Télécharger - Institut canadien des actuaires

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Institut
Canadien
des
Actuaires
Vol. 10, no 9
Institut Canadien
des Actuaires
Président
Stuart F. Wason
Président désigné
David J. Oakden
Vice-présidents
William F. Chinery
James K. Christie
J. Helmut Engels
Luc Farmer
Patrick F. Flanagan
A. David Pelletier
Le Bulletin est une publication
officielle de l’Institut Canadien des
Actuaires, et est publié
mensuellement sauf en juillet et
août.
Rédactrice
Brenda Warnes
Adjointe
Martine Joly
Montage
Jean Levasseur
Collaborateurs spéciaux
Bernard Dussault
Pierre Mainguy
Francine Pell
Frederick J. Thompson
Secrétariat
Constitution Square
360, rue Albert
Bureau 820
Ottawa (Ontario)
K1R 7X7
Téléphone : (613) 236-8196
Télécopieur : (613) 233-4552
Courriel :
<[email protected]>
Site web :
<http://www.actuaires.ca>
L’abonnement est inclus
dans la cotisation annuelle de
l’ICA. Vos commentaires et
lettres sont les bienvenus. Les
opinions exprimées sont celles
de l’auteur et ne sont pas
nécessairement celles de
l’Institut. Toute collaboration
est sujette aux critères de la
rédaction.
© Tous droit réservés 2000
ISSN 1180-3681
Le générique masculin est
utilisé sans aucune
discrimination de sexe.
Document 20026
Bulletin
Mai 2000
«Pourquoi pas?»
par Frederick J. Thompson
J
e discutais avec un de mes amis la
semaine dernière. Son épouse venait
tout juste de mourir et il s’apprêtait à
réorganiser sa vie. Les enfants étaient
autonomes et il était maintenant seul; il
supposait donc qu’il avait bien des
choses dont il n’avait plus besoin, mais
qui avaient encore de la valeur. Nous avons
donc révisé la liste en question.
De toute évidence, il lui fallait communiquer
avec un agent immobilier pour lui demander de
vendre la maison et de l’aider à en trouver une plus
petite. Il ferait une vente de garage pour se départir
des petits appareils ménagers et autres trucs du genre.
Nous avons ensuite parlé du deuxième véhicule.
Que de difficulté à placer des annonces et à négocier
avec les gens! Nous en avons conclu qu’il serait
logique de communiquer avec les personnes qui lui
avaient vendu le véhicule. Les articles plus gros,
comme les meubles et les téléviseurs supplémentaires, seraient offerts à fort rabais aux membres de la
famille et aux amis. Il m’a ensuite demandé quoi
faire avec la police d’assurance-vie dont il n’avait
plus besoin; je lui ai alors suggéré, comme pour le
véhicule, d’approcher d’abord les personnes qui la
lui ont vendue.
Il m’a téléphoné hier pour me dire où il en était
rendu dans sa démarche et me poser quelques questions. Il m’a d’abord appris que le concessionnaire
lui offrait pas mal moins pour le même modèle que
ce qui était annoncé dans les journaux; la vente
privée semblait donc une meilleure solution. Il se
demandait ensuite s’il pouvait retourner certains
meubles et appareils ménagers là où il les avait
achetés, tout comme pour le véhicule. Nous avons
convenu que cela ne fonctionnerait probablement
pas. Enfin, il m’a signalé que la société d’assurancevie ne lui verserait absolument rien pour la police
d’assurance. Étant donné que la police prévoyait des
primes à vie et une rente au décès, je pensais qu’elle
avait une certaine valeur. Je lui ai dit de m’apporter
la police afin que je l’examine. Après tout, il est rare
qu’on ait l’occasion de montrer ses compétences
actuarielles à monsieur-tout-le-monde.
Comme on pouvait s’y attendre, il s’agissait d’une
police d’assurance temporaire à 100 ans, en vigueur
depuis 20 ans. J’ai calculé la valeur actualisée de la
prestation de décès (l’obligation de l’assureur) et
celle des primes (l’obligation de mon ami). Étant un
actuaire responsable de la gestion de régimes de
retraite, j’ai utilisé les outils à ma disposition, soit
une table de mortalité GAM de 1983 et les taux
d’intérêt pour calculer les valeurs de transfert minimales. J’ai pensé que l’écart était une bonne
approximation de la juste valeur (ou valeur non
majorée) de la police. J’ai dit à mon ami que, hypothétiquement, je lui offrirais 10 000 $ pour la police.
Il lui semblait que la société d’assurance agissait
exactement comme le concessionnaire. Je lui ai précisé que ce que faisait la société d’assurance était
probablement pire, car il pouvait vendre le véhicule
à un particulier, mais je ne pouvais lui offrir d’acheter la police. Mon ami m’a alors posé une très
bonne question : «Pourquoi pas?»
La raison en est toute simple. Pour ceux d’entre
nous qui vivons en Ontario, c’est le Chapître 22,
Article 76a de la Loi sur les assurances de l’Ontario. «Any person, other than an insurer or its duly
authorized agent, who advertises or holds himself
out as a purchaser of life insurance policies or of
benefits thereunder, or who trafficks or trades in
life insurance policies for the purpose of procuring
the sale, surrender, transfer, assignment, pledge
or hypothecation thereof to himself or any other
person, shall be guilty of an offence.» [traduction
officielle non disponible]
La loi en matière d’assurances est semblable,
voire identique, dans huit des neuf provinces de
common law. L’article en question figurait dans la ➧
À l’intérieur
•
•
•
•
•
Mot du président ......................................... 2
Lettre à la rédaction .................................... 4
Colloque sur les pensions ........................... 5
Cours sur le professionnalisme .................. 6
Annonces classées ...................................... 8
«Pourquoi pas?»
(suite de la page 1)
première version de la loi, laquelle date d’à
peu près 1934. Personne n’a jamais été
accusé en vertu de cet article. D’après des
articles de l’époque, cet article avait initialement pour but de protéger les particuliers
qui avaient acheté de l’assurance. Selon
une école de pensée qui persiste encore
aujourd’hui, l’Article 76a de la Loi n’existe
que pour protéger les sociétés d’assurancevie qui émettent ou ont émis des polices
fondées sur les déchéances.
