Synthèse de l`enquête auprès des services d`information et
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Synthèse de l`enquête auprès des services d`information et
En conclusion, le succès de l’établissement pérenne de plants de Musa accompagné par un rendement élevé dépend du bon développement des racines et de la tige, en combinaison avec une bonne production de rejets. Blomme G., A. Tenkouano & R. Swennen. 2003. Relationship between plant growth characteristics and bunch weight in Plantain (Musa spp. AAB genome). MusAfrica 15:3-5. Remerciements Genstat 1999. Genstat 5, Release 3.2 (PC/Windows 1995), Lowes Agricultural Trust (Rothamsted Experimental Station) Genstat 5, 2nd edition for Windows. Les auteurs remercient le Réseau international pour l’amélioration de la banane et de la banane plantain (INIBAP) et l’Association flamande pour le développement technique et la coopération (VVOB) pour leur soutien financier. Nous sommes également reconnaissants envers M. Steven Yiga et M. John Ndamira pour avoir mobilisé les agriculteurs. Références Beugnon M. & J. Champion J. 1966. Etude sur les racines du bananier. Fruits 21:309-327. Blomme G. 2000. The interdependence of root and shoot development in Banana (Musa spp.) under field conditions and the influence of different biophysical factors on this relationship. Dissertationes de Agricultura No.421. Faculty of Agriculture and Applied Biological Sciences, Katholieke Universiteit, Leuven. 183pp. Blomme G. & R. Ortiz. 1996. Preliminary assessment of root systems in Musa. First international conference on banana and plantain for Africa. MusAfrica 10:16. Blomme G. & A. Tenkouano. 1998. Effect of plant age and ploidy on estimated and actual leaf area of banana plants. InfoMusa 7(2):6-7. Blomme G., R. L. Swennen, A. Tenkouano, R. Ortiz & D. Vuylsteke. 2001. Estimation of root development from shoot traits in plantain and banana (Musa spp.). InfoMusa 10(1): 15-17. 4 Champion J. &P. Olivier. 1961. Etudes préliminaries sur les racines du bananier. Fruits 16:371-374. Gousseland J. 1983. Etude de l’enracinement et de l’émission racinaire du bananier ‘Giant Cavendish’ (Musa acuminata AAA, sous-groupe Cavendish) dans les andosols de la Guadeloupe. Fruits 38:611-623. INIBAP 2003. Conservation through utilization of bananas and plantains in the Great Lakes region of East Africa. Final Report. pp. 3233. Karamura D. & B. Pickersgill. 1999. A classification of the clones of East African highland bananas (Musa) found in Uganda. Plant Genetic resources Newsletter 119:1-6. Lassoudière A. 1978. Quelques aspects de la croissance et du développement du bananier `Poyo´ en Côte d´Ivoire. Le système radical. Fruits 33:314-338. Martinez Garnica A. 1984. Efecto del número de hojas sobre la producción de plátano en el trópico húmedo colombiano. Revista ICA 19:357-359. Obiefuna J.C &T.O.C. Ndubizu. 1979. Estimating leaf area of plantain. Scientia Horticulturae 11:31-36. Price N.S. 1995. Banana morphology. Part 1: roots and rhizomes. Pp.190-205 in Bananas and Plantains. (S. Gowen, ed.). 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Tetang Tchinda Responsable régional de l’information pour l’Afrique, Coordonnateur de REDIMA, réseau de documentation et d’information sur les Musa en Afrique, INIBAP-WCA, BP 12348, Douala, Cameroun-E-mail : [email protected] La création du Système de documentation et d’information sur les bananiers et bananiers plantain (Musa spp.) en Afrique est un projet conçu et soutenu par tous les acteurs de cette filière, réunis au sein des deux réseaux de recherche bananière MUSACO (Réseau de recherche sur les Musa en Afrique Centrale et de l’Ouest) et BARNESA (Banana Research Network for Eastern and Southern Africa), avec le soutien du CARBAP, de l’IITA et de l’INIBAP. Cette initiative a été prise dans le but de rendre plus accessible l’information en vue d’optimiser la recherche et la production des Musa sur le continent africain et découle MusAfrica - Vol. 2, N° 1 (Version française) logiquement des contraintes diverses rencontrées constamment par les différents acteurs dans l’accès à l’information, la collaboration scientifique et la valorisation des résultats de recherche. Pour qu’un projet de cette envergure réussisse, il est nécessaire qu’il soit construit sur une base concrète, c’est-à-dire qu’il s’inspire des réalités locales. C’est pour cela qu’une enquête a été menée auprès des centres de documentation agricole d’Afrique dans le but de déterminer qui sont les futurs partenaires et quels sont leurs besoins, leurs potentialités, ainsi que leurs priorités, afin d’être en mesure d’élaborer une stratégie de travail à court et à long terme sur la base des contraintes locales. Méthodologie Un questionnaire