Télécharger - Institut canadien des actuaires
Transcription
Télécharger - Institut canadien des actuaires
Institut Canadien des Actuaires Vol. 10, no 9 Institut Canadien des Actuaires Président Stuart F. Wason Président désigné David J. Oakden Vice-présidents William F. Chinery James K. Christie J. Helmut Engels Luc Farmer Patrick F. Flanagan A. David Pelletier Le Bulletin est une publication officielle de l’Institut Canadien des Actuaires, et est publié mensuellement sauf en juillet et août. Rédactrice Brenda Warnes Adjointe Martine Joly Montage Jean Levasseur Collaborateurs spéciaux Bernard Dussault Pierre Mainguy Francine Pell Frederick J. Thompson Secrétariat Constitution Square 360, rue Albert Bureau 820 Ottawa (Ontario) K1R 7X7 Téléphone : (613) 236-8196 Télécopieur : (613) 233-4552 Courriel : <[email protected]> Site web : <http://www.actuaires.ca> L’abonnement est inclus dans la cotisation annuelle de l’ICA. Vos commentaires et lettres sont les bienvenus. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne sont pas nécessairement celles de l’Institut. Toute collaboration est sujette aux critères de la rédaction. © Tous droit réservés 2000 ISSN 1180-3681 Le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination de sexe. Document 20026 Bulletin Mai 2000 «Pourquoi pas?» par Frederick J. Thompson J e discutais avec un de mes amis la semaine dernière. Son épouse venait tout juste de mourir et il s’apprêtait à réorganiser sa vie. Les enfants étaient autonomes et il était maintenant seul; il supposait donc qu’il avait bien des choses dont il n’avait plus besoin, mais qui avaient encore de la valeur. Nous avons donc révisé la liste en question. De toute évidence, il lui fallait communiquer avec un agent immobilier pour lui demander de vendre la maison et de l’aider à en trouver une plus petite. Il ferait une vente de garage pour se départir des petits appareils ménagers et autres trucs du genre. Nous avons ensuite parlé du deuxième véhicule. Que de difficulté à placer des annonces et à négocier avec les gens! Nous en avons conclu qu’il serait logique de communiquer avec les personnes qui lui avaient vendu le véhicule. Les articles plus gros, comme les meubles et les téléviseurs supplémentaires, seraient offerts à fort rabais aux membres de la famille et aux amis. Il m’a ensuite demandé quoi faire avec la police d’assurance-vie dont il n’avait plus besoin; je lui ai alors suggéré, comme pour le véhicule, d’approcher d’abord les personnes qui la lui ont vendue. Il m’a téléphoné hier pour me dire où il en était rendu dans sa démarche et me poser quelques questions. Il m’a d’abord appris que le concessionnaire lui offrait pas mal moins pour le même modèle que ce qui était annoncé dans les journaux; la vente privée semblait donc une meilleure solution. Il se demandait ensuite s’il pouvait retourner certains meubles et appareils ménagers là où il les avait achetés, tout comme pour le véhicule. Nous avons convenu que cela ne fonctionnerait probablement pas. Enfin, il m’a signalé que la société d’assurancevie ne lui verserait absolument rien pour la police d’assurance. Étant donné que la police prévoyait des primes à vie et une rente au décès, je pensais qu’elle avait une certaine valeur. Je lui ai dit de m’apporter la police afin que je l’examine. Après tout, il est rare qu’on ait l’occasion de montrer ses compétences actuarielles à monsieur-tout-le-monde. Comme on pouvait s’y attendre, il s’agissait d’une police d’assurance temporaire à 100 ans, en vigueur depuis 20 ans. J’ai calculé la valeur actualisée de la prestation de décès (l’obligation de l’assureur) et celle des primes (l’obligation de mon ami). Étant un actuaire responsable de la gestion de régimes de retraite, j’ai utilisé les outils à ma disposition, soit une table de mortalité GAM de 1983 et les taux d’intérêt pour calculer les valeurs de transfert minimales. J’ai pensé que l’écart était une bonne approximation de la juste valeur (ou valeur non majorée) de la police. J’ai dit à mon ami que, hypothétiquement, je lui offrirais 10 000 $ pour la police. Il lui semblait que la société d’assurance agissait exactement comme le concessionnaire. Je lui ai précisé que ce que faisait la société d’assurance était probablement pire, car il pouvait vendre le véhicule à un particulier, mais je ne pouvais lui offrir d’acheter la police. Mon ami m’a alors posé une très bonne question : «Pourquoi pas?» La raison en est toute simple. Pour ceux d’entre nous qui vivons en Ontario, c’est le Chapître 22, Article 76a de la Loi sur les assurances de l’Ontario. «Any person, other than an insurer or its duly authorized agent, who advertises or holds himself out as a purchaser of life insurance policies or of benefits thereunder, or who trafficks or trades in life insurance policies for the purpose of procuring the sale, surrender, transfer, assignment, pledge or hypothecation thereof to himself or any other person, shall be guilty of an offence.» [traduction officielle non disponible] La loi en matière d’assurances est semblable, voire identique, dans huit des neuf provinces de common law. L’article en question figurait dans la ➧ À l’intérieur • • • • • Mot du président ......................................... 2 Lettre à la rédaction .................................... 4 Colloque sur les pensions ........................... 5 Cours sur le professionnalisme .................. 6 Annonces classées ...................................... 8 «Pourquoi pas?» (suite de la page 1) première version de la loi, laquelle date d’à peu près 1934. Personne n’a jamais été accusé en vertu de cet article. D’après des articles de l’époque, cet article avait initialement pour but de protéger les particuliers qui avaient acheté de l’assurance. Selon une école de pensée qui persiste encore aujourd’hui, l’Article 76a de la Loi n’existe que pour protéger les sociétés d’assurancevie qui émettent ou ont émis des polices fondées sur les déchéances. Voilà un problème intéressant. La plupart des actuaires seront surpris de l’idée d’un marché secondaire pour les polices d’assurance-vie. (Je ne parle PAS du créneau des soi-disant «règlements viatiques».) Immédiatement après avoir assimilé le concept, plusieurs d’entre nous passerons à un débat davantage philosophique que mathématique. Une vente de ce genre n’exposerait-elle pas l’assuré à un risque accru? Ou alors à un débat plus pratique : serait-il juste de modifier les hypothèses de l’actuaire responsable de l’établissement des prix en matière de déchéance? Compte tenu du nombre croissant d’actuaires se spécialisant dans l’investissement, nous pouvons dans les faits concevoir les polices d’assurance-vie de seconde main comme des investissements. Il