Voilà un problème intéressant. La plupart des actuaires seront surpris de l’idée
d’un marché secondaire pour les polices
d’assurance-vie. (Je ne parle PAS du créneau des soi-disant «règlements viatiques».)
Immédiatement après avoir assimilé le concept, plusieurs d’entre nous passerons à un
débat davantage philosophique que mathématique. Une vente de ce genre
n’exposerait-elle pas l’assuré à un risque
accru? Ou alors à un débat plus pratique :
serait-il juste de modifier les hypothèses de
l’actuaire responsable de l’établissement des
prix en matière de déchéance? Compte tenu
du nombre croissant d’actuaires se spécialisant dans l’investissement, nous pouvons
dans les faits concevoir les polices d’assurance-vie de seconde main comme des
investissements.
Il est difficile de répondre à la première
question, car elle est délicate. Je peux dire
que les sociétés d’assurance vendent des
rentes viagères depuis des années et jamais
l’émetteur d’une rente viagère n’a été accusé du meurtre d’un rentier (Voilà
peut-être l’intrigue du prochain roman de
John Grisham, qui sait?) Au Royaume-Uni,
le marché des polices d’assurance mixte
«usagées» est vigoureux. Voici ce que j’ai
lu dans une annonce figurant sur la couverture d’un prospectus immobilier en Floride
: «…il s’agit généralement d’acheter des
polices d’une valeur minimale de 500 000 $
sur des personnes d’au moins 70 ans…
Augmentez vos prestations au lieu de donner ou d’échanger votre police d’assurancevie.» Dans certaines provinces, le fait que
le propriétaire de la police vende sa police
ne soulève aucun problème. Je tiens à souligner que vous devriez probablement faire
bien attention à qui vous vendez la police.
L’expression «que le vendeur prenne
garde» convient parfaitement.
Il convient également de se poser les
questions suivantes : «Est-il juste d’imposer des restrictions de ce genre aux titulaires
de polices?» «Pour quelle raison ne puis-je
disposer, comme je l’entends de ce que
j’ai?» Nous pouvons sans doute accepter
des restrictions raisonnables sur la revente
de dynamite ou l’élimination d’huile usagée, mais sur une police d’assurance-vie?
La vente d’une police d’assurance-vie «usa-
2 BULLETIN Mai 2000
Le mot du
président
par Stuart F. Wason
Conséquences du
vieillissement : les
actuaires prennent
l’initiative
L
une vision à trop court terme du problème du vieillissement de la population,
une problématique dont les répercussions
s’échelonneront sur une période beaucoup plus longue. Par contre, les actuaires
ont une vision à plus long terme des
questions de retraite et de soins de santé,
qui sont liées au vieillissement de la population. Nous sommes donc très bien
placés pour aider à trouver des solutions
viables. Au cours des prochains mois,
l’Institut entend trouver des façons de
faire avancer le dossier, dont les enjeux
sont d’une importance capitale pour les
Canadiens.
Nous devons le succès de ce colloque à tous les conférenciers, au personnel
du service des réunions, au comité organisateur et plus particulièrement à Bill
Chinery, pour ses idées et son leadership.
e Colloque national sur le vieillissement de la population présenté
les 1 er et 2 mai derniers et
co-parrainé par l’ICA et l’Association canadienne des administrateurs de régimes de retraite a
remporté un vif succès. Celui-ci a en effet
attiré à Toronto près de 250 participants.
Ce colloque avait pour but de cerner les
enjeux liés au vieillissement de la population et de discuter de solutions envisageables. Des actuaires, des gestionnaires
de caisses de retraite, des économistes, des
représentants du gouvernement ainsi que
plusieurs politiciens haut placés ont pris
part à cet événement qui a par ailleurs accueilli des participants du Mexique, de l’Angleterre, des Pays-Bas, de Hong Kong et
du Japon.
La première journée du colloque était
consacrée aux questions de retraite, tandis
que la deuxième était consacrée aux soins
de santé. La grande qualité des présentations n’a eu d’égal que la volonté de
nombreux participants de se concerter pour
trouver des solutions viables et ce, pour le
bénéfice de tous les Canadiens. Il va sans
dire que nos administrations publiques sont
des intervenants clés dans ce débat. Malheureusement, de par leur nature, elles ont
Prenez part au débat. L’Institut a récemment formé une nouvelle
Commission de pratique sur les soins de
santé qui sera présidée par Darryl Leach.
Ce dernier cherchera sans doute à recruter des bénévoles. Le Sénat a pour sa
part institué un nouveau comité présidé
par le sénateur Michael Kirby, le «Comité sénatorial permanent des affaires
sociales, des sciences et de la technologie». L’Institut voudra sans doute, au
cours des prochains mois, rédiger un mémoire à l’intention du comité du sénateur
Kirby. Vos idées sont les bienvenues.
L’Institut et le North American
Actuarial Journal sont disposés à
publier vos idées. Que vous vous spécialisiez dans la conception de produits de
soins de longue durée, dans l’analyse
des effets des nouveaux médicaments sur
les dépenses ou l’issue des traitements
ou encore dans les réformes à long terme
des systèmes de retraite, vous pouvez
contribuer au débat en publiant vos
travaux.
Oui, les actuaires peuvent faire la
différence. Prenons l’initiative!
■
gée», n’est tout simplement qu’une autre
forme de transaction financière commerciale. Il y a un prix de base, un prix de
vente et certaines conséquences fiscales.
Le choix de vendre ou de ne pas vendre
revient à juste titre au détenteur, non pas au
gouvernement!
Il est facile de répondre à la deuxième
question. Nous sommes des actuaires et
nous aurions dû prévoir le problème éventuel au moment de fixer les taux. Je connais
un actuaire responsable de l’établissement
des prix qui l’a fait et la société pour laquelle il travaille n’a pas offert le produit.
L’expression «que le vendeur prenne
garde» semble toute indiquée ici aussi.
