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Magazine Sommaire ONCEF KAHLOUCHA donne des couleurs au quartier de Kazmet à Sousse. C’est un constructeur de rêve qui fait son cinéma avec peu de moyens. L’équipe de Propaganda Production l’a suivi pendant le making-off de son film. Néjib Belkadhi et Imed Marzouk viennent de produire et de réaliser un long métrage documentaire des plus originaux. M TELEVISION Les programmes complets de la semaine . . . . . . . . . . . . . .pp.16-33 Tests et Quiz . . . . . . . . . . . . . . . . . .p13 Gastronomie……………………………P36 Animaux…………………………………P37 DETENTE BOK-BOK.......................................pp. 40-41 Horoscope…………………………...…P.47 A nos annonceurs Nous informons nos chers clients annonceurs que, désormais, le dernier délai de dépôt de leurs annonces dans La Presse-Magazine est fixé au mardi à 13h00. Avec les remerciements de La Presse-Magazine Directeur responsable : Zohra BEN ROMDHANE Coordination et rédaction : Salem TRABELSI Edité par la SNIPE - 6, rue Ali Bach Hamba - Tunis - Tél.: 71 341 066 - Fax: 71 349 720 Supplément distribué gratuitement avec le journal La Presse EN COUVERTURE VHS KAHLOUCHA UNE NOUVELLE GÉNÉRATION ARRIVE Le personnage (Moncef Kahloucha) est d'une originalité déconcertante. Réaliser un long métrage documentaire sur ce personnage est une acrobatie périlleuse. Pourquoi? Parce qu'il ne suffit pas d'avoir un personnage original au bout de la caméra pour réussir un film si "chirugical" sur la vie sociale d'un quartier populaire. Un film qui, depuis sa première projection au festival du film documentaire (Doc à Tunis), a fait parler de lui. Jamais la propagande "bouche-à-oreille" n'a si bien fonctionné! Le mot propagande n'est pas choisi au hasard, puisque l'initiative revient à Propaganda Production, à Imed Marzouk (producteur), à Néjib Belkadhi. Depuis, le film a fait son chemin: prix du Muhr d'Or à Dubaï, prix des médiathèques à Marseille et il se prépare à participer au prestigieux festival de Sundance aux USA. VHS Kahloucha est aussi le produit d'une jeune équipe tunisienne qui est plus que prometteuse pour notre cinéma. D'ailleurs, il est bien temps d'injecter du sang neuf dans les veines du cinéma tunisien. VHS Kahloucha s'inscrit donc dans cette nouvelle vague pleine de fraîcheur, d'audace, d'humour et d’amour pour le sujet filmé. L'équipe de Propaganda Production a suivi Moncef Kahloucha. Lors du making off de son film Tarzan El Arab, c'était également l'occasion de disséquer la vie d'un quartier. Comme on le disait plus haut, l'originalité de ce film ne découle pas seulement du person- FICHE TECHNIQUE – Titre original – Genre – Durée – Format de tournage – Format de projection – Pays de production – Année de production – Réalisation – Assistant à la réalisation – Production – Direction de la photo – Prise de son – Montage – Photographe de plateau – Musique – Mixage Salem TRABELSI SYNOPSIS : VHS-Kahloucha : Documentaire : 80 minutes : DVcam Pal : 35 mm - couleur : Tunisie : 2006 : Néjib Belkadhi : Badi Chouka : Imed Marzouk et Néjib Belkadhi (Propaganda Production) : Chakib Essafi : Walid Ouerghi (Tunisie) Julien Hecker (Italie) : Badi Chouka : Nadia Bouallègue : Neshez : Thierry Delor Propaganda Production 1, rue Ali-Kallel - 2070 La Marsa - Tunisie Tél : +216 71 744 815 - Fax : +216 71 982 088 Mail : [email protected] P. 2 nage en question, mais de la manière dont ce dernier a été filmé. Comment filmer Kahloucha et le quotidien d'un quartier populaire sans le ridiculiser. Comment les filmer tout en les présentant comme une partie intégrante de notre société? Avec beaucoup de métier et de compassion. En assumant tous les aspects de notre société sans tabous ni complexe mais avec beaucoup d'amour. On vous le dit! Le film est d'une extrême fraîcheur et d'un louable courage qui privilégie la finesse au discours moralisateur et désespéré. Au contraire, on sort de la salle bourré d'espoir et de bonne humeur prêt à replonger dans les rêves de notre enfance. Grand fan des films de genre des années 70, Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment, tourne des fictions hilarantes en VHS avec l'aide des habitants du quartier populaire Kazmet à Sousse (Tunisie). Il produit ses films, les réalise et y incarne toujours le rôle principal. Ses tournages sont l'occasion, pour les habitants de son quartier, d'échapper à leur quotidien monotone et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu'à la projection dans le café du coin. Notre caméra a suivi Kahloucha pendant qu'il bouclait son dernier opus : Tarzan des arabes. LE SITE VHS Kahloucha, film documentaire de Néjib Belkadhi produit par Propaganda Production sort dans les salles de cinéma en Tunisie le 8 janvier 2007. Mais avant cette date, le public a pu consulter le site Internet dédié totalement au film ! Il s'agit d'une première en Tunisie : VHS Kahloucha est le premier film tunisien dont la sortie en salle est appuyée par la mise en ligne d'un site Internet! Aussi, et depuis le vendredi 15 décembre 2006, vous pouvez consulter www.kahloucha.com. Un site extrêmement ludique et interactif, construit selon les normes internationales des sites promotionnels de films, sur lequel vous pouvez trouver en avant-première: la bande-annonce du film et la bande originale. La Presse Magazine - N° 1004/ 7 janvier 2007 EN COUVERTURE LE RÊVE CONFISQUÉ D’UN ARTISTE MALGRÉ LUI Photos Nadia Bouallègue Ironique, mal élevé et plein de quiproquos, VHS Kahloucha ne fait pas profession de bonne foi, car tel est le rendu de cette réalité saisissante de la cité de Kazmet à Sousse, à travers le zoom de Néjib Belkadhi. Ce film est le récit d'une fiction que les personnages se jouent à eux-mêmes et où les frontières se brouillent entre documentaire et fiction et invente un nouveau mode de récit pour établir un cinéma proche du road-movie. Ce documentaire de Nejib Belkadhi puise, en effet, son originalité dans le fait qu’en partant d’un petit sujet anodin, atteint l'universel de la condition humaine ( immigration clandestine, chômage, pauvreté, analphabétisme..). Certes, côté format, le réalisateur aurait dû mieux préciser ses ambitions artistiques pour que son œuvre puisse être considérée comme un genre d’art à part entière. En effet, le réalisateur qui s’est saisi des rushes pour leur donner une forme et par là un sens, ne déroge pas à la règle du reportage télévisé. Certes, des efforts ont été déployés pour exclure le reportage télévisé, prétendument informatif qui cherche plus à répondre (off le plus souvent) à des questions qu'à montrer la réalité du problème comme le démontre avec pertinence le choix de l'angle et du cadre, les matériaux d'enregistrement et cette sensibilité qui oriente le regard et ajoute du sens. L’option de Nejib Belkadhi était de filmer des acteurs qui interprètent leur propre rôle dans les conditions du direct. L’auteur voulait laisser advenir la réalité sans chercher à confirmer trop tôt une idée préétablie et de rendre compte de la perception de l’artiste par rapport au réel enregis- La Presse Magazine - tré afin de laisser la porte ouverte à l'imaginaire, non pas