VET`AFFAIRES Une liquidation passée inaperçue et plus de 700

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VET`AFFAIRES Une liquidation passée inaperçue et plus de 700
Communiqué de presse- 10/01/2017
VET’AFFAIRES
Une liquidation passée inaperçue et
plus de 700 personnes sans emploi
Dans un contexte social et politique difficile pour eux à l’approche des élections présidentielles, les
représentants politiques ne s’intéressent qu’aux dossiers sociaux qui pourraient peser sur l’opinion et faire du
« bruit ».
Le dossier VET’AFFAIRES n’en fait pas partie. Et pourtant la fermeture de l’enseigne a bouleversé la vie
plus de 700 personnes en cette triste fin d’année 2016 !
Pour rappel, le groupe VET’AFFAIRES composé de 137 magasins a fermé ses portes en septembre 2016 suite
à sa mise en liquidation. En difficulté depuis plusieurs années, il donne mandat Ad-Hoc à Me ABITBOL en
2014 pour négocier sa dette externe de plusieurs millions d’euros avec les banques. Suite à l’échec des
discussions, la mise en redressement est prononcée en 2015 et la justice donne le mandat d’administrateur
judiciaire à nouveau à Me ABITBOL pour essayer de « renégocier » et de trouver les solutions de sortie de
crise avec la direction du groupe. Echec. En juin 2016, la liquidation est prononcée et le mandataire judiciaire
de la procédure, Me COURTOUX, devient liquidateur. Les 250 salariés répartis dans les magasins sont alors
licenciés pour motif économique. Les 350 gérants des magasins, eux, doivent mettre la clé sous la porte.
Certains sous-traitants exclusif en France mais aussi à l’étranger ne se relèveront pas non plus.
Les organes judiciaires situés à Paris traitent ce dossier avec indifférence envers les salariés et gérants
situés en province, qui ressentent alors toute la distance établie entre leurs préoccupations sociales et
financières du moment et les réponses « légales » distillées en retour. Ils s’associent alors pour défendre leurs
droits et obtenir l’écoute et la considération qui leur sont dues. Ils demandent aux représentants de l’état un
soutien politique.
Ils débutent alors un marathon - mairie, département, région et ministère - pour décrocher un rendez-vous.
Plus la représentation est grande, moins les réponses se font. La région les reçoit mais ne peut rien faire. La
mairie des Sorinières prend conscience des enjeux humains et appuie leur demande avec la députée de LoireAtlantique Mme ERRANTE, afin d’avoir une réponse au courrier adressé à Madame La Ministre Myriam El
KHOMRI.
Suite à de nombreuses sollicitations, le Ministère du Travail par l’intermédiaire de son conseiller entreprises,
Mr GUZY, accepte un entretien téléphonique avec les salariés pour essayer de comprendre comment un
groupe familiale de la région nantaise se retrouve en liquidation alors même qu’il reste près de 10 millions
d’euros dans les caisses de l’entreprise – d’autant qu’un « dossier comme celui-ci passe habituellement dans
les bureaux du Ministère » d’après le cabinet.
Il s’engage à contacter les Directions Départementales du Travail concernées ainsi que les organes judiciaires
désignées de la procédure pour défendre l’intérêt des salariés et trouver des solutions pour les aider.
Les salariés retrouvent l’espoir et pensent pouvoir obtenir les aides qu’ils demandent avec l’argent disponible
sur les caisses et la vente des actifs, et qui sert jusqu’à présent à payer les centaines de milliers d’euros de
factures d’avocats, d’experts financiers et de conseillers intervenus dans la procédure judiciaire ou en amont.
Pourtant trois mois après, le cabinet du ministre n’a toujours pas donné signe de vie et a laissé les ex-salariés à
leur sort sans même avoir le respect de les informer.
ASGV- Association des salariés du Groupe VET’AFFAIRES
Contact : [email protected]

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