Par contre, si on a maintenant recours à
la loi pour protéger les sociétés d’assurance, il faut alors se demander si cela est
juste. Il n’est certainement pas dans l’intérêt public de protéger ainsi une industrie au
détriment du particulier. (L’industrie de
l’assurance n’est pas celle du tabac!) À
titre de professionnels dont les responsabilités à l’égard du public priment sur nos
propres intérêts, ne devrions-nous pas, nous,
actuaires, prendre l’initiative et éliminer
cette pratique odieuse?
La troisième question, bien qu’hypothétique en autant que la loi du pays
Ça vous intéresse?
➧
«Pourquoi pas?»
(suite de la page 2)
interdise cette activité, revêt vraiment beaucoup d’intérêt pour les actuaires.
L’établissement du montant que vous verseriez pour acquérir une police n’implique
rien de nouveau. Or, que dire aux éventuels investisseurs au sujet de ce véhicule
d’investissement? Pour répondre simplement, il suffit de calculer le rendement en
supposant que l’assuré décède à la fin de
son espérance de vie. Cette méthode n’a
peut-être aucune valeur mathématique, mais
elle semble logique et pourrait convenir
aux non-actuaires. Pour donner une réponse
plus complexe, il faudrait calculer le rendement prévu en fonction du décès probable
en tout temps. Les actuaires devraient préférer cette méthode. Il y a aussi un avantage
pratique, car la valeur du produit sera plus
élevée si on a recours à la méthode de
calcul complexe plutôt qu’à la méthode
plus simple. Des taux de rendement supérieurs contribueront par ailleurs à attirer les
investisseurs. De toute évidence, les prévisions en matière de taux de rendement
reposent dans une large mesure sur la ca-
«Pour quelle
raison ne puis-je
disposer comme je l’entends,
de ce que j’ai?»
pacité de choisir une table de mortalité adéquate pour les assurés. La juste valeur d’une
police à prime garantie est évidemment plus
élevée pour un risque inférieur à la moyenne
que pour des risques sélectionnés autrement identiques.
Cela soulève un autre point. Pour
s’adonner suffisamment à cette pratique de
manière à prévoir raisonnablement que les
hypothèses se réaliseront, l’investisseur a
besoin de beaucoup d’argent ou d’avoir
accès à beaucoup d’argent. En partant de la
dernière supposition, comment décrire cet
investissement aux éventuels investisseurs?
Je suis d’avis que cela se situe entre investir dans une obligation et investir dans une
action ou encore qu’il s’agit en réalité d’une
obligation dont la durée est indéterminée.
Les investisseurs versent des primes en espérant que le rendement ne soit pas négatif.
Si l’investisseur choisit de contrôler le risque en achetant une rente pour couvrir les
primes, il est donc assuré d’un rendement
positif peu importe le moment du décès de
l’assuré. (Il y a rendement positif lorsque
la prestation de décès dépasse la prime
unique de la rente. Le rendement en pourcentage est fonction de la durée écoulée
entre la transaction et le décès.) Pour plusieurs d’entre nous, c’est l’une des rares
occasions d’utiliser le mot «asymptote». Il
semble approprié de faire une offre de façon à ce que le rendement prévu se situe
entre le rendement prévu d’un fonds d’investissement en obligations et le rendement
prévu d’un fonds d’investissement en actions.
Quel est le volume d’affaires pouvant
permettre de prévoir raisonnablement que
vos hypothèses se réaliseront? Si toutes les
polices sont identiques, le nombre sera probablement inférieur à 50. Mais puisque les
polices ne sont pas identiques, il est probable que ce nombre sera plus élevé. Le
présent article vise à faire réfléchir plutôt
qu’à instruire; une analyse plus approfondie est donc inutile.
Combien de temps encore pouvonsnous avoir ici au Canada une opinion si
dépassée des polices d’assurance-vie? Cet
article suscitera peut-être une réaction de
la part de ceux qui s’efforcent actuellement d’établir un marché secondaire. Si
tous les travaux se font dans le cyber
espace, peut-être n’aurons-nous pas à
nous préoccuper des instances provinciales dans le domaine de l’assurance et de
leurs règles datant des années 1930. Peutêtre aussi y a-t-il des façons d’atteindre
l’objectif visé, soit permettre aux titulaires de polices de disposer de leur police
comme ils l’entendent, et ce dans leurs
propres intérêts.
Si les sociétés d’assurance craignent le
développement d’un marché secondaire,
peut-être auraient-elles avantage à examiner une idée que j’ai mise de l’avant il y a
environ 20 ans, à savoir la valeur de rachat
négociée. Si on peut affirmer que la valeur
de rachat garantie sera presque toujours
inférieure à la valeur de la police, pour
quelle raison la société d’assurance ne serait-elle pas disposée à envisager la situation
au moment où l’assuré songe à se départir
de la police? Cela sabrerait certainement
dans les profits (non déclarés) de la résiliation des polices, mais pourrait signifier un
marché plus avantageux pour les titulaires
de polices et quelque chose plutôt que rien
du tout pour l’assureur. Certaines sociétés
d’assurance font maintenant des offres spéciales pour racheter les polices de rente
d’invalidité. Pourquoi pas des polices d’assurance-vie?
Je ne peux répondre à mon ami. Si je
lui donne une réponse ou lui suggère une
solution, vous pouvez être assuré qu’elle
sera légale, rigoureuse sur le plan actuariel et conçue pour offrir au vendeur un
marché plus avantageux que ce qui est
actuellement disponible par l’intermédiaire des canaux protégés du
gouvernement.
■
Frederick J. Thompson, FICA, est un membre
du Conseil.
Le saviez-vous?..
S
aviez-vous que la Société actuarielle de l’Ukraine (UAS) a été
fondée en 1999 et qu’elle compte
maintenant 28 membres? Reconnue
officiellement en septembre dernier par
l’Institute of Actuaries du RoyaumeUni, l’UAS travaille actuellement à
l’établissement de la profession actuarielle en Ukraine.
L’UAS est intéressée à envoyer une
délégation d’actuaires ukrainiens au
Canada pour leur faire connaître l’ICA
et son fonctionnement. L’inverse est
également vrai, l’UAS étant disposée à
accueillir des actuaires canadiens en
Ukraine. Si ce genre d’échange vous
intéresse, nous vous prions de communiquer avec M. Yuriy Krvavych (Ph.D.),
directeur à l’UAS du département de la
science actuarielle et de la formation à
l’adresse <[email protected]>.
