les objets publicitaires dans les nuages ?

E-business
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En partenariat avec
par Guillaume Andrieu
Le Cloud
Computing :
les objets
publicitaires
dans les nuages ?
À la suite de la révolution Internet, l’informatique d’entreprise s’est remise en
questions ces dernières années avec
l’émergence d’un nouveau mode de
fonctionnement : il s’agit des réseaux
dématérialisés, autrement dit
« l’informatique dans les nuages »
(« Cloud Computing »), ou
encore informatique en « mode
SaaS » (Software as a Service).
Explications.
Guillaume Andrieu œuvre dans le domaine de l’objet publicitaire depuis dix-sept
ans. Après avoir ouvert l’agence Lys de Paris en 1989, il se lance sur le marché des
nouvelles technologies. Il est aujourd’hui l’un des trois associés de Promotool, spécialisé
dans le développement de solutions Internet pour les revendeurs
d’objets publicitaires avec notamment, depuis 2004, un service
complet de webmastering qui gère aujourd’hui les sites Web
de plus de 150 clients revendeurs. L’entreprise a également
lancé au printemps 2008, le moteur de recherche d’objets et de
textile publicitaires Foxx.
Pour contacter Guillaume Andrieu :
[email protected]
80 : C!mag #6
L’industrie informatique délivre désormais aux entreprises
de moins en moins de matériels ou de logiciels physiques,
mais propose une offre globale de services complets
directement par Internet.
Les ressources physiques se situent « quelque part » sur la Toile,
« dans les nuages » comme le laisse entendre l’expression consacrée
« Cloud computing ». Elles sont réparties sur plusieurs serveurs et
sont désormais accessibles de n’importe quel terminal muni d’un
navigateur Web.
L’entreprise n’a donc plus à acheter, à déployer, à faire évoluer ses
ressources informatiques elle-même en interne. Elle souscrit à des
services disponibles sur le Web : traitement de texte, messagerie, CRM
(gestion de la relation client), comptabilité, etc.
Les avantages pour l’utilisateur
Ce mode de fonctionnement dématérialisé permet de
spectaculaires réductions de coûts, et apporte confort et efficacité
à l’utilisateur :
- Pas d’investissements directs : les investissements en hardware et
les développements de logiciels sont pris en charge par les éditeurs
qui proposent le service.
- Les coûts sont maîtrisés : l’éditeur propose en général à
l’utilisateur un abonnement mensuel pour un bouquet de services.
Pas de coûts cachés, de coûts imprévus, de débordement pour
l’utilisateur. Il consomme un service, mais n’est responsable ni
de son développement, ni de sa maintenance, ni de sa mise en
œuvre.
- Rapidité de la mise en œuvre : le client peut utiliser le service
immédiatement, il n’y a pas de délai de conception, d’élaboration
de cahier des charges, de développement informatique, de
correction de bugs, etc.
- Accessibilité universelle et permanente, par un simple terminal
avec les identifiants confidentiels.
- Pas de pannes, pas de maintenance, pas de migration, etc.
L’architecture réseau est assurée par l’éditeur.
Un fonctionnement qui se perfectionne
constamment
Les questions de sécurité technique et commerciale sont un enjeu
majeur, mais sont aujourd’hui maîtrisées. D’un point de vue
technique, les données d’une entreprise sont généralement mieux
conservées chez un hébergeur Web, dont la sécurité est le métier,
qu’en interne. D’un point de vue commercial, les éventuelles
malveillances comme des détournements de fichiers clients sont
toujours le fait d’employés indélicats, jamais d’un prestataire
technique externe. Les business d’un revendeur et de son prestataire
informatique sont différents, les enjeux et les responsabilités
commerciales aussi.
Quant aux questions juridiques liées à la localisation des données,
elles sont pour la plupart en passe d’être réglées. La protection des
bases de données est soumise à une législation et des contraintes
juridiques très strictes, sous peine de sanctions pénales.
Enfin, la qualité de service du réseau est assurée. Elle ne dépend
plus que de la qualité de la connexion Internet de l’entreprise,
mais pas de son installation interne.
La France emboite donc le pas aux grands acteurs informatiques
mondiaux, et propose aussi une offre de plus en plus riche et
variée aux PME.
Quelques exemples adaptés
à notre marché…
Sur le marché de l’objet publicitaire français, on peut citer plusieurs
initiatives qui illustrent la puissance du Cloud Computing :
European Sourcing délivre un service de recherche de produits
qui est devenu un outil très précieux pour le fonctionnement
de la plupart des revendeurs. Le service est de qualité, complet
et exhaustif, et proposé à un faible coût au regard des avantages
qu’il apporte.
Le revendeur n’a donc plus aucun intérêt à consacrer du temps, de
l’argent et de l’énergie à gérer sa propre base de données produits.
Il a intérêt à souscrire au service « dans les nuages » d’European
Sourcing.
PromoTool, European Sourcing et EuropeanTool proposent
un catalogue de plus de 25 000 produits à intégrer sur le site des
revendeurs. Ce travail de titan consiste à collecter en permanence
toutes les données des fournisseurs du marché et à les retravailler
pour les mettre en ligne de manière homogène. Ce service étant
mutualisé, il peut donc être proposé à un coût très abordable par
rapport à l’investissement nécessaire pour gérer sa propre base.
PromoTool et EuropeanTool offrent aussi un outil d’édition
de devis commercial, dédié aux revendeurs d’objets publicitaires.
Tous les développements ont été pensés spécifiquement pour le
métier de la PPO (par exemple gestion des marquages, etc.), et
peuvent donc être proposés à des coûts intéressants, uniquement
parce qu’ils sont mutualisés et proposés en « mode Saas ».
Le monde change et le business aussi. On ne peut plus raisonner
en 2011 comme il y a quelques années. La productivité
d’une entreprise consiste à travailler avec les meilleurs outils
de son temps, à saisir les différentes opportunités et à y
s’adapter. Pour ne pas être « dans la lune », ne faut-il donc
pas avoir son informatique… dans les nuages ?
C!mag Septembre 2011 : 81