en le recréant, mais en le suggérant, et en comptant sur la capacité de son spectateur pour terminer une mise en forme, nécessairement moins structurée que celle reposant sur une trame narrative. Certes, l’utilisation de la voix off ou de l'interview qui sont autant d'entorses à l'enregistrement pur du réel, cependant le réalisateur semble avoir évité de justesse le danger de manipulation technique et des effets spéciaux à outrance. En évacuant aussi le jeu des questions-réponses, le réalisateur n’oblige pas son interlocuteur à répondre dans un cadre qu'il a défini. Idem pour le montage qui se veut le plus neutre possible du point de vue du sens, même si l’auteur du film a dû recourir au planséquence, très visible formellement, et filmer l'action en continu. C'est cette volonté d'intervention minimum par rapport à la réalité qui fait la distinction de VHS Kahloucha. Mais, il faut le souligner, ce film intéresse énormément par cette fenêtre ouverte sur la vie de gens dont nous ne partageons que brièvement l'existence. C’est un film sur des rêves, des parcours et des vies, un genre difficile à ranger ainsi dans une catégorie ou une autre. Moncef Kahloucha est le pivot autour duquel s’articule le thème du film. Grand fan des films des années 70, ce peintre en bâtiment, tourne des fictions hilarantes en VHS avec l’aide des habitants du quartier populaire Kazmet à Sousse. Il produit ses films, les réalise et y incarne toujours le rôle principal. Ses tournages sont alors l’occasion pour les habitants de son quartier d’é- N° 1004/ 7 janvier 2007 chapper à leur quotidien morose et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu’à la projection dans le café du coin. La caméra de Nejib Belkadhi a suivi Kahloucha pendant qu’il bouclait son dernier opus : Tarzan des arabes. C’est la nuit, allongé sur son lit que Moncef Kahloucha laisse libre cours à ses rêves, élabore son scénario et, le jour venu, il poursuit son entreprise à la recherche de « comédiens ». Ses lieux de casting, sont le café, les rues du quartier, les salles de sport ou le marché. Sans bailleur de fond, ni soutien, il dépense de son gagne pain pour boucler ses films. Sa famille, le soutien dans son entreprise et croit ferme en lui. Au delà du phénomène Moncef Kahloucha, illustre les talents laissés pour compte. Ce film est à la fois une alerte et une mise en garde civique pour la reconnaissance du droit à une pratique artistique et culturelle pour tous les citoyens non seulement à l’école mais aussi dans les quartiers. Destiné à nourrir un large débat public sur cette question, le documentaire a pour but essentiel de souligner et de rappeler les enjeux et la nécessité de l’éducation artistique dans les milieux sociaux défavorisés, au titre d’un droit fondamental, inscrit dans tous les Plans de développement. En effet, l'encadrement artistique et culturel, fondée sur un projet clair et ambitieux de tous les citoyens, ne s’oppose jamais aux objectifs fondamentaux de l’école, centrés sur les savoirs et les notions à acquérir mais constitue bien au contraire l’un des meilleurs chemins d’accès. Chokri BEN NESSIR P. 3 EN COUVERTURE Interview croisée : Imed Marzouk & Néjib Belkadhi LES DEUX FONT LA PAIRE Ils sont amis et associés. L’un est droit et perfectionniste et cash. L’autre a plutôt besoin de se jeter dans ce puits sans fond qu’est la vie, de boire le verre d’un trait comme lorsqu’on a soif, pour enfin filmer. Mais les deux font la paire. Avec eux, les films de demain sont déjà là. Comment avez-vous fait pour vous rencontrer ? Néjib : Nous nous sommes connus à l’IHEC (Institut des hautes études commerciales) et nous avons toujours été amis. Après la maîtrise, nous nous sommes perdus de vue pendant deux ans. Imed faisait son DEA et moi j’étais déjà acteur. Etait-ce l’époque de Les oiseaux du Paradis, cette pièce de théâtre qui réunissait des jeunes si prometteurs comme Dali Ben Jemaâ, Nehdi, Lotfi Abdelli, etc. ? Néjib : Tout à fait. Après cette pièce, j’ai intégré Canal Horizons pour réaliser Chams Alik. Trois mois après le démarrage de cette série, j’ai retrouvé Imed. Est-ce ainsi Imed que tu as fait partie de l’équipe de Chams Alik ? Quel a été ton rôle ? Imed : Après ma maîtrise, je comptais m’installer au Canada. Mais après un voyage d’étude, j’ai compris que je ne pouvais pas supporter longtemps la neige et le grand froid. J’ai donc décidé de faire mon DEA à Tunis. Au bout de deux ans, je me suis retrouvé à faire de la télé. J’ai fait de la régie et de l’assistanat dans Chams Alik. Mais rien ne vous disposait tous les deux à faire de l’audiovisuel, je présume ? Imed : Nous étions des cinéphiles, le choix s’est imposé. Après six mois à Canal Horizons, je devais faire ma vie ailleurs… faire de l’enseignement ou autre chose. Mais je me suis rendu compte que mon choix était déjà fait : l’audiovisuel. Néjib : Quant à moi, j’ai dû offrir mon diplôme à ma mère en lui disant : désolé, je ne peux pas faire ce que tu veux. Savais-tu déjà ce que tu allais faire ? Néjib : Raconter des histoires, c’est ce que j’aime faire le plus au monde. La première interview que tu avais accordée à La Presse, c’était lors du tournage de Demain je brûle, tu débarquais fraîchement de New York. P. 4 Comment cela se fait, Néjib, que tu n’es pas resté ? Néjib : En effet, je m’en souviens. ANew York, j’ai côtoyé plein de gens du milieu artistique, mais je ne voulais pas y rester. Dans ma tête, je voulais commencer ici, en Tunisie, et pas ailleurs. Mes copains américains sont aujourd’hui ravis que je revienne aux USA avec un film dans le cadre d’un festival aussi important que Sundance. Après la fermeture de Canal Horizons, vous avez fondé Propaganda. Quel a été votre objectif en créant cette société de production ? Imed : Réaliser nos rêves d’enfance : faire des films. Et comment s’est fait le partage des rôles ? Imed : Cela s’est fait d’une manière très naturelle. Avec mon expérience dans Chams Alik et ma formation en hautes études commerciales, je me suis senti prêt à gérer une boîte de production comme on gère n’importe quelle autre société, mais c’est le produit qui est différent. Néjib : Tout le monde dit qu’on forme un super-tandem. En quoi êtes-vous complémentaires ? Néjib : Je suis quelqu’un d’assez angoissé et Imed est là pour me rassurer. On n’est pas du tout dans le genre de relations «Fais-moi mon film, je te ferais gagner de l’argent». Nous avons un rapport de confiance et l’humain protège le professionnel. Imed : On n’en serait pas là si on ne croyait pas l’un en l’autre. Où commence «l’humain» ? Néjib : Je suis ingérable dans la vie de tous les jours. Imed me supporte et laisse passer mes périodes de doute et de remise en question. On est associé, pas seulement dans le «fifty fifty». Si on croit en quelque chose, on y fonce tous les deux. On est différents mais c’est cette complémentarité qui est intéressante. Imed : On est d’accord sur une certaine vision du cinéma, de la vie et de la société qui nous entoure. C’est ce qui fait que nous devons travailler ensemble. Que représente pour vous Propaganda ? Imed : C’est notre maison… Néjib : C’est notre