Saviez-vous que l’ICA s’apprêtait
à publier les Délibérations de 1997,
1998 et 1999? Nous regrettons le délai
dans la publication de ces documents.
Tous ces documents seront affichés
sur notre site web dès qu’ils seront
disponibles et nous vous informerons de
leur disponibilité par le biais du Bulletin. Les actes des séances présentées au
Colloque pour l’actuaire désigné de
1997 ont été affichés intégralement sur
le site web de l’ICA et sont disponibles
à l’adresse : <http://www.actuaries.ca/
publications/proceedings/seminar/
volume8/20015tocf.htm>.
■
Ligne directrice du
BSIF maintenant
disponible
L
e Bureau du surintendant des
instutions financières (le BSIF) vient
de publier la version finale de sa
Ligne directrice sur l’élaboration des
politiques et des procédures de placement pour les régimes de pension
fédéraux. La ligne directrice se trouve
sur le site web du BSIF à l’hyperlien
suivant : <http://www.osfi-bsif.gc.ca/
outgoing/pdf/peninvsf.pdf>. L’ICA a
soumis ses commentaires sur le projet
de la ligne directrice en janvier 1999,
qui se trouve sur le site web de l’ICA
à : <http://www.actuaires.ca/publications/ submissions/s9902f.htm>.
■
Mai 2000 BULLETIN 3
Lettre
à la
rédaction
L’article de Claude Lamonde sur le
système de soins de santé publié dans le
Bulletin d’avril 2000 est de loin le meilleur
article qu’il m’ait été donné de lire à ce
sujet. Je fus conséquemment surpris d’apprendre que le Groupe de travail sur le
financement des soins de santé, auquel
siégeait M. Lamonde, avait été aboli.
De toute évidence, l’Institut, grâce aux
données et aux faits recueillis par ce
groupe, devrait profiter de l’occasion pour
prendre part au débat sur les soins de
santé et ce, avec autant de professionnalisme que celui dont ont fait preuve les
actuaires américains face aux récentes
propositions du gouvernement américain
en matière de santé. Cela permettrait non
seulement de rehausser la réputation de la
profession aux yeux du public, d’autres
professions, voire aux yeux de politiciens
de diverses allégeances, mais pourrait
peut-être donné lieu à l’émergence d’un
nouveau secteur d’emploi pour les actuaires canadiens. Au Canada, l’effet néfaste des listes d’attente imposées par le
gouvernement sur le revenu brut des particuliers et de leurs employés, les réductions d’impôt qui en découlent et la baisse
du PIB engendrent des coûts importants.
J’avais correspondu l’an dernier avec
Alan Rock ainsi qu’avec son homologue
albertain relativement au fait que j’étais
moi-même en attente d’une opération de
la cataracte ainsi qu’en ce qui a trait aux
pertes subséquentes de revenus d’impôts
au fédéral et au provincial. Je suis persuadé que le calcul des répercussions
financières de telles listes d’attente sur le
PIB, ainsi que sur les impôts fédéraux et
provinciaux, convaincrait même le plus
ardent socialiste ou syndicaliste que les
pertes économiques liées à de telles listes
– abstraction faite des répercussions sur
la population canadienne – sont parfaitement inacceptables.
Gordon Lang, FICA
Note de la rédaction : L’ICA a récemment
institué une nouvelle commission, la Commission de pratique sur les soins de santé, dont
Darryl L. Leach est le président.
Recension par Bernard Dussault
«Actuarial Mathematics of
Social Security Pensions»
Iyer S, International Labor Office, Washington DC, 1999.
Couverture rigide, 130 pages, 39,95 $ US
C
et ouvrage est un exposé approfondi des mathématiques actuarielles applicables aux systèmes
de sécurité sociale. L’approche
scientifique qui y est préconisée
est presque aussi rigoureuse, complète et
objective que celle préconisée dans les
ouvrages de Jordan (1967) et de Bowers
(1997), bien connus de la communauté
actuarielle du Canada et des États-Unis.
Les formules mathématiques servent
notamment au calcul du taux de cotisation et du passif aux termes des diverses
méthodes de financement particulières
aux systèmes de prestations sociales
européens. On y présente aussi divers
aspects de la sécurité sociale, comme la
durée infinie (fonds à capital variable),
les périodes de transition, les prestations
d’invalidité et de survivants, une analyse
comparative des systèmes provisionnés,
ainsi que des exemples d’applications
pratiques (p. ex. : diagrammes de Lexis,
projections de flux monétaires, sensibilité
des coûts aux hypothèses). Tout actuaire
responsable de l’évaluation de systèmes
de sécurité sociale aurait intérêt à lire cet
ouvrage et à l’utiliser comme modèle
4 BULLETIN Mai 2000
pour valider la méthode d’évaluation
choisie.
Toutefois, si l’ouvrage doit servir de
complément au matériel d’examen de la
SOA, il conviendrait d’ajouter les points
suivants afin de palier aux lacunes mathématiques en matière de sécurité sociale :
• Linéarité des résultats d’un
provisionnement partiel par rapport aux
résultats d’un provisionnement par
répartition et d’un provisionnement
intégral, et formules et ratios de provisionnement/bénéfices. Ces questions ont
été expliquées en détail par Pierre Treuil
en 1981 dans son ouvrage intitulé «Fund
Development of an Earnings-Related
Social Insurance Plan Under Stabilized
Conditions» (TSA XXXV et site web
de l’AAI). Les conditions d’équilibre
mentionnées dans l’ouvrage de Pierre
Treuil signifient que toutes les hypothèses
sont constantes au fil des années, ce qui
amène le fonds projeté sur la base de ces
hypothèses à augmenter à un taux
constant correspondant à l’augmentation
annuelle des gains d’emploi totaux.
Toutefois, même si elles sont supposées
constantes, les diminutions de la mortalité
empêchent les projections démographiques, et du même coup les projections
financières, d’augmenter à un taux
constant.