imprimé a été distribué par voie postale à 90 Services d’information et de documentation (SID) agricoles de plus de 30 pays d’Afrique. Le taux de retour a été de 35%. Des entretiens directs, des visites sur le terrain, ainsi que des recherches documentaires ont permis de peaufiner les données. Les réponses obtenues proviennent des SID agricoles des 19 pays suivants : Bénin; Botswana ; Burundi; Cameroun ; Côte d’Ivoire ; Éthiopie ; Gabon ; Ghana; Guinée Conakry; Kenya; Madagascar ; Malawi ; île Maurice ; Nigeria ; République Démocratique du Congo ; Sénégal ; Ouganda ; Zambie ; Zimbabwe. Synthèse des résultats Les résultats obtenus corroborent ceux déjà publiés par des spécialistes de l’infor- mation agricole ainsi que les centres régionaux et internationaux tels que le CTA, le CORAF et la SADC-SACCAR. Les contraintes mises en évidence sont diverses. Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les systèmes d’information agricole sont généralement peu performants. En effet, les SID agricoles sont insuffisamment équipés et les gestionnaires de l’information agricole peu formés pour permettre un accès efficace à l’information. Contraintes à la gestion et diffusion de l’information agricole Contraintes institutionnelles Le manque d’engagement au niveau institutionnel constitue un obstacle majeur. Chez la plupart des décideurs et gestionnaires de la recherche, on note une absence de perception stratégique quant au rôle déterminant que joue l’information dans tout processus de recherche et de développement. Investir dans l’information n’est généralement pas considéré comme une priorité. Dans la plupart des cas, les SNRA comptent beaucoup plus sur les dons pour organiser leurs SID agricoles, n’étant pas disposés à débloquer de l’argent à cet effet, quand bien même ils disposeraient d’un peu de moyens. Par voie de conséquence, les SID agricoles des SNRA n’offrent qu’un service minimal et, avec le temps, les documents deviennent obsolètes. D’autre part, les gestionnaires de l’information agricole sont rarement associés à la prise de décisions concernant la programmation budgétaire et l’élaboration des programmes MusAfrica - Vol. 2, N° 1 (Version française) de recherche. En conséquence, l’acquisition et la gestion de l’information scientifique et technique (IST), exploitée pour la recherche et aboutissant aux découvertes qui induisent le développement agricole et économique, est reléguée au dernier plan, voire oubliée. Contraintes financières et technologiques Les contraintes financières et technologiques conduisent à une utilisation très insuffisante de l’Internet et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Les chercheurs et les spécialistes de l’information ne peuvent donc pas accéder facilement aux bases de données internationales. Par ailleurs, les contraintes financières limitent non seulement l’acquisition et l’appropriation des NTICs, mais aussi l’acquisition des livres et l’abonnement aux périodiques scientifiques, d’où la prédominance de dons dans les acquisitions. D’après les données de l’enquête, un peu plus de 96% des livres exposés sur les rayons des bibliothèques sont des dons. Pourtant, comme le reconnaît Rudgers (2000), « L’agriculture est un secteur où l’information joue un rôle de tout premier plan. Il se nourrit d’une infinité de sources dispersées et de ‘connaissances locales contextuelles’ (…) et s’appuie sur le flux d’information des marchés locaux, régionaux et mondiaux… [Cependant] la grande majorité des pays ACP [les pays d’Afrique subsaharienne en particulier] sont loin de réunir les conditions nécessaires pour prospérer dans un 5 environnement en réseau et paraissent peu « préparés » à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC)». L’une des conséquences directes de cette situation c’est que les résultats de recherche et les expériences sont faiblement partagés, diffusés ou valorisés. Documentation sur les Musa Il ressort de l’étude que les SID agricoles des programmes bananiers sont en général très peu fournis en documentation de base sur les Musa et, que les gestionnaires de l’information agricole interrogent très rarement les Bases de données (MUSALIT et BRIS) de l’INIBAP. Le tableau ci-après nous donne quelques chiffres. Bibliothèques (%) Nbre de documents 44,74 Sans réponse 29,62 De 20 à 50 7,40 De 51 à 100 7,13 De 101 à 200 11,11 Plus de 200 Traitement de l’information L’enquête relève que le logiciel le plus utilisé pour construire les bases de données bibliographiques en Afrique est CDS/ISIS, le logiciel de l’UNESCO. (CORAF, CTA, 1998). Un nombre relativement important de bibliothèques agricoles n’ont pas les équipements nécessaires pour le traitement de l’information, et que les équipements dont