et de poudre de lait (218%). Dans le secteur agricole, les négociateurs ont en particulier à s’accorder sur les points suivants : La définition des standards et normes sanitaires et phytosanitaires communs pour les échanges de produits agricoles. L’accès au marché des produits laitiers et du sucre La réglementation commerciale sur la vente des produits à base de tabac. La protection et la reconnaissance des indications géographiques. Le 25 juillet, le secrétaire américain au commerce, Penny Pritzker, et le représentant américain du commerce extérieur, Michel Froman, ont rencontré leur homologue japonais, Toshimitsu Motegi, pour discuter de l’avancée des négociations du TPP. M. Froman a rappelé l'objectif peu réaliste d'une conclusion de ces négociations d’ici la fin de l’année 2013. Certains membres du Congrès craignent que l’administration Obama ne parvienne pas à obtenir la levée des barrières tarifaires du Japon sur certaines produits agricoles sensibles. La manipulation des taux de change est aussi un important point de sensibilité pour les membres du Congrès, qui demandent à l’administration Obama d’inclure ce chapitre au champ des négociations du TPP et du TTIP. Politique commerciale Les sénateurs de la Commission agricole s’inquiètent du rachat de l’entreprise américaine Smithfield par l’entreprise chinoise, Shuanghui Le géant chinois du porc Shuanghui a déclaré le 29 mai son intention de racheter l’entreprise américaine Smithfield Foods pour un montant de 3,6 milliards d’euros (voir Flash Agri n° 181). Le 10 juillet, le Département du Trésor américain a rencontré des sénateurs de la Commission agricole pour discuter de la proposition de rachat de Smithfield, premier producteur de porc au monde, par l’entreprise chinoise Shuanghui. Cette dernière prévoit grâce à cette acquisition, d’augmenter la production aux Etats-Unis afin d’assurer la demande chinoise croissante en viande de porc (viande la plus consommée en Asie). La présidente de la Commission agricole au Sénat, Debbie Stabenow, s’est inquiétée de « l’inégalité de la situation », avançant que le gouvernement chinois ne laisserait jamais, à l’inverse, une société étrangère acheter une entreprise chinoise. Selon ses propos, « si la Chine a besoin d’augmenter son approvisionnement en porc pour satisfaire la demande nationale, la solution n’est pas de racheter Smithfiled mais d’augmenter les importations de viande de porc, entre autres, américaines ». Les autorités chinoises exigent que seules les viandes issues d’animaux non traités à la ractopamine puissent être importées en Chine. Ce n’est pas la première déclaration hostile à l’égard de cette transaction de la part de membres du Congrès. Fin juin, des sénateurs avaient envoyé une lettre au Représentant du Commerce Extérieur, Michael Froman, pour protester contre les barrières commerciales « non scientifiques, contradictoires et allant à l’encontre des intérêts des agriculteurs américains » imposées par le gouvernement chinois sur les importations de bœuf et de porc américains. Comité pour l'investissement étranger aux États-Unis (CFIUS) : une instance fédérale qui examine les transactions impliquant le passage sous contrôle étranger d’activités américaines, qui doit donner son avis dans les prochaines semaines Politiques sanitaires APHIS : Animal and Plant Health Inspection Service, est le service en charge de la santé animale et végétale à l’USDA. Entre 1998 et 2005, une variété de blé possédant le gène de résistance au glyphosate avait été développé et testé par Monsanto dans seize états des Etats-Unis, dont l’Oregon. Contrairement au maïs ou au soja « Roundup Ready », il n’y a jamais eu d’autorisation de commercialisation pour le blé OGM « Roundup Ready », Monsanto ayant retiré sa demande d’autorisation en 2004 (Voir Flash Agri n°181). Politiques sanitaires Larry Pope, le directeur général de Smithfield, demeure en faveur de l’acquisition de son entreprise par le groupe chinois et soutient que Shuanghui continuera de respecter le droit des travailleurs et les règles de sécurité sanitaires en vigueur aux Etats-Unis. La proposition de rachat est actuellement examinée par le comité pour l'investissement étranger aux États-Unis (CFIUS). Lors de précédentes fusions ou acquisitions d’entreprises, le CFIUS a mis près de 75 jours pour rendre son verdict. A l’issue de son étude, le CFIUS pourra suggérer des conditions à l’achat proposé ou recommander, s’il le juge nécessaire, au Président des Etats Unis de désapprouver l’acquisition. . Les plans de blé OGM découverts en Oregon en mai dernier : un incident isolé Le 29 juillet, l’APHIS a annoncé que l’enquête relative à la découverte de plants de blé génétiquement modifiés non autorisés en Oregon avait déterminé que l’incident était limité à un seul champ d’une