• Taux de rendement internes (TRI). On
trouvera une explication des TRI dans le
document de Bruce McDonald intitulé
«An Actuarial Monograph on the CPP»
(site web de l’AAI).
• La formule du taux de cotisation
applicable au mode de financement par
répartition est la même que celle qui est
utilisée pour le calcul selon l’âge d’entrée,
cependant les TRI visent l’augmentation
de l’ensemble des gains assurés et non le
rendement de la caisse.
• L’hypothèse des gains est établie
implicitement à l’aide de projections
déterministes, c.-à-d. que pour chaque
année de la période de projection, la
moyenne des gains assurés des personnes
qui décèdent avant leur retraite est égale à
la moyenne des gains assurés de tous les
cotisants.
• Validation et justification de l’énoncé
émis dans l’ouvrage à l’effet que le taux
d’intérêt hypothétique doit être supérieur
au taux composé de l’augmentation
moyenne des gains assurés et de la
participation au régime.
• Modélisation stochastique. L’ouvrage
aborde très brièvement cette question et
renvoie aux applications européennes. Il
serait important, aussi, de tenir compte
des progrès réalisés dans ce domaine en
Amérique du Nord (DYNACAN au
Canada et CORSIM aux États-Unis). ■
Colloque annuel de l’ICA sur les pensions
par Pierre Mainguy et Francine Pell
L
e 11 avril dernier avait lieu au
Hilton Bonaventure de Montréal le
colloque annuel de l’ICA sur les
pensions. Une variété de sujets
d’intérêt pour ceux et celles pratiquant
dans le domaine des régimes de retraite ont
été présentés aux 160 participants.
La journée a débuté par une présentation de Martial Fortin (BSIF) concernant
les réformes éventuelles de la loi sur le
provisionnement minimal des régimes de
retraite sous réglementation fédérale.
Par la suite, Randy Bauslaugh (avocat,
Blake, Cassels & Graydon) a abordé les
conséquences du différend entre Monsanto
Canada Inc. et la Commission des services
financiers de l’Ontario.
Après la pause du matin, M. André Vincent (associé, Deloitte & Touche) nous a
fait part du point de vue des comptables sur
le chapitre 3461 du Manuel de l’ICCA concernant la comptabilisation du coût des
avantages sociaux futurs. Les attentes des
vérificateurs envers les actuaires ont également fait l’objet de discussions.
Lors du déjeuner, le conférencier invité
Ronald Bergeron (BSIF) a donné le point
de vue du BSIF au sujet de la régie interne
et de l’autoévaluation des régimes de retraite.
En début d’après-midi, Ghislain Nadeau
et Mario Marchand (Régie des rentes du
Québec) ont présenté les principaux changements contenus dans le projet de loi 102
visant une mise à jour substantielle de la
loi sur les régimes complémentaires de retraite au Québec.
Finalement, deux économistes,
Lloyd Atkinson (Perigee Investment
Counsel) et Léo de Bever (Régime de re-
V
oici la liste des publications de l’ICA distribuées en avril 2000. Si
votre nom n’était pas inscrit sur la liste pour un article donné et que vous
désirez le recevoir, ou s’il vous manque quelque chose, veuillez communiquer avec le Service des publications du Secrétariat : (613) 236-8196, poste
115, par télécopieur : (613) 233-4552 ou par courrier électronique :
[email protected]. Si le titre est suivi d’un numéro entre parenthèses,
veuillez donner ce numéro car il nous aide à trouver plus rapidement le document
dans les archives.
On trouvera ces documents à l’adresse : <http://www.actuaires.ca/publications/
publicatione.htm>.
Poste En ligne
• Bulletin – 2e bulletin de vote pour l’élection de l’ICA [20016]
• Note de service – Renseignements sur les cotisations
annuelles 2000-2001
✆
✆
Destinataire
F
Tous + E
AD = actuaires désignés; AP = actuaires des pensions; Assur. = assurance-vie et IARD;
AV = actuaires en assurance-vie; É = étudiants; IARD = actuaires en assurances IARD;
F = Fellows; Tous = tous, sauf les personnes exonérées de la cotisation; Tous + E = tous,
y compris les personnes exonérées de la cotisation; Tous + NE = non exonérées
■
Taux d’intérêt de périodes sélectionnées des valeurs de transfert et de
prestations de retraite en cas de rupture du mariage
Disponibles par téléphone : (613) 236-8196, poste # + 456, et sur notre site
web à <http://www.actuaires.ca/publications/bulletin/tvratesf.htm>.
Rendements de fin de mois des obligations d’épargne*
Février 2000
Mars 2000
Avril 2000
Composé à long terme
5,98 %
5,96 %
6,03 %
Obligations à rendement réel
3,92 %
3,80 %
3,64 %
Ces rendements de fin de mois des obligations d’épargne du Canada servent à
calculer les valeurs de transfert et les valeurs des prestations de retraite en cas de
rupture du mariage pour le deuxième mois suivant. Par exemple, les rendements
d’avril influencent les dates des calculs en juin 2000. Les membres doivent ajouter
le facteur d’équivalence applicable (0,5 % ou 0,25 %) et convertir en taux annuel
effectif, conformément aux normes de pratique.
■
* Source : Bulletin hebdomadaire de statistiques financières, Banque du Canada, p. 8.
Pierre Mainguy, FICA, et Francine Pell, FICA,
étaient les organisateurs du Colloque sur les
pensions.
Mémoires de l’ICA
Documents distribués en avril 2000
Titre
traite des enseignants et des enseignantes
de l’Ontario), ont donné leur point de vue
sur les perspectives de l’économie canadienne et leurs effets sur l’établissement de
certaines hypothèses actuarielles.
En conclusion, ce colloque remplissait
bien les exigences de perfectionnement
professionnel continu. Les organisateurs
Pierre Mainguy et Francine Pell étaient très
satisfaits du déroulement de la journée ainsi
que de la participation.