coin de liber- La Presse Magazine - N° 1004/ 7 janvier 2007 EN té. Les gens qui viennent nous rendre visite ne se sentent pas dans un bureau. L’espace de Propaganda reflète notre attitude… Oui, mais pourquoi ce mot : Propaganda ? Imed : Propaganda était parmi les quatre noms qu’on avait trouvés… Néjib : Il y a de l’ironie dans ce nom, une sorte de décalage… Imed : Propaganda ne veut pas dire qu’on est en train de propager des idées. Notre travail va à l’encontre du sens que véhicule ce mot. On imagine que vos débuts n’étaient pas faciles… Imed : On a commencé avec le strict minimum. On n’avait ni fax ni téléphone. Après trois ou quatre mois, on a fait un premier reportage, un spot publicitaire, un film institutionnel et le pilote de la série télévisée : Dima labess. Et c’est avec l’argent qu’on a gagné sur cette série (une fois diffusée) qu’on a pu produire Kahloucha. N’empêche qu’on a eu un passage à vide après le tournage du documentaire. Cela a duré deux ans. Mais vous n’avez pas chômé pendant ces deux ans, car il y a eu Tsawer, le court métrage de fiction… Imed : En effet, on a même monté Kahloucha pendant ce temps. Mais j’entends par «passage à vide» tout ce qui est «pécunier»… Vous avez mis autant de temps pour monter Kahloucha ? Néjib : On avait 80 heures de rushes. La question était de savoir comment raconter l’histoire que nous offrait ce cinéma de la réalité. Finalement, on s’est dit qu’il vaut mieux raconter d’une façon linéai- COUVERTURE re la fabrication du film de Moncef Kahloucha. Il fallait être à l’intérieur de cette structure linéaire et en même temps être dans le documentaire. C’est assez compliqué… L’important, c’est d’être dans une histoire et pas dans une fragmentation de l’histoire… Le montage s’est révélé ensuite très nerveux et speed. Après, il fallait doser les pauses : quand doit-on parler du quartier de Kazmet, par exemple, qui est aussi important que le personnage de Kahloucha ? Sans cet environnement, le personnage principal du film n’aurait pas eu ce stimulus. A propos de stimulus, comment avez-vous eu l’idée de ce documentaire? Néjib : C’est Imed qui m’a raconté l’histoire de ce personnage. Imed : J’étais à Sousse quand j’ai rencontré Lassaâd Errouj, le cameraman de Kahloucha. Il n’avait raconté une anecdote du tournage d’un de ses films amateurs. Kahloucha était passé à côté du café. J’étais intrigué par le personnage… Lassaâd m’a prêté une cassette VHS que j’ai montrée à Néjib. Le film signé par Kahloucha s’intitulait : «Kount n’a pas de l’argent, maintenant beaucoup d’argent» (rires). Néjib : J’ai d’abord fait un reportage sur Moncef Kahloucha et Selma, la supportrice de l’Etoile Sportive du Sahel, pour Chams Alik, c’était un succès. Plus tard, j’ai décidé de faire un documentaire sur ce personnage si original. Il y quand même des points communs entre le réalisateur de VHSKahloucha et Moncef K. : la passion pour le cinéma et le fait de s’autoproduire, qu’en dites-vous? Néjib : Je crois que chacun de nous a sa manière de capturer les images. En filmant, je voulais coller à Kahloucha sans tomber dans l’amateurisme de Kahloucha. Contrairement à lui, je me soucie du son, de l’image et d’une certaine façon de filmer. Lui se présente dans un café du coin et moi dans une salle de cinéma. L’approche est différente à la base. Peut-être que notre point commun c’est le message : on peut faire du cinéma en étant indépendant. Les histoires sont partout, il faut juste ouvrir les yeux. C’est ce que je dirais aux étudiants de cinéma. Et Sundance? Néjib : C’est l’un des plus grands rêves de ma vie qui se réalise. Je connais le festival à travers les revues spécialisées. C’est le plus grand festival du cinéma indépendant dans le monde, fondé par l’acteur Robert Redford… Imed : Les sélectionneurs sont très stricts : parmi 3.185 films, ils n’ont choisi que 122. Kahloucha est en compétition officielle parmi 16 films documentaires. Ce sera quand? Imed : Du 18 au 28 de ce mois. Kahloucha sera projeté cinq fois. Bonne chance! Imed : Nous en avons besoin aussi pour la sortie tunisienne, demain 8 janvier 2007, merci !. Propos recueillis par Souad BEN SLIMANE Musique du film NESHEZ : UN LABORATOIRE D’IDÉES La formation musicale Neshez est née en 1998 d'une longue amitié entre les deux musiciens autodidactes Heykal Guiza et Skander Bouassida. Elle est plus assimilable à un laboratoire d'idées poétiques et musicales, qu'à une formation artistique classique. Leurs choix musicaux répondent aux besoins d’une jeunesse tunisienne enclavée entre des musiques orientales ou occidentales commerciales ne correspondant que peu à leurs propres états d'âmes et aspirations présentes. Leurs positions radicales réfutent une musique dont le seul but serait la distraction vide de tout sens et veulent renouer avec une musique nord-africaine ou arabe engagée des années 70, tout en restant dans l'actualité, sans nostalgie ni regrets. Cette vision n'exclut, en aucun, cas les courants musicaux classiques ou moder- La Presse Magazine - nes d'hier ou d'aujourd'hui, d'ici ou d'ailleurs. Leurs travaux actuels (bande originale VHS Kahloucha janvier 2007, sortie de l'album Best of Neshez prévue juillet 2007) continuent à développer ce concept Tunisie ici et maintenant. Armés d'un oud et d'une guitare, Skander et Heykal tentent de traduire les joies et les peines d'une génération à la recherche de son identité. Dans ce contexte, il était naturel pour eux de travailler avec le groupe tunisien Zemeken, de Karim Jerbi, avec lequel ils partagent beaucoup de notes d'une certaine partition... VHS Kahloucha de Néjib Belkadi, fut l'occasion idéale pour une coopération musicale entre les deux formations soutenant l'esprit acéré du film et appuyant son cachet singulier. N° 1004/ 7 janvier 2007 P. 5 EN COUVERTURE Les femmes de Kazmet CES ÉCHAPPÉES BELLES… Fatma, M’na, Hanan et d’autres femmes de Kazmet, ce sont celles qui ne se laissent pas écraser par le poids des circonstances. Elles ne sont ni graves ni soumises, mais déterminées et créatives. C’est elles qui font avancer le rêve de Moncef Kahloucha en soutenant sa petite entreprise de cinéma amateur. Hanan El Ben, la starlette de Kazmet, se prête à toutes les transformations pour convenir au rôle que Kahloucha a bien voulu lui accorder. Elle se laisse diriger par le premier réalisateur qui a cru en ses capacités, en attendant le jour où elle serait sollicitée par un des grands noms du cinéma. D’ailleurs, pour elle, cinéma et télévision, c’est pareil, pourvu que son image apparaisse sur un écran. Un jour peut-être, elle deviendrait une actrice professionnelle connue et reconnue. M’na, c’est l’une des voisines du personnage principal du documentaire de Néjib Belkadhi. Elle échappe de justesse à sa condition de mère de famille nombreuse et d’épouse incomprise. C’est la plus «professionnelle» de toutes. En jouant dans les films de Kahloucha, elle est fascinée par la transformation qu’elle sent se produire en elle et par cette liberté qu’elle découvre en passant d’un personnage à l’autre. Elle doit se dire dans sa tête qu’il y a bien des choses qu’on ne peut exprimer que par le