Dégâts liés au manque ou à l`excès d`eau sur colza

Transcription

Dégâts liés au manque ou à l`excès d`eau sur colza
Accueil / Colza / Cultiver du colza / Accidents climatiques / Manque, excès d'eau
Dégâts liés au manque ou à l'excès d'eau sur colza
Le manque d’eau
1
2
1. Sécheresse à la floraison (agrandir)
2. Sécheresse en juin (agrandir)
A l'automne, des conditions climatiques sèches et un sol desséché sont synonymes de levées très
irrégulières et/ ou tardives. Elles peuvent limiter le potentiel de la culture du fait d'un peuplement trop faible
et/ ou de plantes insuffisamment développées avant l'hiver.
De tels peuplements sont plus exposés aux risques climatiques (gel) ou aux facteurs biotiques (ravageurs,
maladies dont phoma). Une irrigation de 20 à 30 mm peut s'avérer très bénéfique.
Au printemps, le manque d'eau limite le développement des plantes et handicape l’absorption des éléments
fertilisants. Dans les cas extrêmes les boutons floraux et les plantes dépérissent.
La sensibilité est forte entre le début de la floraison et G4 + 10 jours. En fin de cycle la sécheresse limite le
PMG sans possibilités de compensation.
Le colza a besoin d’environ 600 mm d’eau au court de son cycle. Dans ces situations :
Préserver au maximum l'eau de la parcelle de colza après la récolte du précédent, en limitant autant que
possible l'évaporation pendant la phase de travail du sol.
Un resemis peut être envisagé en cas de mauvaise levée si la date envisagée n’est pas en dehors des
périodes de semis conseillées, et en tenant compte des désherbants déjà appliqués.
L’excès d’eau
1 2 3
1. Croûte de battance (agrandir) - 2. Pourrissement des racines (agrandir) - 3. Parcelle de colza
ennoyée (agrandir)
A la levée, les croûtes de battance dues à des abats d’eau handicapent la culture. Mais c’est surtout par la
suite, en fin d’automne, en hiver ou au printemps, que l’excès d’eau pénalise les plantes en diminuant la
croissance et la production de matières sèches aérienne et surtout racinaires.
Si l’ennoiement des parcelles dure, le système racinaire pourrit, accompagné d'odeurs nauséabondes
caractéristiques, et les pieds disparaissent. Les plantes qui survivent sont sensibilisées au stress hydrique en
fin de cycle et à la verse.
Dans ces situations :
Resemer en cas de croûte de battance si le peuplement est trop faible et si la date de resemis est
compatible avec les dates conseillées.
Favoriser l’évacuation de l’eau dans les parcelles (drainage, rigoles).
Eviter de faire du colza dans les parcelles trop humides ou régulièrement submergées.
www.terresinovia.fr - 1 sur 2
Destruction et remplacement d'une parcelle de colza
La parcelle peut avoir besoin d'être retournée, suite à un accident
climatique ou parasitaire.
En savoir plus
Destruction et remplacement
www.terresinovia.fr - 2 sur 2

Documents pareils