Pour de plus amples renseignements au
sujet du Colloque sur les pensions, consultez le site web de l’ICA sous la rubrique
«Réunions, archives, colloque sur les pensions» ou communiquez avec Joanne StPierre au (613) 236-8196, poste 106. ■
L
e 12 avril dernier, le président Stuart
Wason faisait parvenir à l’Honorable
Ernie Eves, ministre des Finances de
l’Ontario, un mémoire faisant état des
sérieuses préoccupations de l’ICA au
sujet des possibles répercussions du règlement 144 de l’Ontario, tel que promulgué
dans l’édition du 18 mars 2000 du Ontario
Gazette. La principale préoccupation concerne le fait que certains retraités ontariens
auront désormais le droit, sous réserve d’une
attestation du médecin à l’effet que leur
espérance de vie est inférieure à deux ans,
de retirer la valeur actualisée de leur régime. Ce mémoire est l’œuvre de la Commission de liaison avec les pouvoirs publics en matière de régimes de retraite et de
sécurité sociale. [Numéro d’accès S20001]
Le 13 avril dernier, l’Institut transmettait au Bureau du surintendant des
institutions financières ses commentaires
en réponse au document de discussion relatif à l’examen de la Ligne directrice sur
le MMPRCE diffusé le 21 janvier 2000 par
le BSIF. Ce mémoire est l’œuvre de la
Commission des normes de solvabilité des
institutions financières. [Numéro d’accès
S20002]
Ces deux mémoires se trouvent sur le
site web de l’ICA à l’adresse <http://
www.actuaires.ca/publications/submission/
submissionsf.htm>. Veuillez vous reporter
au numéro d’accès correspondant à chaque
document. On peut se procurer un exemplaire de ces documents auprès du
Secrétariat en communiquant avec Judy
Findlay au (613) 236-8196, poste 114. ■
Mai 2000 BULLETIN 5
Calendrier des rencontres
Événement
Date
Lieu
Site
Contact
Info-e
* IACA Biennial
Conference
Cours orienté vers la
pratique
* AFIR
4-8 juin 2000
The Hotel Hershey
20-23 juin 2000
Tromso, Norvège
Atelier sur le
professionnalisme
Assemblée annuelle
21 juin 2000
Vancouver
Hyatt Regency
22-23 juin 2000
Vancouver
Hyatt Regency
* 35th Actuarial
Research Conference
Expertise devant les
tribunaux
* ASTIN
10-12 août 2000
Québec
Université Laval
8-9 septembre 2000
Toronto
Toronto Airport Hilton
17-20 septembre
2000
21-22 septembre
2000
8-10 novembre 2000
Porto Cervo, Italie
Susan Shermer
(717) 545-9991
Nancy Jenkinson
(613) 236-8196 poste 129
Nicole Séguin
(613) 236-0886
Sylvie Gravel
(613) 236-8196 poste 101
Sheila Richard
(613) 236-8196 poste 104
Diane Bédard
(418) 656-2131 poste 8134
Nancy Jenkinson
(613) 236-8196 poste 129
Nicole Séguin
(613) 236-0886
Nancy Jenkinson
(613) 236-8196 poste 129
[email protected]
19-21 juin 2000
Hershey, Pennsylvanie,
É.-U.
Vancouver
Colloque pour
l’actuaire désigné
* New Zealand Society of
Actuaries
* Réunions du Conseil
et comités de l’AAI
Colloque sur les
investissements
Assemblée générale
Toronto
Robson Square
Conference Centre
Sheraton Toronto
Parkway North
Christchurch
[email protected]
www.afir2000.com
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
www.actuaries.org/Sections/
ASTIN/colloquiae.htm
[email protected]
[email protected]
19-21 novembre 2000 Ottawa
Château Laurier
22 novembre 2000
Ottawa
Hôtel Westin
23-24 novembre 2000 Ottawa
Hôtel Westin
Nicole Séguin
[email protected]
(613) 236-0886
Nancy Jenkinson
[email protected]
(613) 236-8196 poste 129
Sheila Richard
[email protected]
(613) 236-8196 poste 104
Notez : Des renseignements supplémentaires sur tous les événements de l’ICA sont disponibles à : <www.actuaires.ca/meetings/meetingsf.htm>.
* Pas un événement de l’ICA.
Dates importantes
1er juin : Date limite pour retourner le
deuxième bulletin de vote en vue des
élections de l’ICA.
15 juin : Date limite pour soumettre des
commentaires au sujet du Rapport du
Groupe de travail sur les régimes de
retraite interentreprises.
21 juin : Réunion du Conseil à
Vancouver.
■
Erratum
V
euillez noter que la liste des membres du Groupe de travail sur la
déontologie, telle que publiée dans
l’Annuaire, est incorrecte. Voici la liste
des membres actuels : Paul F. Della
Penna, président; C. Ian Markham, viceprésident; John F. Brierley; Jim Christie; Robert C. Dowsett; Paul Saunders;
Donald M. Smith; David A. Stouffer;
Lesley B. Thompson; et Douglas C.
Townsend
■
6 BULLETIN Mai 2000
Professionnalisme : un pas vers le
Fellowship : cours offert à
l’assemblée de juin
L
e cours de l’ICA intitulé Professionnalisme : un pas vers le
Fellowship sera offert à l’Assemblée annuelle de l’ICA le 21 juin
prochain à Vancouver. Présenté pour la
première fois en juin 1997, ce cours
donne aux participants un aperçu
concret de la structure, des normes
et du processus disciplinaire de l’ICA.
Les cours magistraux et les études de
cas sont au nombre des méthodes
d’apprentissage utilisées dans le
cadre de ce cours d’une demijournée, qui est des plus instructifs et
profitables. Des actuaires canadiens
chevronnés agiront à titre de
facilitateurs.
Pour plus de détails, consultez le
formulaire d’inscription distribué en
avril avec le programme préliminaire de
l’Assemblée annuelle, ou consultez
notre site web à l’adresse <www.
actuaires.ca/meetings/prof/programf.
htm>.
Veuillez noter que les participants
qui obtiendront les crédits rattachés à ce
cours seront réputés avoir satisfait aux
exigences du cours de la SOA sur
l’éthique professionnelle menant au titre
de ASA.