seule ferme. Les enquêteurs n’ont mis en évidence aucune preuve que le blé OGM résistant au glyphosate ait été commercialisé ou soit présent dans tout autre Etat où les tests avaient été réalisés par Monsanto. En effet, à la suite de la découverte de mai dernier, l’APHIS avait collecté des échantillons de graines de blé qui avaient été vendues à l’agriculteur concerné de même que des échantillons issus de sa récolte de blé 2012 , pour les soumettre à analyse. Aucun des tests effectués sur ces échantillons n’a révélé la présence du gène de résistance au glyphosate. Les 270 agriculteurs de la région interrogés par les enquêteurs de l’APHIS ont affirmé n’avoir observé aucun cas de blé résistant au glyphosate dans leurs parcelles. En juin, Monsanto a annoncé avoir conduit des tests sur 56 variétés de blé cultivées en Amérique du Nord, aucun d’entre eux n’a décelé la présence du gène de résistance au glyphosate. A ce jour, l’APHIS poursuit l’analyse du dossier, en passant en revue la demande d’autorisation de Monsanto concernant la réalisation de tests en plein champ de même que le rapport réalisé par Monsanto à l’issue de ces tests. Jugement rendu par la cour de justice de Californie sur les délais de proposition de la FDA sur la FSMA Un jugement a été rendu le 21 juin dernier, qui exige de la FDA la publication de tous les textes réglementaires prévus par la loi de modernisation de la sécurité sanitaire des aliments (Food Safety Modernization Act-FSMA) avant le 30 juin 2015. Le processus réglementaire américain prévoit que tout projet de texte réglementaire , avant d’être adopté, doit être mis à l’enquête publique pour une période d’au moins 60 jours. Sur la base des commentaires publics, une règle finale sera publiée. Le Center for Food Safety – CFS- est une association nationale à but non lucratif de défense des intérêts publics et de l’environnement. L’Administrative Procedure Act est la loi fédérale qui encadre la façon dont les agences administratives du gouvernement fédéral proposent et mettent en place des règlementations La FSMA nécessite en effet la publication de textes réglementaires d’application (‘rules’) qui doivent définir les modalités précises de sa mise en œuvre. La majorité des textes d’application devait être publiée au 1er semestre 2012 selon le calendrier fixé par le Congrès. Cependant, seuls deux projets de règles (‘proposed rules’) avaient été publiés à la fin juin 2013 ; ils concernent les contrôles préventifs et les normes sanitaires pour la culture, la collecte et l’entreposage de fruits et légumes frais et sont soumis à commentaires publics depuis le 16 janvier 2013. Le jugement rendu par la Cour de première instance du District Nord de Californie a conclu le procès intenté par le Center for Food Safety contre la FDA sur le fondement de l’Administrative Procedure Act pour avoir dépassé les délais fixés. Dans sa requête déposée en août 2012, le CFS demandait à la Cour d’ordonner la publication des textes en retard sur plusieurs points clés de la FSMA. Sans accord obtenu entre la FDA et le CFS, la Cour a tranché sur les dates de publication et a demandé à la FDA de publier les propositions de textes avant le 30 novembre 2013. La période de commentaires publics ne devra pas dépasser le 31 mars 2014 et les final rules devront être publiées dans le Federal Register au plus tard le 30 juin 2015. Depuis ce jugement, deux autres propositions de règles ont été publiées par la FDA le 29 juillet 2013 : une proposition de règle sur le programme de vérification des fournisseurs étrangers et une proposition de règle sur l’accréditation des auditeurs tiers et des organismes de certification pour conduire des audits en matière de sécurité sanitaire des aliments et délivrer des certifications. Ces projets sont soumis à commentaires publics jusqu’au 26 novembre 2013. Enfin, un troisième projet de règle d’application est actuellement en consultation interministérielle à la Maison Blanche, qui devra l’approuver avant qu’il ne puisse être publié. Il concerne les contrôles préventifs pour l’alimentation animale. Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service Économique de Washington (adresser les demandes à [email protected]. Éditeur : Christophe Malvezin Service Economique Régional Adresse : 4101 Reservoir Road N.W Washington DC, 20007, USA Directeur de la publication : Christophe Malvezin Clause de non-responsabilité Le Service Économique Régional s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication. [email protected] Articles rédigés par : Marjolaine Chatin, Alexandra Fournier, Claire Born Revus par : Christophe Malvezin, Catherine Rogy Date de parution : 31 juillet 2013 ISSN : Portail Marchés Extérieurs – 1638-1610 Abonnement : En ligne : cliquer ici Email abonnement : [email protected]