LE BAROQUE • Le classicisme • La préciosité

• LE BAROQUE
Cette sensibilité baroque se retrouve en peinture, en architecture, en musique, et ce depuis le
début du siècle.
Le thème de l’instabilité amoureuse est constant et en vogue ; l’amour est une préoccupation
continuelle.
Le théâtre est le lieu d’expression privilégié de cette tendance. Les pièces exploitent les jeux
de déguisements qui entraînent les personnages dans des intrigues invraisemblables. On en
vient à ne plus savoir qui joue qui et le plus drôle est que l’on assiste à des représentation de
théâtre dans le théâtre. Le monde est un théâtre où l’on assiste à des pièces telles que Hamlet
de Shakespeare ou bien l’Illusion Comique de Corneille.
Les pièces mettent l’accent sur une féerie de décors exubérants, lourds, et dans les textes, on
retrouve ce style pompeux dans des métaphores audacieuses, des antithèses à profusion des
jeux de mots et des hyperboles inattendues : rien n’est indigne du style baroque.
L'eau la flamme, la bulle, les nuages sont des motifs de prédilection. Ils parlent souvent de
l’inconstance de la vie et du temps, de l’instabilité des hommes.
Pour apprécier le style baroque en poésie, lire des sonnets de Jean de Sponde.
• Le classicisme
Les humanistes du XVI ème siècle avaient redécouvert les auteurs classiques et ceux-ci
avaient guidé leurs recherches et les avaient inspiré.Racine ou Corneille s’en inspirèrent aussi
dans leurs œuvres.
Richelieu, en centralisant le pouvoir culturel pour mieux centraliser le pouvoir politique de
Louis XVI crée l’académie française. De là débouchera l’écriture d’un dictionnaire de
l’académie, afin de préciser le rhétorique et la poésie de la langue française.
L’homme de ce siècle est un homme honnête, c'est-à-dire il est cultivé, curieux de sciences,
de littérature, il maîtrise la parole, il a du goût et il est spirituel.
Les styles littéraires se distingues en 3 groupes : le style « élevé » qui comprend la tragédie et
le poème épique, le style « moyen » qui comprend la comédie et les petits genres poétiques
tels que le sonnet et les ballades, et le style »bas » qui comprend la farce. Les écrivains ne
doivent pas s’éloigner du bon sens, et jamais se laisser aller à la fantaisie ; c’est au nom de la
raison que la farce, le burlesque sont condamnés. Ils font trop place à l’imagination et à la
démesure. Les écrivains doivent poursuivre 3 axes dans leurs écrits :
1. instruire le lecteur
2. émouvoir
3. plaire.
• La préciosité
On désigne par ce mot « précieuse » une personne au langage excessivement recherché,
affecté et peu naturel ; Molière va s’emparer de ce mouvement et en faire apparaître les
grandes lignes de conduites dans sa pièce « le précieuses ridicules ».
Les salons littéraires sont un foyer d’activité intellectuelle intense. Celui de la marquise de
Scudéry à Rambouillet est le plus connu : de grands noms de la poésie, du roman et du
théatre vont se succeder et faire preuve de talent dans leurs façons de s’exprimer : c’est à celui
qui saura le mieux parler, qui sera le plus spirituel, qui saura faire preuve de talent dans sa
manière d’être surprenant, piquant, réfléchi. On aime le rafinement du langage, la pureté des
mots et des sons, et on se laisse aller à des extravagances audacieuses en matière de paroles
( invention de nouveaux mots).