est difficile de répondre à la première question, car elle est délicate. Je peux dire que les sociétés d’assurance vendent des rentes viagères depuis des années et jamais l’émetteur d’une rente viagère n’a été accusé du meurtre d’un rentier (Voilà peut-être l’intrigue du prochain roman de John Grisham, qui sait?) Au Royaume-Uni, le marché des polices d’assurance mixte «usagées» est vigoureux. Voici ce que j’ai lu dans une annonce figurant sur la couverture d’un prospectus immobilier en Floride : «…il s’agit généralement d’acheter des polices d’une valeur minimale de 500 000 $ sur des personnes d’au moins 70 ans… Augmentez vos prestations au lieu de donner ou d’échanger votre police d’assurancevie.» Dans certaines provinces, le fait que le propriétaire de la police vende sa police ne soulève aucun problème. Je tiens à souligner que vous devriez probablement faire bien attention à qui vous vendez la police. L’expression «que le vendeur prenne garde» convient parfaitement. Il convient également de se poser les questions suivantes : «Est-il juste d’imposer des restrictions de ce genre aux titulaires de polices?» «Pour quelle raison ne puis-je disposer, comme je l’entends de ce que j’ai?» Nous pouvons sans doute accepter des restrictions raisonnables sur la revente de dynamite ou l’élimination d’huile usagée, mais sur une police d’assurance-vie? La vente d’une police d’assurance-vie «usa- 2 BULLETIN Mai 2000 Le mot du président par Stuart F. Wason Conséquences du vieillissement : les actuaires prennent l’initiative L une vision à trop court terme du problème du vieillissement de la population, une problématique dont les répercussions s’échelonneront sur une période beaucoup plus longue. Par contre, les actuaires ont une vision à plus long terme des questions de retraite et de soins de santé, qui sont liées au vieillissement de la population. Nous sommes donc très bien placés pour aider à trouver des solutions viables. Au cours des prochains mois, l’Institut entend trouver des façons de faire avancer le dossier, dont les enjeux sont d’une importance capitale pour les Canadiens. Nous devons le succès de ce colloque à tous les conférenciers, au personnel du service des réunions, au comité organisateur et plus particulièrement à Bill Chinery, pour ses idées et son leadership. e Colloque national sur le vieillissement de la population présenté les 1 er et 2 mai derniers et co-parrainé par l’ICA et l’Association canadienne des administrateurs de régimes de retraite a remporté un vif succès. Celui-ci a en effet attiré à Toronto près de 250 participants. Ce colloque avait pour but de cerner les enjeux liés au vieillissement de la population et de discuter de solutions envisageables. Des actuaires, des gestionnaires de caisses de retraite, des économistes, des représentants du gouvernement ainsi que plusieurs politiciens haut placés ont pris part à cet événement qui a par ailleurs accueilli des participants du Mexique, de l’Angleterre, des Pays-Bas, de Hong Kong et du Japon. La première journée du colloque était consacrée aux questions de retraite, tandis que la deuxième était consacrée aux soins de santé. La grande qualité des présentations n’a eu d’égal que la volonté de nombreux participants de se concerter pour trouver des solutions viables et ce, pour le bénéfice de tous les Canadiens. Il va sans dire que nos administrations publiques sont des intervenants clés dans ce débat. Malheureusement, de par leur nature, elles ont Prenez part au débat. L’Institut a récemment formé une nouvelle Commission de pratique sur les soins de santé qui sera présidée par Darryl Leach. Ce dernier cherchera sans doute à recruter des bénévoles. Le Sénat a pour sa part institué un nouveau comité présidé par le sénateur Michael Kirby, le «Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie». L’Institut voudra sans doute, au cours des prochains mois, rédiger un mémoire à l’intention du comité du sénateur Kirby. Vos idées sont les bienvenues. L’Institut et le North American Actuarial Journal sont disposés à publier vos idées. Que vous vous spécialisiez dans la conception de produits de soins de longue durée, dans l’analyse des effets des nouveaux médicaments sur les dépenses ou l’issue des traitements ou encore dans les réformes à long terme des systèmes de retraite, vous pouvez contribuer au débat en publiant vos travaux. Oui, les actuaires peuvent faire la différence. Prenons l’initiative! ■ gée», n’est tout simplement qu’une autre forme de transaction financière commerciale. Il y a un prix de base, un prix de vente et certaines conséquences fiscales. Le choix de vendre ou de ne pas vendre revient à juste titre au détenteur, non pas au gouvernement! Il est facile de répondre à la deuxième question. Nous sommes des actuaires et nous aurions dû prévoir le problème éventuel au moment de fixer les taux. Je connais un actuaire responsable de l’établissement des prix qui l’a fait et la société pour laquelle il travaille n’a pas offert le produit. L’expression «que le vendeur prenne garde» semble toute indiquée ici aussi. Par contre, si on a maintenant recours à la loi pour protéger les sociétés d’assurance, il faut alors se demander si cela est juste. Il n’est certainement pas dans l’intérêt public de protéger ainsi une industrie au détriment du particulier. (L’industrie de l’assurance n’est pas celle du tabac!) À titre de professionnels dont les responsabilités à l’égard du public priment sur nos propres intérêts, ne devrions-nous pas, nous, actuaires, prendre l’initiative et éliminer cette pratique odieuse? La troisième question, bien qu’hypothétique en autant que la loi du pays Ça vous intéresse? ➧ «Pourquoi pas?» (suite de la page 2) interdise cette activité, revêt vraiment beaucoup d’intérêt pour les actuaires. L’établissement du montant que vous verseriez pour acquérir une police n’implique rien de nouveau. Or, que dire aux éventuels investisseurs au sujet de ce véhicule d’investissement? Pour répondre simplement, il suffit de calculer le rendement en supposant que l’assuré décède à la fin de son espérance de vie. Cette méthode n’a peut-être aucune valeur mathématique, mais elle semble logique et pourrait convenir aux non-actuaires. Pour donner une réponse plus complexe, il faudrait calculer le rendement prévu en fonction du décès probable en tout temps. Les actuaires devraient préférer cette méthode. Il y a aussi un avantage pratique, car la valeur du produit sera plus élevée si on a recours à la méthode de calcul complexe plutôt qu’à la méthode plus simple. Des taux de rendement supérieurs contribueront par ailleurs à attirer les investisseurs. De toute évidence, les prévisions en matière de taux de rendement reposent dans une