jeu. Mais son mari ne l’entend pas de cette oreille. Il refuse son côté «pas sérieux». Mais M’na, non plus, ne se laisse pas dominer. Même pas par ce gardien d’hôtel qui vient interrompre le tournage d’une séquence importante qui a lieu sur la plage et où elle crie au secours parce que sa fille risque de se noyer. M’na défend son rêve et celui de Kahloucha, quitte à ramener du renfort de Kazmet. Car, dans ce quartier, les agneaux peuvent facilement se transformer en loup garous, pourvu qu’on ne touche pas à leurs valeurs. Fatma, c’est la mère du cinéaste amateur. Elle croit ferme en son fils et elle est prête à tout pour que son adoré ne perde pas le fil. Elle va même jusqu’à lui offrir la petite maison qu’elle vient de construire pour sa fille. Kahloucha l’utilisera comme un des décors du film «Tarzan des Arabes» et finira par y mettre le feu pour les besoins de sa fiction. Fatma connaît le scénario et elle n’a aucun regret. D’autres femmes de Kazmet font le bonheur de Kahloucha, ce sont les « supporters » ou les « fans », celles qui achètent les films en VHS, à visionner dans l’intimité de leurs maisons. Elles réclament un espace de projection réservé aux femmes. Ces dernières ne se permettent pas de se mélanger aux hommes dans les cafés du quartier. Se souciant des droits d’auteur de Kahloucha, elles se font discrètes, cachant les K7 comme un objet précieux. Fatma, M’na, Ahlem et les autres… on ne s’est peut-être jamais préoccupé de savoir « qui sont-elles ? » mais ce sont tout simplement celles qui grattent la plaie des hommes pour faire apparaître leur âme comme la vie parce qu’elles donnent la vie et comme le cinéma parce qu’il représente la vie. L’ÉQUIPE DU FILM NÉJIB BELKADHI : RÉALISATION ET PRODUCTION Né le 13 mai 1972 à Tunis. Après des études en gestion et marketing à l’IHEC Carthage, il fait ses premiers pas au cinéma et au théâtre en tant qu’acteur dans des productions comme : Habiba M’sika de Salma Baccar (1995) pour le cinéma, L’école des femmes de Mohamed Kouka (1995) au théâtre, Khottab Al Bab de Slah Essid pour la télé entre 1997 et 1998. Il fait ses premiers pas dans la réalisation à Canal+ Horizons en 1998. Concepteur, réalisateur et coanimateur du magazine Chams Alik entre 1999 et 2001. Il fonde en 2002 Propaganda Production avec son compère et ami de toujours Imed Marzouk. Il réalise et produit le faux reality-show Dima Labess pour la télévision tunisienne. Un court métrage pour le cinéma Tsawer, d’après un scénario de Souad Ben Slimane, va suivre en 2005. VHS Kahloucha, produit en 2006, est sa dernière réalisation. IMED MARZOUK : PRODUCTION Né en1973 à Sousse. Diplômé en commerce international à l’IHEC Carthage (juin1997), puis en études approfondies en marketing avec un mémoire sur la communication écologique (1999). Il a été assistant réalisateur et chargé de production sur l’émission Chams Alik sur Canal+Horizons en Tunisie, producteur exécutif du faux reality show Dima Labess pour la chaîne tunisienne Canal 21. Imed Marzouk, cofondateur et gérant de la société de P. 6 production Propaganda Production depuis 2002, est le producteur du long métrage documentaire VHS Kahloucha, et du court métrage de fiction Tsawer. Il est en outre membre du comité d’organisation des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en 2006. BADI CHOUKA : ASSISTANAT À LA RÉALISATION ET MONTAGE Il est né en 1973 à Bizerte. Il poursuit ses études à l’IHEC de Carthage. De 2000 à 2002, il exerce la fonction d’analyste financier au sein d’un grand groupe pétrolier. Il décide ensuite de changer d’orientation professionnelle et s’initie au montage. Il est maintenant monteur et assistant à la réalisation. FÉRIEL CHAMARI Fériel Chamari, relations publiques et attachée de presse, est née à 1973 à Tunis . Elle réalise à Lyon des études d’audit en gestion. Elle y obtient un DESS marketing pharmaceutique. Elle travaille à Paris au sein d’un laboratoire pharmaceutique en tant que chargée d’études puis de chargée de clientèle dans la publicité et l’événementiel. Elle décide de tout arrêter pour suivre la formation théâtrale des cours Florent (Paris) et devient comédienne pendant quelques années. Depuis mars 2006, elle s’occupe des relations publiques au sein de Propaganda Production. La Presse Magazine - N° 1004/ 7 janvier 2007 CÔTÉ CULTURE «Former en créant» Quelques foulées sur le sentier de la communion… L’idée du projet germait dans leur esprit depuis toujours. Les deux danseurs-chorégraphes, habités par leur art, ont pu finalement, contre vents et marées, donner corps à leur songe… Le projet «Former en créant» est un programme de formation, d’échange, de rencontres et de représentations publiques autour de la «fabrication» d’une œuvre de spectacle vivant. Concevant la danse comme une pratique ouverte au monde et sur d’autres formes artistiques, Selma et Sofiène Ouissi, deux frangins unis par la passion pour la danse chorégraphique, ont éprouvé le besoin de partager leur démarche de création avec des étudiants de l’Institut supérieur d’art dramatique (Isad) et l’Ins- P. 34 titut supérieur de musique de Tunis (ISM). «Former en créant» donne donc lieu à une série d’actions pédagogiques en prise avec l’activité de création et de recherche conçue par l’équipe artistique autour du spectacle Waçl. Cette manière de procéder a pour principal souci de constituer un espace vivant d’échange entre la création contemporaine et la recherche. «Cela émane de notre conviction profonde que la formation d’un artiste ne s’accomplit guère dans une salle de classe. Nous avons permis aux étudiants d’assister aux coulisses du spectacle pour mieux connaître les tenants et aboutissants d’une création», mentionnent-ils. Imbibés de cette initiation, les étudiants se sont adjugé le rôle de créateur pour mettre en place leur «forme expérimentale», ou leur propre vision de Waçl. Le résultat était exaltant paraît-il. Les deux artistes n’en reviennent pas quant à l’engouement démontré par les étudiants pour le projet, ils sont aux anges ! «On voit bien qu’ils sont dans une dynamique de demande pour ce type de processus», selon leurs dires. Le projet se place au centre d’un espace triangulaire dessiné par les trois pôles de l’université, des ateliers et de la scène : à la fois espace de travail et espace de représentation. Les ateliers en eux-mêmes, par l’aura et la direction artistique qu’ils sous-entendent, répon- La Presse Magazine - N° 1004/ 7 janvier 2007 CÔTÉ dent à un élan social dont les ateliers sont l’espace. Le projet se présente comme étant un champ expérimental en perpétuelle redéfinition où l’expérience en ellemême est source de connaissance. C’est un continuum où se crée une dynamique de formation et d’expérimentation. C’est là un lieu de reconstruction de l’unité perdue, «Former en créant» est dans sa totalité une œuvre d’art «indépendamment de la forme qui rend plus visible son acte esthétique final». Le coup de départ du projet a déjà été donné depuis le 30 octobre 2006. Le programme se poursuivra jusqu’au 12 janvier 2007. Un ensemble d’ateliers se sont déjà tenus portant sur les techniques de voix et poésie, l’aspect