accre, le coup de pouce
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accre, le coup de pouce
PREMIÈRES DÉMARCHES ACCRE, LE COUP DE POUCE ! UN DISPOSITIF OUVERT AUX JEUNES AVOCATS LES BÉNÉFICIAIRES, définis à l'article L. 5141-1 du Code du travail, sont essentiellement : n les demandeurs d'emploi indemnisés ; n les jeunes âgés de 18 à 25 ans révolus ; n les personnes de moins de 30 ans, non indemnisables au titre de l'allocation chômage ou reconnues handicapées (art. L. 5134-1 du Code de travail) ; n les demandeurs d'emploi non indemnisés inscrits à Pôle Emploi six mois au cours des 18 derniers mois ; n les personnes physiques créant une entreprise implantée au sein d'une zone urbaine sensible ; n les personnes salariées ou licenciées d'une entreprise en procédure de sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire, qui reprennent tout ou partie, sous certaines conditions, l'entreprise ; n les bénéficiaires du complément de libre choix d'activité mentionné à l'article L. 531-4 du Code de Sécurité Sociale (CSS) ; L'EXONÉRATION DE COTISATIONS SOCIALES Exonération au titre des 12 premiers mois d'activité des cotisations sociales d'assurance maladie, maternité, invalidité, décès, d'allocations familiales et d'assurance vieillesse et veuvage sur la partie du revenu inférieur à 120 % du SMIC (art. L. 161-1-1 et D. 161-1-1 du CSS). Cette durée est prolongée dans la limite de 24 mois lorsque l'entreprise créée ou reprise relève du régime déclaratif spécial (« microBNC ») et que le revenu professionnel annuel perçu est inférieur ou égal à 1 820 fois le montant horaire du SMIC soit 17 345 € pour 2014 (dans ce cas, le montant de l’exonération varie selon le revenu professionnel annuel). LES DÉMARCHES Les demandes d'aides doivent être adressées au Centre de Formalités des Entreprises compétent (pour les avocats, il s'agit de l'URSSAF). Elles peuvent être introduites dès le dépôt de la déclaration de création ou de reprise et au plus tard le 45ème jour suivant ce dépôt (art. L. 161-1-1, alinéa 5 et R. 5141-8 du Code du travail). Si les conditions d'octroi sont remplies, l'URSSAF délivre une attestation d'admission au bénéfice de l'aide (le silence gardé par l'URSSAF pendant plus d'un mois vaut acceptation). n les bénéficiaires du RSA ; n les bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique ou de l'allocation temporaire d'attente ; POUR VOTRE DÉBUT D'ACTIVITÉ EN EXERCICE LIBÉRAL n les personnes remplissant les conditions > Complétez une déclaration de début d'activité p0pl auprès de l'URSSAF. pour percevoir l'allocation d'assurance chômage ou l'allocation de sécurisation professionnelle. LE MENSUEL DE L’AVOCAT ANAAFA > Complétez un formulaire d'affiliation à la CNBF. 5 PREMIÈRES DÉMARCHES LES AIDES POUR LES CHÔMEURS Le créateur ou le repreneur d'entreprise peut bénéficier dans le cadre de son projet : n d'une aide financière versée sous forme de capital, n ou le cas échéant, du maintien de ses allo- cations chômage limitées dans le temps. L'AIDE À LA REPRISE OU À LA CRÉATION D'ENTREPRISE VERSÉE PAR PÔLE EMPLOI (ARCE, accord d'application UNEDIC n° 24 du 6 mai 2011) Peuvent en bénéficier : Elle est versée : n pour moitié au plus tôt à la date à laquelle la personne débute son activité, sous réserve qu'il ait cessé d'être inscrit comme demandeur d'emploi ; n pour le solde, 6 mois après l'activité créée ou reprise, sous réserve que le créateur exerce toujours. Une fois l'immatriculation ou la déclaration d'activité réalisée auprès du CFE, le créateur ou le repreneur devra se faire radier de la liste des demandeurs d'emploi. MAINTIEN DES ALLOCATIONS CHÔMAGE n les bénéficiaires de l'allocation d'Aide au (circulaire UNEDIC n° 2012-06 du 20 janvier 2012 - Règlement UNEDIC art. 29 à 31) Retour à l'Emploi (ARE) qui créent ou reprennent une entreprise alors qu'ils sont en cours d'indemnisation ; Les conditions à remplir pour obtenir le maintien de ces droits : n les personnes qui ont été admises au béné- fice de l'ARE mais qui ne la perçoivent pas encore (différé indemnisation, délai d'attente, etc.). CONDITIONS POUR EN BÉNÉFICIER n signaler son projet de création ou de reprise d'entreprise à Pôle emploi ou à l'organisme chargé du service public de l'emploi ; n en cas de création ou de reprise d'une entreprise individuelle ou d'une société, avoir obtenu l'ACCRE ; n le demandeur d'emploi ne doit pas déjà bénéficier du cumul de l'Allocation d'Aide au retour à l'Emploi (ARE) avec une rémunération. n avoir une rémunération tirée de l'activité non salariée inférieure à 70 % du salaire antérieur (l'appréciation du seuil de rémunération de 70 % se fait par rapport aux rémunérations déclarées au titre des assurances sociales pour les activités non salariées) ; n maintien par le créateur ou le repreneur d'entreprise de son inscription en qualité de demandeur d'emploi. Dans sa déclaration mensuelle de situation, le créateur ou repreneur d'entreprise devra déclarer qu'il est toujours à la recherche d'un emploi. À défaut, il sera radié de la liste des demandeurs d'emploi et le cumul partiel de ses allocations ne sera plus possible. Il est également recommandé au créateur de signaler son projet de création d'entreprise à Pôle emploi. Les créateurs peuvent bénéficier de ce cumul dans la limite de leurs droits au chômage et dans la limite de 15 mois. MONTANT ET VERSEMENT DE L'AIDE L'aide est égale à 50 % du reliquat des droits à l'assurance chômage du porteur de projet. 6 n Ne pas bénéficier de l'aide à la création ou à la reprise d'entreprise versée par Pôle emploi. LE MENSUEL DE L’AVOCAT ANAAFA