large mesure sur la ca- «Pour quelle raison ne puis-je disposer comme je l’entends, de ce que j’ai?» pacité de choisir une table de mortalité adéquate pour les assurés. La juste valeur d’une police à prime garantie est évidemment plus élevée pour un risque inférieur à la moyenne que pour des risques sélectionnés autrement identiques. Cela soulève un autre point. Pour s’adonner suffisamment à cette pratique de manière à prévoir raisonnablement que les hypothèses se réaliseront, l’investisseur a besoin de beaucoup d’argent ou d’avoir accès à beaucoup d’argent. En partant de la dernière supposition, comment décrire cet investissement aux éventuels investisseurs? Je suis d’avis que cela se situe entre investir dans une obligation et investir dans une action ou encore qu’il s’agit en réalité d’une obligation dont la durée est indéterminée. Les investisseurs versent des primes en espérant que le rendement ne soit pas négatif. Si l’investisseur choisit de contrôler le risque en achetant une rente pour couvrir les primes, il est donc assuré d’un rendement positif peu importe le moment du décès de l’assuré. (Il y a rendement positif lorsque la prestation de décès dépasse la prime unique de la rente. Le rendement en pourcentage est fonction de la durée écoulée entre la transaction et le décès.) Pour plusieurs d’entre nous, c’est l’une des rares occasions d’utiliser le mot «asymptote». Il semble approprié de faire une offre de façon à ce que le rendement prévu se situe entre le rendement prévu d’un fonds d’investissement en obligations et le rendement prévu d’un fonds d’investissement en actions. Quel est le volume d’affaires pouvant permettre de prévoir raisonnablement que vos hypothèses se réaliseront? Si toutes les polices sont identiques, le nombre sera probablement inférieur à 50. Mais puisque les polices ne sont pas identiques, il est probable que ce nombre sera plus élevé. Le présent article vise à faire réfléchir plutôt qu’à instruire; une analyse plus approfondie est donc inutile. Combien de temps encore pouvonsnous avoir ici au Canada une opinion si dépassée des polices d’assurance-vie? Cet article suscitera peut-être une réaction de la part de ceux qui s’efforcent actuellement d’établir un marché secondaire. Si tous les travaux se font dans le cyber espace, peut-être n’aurons-nous pas à nous préoccuper des instances provinciales dans le domaine de l’assurance et de leurs règles datant des années 1930. Peutêtre aussi y a-t-il des façons d’atteindre l’objectif visé, soit permettre aux titulaires de polices de disposer de leur police comme ils l’entendent, et ce dans leurs propres intérêts. Si les sociétés d’assurance craignent le développement d’un marché secondaire, peut-être auraient-elles avantage à examiner une idée que j’ai mise de l’avant il y a environ 20 ans, à savoir la valeur de rachat négociée. Si on peut affirmer que la valeur de rachat garantie sera presque toujours inférieure à la valeur de la police, pour quelle raison la société d’assurance ne serait-elle pas disposée à envisager la situation au moment où l’assuré songe à se départir de la police? Cela sabrerait certainement dans les profits (non déclarés) de la résiliation des polices, mais pourrait signifier un marché plus avantageux pour les titulaires de polices et quelque chose plutôt que rien du tout pour l’assureur. Certaines sociétés d’assurance font maintenant des offres spéciales pour racheter les polices de rente d’invalidité. Pourquoi pas des polices d’assurance-vie? Je ne peux répondre à mon ami. Si je lui donne une réponse ou lui suggère une solution, vous pouvez être assuré qu’elle sera légale, rigoureuse sur le plan actuariel et conçue pour offrir au vendeur un marché plus avantageux que ce qui est actuellement disponible par l’intermédiaire des canaux protégés du gouvernement. ■ Frederick J. Thompson, FICA, est un membre du Conseil. Le saviez-vous?.. S aviez-vous que la Société actuarielle de l’Ukraine (UAS) a été fondée en 1999 et qu’elle compte maintenant 28 membres? Reconnue officiellement en septembre dernier par l’Institute of Actuaries du RoyaumeUni, l’UAS travaille actuellement à l’établissement de la profession actuarielle en Ukraine. L’UAS est intéressée à envoyer une délégation d’actuaires ukrainiens au Canada pour leur faire connaître l’ICA et son fonctionnement. L’inverse est également vrai, l’UAS étant disposée à accueillir des actuaires canadiens en Ukraine. Si ce genre d’échange vous intéresse, nous vous prions de communiquer avec M. Yuriy Krvavych (Ph.D.), directeur à l’UAS du département de la science actuarielle et de la formation à l’adresse <[email protected]>. Saviez-vous que l’ICA s’apprêtait à publier les Délibérations de 1997, 1998 et 1999? Nous regrettons le délai dans la publication de ces documents. Tous ces documents seront affichés sur notre site web dès qu’ils seront disponibles et nous vous informerons de leur disponibilité par le biais du Bulletin. Les actes des séances présentées au Colloque pour l’actuaire désigné de 1997 ont été affichés intégralement sur le site web de l’ICA et sont disponibles à l’adresse : <http://www.actuaries.ca/ publications/proceedings/seminar/ volume8/20015tocf.htm>. ■ Ligne directrice du BSIF maintenant disponible L e Bureau du surintendant des instutions financières (le BSIF) vient de publier la version finale de sa Ligne directrice sur l’élaboration des politiques et des procédures de placement pour les régimes de pension fédéraux. La ligne directrice se trouve sur le site web du BSIF à l’hyperlien suivant : <http://www.osfi-bsif.gc.ca/ outgoing/pdf/peninvsf.pdf>. L’ICA a soumis ses commentaires sur le projet de la ligne directrice en janvier 1999, qui se trouve sur le site web de l’ICA à : <http://www.actuaires.ca/publications/ submissions/s9902f.htm>. ■ Mai 2000 BULLETIN 3 Lettre à la rédaction L’article de Claude Lamonde sur le système de soins de santé publié dans le Bulletin d’avril 2000 est de loin le meilleur article qu’il m’ait été donné de lire à ce sujet. Je fus conséquemment surpris d’apprendre que le Groupe de travail sur le financement des soins de santé, auquel siégeait M. Lamonde, avait été aboli. De toute évidence, l’Institut, grâce aux données et aux faits recueillis par ce groupe, devrait profiter de l’occasion pour prendre part au débat sur les soins de santé et ce, avec autant de professionnalisme que celui dont ont fait preuve les actuaires américains face aux récentes propositions du gouvernement américain en matière de santé. Cela permettrait non seulement de rehausser la réputation de la profession aux yeux du public, d’autres professions, voire aux yeux de politiciens de diverses allégeances, mais pourrait peut-être donné lieu à l’émergence