technique dans l’œuvre artistique assurés respectivement par Mounir Troudi (chanteur-musicien), Eric Faes (créateur son) et Simon Siegmann (scénographe). Le spectacle Waçl étant basé sur la poésie de Jallel Al-Dine Rûmî, une intervention des plus intéressantes sur l’illustre poète mystique sera assurée par Leili AnvarChenderoff (docteur en littérature et spécialiste de Rûmî), le 11 janvier à l’ISM. Rita Cioffi, chorégraphe, viendra de Montpellier dans les prochains jours pour assurer un atelier chorégraphique. Le projet «Former en créant» et la création Waçl ont été rendus possibles grâce au soutien juridique, logistique, technique et financier du Théâtre national tunisien, l’Institut supérieur de musique, l’Institut supérieur d’art dramatique, l’Institut français de coopération, Africalia ( un fonds belge qui soutient les artistes dans le contient africain), Young Arab Theatre Fund, la compagnie Temps fort d’Anne-Marie Sellami et Point Ephémère. Waçl C’est donc dans les textes de Jallel al-Din Rûmî que les deux artistes ont puisé pour créer leur spectacle. «Dans notre enfance, nous avons baigné dans la poésie de Rûmî». Toute l’œuvre de Rûmî chante avec ardeur l’amour… divin et celui qui unit les êtres vivants. Pour Rûmî, le monde est le même pour tout le monde, seul le regard que l’on porte sur les phénomènes varie. La Presse Magazine - CULTURE La quête pour la vérité qu’a engagée le poète est une quête de chacun de nous, selon eux. C’est la quête d’un ailleurs qu’on a connu, et qu’on a connu en naissant. Aller au-delà de la matière, du palpable pour atteindre un monde plus subtile, au-delà de la forme, au-delà du verbe… C’est à travers Waçl que Selma et Sofiène Ouissi tenteront de rendre «visible ce qui ne l’est pas». L’invisible n’est autre ici que les profondeurs de l’âme, les arcanes du cœur et de l’esprit. Toute leur recherche a été axée sur le tour et le mouvement. Parce que «tout tourne, et le fait autour de quelque chose, on vou- N° 1004/ 7 janvier 2007 lait explorer cette énergie qui nous environne, la rendre visible à travers la danse». Pour eux, il ne s’agit pas de monter sur scène pour faire montre d’une virtuosité quelconque, là n’est pas l’essentiel. Faut-il encore porter un propos par le corps, traduire l’insaisissable et danser l’invisible… Il n’est pas question dans Waçl de reproduire la danse ou la cérémonie des derviches tourneurs, mais d’aller à la rencontre de l’intuition maîtresse de toute l’œuvre de Rûmî, d’aller à la recherche de soi, le sens même de notre existence : le mystérieux silence… M.B.R. P. 35 A AN N II M MA AU UX X Chats et contrôle des naissances • Avoir un animal de compagnie n’est pas une nécessité. Rien ne vous y oblige. Cependant, si vous avez pris la décision d’adopter un chaton, sachez que ce geste n’est pas sans conséquences ! Si le chaton est un mâle, sachez qu’il aura tendance à fuguer. S’il a la possibilité de sortir à sa guise, votre chat disparaîtra pendant de longues périodes et, un jour, peut-être, il ne rentrera plus à la maison. Une fois sa maturité sexuelle atteinte, une chatte a de deux à quatre portées par an, et ce, jusqu’à la fin de sa vie, autrement dit, pendant une dizaine d’années et plus. C’est ainsi que de nombreuses portées de chatons finissent dans la rue et y meurent de froid, de faim ou écrasés par les voitures. Mais, avant, ils auront connu d’horribles souffrances. ses sont à l’origine de multiples naissances. En savoir plus sur votre chat Maîtrise de la reproduction Un chat devient pubère à partir de l’âge de 6 mois et peut se reproduire dès qu’il a perdu ses dents de lait. A la puberté, il change de comportement: il se met à marquer son territoire par des jets d’urine, à se battre avec d’autres chats et à courir les minettes du voisinage. Préparezvous à le voir rentrer les oreilles sanguinolentes et peut-être le corps couvert d’autres blessures plus ou moins graves. Quant aux chattes, elles ont leurs premières chaleurs entre six et douze mois. Des chattes bien soignées peuvent même devenir pubères dès leur cinquième mois. Toutefois, certaines races, comme les persanes, sont plus tardives et ne deviennent adultes que vers leur douzième mois. La maturité sexuelle ne varie pas seulement selon la race, mais aussi d’un individu à l’autre. Une fois pubère, la chatte est en chaleur plusieurs fois par an. Elle attire alors de nombreux mâles bruyants et ses grosses- Que faire des chatons ? Les propriétaires de chattes savent à quel point il est difficile de faire adopter une portée de chats, que dire alors de trois ou quatre! Des produits anticonceptionnels pour chattes existent bien, cependant, ils ne sont pas sans risques. C’est pourquoi votre vétérinaire vous conseillera probablement la castration, à ne pas confondre avec la stérilisation. La stérilisation consiste à rendre le chat (ou la chatte) inapte à la reproduction, en sectionnant les canaux déférents chez le mâle et les trompes utérines chez la femelle. Elle ne modifie donc en rien le comportement des animaux, autrement dit, elle ne réprime pas l’instinct sexuel et ses diverses manifestations. La castration est l’ablation des ovaires (ou ovariectomie) de la chatte ou des testicules chez le chat. Cette intervention chirurgicale bénigne doit toutefois être pratiquée aussi tard que possible : quand La Presse Magazine - Castrée trop jeune par un vétérinaire pour le moins désinvolte, Loulou, une femelle de 7 ans, affiche un surpoids notable et doit être régulièrement contrôlée. N° 1004/ 7 janvier 2007 le chat est complètement développé, soit à partir d’un an. Chez la femelle, elle peut être pratiquée après une première portée. Des chats heureux? Le propriétaire doit savoir que la castration entraîne des modifications du métabolisme. Les chats ont, en effet, tendance à grossir après une telle opération. D’autres changements plus ou moins marqués peuvent également se produire : certaines chattes deviennent moins attentives à leur pelage et moins actives. Cependant, de nombreux spécialistes du comportement affirment que la castration ne rend pas un animal malheureux. Une chatte peut vivre très longtemps en parfaite santé et tout à fait heureuse sans n’avoir jamais eu de petits ou après une seule portée. Cela ne dépend que de vous. La castration préviendrait même l’apparition chez les chattes de certains cancers (utérus, mamelles) et empêche les mâles de fuguer. En limitant la prolifération des chats, la castration diminue, sans aucun doute, les causes d’a- P. 37 Cuisiner comme un chef Jeune et sage cuisinier, Adnan Sebaï a obtenu son diplôme de fin d’études à l’Ecole hôtelière de Hammamet, il affine ensuite ses excellentes classes à l’hôtel The Residence dans la région des Côtes de Carthage, puis à l’hôtel Renaissance dans la même banlieue nord, il effectue des stages au Marriott de Dubaï, au Caire, au Marriott El Kasr, et à Djeddah dans la même chaîne. Adnan a gagné le premier prix du concours gastronomique tenu à Hammamet autour de la dinde en juin 2006. Actuellement, il s’éclate carrément en appliquant les recettes du grand chef français Ivan au restaurant gastronomique de l’hôtel