■
Les
nombreux
déplacements
du
Président
Rencontre au sommet
Lors de la Rencontre internationale des présidents, en février dernier, les présidents de
l’ICA, de la SOA, de l’Institute of Actuaries de l’Australie, ainsi que de l’Institute and
Faculty of Actuaries du Royaume-Uni se sont rassemblés à Édimbourg pour signer des
lettres et des ententes de reconnaissance mutuelle.
De gauche à droite : Norm Crowder (SOA), David Knox (Institute de l’Australie), Stuart
Wason (ICA), Fraser Low (Faculty du R.-U.) et Paul Thornton (Institute du R.-U.).
nto
Contacts à Toro
Le président Wason
rencontre Simon Guénette, président de
l’Association nationale des étudiants en actuariat, ainsi que d’autres
membres de la direction, dans le cadre d’une conférence présentée en
janvier dernier.
Rencontre avec une délégation à Toronto
Discussions à Ho
ng Kong
Le président Stuart
Wason s’entretient avec Stuart Leckie, président
de la société actuarielle de Hong Kong (ASHK).
Durant son séjour à Hong Kong, Stuart a aussi
rencontré Ross Lam, commissaire adjoint aux
assurances, pour discuter des règlements en
vigueur à Hong Kong spécifiant quelle catégorie
de professionnels de l’actuariat est autorisée à
certifier les réserves. Stuart a recommandé que
le titre FICA soit inclus au nombre des
désignations actuarielles reconnues compte tenu
de la solide formation des actuaires canadiens.
L’ASHK compte 157 membres, dont au moins 34
sont des FICA. Suite à cette rencontre, l’autorité
de réglementation compétente a acquiescé à la
demande de l’Institut.
Des représentants de l’ICA rencontrent une délégation de la République de Chine à
Toronto. Le président Stuart Wason, le président désigné David Oakden, August
Chow, Paula Elliot, Dave Harris et Ron Miller faisaient partie de la délégation de
l’ICA. Warren Tseng, assistant directeur général au ministère des Finances de la
République de Chine (assis, troisième à partir de la droite) était le chef de la
délégation chinoise. Bob Foster (debout, à l’extrême droite) représentait la Commission des services financiers en sa qualité de directeur des services d’actuariat.
Mai 2000 BULLETIN 7
Annonces classées
Unum Provident is looking to fill the position of Actuarial
Assistant. This is the first in a family of five actuarial student
positions leading to Fellowship in the Society of Actuaries
(FSA). The incumbent in this position performs actuarial tasks,
which are of a mathematical and/or higher level analysis
nature. Examples of accountabilities are: Compile data for
experience analysis and prepare related reports; contribute to
the preparation of financial statements through data gathering
and reconciliation; calculate, analyzes and report reserves and
modify the related systems; contribute to the development of
financial assumptions for the annual planning/bud-geting process; maintain and modify systems that support
pricing; and prepare State lnsurance Department filings.
Selection Criteria: Successful candidates will be highly
motivated individuals with demonstrated leadership abilities,
strong quantitative skills, outstanding communication skills,
and PC and mainframe skills (Windows or Lotus, SAS, API,
Fortran or other mainframe language). College studies in Math,
Actuarial Science, Finance or Economics are required with a
GPA of 3.2 or higher preferred. Candidates must have a Minimum of Course 1 and be committed to completing the society
exams necessary to attain the Fellow of Society of Actuaries
(FSA) designation.
Unum Provident offers a very competitive compensation
package including a salary based on accumulated credits,
Rencontre du
Pacific Rim Actuaries Club
à Toronto
C
’est en février dernier, au
Metropolitan Hotel de Toronto,
qu’avait lieu le dîner-conférence
annuel du Pacific Rim Actuaries Club of
Toronto (PRACT). Plus de 100 personnes
ont pris part à cet événement durant lequel
on a célébré le nouveau millénaire et l’année du Dragon. Edouard Merette, FICA et
président de la succursale asiatique de la
Société William Mercer, s’est adressé aux
membres du club pour parler de démographie et des systèmes de retraite en vigueur
dans divers pays asiatiques.
August Chow, FICA et président du PRACT
(à droite), en a profité pour remettre un
■
présent à Edouard Merette.
8 BULLETIN Mai 2000
exam passing bonuses, new hire travel expense reimbursements, and a relocation package including a signing bonus.
Positions are available in Portland, Maine. For more information contact Diane McGovern at (207) 575-7194; e-mail
<[email protected]>.
L’Assurance vie Desjardins-Laurentienne, filiale du
Mouvement des caisses Desjardins, est la société d’assurance
de personnes la plus importante au Québec, tant en raison du
nombre de ses assurés que de son volume d’affaires.
L’Assurance vie Desjardins-Laurentienne est à la recherche
de candidats et de candidates d’expérience afin de pourvoir
aux postes suivants au siège social à Lévis:
Conseiller en développement des services, Réseau Desjardins
Votre défi consistera à identifier et développer les produits
d’assurance pour la caissassurance individuelle en collaboration avec différentes unités. Vous aurez également à participer
aux travaux d’implantation des protections de la
caissassurance individuelle. Vous aurez à recevoir les
demandes de changement, les suggestions de nouveaux
produits, à les analyser, les tarifer ou faire des recommandations sur leur évolution.
Bilingue, vous avez un baccalauréat en actuariat. Vous êtes
Fellow de l’Institut canadien des actuaires ou sur le point
de le devenir. Vous avez entre cinq et sept ans d’expérience ➧
On sollicite des candidatures au
programme de bourses Wooddy
2000-2001
L
e Fonds d’enseignement et de
recherche en science actuarielle
(FERSA) est heureux d’annoncer
le cinquième programme annuel de
bourses Wooddy, dans le cadre
duquel des bourses de 2 000 $ seront
décernées à des étudiants à la veille de
terminer leur études de premier cycle.
Les candidats doivent se classer
dans le quartile supérieur de leur
promotion et avoir réussi avec succès
un examen actuariel. La procédure
exige que chaque étudiant rédige un
court texte et qu’il soit recommandé par
un de ses professeurs. Les candidats
seront aussi jugés en fonction du
leadership qu’ils auront exercé dans
le cadre d’activités parascolaires. La
limite est fixée à une demande par
établissement.