d’un nouveau secteur d’emploi pour les actuaires canadiens. Au Canada, l’effet néfaste des listes d’attente imposées par le gouvernement sur le revenu brut des particuliers et de leurs employés, les réductions d’impôt qui en découlent et la baisse du PIB engendrent des coûts importants. J’avais correspondu l’an dernier avec Alan Rock ainsi qu’avec son homologue albertain relativement au fait que j’étais moi-même en attente d’une opération de la cataracte ainsi qu’en ce qui a trait aux pertes subséquentes de revenus d’impôts au fédéral et au provincial. Je suis persuadé que le calcul des répercussions financières de telles listes d’attente sur le PIB, ainsi que sur les impôts fédéraux et provinciaux, convaincrait même le plus ardent socialiste ou syndicaliste que les pertes économiques liées à de telles listes – abstraction faite des répercussions sur la population canadienne – sont parfaitement inacceptables. Gordon Lang, FICA Note de la rédaction : L’ICA a récemment institué une nouvelle commission, la Commission de pratique sur les soins de santé, dont Darryl L. Leach est le président. Recension par Bernard Dussault «Actuarial Mathematics of Social Security Pensions» Iyer S, International Labor Office, Washington DC, 1999. Couverture rigide, 130 pages, 39,95 $ US C et ouvrage est un exposé approfondi des mathématiques actuarielles applicables aux systèmes de sécurité sociale. L’approche scientifique qui y est préconisée est presque aussi rigoureuse, complète et objective que celle préconisée dans les ouvrages de Jordan (1967) et de Bowers (1997), bien connus de la communauté actuarielle du Canada et des États-Unis. Les formules mathématiques servent notamment au calcul du taux de cotisation et du passif aux termes des diverses méthodes de financement particulières aux systèmes de prestations sociales européens. On y présente aussi divers aspects de la sécurité sociale, comme la durée infinie (fonds à capital variable), les périodes de transition, les prestations d’invalidité et de survivants, une analyse comparative des systèmes provisionnés, ainsi que des exemples d’applications pratiques (p. ex. : diagrammes de Lexis, projections de flux monétaires, sensibilité des coûts aux hypothèses). Tout actuaire responsable de l’évaluation de systèmes de sécurité sociale aurait intérêt à lire cet ouvrage et à l’utiliser comme modèle 4 BULLETIN Mai 2000 pour valider la méthode d’évaluation choisie. Toutefois, si l’ouvrage doit servir de complément au matériel d’examen de la SOA, il conviendrait d’ajouter les points suivants afin de palier aux lacunes mathématiques en matière de sécurité sociale : • Linéarité des résultats d’un provisionnement partiel par rapport aux résultats d’un provisionnement par répartition et d’un provisionnement intégral, et formules et ratios de provisionnement/bénéfices. Ces questions ont été expliquées en détail par Pierre Treuil en 1981 dans son ouvrage intitulé «Fund Development of an Earnings-Related Social Insurance Plan Under Stabilized Conditions» (TSA XXXV et site web de l’AAI). Les conditions d’équilibre mentionnées dans l’ouvrage de Pierre Treuil signifient que toutes les hypothèses sont constantes au fil des années, ce qui amène le fonds projeté sur la base de ces hypothèses à augmenter à un taux constant correspondant à l’augmentation annuelle des gains d’emploi totaux. Toutefois, même si elles sont supposées constantes, les diminutions de la mortalité empêchent les projections démographiques, et du même coup les projections financières, d’augmenter à un taux constant. • Taux de rendement internes (TRI). On trouvera une explication des TRI dans le document de Bruce McDonald intitulé «An Actuarial Monograph on the CPP» (site web de l’AAI). • La formule du taux de cotisation applicable au mode de financement par répartition est la même que celle qui est utilisée pour le calcul selon l’âge d’entrée, cependant les TRI visent l’augmentation de l’ensemble des gains assurés et non le rendement de la caisse. • L’hypothèse des gains est établie implicitement à l’aide de projections déterministes, c.-à-d. que pour chaque année de la période de projection, la moyenne des gains assurés des personnes qui décèdent avant leur retraite est égale à la moyenne des gains assurés de tous les cotisants. • Validation et justification de l’énoncé émis dans l’ouvrage à l’effet que le taux d’intérêt hypothétique doit être supérieur au taux composé de l’augmentation moyenne des gains assurés et de la participation au régime. • Modélisation stochastique. L’ouvrage aborde très brièvement cette question et renvoie aux applications européennes. Il serait important, aussi, de tenir compte des progrès réalisés dans ce domaine en Amérique du Nord (DYNACAN au Canada et CORSIM aux États-Unis). ■ Colloque annuel de l’ICA sur les pensions par Pierre Mainguy et Francine Pell L e 11 avril dernier avait lieu au Hilton Bonaventure de Montréal le colloque annuel de l’ICA sur les pensions. Une variété de sujets d’intérêt pour ceux et celles pratiquant dans le domaine des régimes de retraite ont été présentés aux 160 participants. La journée a débuté par une présentation de Martial Fortin (BSIF) concernant les réformes éventuelles de la loi sur le provisionnement minimal des régimes de retraite sous réglementation fédérale. Par la suite, Randy Bauslaugh (avocat, Blake, Cassels & Graydon) a abordé les conséquences du différend entre Monsanto Canada Inc. et la Commission des services financiers de l’Ontario. Après la pause du matin, M. André Vincent (associé, Deloitte & Touche) nous a fait part du point de vue des comptables sur le chapitre 3461 du Manuel de l’ICCA concernant la comptabilisation du coût des avantages sociaux futurs. Les attentes des vérificateurs envers les actuaires ont également fait l’objet de discussions. Lors du déjeuner, le conférencier invité Ronald Bergeron (BSIF) a donné le point de vue du BSIF au sujet de la régie interne et de l’autoévaluation des régimes de retraite. En début d’après-midi, Ghislain Nadeau et Mario Marchand (Régie des rentes du Québec) ont présenté les principaux changements contenus dans le projet de loi 102 visant une mise à jour substantielle de la loi sur les régimes complémentaires de retraite au Québec. Finalement, deux économistes, Lloyd Atkinson (Perigee Investment Counsel) et Léo de Bever (Régime de re- V oici la liste des publications de l’ICA distribuées en avril 2000. Si votre nom n’était pas inscrit sur la liste pour un article donné et que vous désirez le recevoir, ou s’il vous manque quelque chose, veuillez communiquer avec le Service des publications du Secrétariat : (613) 236-8196, poste 115, par télécopieur : (613) 233-4552 ou par courrier électronique : [email protected]. Si le titre est suivi d’un numéro entre parenthèses, veuillez donner ce numéro car il nous aide à trouver plus rapidement le document dans les archives. On trouvera ces documents à l’adresse : <http://www.actuaires.ca/publications/ publicatione.htm>. Poste En ligne • Bulletin – 2e bulletin de vote pour l’élection de l’ICA [20016] • Note de service – Renseignements sur les cotisations annuelles 2000-2001 ✆ ✆ Destinataire F Tous + E AD = actuaires désignés; AP = actuaires des pensions; Assur. = assurance-vie et IARD; AV = actuaires en assurance-vie; É = étudiants; IARD = actuaires en assurances IARD; F = Fellows; Tous = tous, sauf les personnes exonérées de la cotisation; Tous + E = tous, y compris les personnes exonérées de la cotisation; Tous + NE = non exonérées ■ Taux d’intérêt de périodes sélectionnées des valeurs de transfert et de prestations de retraite en cas de rupture du mariage Disponibles par téléphone : (613) 236-8196, poste # + 456, et sur notre site web à <http://www.actuaires.ca/publications/bulletin/tvratesf.htm>. Rendements de fin de mois des obligations d’épargne* Février 2000 Mars 2000 Avril 2000 Composé à long terme 5,98 % 5,96 % 6,03 % Obligations à rendement réel 3,92 % 3,80 % 3,64 % Ces rendements de fin de mois des obligations d’épargne du Canada servent à calculer les valeurs de transfert et les valeurs des prestations de retraite en cas de rupture du mariage pour le deuxième mois suivant. Par exemple, les rendements d’avril influencent les dates des calculs en juin 2000. Les membres doivent ajouter le facteur d’équivalence applicable (0,5 % ou 0,25 %) et convertir en taux annuel effectif, conformément aux normes de pratique. ■ * Source : Bulletin hebdomadaire de statistiques financières, Banque du Canada, p. 8. Pierre Mainguy, FICA, et Francine Pell, FICA, étaient les organisateurs du Colloque sur les pensions. Mémoires de l’ICA Documents distribués en avril 2000 Titre traite des enseignants et des enseignantes de l’Ontario), ont donné leur point de vue sur les perspectives de l’économie canadienne et leurs effets sur l’établissement de certaines hypothèses actuarielles. En conclusion, ce colloque remplissait bien les exigences de perfectionnement professionnel continu. Les organisateurs Pierre Mainguy et Francine Pell étaient très satisfaits du déroulement de la journée ainsi que de la participation. Pour de plus amples renseignements au sujet du Colloque sur les pensions, consultez le site web de l’ICA sous la rubrique «Réunions, archives, colloque sur les pensions» ou communiquez avec Joanne StPierre au (613) 236-8196, poste 106. ■ L e 12 avril dernier, le président Stuart Wason faisait parvenir à l’Honorable Ernie Eves, ministre des Finances de l’Ontario, un mémoire faisant état des sérieuses préoccupations de l’ICA au sujet des possibles répercussions du règlement 144 de l’Ontario, tel que promulgué dans l’édition du 18 mars 2000 du Ontario Gazette. La principale préoccupation concerne le fait que certains retraités ontariens auront désormais le droit, sous réserve d’une attestation du médecin à l’effet que leur espérance de vie est inférieure à deux ans, de retirer la valeur actualisée de leur régime. Ce mémoire est l’œuvre de la Commission de liaison avec les pouvoirs publics en matière de régimes de retraite et de sécurité sociale. [Numéro d’accès S20001] Le 13 avril dernier, l’Institut transmettait au Bureau du surintendant des institutions financières ses commentaires en réponse au document de discussion relatif à l’examen de la Ligne directrice sur le MMPRCE diffusé le 21 janvier 2000 par le BSIF. Ce mémoire est l’œuvre de la Commission des normes de solvabilité des institutions financières. [Numéro d’accès S20002] Ces deux mémoires se trouvent sur le site web de l’ICA à l’adresse <http:// www.actuaires.ca/publications/submission/ submissionsf.htm>. Veuillez vous reporter au numéro d’accès correspondant à chaque document. On peut se procurer un exemplaire de ces documents auprès du Secrétariat en communiquant avec Judy Findlay au (613) 236-8196, poste 114. ■ Mai 2000 BULLETIN 5 Calendrier des rencontres Événement Date Lieu Site Contact Info-e * IACA Biennial Conference Cours orienté vers la pratique * AFIR 4-8 juin 2000 The Hotel Hershey 20-23 juin 2000 Tromso, Norvège Atelier sur le professionnalisme Assemblée annuelle 21 juin 2000 Vancouver Hyatt Regency 22-23 juin 2000 Vancouver Hyatt Regency * 35th Actuarial Research Conference Expertise devant les tribunaux * ASTIN 10-12 août 2000 Québec Université Laval 8-9 septembre 2000 Toronto Toronto Airport Hilton 17-20 septembre 2000 21-22 septembre 2000 8-10 novembre 2000 Porto Cervo, Italie Susan Shermer (717) 545-9991 Nancy Jenkinson (613) 236-8196 poste 129 Nicole Séguin (613) 236-0886 Sylvie Gravel (613) 236-8196 poste 101 Sheila Richard (613) 236-8196 poste 104 Diane Bédard (418) 656-2131 poste 8134 Nancy Jenkinson (613) 236-8196 poste 129 Nicole Séguin (613) 236-0886 Nancy Jenkinson (613) 236-8196 poste 129 [email protected] 19-21 juin 2000 Hershey, Pennsylvanie, É.-U. Vancouver Colloque pour l’actuaire désigné * New Zealand Society of Actuaries * Réunions du Conseil et comités de l’AAI Colloque sur les investissements Assemblée générale Toronto Robson Square Conference Centre Sheraton Toronto Parkway North Christchurch [email protected] www.afir2000.com [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] www.actuaries.org/Sections/ ASTIN/colloquiae.htm [email protected] [email protected] 19-21 novembre 2000 Ottawa Château Laurier 22 novembre 2000 Ottawa Hôtel Westin 23-24 novembre 2000 Ottawa Hôtel Westin Nicole Séguin [email protected] (613) 236-0886 Nancy Jenkinson [email protected] (613) 236-8196 poste 129 Sheila Richard [email protected] (613) 236-8196 poste 104 Notez : Des renseignements supplémentaires sur tous les événements de l’ICA sont disponibles à : <www.actuaires.ca/meetings/meetingsf.htm>. * Pas un événement de l’ICA. Dates importantes 1er juin : Date limite pour retourner le deuxième bulletin de vote en vue des élections de l’ICA. 15 juin : Date limite pour soumettre des commentaires au sujet du Rapport du Groupe de travail sur les régimes de retraite interentreprises. 