La Maison Blanche à Tunis. Ivan est connu et reconnu par la jet-set parisienne et de celle de la Côte d’Azur. Au restaurant de Tunis qui porte son nom, ses diplômes et ses trophées côtoient des tableaux modernes et des reproductions de poissons, dans un décor étoffé, bourgeois et moderne à souhait : des murs gracieusement tendus de beige et couleurs crème sans emphase, sous un plafond en bois et des lustres somptueux qui dégagent un éclairage délicat, avec des appliques dans les zones d’intimité, tables rondes et sièges de tout confort, assiettes estampillées au nom du maître et l’accueil est enthousiaste. Il y a comme un sentiment d’être hors du temps et de Tunis. La carte est moderne et adapte les produits tunisiens avec de forts accents de sincérité comme ce médaillon de lotte vapeur et légumes marinés sauce vanillée qui respire la Méditerranée par ses produits (olives, citron confit, poivron, fenouil) et la Tunisie avec l’ascendant piquant qui ne tranche nullement mais parfume. Autre exemple : la tranche d’espadon, accompagnée de polenta et de figues de Barbarie rôties, délicieuse, légère; la carte relie les produits de mer, filet de saint-pierre de nos pêcheurs, courgettes en friture et purée à l’huile d’olive, thon grillé, friture de poireaux, aubergines et beurre d’anchois, raviolis de moules parfumés au safran, le gibier (lapin braisé aux pruneaux croustillant de semoule aux carottes, le magret de canard fumé au thé vert et sucre cassonade…); et les viandes, le filet de bœuf, pommes Dauphine et médaillon de foie gras côtoie les côtes d’agneau…Le chef nous propose une entrée élémentaire, un plat qui l’est autant et un dessert. Bon appétit! H.H. Roulade de saumon farcie dans son tartare crème à l’aneth Ingrédients Saumon fumé 160g, aneth (chibt) 1/2 botte, poireaux 150g, 1/2 l de crème fraîche, 100g de beurre, sel fin et poivre noir pm. Préparation. Mixer la crème fraîche, le beurre, les poireaux et l’aneth jusqu’à obtention d’une pâte. Etaler les filets de saumon sur du papier aluminium, déposer dessus la pâte, faire un rouleau avec les filets farcis. Déposer au congélateur au moins pendant deux heures. Couper et servir avec une salade fraîche, carottes, concombres… Tranche de filet de bœuf, chausson de champignons et épinards sauce demi-glace Ingrédients (4 personnes) 1 pièce de filet de bœuf de 800g, champignons de Paris 1kg, épinards 2kg, demi-glace (fond de viande, vendu dans les grandes surfaces) 1/2 l, ail, 50g, huile d’olive 2 c à soupe. Préparation Couper finement les champignons, les faire sauter avec beurre et ail, faire sauter les épinards, bien égoutter, saler poivrer. Saisir le filet de bœuf et terminer la cuisson au four (selon cuisson voulue), couper le filet en tranches (3 tranches par personne). Dresser en disposant les épinards et les champignons au milieu de l’assiette, mettre les tranches dessus, napper de sauce (le jus de viande), accompagner au choix avec riz ou pommes de terre. La Presse Magazine - Fondant au chocolat Moelleux au chocolat Ingrédients Beurre 60g, chocolat noir 60g, sucre semoule 50g, 2 œufs entiers, 40g de farine. Préparation Faire fondre le beurre et le chocolat dans un bain-marie, monter les jaunes d’œuf avec le sucre, monter les blancs d’œuf en neige, mélanger le beurre et le chocolat avec le jaune d’œuf battu, ajouter le blanc d’œuf battu à la fin, saupoudrer la farine et mélanger doucement. Remplir les ramequins ou raviers, cuire pendant 3 ou 5 minutes au four à 180°. Sortir et servir avec un coulis (fraise, poire…) et une boule de glace. N° 1004/ 7 janvier 2007 P. 36 L E S DÉTENTE C R O I S E S La grille du dimanche proposée par Chérif ARFAOUI M O T S Horizontalement : 11) Fait signe début janvier - Partie de ce monde 12) Légumes parmi les légumes Eclairait les Egyptiens - Bien caché 13) Donne de quoi faire un jus Prennent de l’eau de partout 14) Un peu de farine - Est presque lavé - Possessif - D’un auxiliaire 15) Mis à l’épreuve - Signifient une rupture 16) A l’eau - Pillage - Encore une fois! - En vrac 17) Début de psaume - Souvent pas méchant 18) Double - En crise - Issu d'un mélange 19) Paquebot - Dehors! - Parent 10) Un grand lourd - Sont au courant - D'un seul ton - En vie 11) Se soulager - Située 12) Envoyés paître… - Atermoie 13) Voulus - On le fait parfois les yeux ouverts - Note 14) Chef renversé - Adulé - Coule en France 15) Plante aquatique - Pour faire des trous dans le cuir - Cheville 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 13) Est dur! - Abrège - En veine - Conjonction 14) Entre Tunis et Bizerte - Font les singes en Amérique - Aurochs 15) Quiddité - Elle a perdu son goût C.A. Verticalement : 11) Point de vue - Sans relief - Vaut 10 à la belote 12) Paragraphe - Condiment - Bloque tout 13) Grues… - Minorés 14) Traverse Paname -Ne pas laisser transpirer - A suivre… 15) Mis de côté - Filer! 16) Filets - Volatile 17) Embelli - Les gymnastes en connaissent quelque chose - Note 18) Air - Un coup imparable - A la sortie de Sousse - Personnel 19) Termine un film en Amérique - Pingre Vagabonder 10) Resserrées - N'attend pas 11) Termine la traversée - Particule - Comme un mouton 12) Donne des pommes - Architectes P. 42 Solution de la grille précédente La Presse Magazine - N° 1004/ 7 janvier 2007 RETROVISION Par Samira DAMI Exécution de Saddam Husseïn Macabre logique L’AUBE DE L’AÏD EL IDHA, avant le lever du soleil, à quatre heures du matin (heure locale), «les images officielles et/ou autorisées» de l’exécution par pendaison de l’ancien président Saddam Husseïn, diffusées via «El Iraqia» la chaîne privée chiite (qui, honteusement, fêtait par des chansons l’événement tragique), ont vite fait de faire le tour des télévisions satellitaires du monde entier. La scène s’ouvre sur Saddam Husseïn en tenue de ville, sanglé dans un long manteau noir, cheveux noirs, et barbe blanche, le visage à découvert, visiblement calme, vaillant et serein, le condamné fait face à ses deux bourreaux, encagoulés, eux, en revanche. Debout sur l’escalier menant à la potence installée dans une salle visiblement exiguë, Saddam Husseïn refuse, après l’explication de la procédure par les bourreaux en civil, qu’on lui bande les yeux, mais accepte qu’on lui entoure le cou d’un morceau de tissu noir… Puis il avance sur le gibet, pieds et poings liés, la démarche gênée. Les bourreaux lui passent une énorme et épaisse corde au cou sous les flashes des appareils photo et l’œil de la caméra «autorisée». L’un des bourreaux ajuste la corde et serre l’énorme nœud sur le côté… Rupture du plan séquence. Lui succède ensuite une autre image, fixe celle-là, où les téléspectateurs découvrent le corps inerte de Saddam à demi enveloppé dans un linceul blanc. Le visage sur lequel l’on aperçoit des ecchymoses est, lui, découvert et le cou désarticulé… Saddam Husseïn est mort: «C’est la fin d’un dictateur» pour les uns (notamment la majorité chiite), mais «la fin d’un héros mort en martyr, victime d’un simulacre et d’une parodie de procès» pour les autres : la minorité sunnite irakienne et une grande partie du monde arabe et islamique. En attestent les manifestations de protestations