La date limite est le 30 juin. Les
récipiendaires seront avisés d’ici le 31
août.
Les formulaires de demande sont
disponibles sur le site web du FERSA à
l’adresse <www.aerf.org/woodap.html>,
ainsi qu’auprès de Paulette Haberstroh,
de la SOA, tél. : (847) 706-3584 ;
téléc. : 847-706-3599 ; courriel :
<[email protected]>.
■
Annonces classées
pertinente en assurance de personnes (particulièrement en
individuel) et de bonnes connaissances en informatique
(logiciels Axis, Excel, Word, etc.).
Analyste, actuariat des régimes de retraite, Réseau Desjardins
En étroite collaboration avec les actuaires de l’équipe, les
principales tâches de l’analyste consisteront à analyser les
données et préparer les évaluations actuarielles et autres études
de coûts des régimes de retraite, effectuer les travaux techniques et analyser les programmes informatiques utilisés.
Bilingue, la personne recherchée est titulaire d’un baccalauréat
en actuariat ou en mathématiques et possède au minimum
trois examens de la SOA et quelques mois d’expérience en
informatique ou régimes de retraite. De plus, elle a un intérêt
particulier pour l’informatique et connaît bien les logiciels
courants et le domaine des régimes de retraite.
Conseiller actuariat des régimes de retraite, Réseau Desjardins
La personne recherchée collabore à l’atteinte des objectifs du
secteur et voit à ce que tous les projets qui relèvent de sa
compétence soient menés à terme et y apporte son soutien
technique. Ainsi, les principales tâches du conseiller
consisteront à rédiger des documents/rapports et élaborer des
recommandations dans les divers dossiers à l’étude dans une
perspective d’actuaire-conseil, être responsable de la
réalisation des évaluations actuarielles, travailler en équipe
sur les différents projets en cours, coordonner la réalisation
de certains travaux et assurer un support adéquat et proactif
auprès de l’équipe de service à la clientèle.
Bilingue, la personne recherchée est titulaire d’un baccalauréat
en actuariat jumelé à un minimum de cinq à sept années
d’expérience pertinente. Elle détient au minimum le titre
d’ASA et étudie présentement pour l’obtention du titre de
FSA. De plus, elle possède une excellente maîtrise des
législations canadiennes en matière de régimes de retraite.
Conseiller en rentes, administration des prestations de rentes
La personne retenue conseillera les employés de l’équipe en
matière de fiscalité, de droit et d’interprétation des régimes
de retraite. En collaboration avec l’équipe d’actuariat des
régimes de retraite, elle analysera les régimes de rentes
administrés par le secteur afin d’en faire une interprétation
adéquate vis-à-vis des participants et des employeurs. Elle
s’assurera que les procédures administratives produisent des
résultats conformes aux engagements contractuels de
l’entreprise ainsi qu’aux lois et règlements applicables. Elle
examinera les ententes de transfert et en vérifiera la clarté.
De plus, elle concevra et proposera une méthode de contrôle
de la qualité et en effectuera le suivi.
Bilingue, la personne recherchée est titulaire d’un baccalauréat
en actuariat et possède de trois à cinq années d’expérience
pertinente. Elle est en mesure d’utiliser les logiciels Word,
Excel et Access.
Si vous êtes intéressé, faites parvenir votre curriculum vitae
sans tarder par courrier, télécopieur ou courriel à l’adresse
suivante: L’Assurance vie Desjardins-Laurentienne, Service
des ressources humaines, A/S de Nicole Guay, 200, avenue
des Commandeurs, Lévis (Québec), G6V 6R2, télécopieur:
(418) 833-5638 et par courriel: <[email protected]>. Seules
les personnes retenues pour une entrevue recevront un accusé
de réception. Nous souscrivons au principe d’égalité en
matière d’emploi.
Valani Consulting Inc. is a rapidly growing consulting
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Caribbean and the United States. We offer a highly flexible
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cash flow testing, reinsurance pricing and product development. The ideal candidate will have their FCIA/FSA designation, will be comfortable working in a team environment as
well as independently, and will strive to exceed customer
expectations. If you like to control your own performance,
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the right qualifications, please submit your résumé in confidence to: Fred Fauteux; fax: (905) 841-6280; e-mail:
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calculations, conducting research and providing support to
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members and offering high-quality pension consulting services to clients.
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pension industry, and have an ability to program actuarial
calculations. For Consultant level, you have recently obtained
your FCIA or are close to attaining your Fellowship, have
solid knowledge of the pension and income tax act, the pension valuation process, and have at least five years of actuarial
experience.
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Mai 2000 BULLETIN 9
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iof.org>; regular mail: IOF Foresters, 789 Don Mills Road,
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M5C 2W7, fax: (416) 368-1815, e-mail: <nikwilliains@
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The Office of the Superintendent of Financial Institutions
(OSFI) works with Canada’s financial institutions to balance
risk and innovation. Our goal is to maintain a competitive
industry that promotes public confidence in the financial system. The Actuarial Division within the Specialist Support
Sector provides support and expertise to OSFI’s Supervision
and Regulation Sectors. We are a team of Life and P&C
actuaries located in Ottawa and Toronto. We are involved in
all major leading-edge issues facing the insurance industry in
Canada. We work closely with the Accounting, Capital, and
Capital Markets Divisions. We are currently seeking a Life
Actuary with experience in the corporate actuarial area to join
our team in the Toronto office. As a member of our team, you
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training colleagues. You will also participate in the work of
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development of OSFI guidelines and policies. A FCIA designation with experience in financial reporting, valuation and
DCAT is required for success in this position. An in-depth
understanding of ALM and risk management would be an
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professional lifestyle within a flexible organization. If you are
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rapidly changing financial services industry, please send, fax,
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Superintendent of Financial Institutions 121 King Street West,
Box 39, Toronto, Ontario, M5H 3T9 or fax to (416) 952-9584
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Kitchener/Waterloo area on actuarial assignments such as
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dynamic environment, this position will initially provide
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interested candidates, please forward your résumé to: Mary
Stock; fax: (416) 943-3796; e-mail <[email protected]>.