21 juin : Réunion du Conseil à Vancouver. ■ Erratum V euillez noter que la liste des membres du Groupe de travail sur la déontologie, telle que publiée dans l’Annuaire, est incorrecte. Voici la liste des membres actuels : Paul F. Della Penna, président; C. Ian Markham, viceprésident; John F. Brierley; Jim Christie; Robert C. Dowsett; Paul Saunders; Donald M. Smith; David A. Stouffer; Lesley B. Thompson; et Douglas C. Townsend ■ 6 BULLETIN Mai 2000 Professionnalisme : un pas vers le Fellowship : cours offert à l’assemblée de juin L e cours de l’ICA intitulé Professionnalisme : un pas vers le Fellowship sera offert à l’Assemblée annuelle de l’ICA le 21 juin prochain à Vancouver. Présenté pour la première fois en juin 1997, ce cours donne aux participants un aperçu concret de la structure, des normes et du processus disciplinaire de l’ICA. Les cours magistraux et les études de cas sont au nombre des méthodes d’apprentissage utilisées dans le cadre de ce cours d’une demijournée, qui est des plus instructifs et profitables. Des actuaires canadiens chevronnés agiront à titre de facilitateurs. Pour plus de détails, consultez le formulaire d’inscription distribué en avril avec le programme préliminaire de l’Assemblée annuelle, ou consultez notre site web à l’adresse <www. actuaires.ca/meetings/prof/programf. htm>. Veuillez noter que les participants qui obtiendront les crédits rattachés à ce cours seront réputés avoir satisfait aux exigences du cours de la SOA sur l’éthique professionnelle menant au titre de ASA. ■ Les nombreux déplacements du Président Rencontre au sommet Lors de la Rencontre internationale des présidents, en février dernier, les présidents de l’ICA, de la SOA, de l’Institute of Actuaries de l’Australie, ainsi que de l’Institute and Faculty of Actuaries du Royaume-Uni se sont rassemblés à Édimbourg pour signer des lettres et des ententes de reconnaissance mutuelle. De gauche à droite : Norm Crowder (SOA), David Knox (Institute de l’Australie), Stuart Wason (ICA), Fraser Low (Faculty du R.-U.) et Paul Thornton (Institute du R.-U.). nto Contacts à Toro Le président Wason rencontre Simon Guénette, président de l’Association nationale des étudiants en actuariat, ainsi que d’autres membres de la direction, dans le cadre d’une conférence présentée en janvier dernier. Rencontre avec une délégation à Toronto Discussions à Ho ng Kong Le président Stuart Wason s’entretient avec Stuart Leckie, président de la société actuarielle de Hong Kong (ASHK). Durant son séjour à Hong Kong, Stuart a aussi rencontré Ross Lam, commissaire adjoint aux assurances, pour discuter des règlements en vigueur à Hong Kong spécifiant quelle catégorie de professionnels de l’actuariat est autorisée à certifier les réserves. Stuart a recommandé que le titre FICA soit inclus au nombre des désignations actuarielles reconnues compte tenu de la solide formation des actuaires canadiens. L’ASHK compte 157 membres, dont au moins 34 sont des FICA. Suite à cette rencontre, l’autorité de réglementation compétente a acquiescé à la demande de l’Institut. Des représentants de l’ICA rencontrent une délégation de la République de Chine à Toronto. Le président Stuart Wason, le président désigné David Oakden, August Chow, Paula Elliot, Dave Harris et Ron Miller faisaient partie de la délégation de l’ICA. Warren Tseng, assistant directeur général au ministère des Finances de la République de Chine (assis, troisième à partir de la droite) était le chef de la délégation chinoise. Bob Foster (debout, à l’extrême droite) représentait la Commission des services financiers en sa qualité de directeur des services d’actuariat. Mai 2000 BULLETIN 7 Annonces classées Unum Provident is looking to fill the position of Actuarial Assistant. This is the first in a family of five actuarial student positions leading to Fellowship in the Society of Actuaries (FSA). The incumbent in this position performs actuarial tasks, which are of a mathematical and/or higher level analysis nature. Examples of accountabilities are: Compile data for experience analysis and prepare related reports; contribute to the preparation of financial statements through data gathering and reconciliation; calculate, analyzes and report reserves and modify the related systems; contribute to the development of financial assumptions for the annual planning/bud-geting process; maintain and modify systems that support pricing; and prepare State lnsurance Department filings. Selection Criteria: Successful candidates will be highly motivated individuals with demonstrated leadership abilities, strong quantitative skills, outstanding communication skills, and PC and mainframe skills (Windows or Lotus, SAS, API, Fortran or other mainframe language). College studies in Math, Actuarial Science, Finance or Economics are required with a GPA of 3.2 or higher preferred. Candidates must have a Minimum of Course 1 and be committed to completing the society exams necessary to attain the Fellow of Society of Actuaries (FSA) designation. Unum Provident offers a very competitive compensation package including a salary based on accumulated credits, Rencontre du Pacific Rim Actuaries Club à Toronto C ’est en février dernier, au Metropolitan Hotel de Toronto, qu’avait lieu le dîner-conférence annuel du Pacific Rim Actuaries Club of Toronto (PRACT). Plus de 100 personnes ont pris part à cet événement durant lequel on a célébré le nouveau millénaire et l’année du Dragon. Edouard Merette, FICA et président de la succursale asiatique de la Société William Mercer, s’est adressé aux membres du club pour parler de démographie et des systèmes de retraite en vigueur dans divers pays asiatiques. August Chow, FICA et président du PRACT (à droite), en a profité pour remettre un ■ présent à Edouard Merette. 8 BULLETIN Mai 2000 exam passing bonuses, new hire travel expense reimbursements, and a relocation package including a signing bonus. Positions are available in Portland, Maine. For more information contact Diane McGovern at (207) 575-7194; e-mail <[email protected]>. L’Assurance vie Desjardins-Laurentienne, filiale du Mouvement des caisses Desjardins, est la société d’assurance de personnes la plus importante au Québec, tant en raison du nombre de ses assurés que de son volume d’affaires. L’Assurance vie Desjardins-Laurentienne est à la recherche de candidats et de candidates d’expérience afin de pourvoir aux postes suivants au siège social à Lévis: Conseiller en développement des services, Réseau Desjardins Votre défi consistera à identifier et développer les produits d’assurance pour la caissassurance individuelle en collaboration avec différentes unités. Vous aurez également à participer aux travaux d’implantation des protections de la caissassurance individuelle. Vous aurez à recevoir les demandes de changement, les suggestions de nouveaux produits, à les analyser, les tarifer ou faire des recommandations sur leur évolution. Bilingue, vous avez un baccalauréat en actuariat. Vous êtes Fellow de l’Institut canadien des actuaires ou sur le point de le devenir. Vous avez entre cinq et sept ans d’expérience ➧ On sollicite des candidatures au programme de bourses Wooddy 2000-2001 L e Fonds d’enseignement et de recherche en science actuarielle (FERSA) est heureux d’annoncer le cinquième programme annuel de bourses Wooddy, dans le cadre duquel des bourses de 2 000 $ seront décernées à des étudiants à la veille de terminer leur études de premier cycle. Les candidats doivent se classer dans le quartile supérieur de leur promotion et avoir réussi avec succès un examen actuariel. La procédure exige que chaque étudiant rédige un court texte et qu’il soit recommandé par un de ses professeurs. Les candidats seront aussi jugés en fonction du leadership qu’ils auront exercé dans le cadre d’activités parascolaires. La limite est fixée à une demande par établissement. La date limite est le 30 juin. Les récipiendaires seront avisés d’ici le 31 août. Les formulaires de demande sont disponibles sur le site web du FERSA à l’adresse <www.aerf.org/woodap.html>, ainsi qu’auprès de Paulette Haberstroh, de la SOA, tél. : (847) 706-3584 ; téléc. : 847-706-3599 ; courriel : <[email protected]>. ■ Annonces classées pertinente en assurance de personnes (particulièrement en individuel) et de bonnes connaissances en informatique (logiciels Axis, Excel, Word, etc.). Analyste, actuariat des régimes de retraite, Réseau Desjardins En étroite collaboration avec les actuaires de l’équipe, les principales tâches de l’analyste consisteront à analyser les données et préparer les évaluations actuarielles et autres études de coûts des régimes de retraite, effectuer les travaux techniques et analyser les programmes informatiques utilisés. Bilingue, la personne recherchée est titulaire d’un baccalauréat en actuariat ou en mathématiques et possède au minimum trois examens de la SOA et quelques mois d’expérience en informatique ou régimes de retraite. De plus, elle a un intérêt particulier pour l’informatique et connaît bien les logiciels courants et le domaine des régimes de retraite. Conseiller actuariat des régimes de retraite, Réseau Desjardins La personne recherchée collabore à l’atteinte des objectifs du secteur et voit à ce que tous les projets qui relèvent de sa compétence soient menés à terme et y apporte son soutien technique. Ainsi, les principales tâches du conseiller consisteront à rédiger des documents/rapports et élaborer des recommandations dans les divers dossiers à l’étude dans une perspective d’actuaire-conseil, être responsable de la réalisation des évaluations actuarielles, travailler en équipe sur les différents projets en cours, coordonner la réalisation de certains travaux et assurer un support adéquat et proactif auprès de l’équipe de service à la clientèle. Bilingue, la personne recherchée est titulaire d’un baccalauréat en actuariat jumelé à un minimum de cinq à sept années d’expérience pertinente. Elle détient au minimum le titre d’ASA et étudie présentement pour l’obtention du titre de FSA. De plus, elle possède une excellente maîtrise des législations canadiennes en matière de régimes de retraite. Conseiller en rentes, administration des prestations de rentes La personne retenue conseillera les employés de l’équipe en matière de fiscalité, de droit et d’interprétation des régimes de retraite. En collaboration avec l’équipe d’actuariat des régimes de retraite, elle analysera les régimes de rentes administrés par le secteur afin d’en faire une interprétation adéquate vis-à-vis des participants et des employeurs. Elle s’assurera que les procédures administratives produisent des résultats conformes aux engagements contractuels de l’entreprise ainsi qu’aux lois et règlements applicables. Elle examinera les ententes de transfert et en vérifiera la clarté. De plus, elle concevra et proposera une méthode de contrôle de la qualité et en effectuera le suivi. Bilingue, la personne recherchée est titulaire d’un baccalauréat en actuariat et possède de trois à cinq années d’expérience pertinente. Elle est en mesure d’utiliser les logiciels Word, Excel et Access. Si vous êtes intéressé, faites parvenir votre curriculum vitae sans tarder par courrier, télécopieur ou courriel à l’adresse suivante: L’Assurance vie Desjardins-Laurentienne, Service des ressources humaines, A/S de Nicole Guay, 200, avenue des Commandeurs, Lévis (Québec), G6V 6R2, télécopieur: (418) 833-5638 et par courriel: <[email protected]>. Seules les personnes retenues pour une entrevue recevront un accusé de réception. Nous souscrivons au principe d’égalité en matière d’emploi. Valani Consulting Inc. is a rapidly growing consulting company providing expert support and innovative business solutions to financial services companies in Canada, the Caribbean and the United States. We offer a highly flexible working environment. Currently, we are seeking a creative and self-motivated individual with strong communication skills and a solid background in the individual life insurance industry. Complementing your actual experience, you possess an in-depth understanding and knowledge of AXIS. You will be expected to participate in ongoing projects which include ALM, DCAT, cash flow testing, reinsurance pricing and product development. The ideal candidate will have their FCIA/FSA designation, will be comfortable working in a team environment as well as independently, and will strive to exceed customer expectations. If you like to control your own performance, thrive on accountability and responsibility, and feel you have the right qualifications, please submit your résumé in confidence to: Fred Fauteux; fax: (905) 841-6280; e-mail: <[email protected]>. Morneau Sobeco is one of the largest human resources and actuarial consulting firms in Canada. With over 575 dedicated professionals in ten offices, we serve over 3,000 organizations. We are recognized as a leader in providing integrated actuarial, consulting, and administrative solutions for benefits and retirement programs. We are continuing our fast-paced growth and are recruiting for several Pension Actuarial positions in our offices across Canada: Analysts – Toronto, Montréal, Halifax and Fredericton Locations You will be responsible for performing actuarial analyses and calculations, conducting research and providing support to more senior consultants. Associate Consultant – Halifax Location You will be responsible for providing support to senior team members and offering high-quality pension consulting services to clients. Consultant – Toronto, Montréal and Fredericton Locations You will be responsible for managing the valuation process, retirement plan design studies for existing and new clients, assisting in new business development and supervising fellow actuarial team members. For Analyst and Associate Consultant level, you will be pursuing your actuarial exams, ideally have experience in the pension industry, and have an ability to program actuarial