organisées un peu partout en Irak et dans le reste du monde arabe et musulman. Cette première vidéo «muette», car diffusée sans la bande sonore, frappe par le calme olympien et la bravoure qu’affiche Saddam Husseïn dans ces derniers instants qui précèdent la mort : il ne manifeste aucune peur, aucune émotion. C’est que l’homme a déclaré dans un ultime message aux Irakiens qu’il «s’offre en sacrifice pour que l’Irak redevienne ce pays libre et uni qu’il était autrefois»; mais l’on est d’autant plus frappé par cette sérénité (que ne connaissent, en fait, que ceux qui mentalement ont déjà quitté ce bas-monde si cruel et injuste) que le soir même de la journée de l’Aïd El Idha, la chaîne El Jazira puis d’autres diffusent une «version non autorisée» de l’exécution de l’ancien président irakien. Cette fois-ci, il s’agit d’une vidéo pirate filmée clandestinement avec un téléphone portable. Un film de près de 2mn30 avec en sus le son qui manquait à la version officielle de l’exécution. Et que découvre-t-on? Quasiment une farce macabre où l’assistance et les témoins, en hors champ, de cette exécution, ont joué, comme au cinéma, avec leurs voix hystériques en «off», le rôle de la foule voyeuse, «bête et méchante», «barbare et inhumaine», assoiffée de vengeance et de sang, dans un total irrespect pour la mort et les ultimes instants d’un condamné à mort. On se serait cru dans un «western», plus précisément lors d’une scène de lynchage d’un truand ou d’un malfrat sur la place publique, quand la foule hystérique, vile, criant vengeance afin de flatter et de satisfaire ses bas instincts de vindicte jouissive. De même dans la vidéo piratée où les témoins de l’exécution n’ont pas cessé de crier vengeance, de harceler et d’interpeller le supplicié, alors qu’il voulait, et c’est son droit sacré, «contempler son âme», dans un climat de recueillement ou du moins serein, pour l’ultime fois de sa vie. Mais il eut droit, dans un climat de haine aux sarcasmes, insultes, invocations typiquement chiites et slogans qu’il écoutait éberlué et surpris, certes, mais méprisant : «Est-ce là la bravoure», s’est-il indigné. «Va en enfer!», criait des voix tout en scandant les noms de l’imam chiite radical : Moqtada El Sadr et de son père disparu Mohamed Bagher El Sadr. Ce à quoi le condamné rétorqua par un cinglant «Allez au diable!». Cette cacophonie indes- criptible et inacceptable dans de pareilles circonstances finit par faire réagir le procureur M. Faroon, présent — la défense, elle, était absente — qui, a-t-il déclaré, ultérieure- A La Presse Magazine - ment, a failli arrêter l’exécution : «Je vous en conjure, un homme va mourir, un peu de calme!» Enfin, l’on voit et l’on entend Saddam réciter la «Chahada»(la profession de foi) une première fois, la deuxième fois sera interrompue dans un vacarme de métal, par l’ouverture de la trappe. Il est vrai que la plupart des chaînes de télé ont interrompu la diffusion de la vidéo avant la mise à mort, mais d’autres n’ont pas hésité à la montrer, tandis que sur Internet l’exécution est diffusée de bout en bout jusqu’à l’agonie du condamné. Toutes ces images chocs de cet acte barbare, répulsif et contraire à toutes les valeurs civilisationnelles, qu’on dit tournées clandestinement filmées, semblent pourtant avoir été programmées car, maintenant que chaque partie se disculpe, l’on cherche, un bouc émissaire en annonçant l’ouverture d’une enquête, afin de désigner un coupable. Mais la question qui se pose est la suivante : peut-on filmer avec un téléphone portable à l’insu de tout ce monde en hors champ? Bien au contraire, une caméra de portable suppose un filmage frontal. Impossible donc de se cacher. D’autant que, quoique de mauvaise qualité et légèrement floues, ces images semblent avoir atteint les objectifs recherchés. Car elles s’inscrivent dans la logique macabre, certes, mais implacable d’un événement que le monde entier a vécu il y a trois ans : la capture de Saddam Hussein en novembre 2003 par l’armée américaine. Sorti de la cache souterraine, aménagée dans une ferme près de Tikrit, où il s’était terré, Saddam, alors président déchu et en fuite, a été filmé, cette fois-là, par l’armée américaine. Le visage tuméfié, la barbe et les cheveux hirsutes et blancs comme neige, c’est cette image-là qui a été diffusé en boucle dans le monde entier. Saddam a été ainsi «offert en pâture» à tous «les voyeurs» de la planète. Les Américains voulaient alors passer un message à tous les chefs et dirigeants rebelles du monde arabe. Concernant les images de l’exécution, qu’elles soient «autorisées» ou «non autorisées», elles représentent une suite logique à celles de la capture de Saddam Hussein. Elles affichent toutes, dans leur intégralité, une volonté d’humiliation d’un homme, d’une nation, d’une communauté, etc. Plus, ces images clandestines, subtilisées au réel par un vidéaste amateur, prises de manière gauche, sans mise au point, sans effets (lumières, choix de l’angle de prise de vues, variation des plans, le gros plan qui confère une vraie intensité dramatique étant quasiment absent) tirent justement leur plus-value de cette approximation, de ce flottement, de ce flou ambiant des ruptures brutales de plans… Car la vidéo amateur, dont les télés sont de plus en plus friandes, ravive le voyeurisme qui est d’autant plus efficace et porteur quand l’image ne porte pas la marque déposée des télés officielles. La bande son de cette vidéo amateur a davantage enfoncé le clou en révélant au monde ce qui s’était réellement passé lors de l’exécution du Raïs déchu, et en déjouant même involontairement une sorte de mystification. Mais l’important, c’est que tout indique que derrière le filmage et la diffusion de cette vidéo amateur se dessinent plusieurs buts. D’abord le choix de la date coïncidant avec l’Aïd Al-Idha et qui donne à l’exécution une dimension de symbolique : celle de l’offrande (aux chiites) en répondant à leur désir de voir Saddam «immolé» comme une bête et disparaître à jamais de la surface de la terre. Ensuite, en révélant, par l’image, le climat de haine provoqué par les témoins excités et hystériques de l’excution, c’est la soif de vengeance de toute une communauté qu’on a tenu à assouvir. Enfin, c’est la fin d’un des symboles du nationalisme arabe sur laquelle on a voulu focaliser et insister. Mais, où tout cela mènerat-il l’Irak? Sinon tout droit dans la spirale mouvementée de la violence tous azimuts et notamment confessionnelle. Ce qui ne fera qu’exacerber les tensions et ravager encore davantage un pays en guerre civile, divisé, disloqué et déchiré et dont les enfants, qu’ils soient de la masse ou de l’élite, qu’ils soient militaires ou civils, sont au fil des jours tués, assassinés, et exécutés sur l’autel des intérêts planétaires et régionaux de multinationales, de superpuissances et de puissances régionales. Mais, l’exécution de Saddam Husseïn entâchée, de provocations, laissera contrairement à ce qui était escompté, une image grandie de l’ancien président irakien qui, pour des centaines de milliers de gens, a définitivement acquis une stature de héros et de martyr. S.D. N° 1004/ 7 janvier 2007 P. 7 P. 40 La Presse Magazine - N° 1004/ 7 janvier 2007 La Presse Magazine - N° 1004/ 7 janvier 2007 P. 41 B E L I E R H O R O S C O P E (21 mars- 19 avril) Vos résolutions pour la nouvelle année devraient concerner vos ambitions professionnelles. Vous avez tendance à tout vérifier, surtout en ce qui concerne votre travail, alors prenez garde à ne pas sombrer dans la paranoïa. Essayez de vous détendre, et ne prenez pas les choses avec trop de sérieux. Votre vie amoureuse n'est pas à son comble, ce qui vous laisse le temps de vous occuper de vos affaires familiales. Vous pourriez être en proie à quelques tensions et avoir, un peu trop, tendance à tirer des conclusions hâtives. T A U R E A U (20 avril- 20 mai) Vous avez des décisions à prendre en janvier, mais vous risquez de manquer une peu de concentration. Prenez la résolution de dire ce que vous pensez, et de penser ce que vous dites ! Les efforts sont toujours récompensés, et votre entourage acceptera, finalement, d'écouter attentivement ce que vous avez à dire. Vous vous rendrez compte, petit à petit, que vous changez. Votre entourage vous félicite, et vous encourage, mais vous avez peur de ces changements. Ne laissez personne vous entraîner dans des directions que vous désapprouvez. G E M E A U X (21 mai- 21 juin) Votre vie professionnelle prend une nouvelle voie en 2007, et vous en tirerez des bénéfices. On vous sollicitera beaucoup. Vos résolutions, pour la nouvelle année, devraient impliquer des objectifs pour votre carrière. Attention toutefois à la compétition qui risque d'être rude. Si vous ne voulez pas rester " en arrière", vous devez prendre les choses en main dès maintenant.Vous ressentez un certain soulagement d'avoir accompli tout ce que vous aviez prévu cette année. Vos soucis familiers sont effacés, et vous pouvez vous consacrer, à présent, à votre bien-être. C A N C E R (22 juin - 22 juillet) Votre situation actuelle est complexe, et vous ne parvenez pas à comprendre ce qui ne va pas. Concentrez-vous sur l'avenir et voyez la situation dans son ensemble. Ne laissez pas vos proches, ou des personnes partageant vos activités, vous mener dans la mauvaise direction.Une personne, généreuse et attentionnée, vous " réchauffe " le cœur. Comme témoignage de votre reconnaissance, passez plus de temps avec elle. Laissez une chance aux autres, et ne leur mettez pas trop de " pression ". L I O N (23 juillet - 22 août) L'ambiance risque d'être assez tendue en ce moment, et, notamment, en début de semaine. Essayez d'avoir l'esprit clair et ne vous mêlez pas aux disputes qui ne vous concernent pas. Avec votre détermination, et votre ténacité, vous réussirez tout ce que vous entreprenez. Il semblerait que certaines personnes soient jalouses de vous et essaient de vous mettre " des bâtons dans les roues ", surtout en ce qui concerne votre vie amoureuse. Une fois les festivités terminées, vous devez de nouveau aller de l'avant avec résolution et détermination. V I E R G E (23 août - 22 Septembre) Les nuits ont été courtes ces derniers temps avec toutes ces festivités et, à présent, la vie doit reprendre son cours. Essayez de voir les choses plus simplement. Prenez la résolution d'améliorer votre situation financière. Il y a quelque chose, concernant une situation professionnelle, que vous ne comprenez pas totalement et que vous devez éclaircir au plus vite.Quelques changements sont prévus dès cette semaine et les choses sembleront, rapidement, s'accélérer. Cela vous fera du bien, et bouleversera votre routine. La Presse Magazine - N° 1004/ 7 janvier 2007 B A L A N C E (23 Septembre - 22 octobre) Essayez de contrôler votre budget. La sécurité devrait être votre priorité, alors ne faites rien d'extravagant, et surveillez vos dépenses. Vous risquez, une fois les festivités passées, vous retrouver au milieu d'une situation professionnelle confuse. Surtout gardez votre calme et attendez d'y voir plus clair avant de prendre des initiatives. Vous comptez les jours jusqu'à l'arrivée d'un événement important. Ne vous faites pas trop d'illusions au risque de faire face à une déception. Vous avez travaillé durement, et vous méritez de vous amuser. S C O R P I O N (23 octobre - 21 novembre) Vous avez quelques défis à relever en 2007 et le premier sera d'être en pleine forme pour les prochains jours. Mais, pour le moment, détendez-vous, et recouvrez vos forces ! Vous pouvez obtenir, rapidement, de meilleures conditions de travail, ce qui vous redonnera le moral, et vous rendra, ainsi, plus efficace. Lorsque vous prenez des résolutions pour la nouvelle année, ne voyez pas les choses à court terme ! Envisagez votre avenir, et réfléchissez à ce que vous aimeriez être dans six mois. L'amour et la romance sont privilégiés. S A G I T T A I R E (22 novembre - 21 décembEn ce début d'année, vous pourriez apprécier de travailler durement, d'avoir plus de responsabilités et de devoir gérer les événements. Ne vous laissez pas distraire et concentrez-vous, particulièrement, sur une affaire en cours. Personne ne vous dupe ! Malgré votre apparence parfois un peu naïve, vous avez " la tête sur les épaules", et vous savez ce que vous voulez. Un de vos rêves les plus chers pourrait, enfin, se réaliser cette année. C A P R I C O R N E (22 décembre - 19 janvier) Quelqu'un vous cache quelque chose, mais vous ne parvenez pas à découvrir de quoi il retourne. Prenez le temps de la réflexion, et de l'observation, car un nouvel indice, en milieu de semaine, devrait vous permettre de tirer les choses au clair. Vos finances ont atteint la limite mais vous pouvez trouver un moyen de " joindre les deux bouts ".Quelqu'un est là, près de vous et peut vous apporter le soutien et l'affection dont vous avez besoin. N'ayez pas peur de demander de l'aide. Il faut vous ouvrir aux autres, et laisser de la place pour quelqu'un dans votre vie. V E R S E A U (20 janvier - 19 février) Investissez-vous dans vos ambitions professionnelles ! Commencez par réfléchir à ce que vous voulez vraiment faire. Ne réfléchissez pas trop, cependant, car vous pourriez en oublier d'agir ! Dès le début de cette année, vous avez des décisions importantes à prendre et vous ne devez pas " rater le coche ". La vigilance est donc de rigueur. Vos relations sont confuses et vous risquez d'avoir du mal à interpréter les gestes, et les paroles, des autres. Une relation amoureuse paraît instable, et vous avez envie de prendre les choses en main. P O I S S O N S (20 février - 20 mars) Votre carrière doit être votre priorité, et vous avez l'intention d'être au premier rang ! Cela vous demandera un peu de temps, et vous risquez de perdre une amitié " en route ". Toutefois, vous avez, cette année, de grandes chances de satisfaire certaines de vos ambitions. Vous recevez, dès cette semaine, de bonnes nouvelles concernant vos finances.Un événement vous prendra bien plus de temps que vous ne le pensiez. Vous devez vous assurer que l'on vous prête toute l'attention que vous méritez. Montrez-vous sous votre meilleur jour, et mettez vos qualités en avant. P. 47
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