calculations. For Consultant level, you have recently obtained your FCIA or are close to attaining your Fellowship, have solid knowledge of the pension and income tax act, the pension valuation process, and have at least five years of actuarial experience. For all positions, you will hold a university degree in Actuarial Science, Mathematics or Computer Science, have excellent communication and analytical skills, have an ability to thrive in a professional, client service environment, and ➧ Mai 2000 BULLETIN 9 Annonces classées enjoy the challenge of a growth-oriented firm. Morneau Sobeco offers exceptional career opportunities, a leading-edge professional service environment, very competitive compensation and performance rewards, and a partnership with Deloitte & Touche. To learn more about our firm and these career opportunities, please visit our website at <www.morneausobeco.com>. To apply, either fax us at (416) 445-1858 or by e-mail at <[email protected]>. IOF Foresters has openings for junior and intermediate level actuarial students (recent graduates to ASA level) in the Actuarial Department of our international headquarters, located in Toronto. We are one of the world’s largest and strongest fraternal benefit societies, with over one million members in the U.S., Canada and the U.K. We are seeking energetic and enthusiastic individuals who demonstrate initiative, willingness to learn and have a strong exam passing history. Candidates should have experience in Canadian and/ or U.S. financial reporting. Knowledge of AXIS and data warehousing would be an asset, however, training is available. We offer an attractive compensation package and a very competitive actuarial study program. Interested candidates should submit résumés to Barb Boothe via email: <bboothe@ iof.org>; regular mail: IOF Foresters, 789 Don Mills Road, Don Mills, Ontario M3C 1T9; or fax: (416) 467-2516. We thank all candidates for their interest, but please note that only those selected for an interview will be contacted. William M. Mercer Limited is Canada’s and the world’s largest human resource consulting company. Mercer’s commitment to innovation, creativity, and quality is driving double-digit revenue growth. Mercer’s strength is its people. In an environment that promotes professionalism combined with creativity and individuality, some of Canada’s foremost actuarial thought leaders regularly help clients cope with HR challenges that confound ordinary consultants. Actuarial Students and qualified actuaries who strive to be among the best in their profession will find complex challenges and commensurate rewards in any of Mercer’s 11 Canadian offices. Due to expansion, immediate opportunities exist in the pension practices in: London, Mississauga and Toronto – a number of opportunities exist for individuals with a minimum of 50 credits up to recently qualified actuaries with a minimum of one year’s actuarial work experience. Mercer ensures that team members can grow and thrive in an environment built on professional excellence, open communication, respect, and teamwork. As the employer of choice, Mercer encourages initiative and diversity of skills while promising opportunities for challenge, personal satisfaction, recognition and rewards based on merit. To confidentially explore these and other opportunities at Mercer, either talk to someone you know at any of the Mercer offices or send your résumé to: Jeanette Elliott at William M. Mercer Limited, 161 Bay Street, P.O. Box 501, Toronto, Ontario M5J 2S5, fax (416) 868-7555, e-mail: 10 BULLETIN Mai 2000 <[email protected]>. Alternatively, please call Nik Williams of Austin Marlowe International Inc. at (416) 368-9469 or e-mail, fax or mail (Quoting Project WML1) to us at: Austin Marlowe International Inc., Suite 1401, 151 Yonge Street, Toronto, Ontario M5C 2W7, fax: (416) 368-1815, e-mail: <nikwilliains@ austinmarlowe.com>. The Office of the Superintendent of Financial Institutions (OSFI) works with Canada’s financial institutions to balance risk and innovation. Our goal is to maintain a competitive industry that promotes public confidence in the financial system. The Actuarial Division within the Specialist Support Sector provides support and expertise to OSFI’s Supervision and Regulation Sectors. We are a team of Life and P&C actuaries located in Ottawa and Toronto. We are involved in all major leading-edge issues facing the insurance industry in Canada. We work closely with the Accounting, Capital, and Capital Markets Divisions. We are currently seeking a Life Actuary with experience in the corporate actuarial area to join our team in the Toronto office. As a member of our team, you will provide expert advice to groups within OSFI and assist in training colleagues. You will also participate in the work of leading CIA committees and provide recommendations to the development of OSFI guidelines and policies. A FCIA designation with experience in financial reporting, valuation and DCAT is required for success in this position. An in-depth understanding of ALM and risk management would be an asset. We offer competitive compensation, excellent opportunities for professional growth and a balanced personal and professional lifestyle within a flexible organization. If you are interested in joining a team doing leading-edge work in the rapidly changing financial services industry, please send, fax, or e-mail your résumé to: Human Resources, Office of the Superintendent of Financial Institutions 121 King Street West, Box 39, Toronto, Ontario, M5H 3T9 or fax to (416) 952-9584 or e-mail: <[email protected]>. Please quote reference # CIA-00-01. Ernst & Young’s Actuarial and Risk Management Services Group is looking for a candidate to contribute to the continued growth of E&Y’s actuarial practice in our Kitchener/ Waterloo office. E&Y is one of the largest consulting firms in the world, with an increasing focus on the global marketplace. This position involves working with various clients in the Kitchener/Waterloo area on actuarial assignments such as valuation, pricing, benchmarking, U.S. GAAP, financial forecasting, and marketing. Although needs change in this dynamic environment, this position will initially provide assistance in the development and implementation of our valuation software. This will involve on-site client interaction. The successful candidate will possess two to five years insurance industry experience, have completed 150 to 400 Society of Actuaries credits and have strong verbal and written skills. The ideal candidate is bright, hard-working and energetic. All interested candidates, please forward your résumé to: Mary Stock; fax: (416) 943-3796; e-mail <[email protected]>.