disposent certains sont devenus obsolètes ou tombés en panne. Edition et publications scientifiques Selon les observations du CTA et du CORAF, les SNRA en 6 Afrique sont dotés de très faibles capacités en matière d’édition, publication et rédaction scientifique. Ceci est d’autant plus évident que les chercheurs africains en général, et ceux des SNRA en particulier, ont beaucoup de difficultés à publier leurs résultats de recherche dans les journaux scientifiques internationaux à comité de lecture. Sur le plan africain, il existe très peu de journaux scientifiques, en raison de l’inexistence ou de la mauvaise structuration des comités éditoriaux et du manque de moyens financiers adéquats pour soutenir la publication et la diffusion régulières de ces journaux. Dans les SNRA, on note une parution irrégulière pour ne pas dire sporadique des bulletins d’information. Diffusion et valorisation des résultats de la recherche Les études menées par le CORAF et le CTA signalent une « insuffisance dans la vulgarisation des résultats de la recherche, dans la liaison entre structures de vulgarisation, les associations de producteurs et de recherche». Entre autres raisons évoquées, citons l’insuffisance des ressources financières qui rend difficile le recrutement d’un personnel qualifié, l’organisation de séances de formation, le transfert des techniques et technologies agricoles, l’achat, l’exploitation et la maintenance des équipements utilisés dans le traitement et la diffusion de l’information (CTA 1996). A cela s’ajoute la publication très limitée des résultats de recherche, ainsi que la faible participation des institutions de recherche aux différents réseaux d’information régionaux et/ou internationaux. Par ailleurs, l’offre d’information est diffuse et éparse, non sélectionnée en fonction des besoins précis et différents des divers publics (CTA 1995). Les barrières linguistiques constituent une autre difficulté notable. Certaines populations ne peuvent pas facilement accéder à l’information parce que celle-ci n’est pas diffusée dans les langues locales. Les limites observées dans le partage des informations sont aussi dues, dans une certaine mesure, au refus par certains de mettre leurs informations à la disposition du groupe. Cette réalité a été observée par le CORAF (2000) qui, lors des enquêtes auprès de services d’information agricole d’Afrique Centrale et de l’Ouest, a relevé la réticence de certains instituts nationaux de recherche agricole ou de réseaux locaux à fournir des informations à des tiers. C’est comme si « en mettant ces informations à la disposition du réseau (ou du groupe), le producteur ou le détenteur de l’information avait le sentiment de perdre la paternité de ses informations » (Giovannetti 2000). Comme l’explique l’auteur précité, « les règles communes adoptées dans le cadre d’un réseau pour le traitement et le partage de l’information sont vues par certains partenaires des réseaux comme une limitation », d’où la nécessité d’un engagement volontaire de chaque membre. Par ailleurs, le refus de certains de partager leur information est souvent du à la concurrence que se livrent certains centres de recherche. Les centres plus MusAfrica - Vol. 2, N° 1 (Version française) avancés sont plus réticents à partager, souhaitant maintenir leur hégémonie. Collaboration scientifique, activités en réseau D’après les données de l’enquête, 33,33% des SID agricoles font partie d’un réseau documentaire. On note ainsi que le niveau de collaboration scientifique demeure très faible entre les différents centres de recherche agricole, ceci en raison du faible développement et d’une faible participation aux réseaux régionaux de recherche et d’information. Il est donc évident que la majorité des futurs membres du réseau d’information sur les Musa n’ont pas acquis une bonne expérience en matière de collaboration en réseau. Besoins et potentialités des futurs membres du réseau d’information sur les Musa D’après les données de l’enquête, tous les gestionnaires de l’information agricole (sans exception) souhaitent que l’une des priorités du futur réseau d’information bananière en Afrique soit l’équipement des SID agricoles en matériel informatique et en documents de base sur les Musa, tout en exprimant en même temps leur enthousiasme à participer et contribuer au succès du futur réseau d’information, notamment en oeuvrant au partage de l’information. De tous les autres besoins exprimés, le plus récurrent reste la formation et le renforcement des capacités. Conclusion Cette étude nous a permis d’explorer les réalités qui prévalent sur le terrain avant la mise en place formelle du réseau d’information et de documentation sur les Musa en Afrique. Ces résultats interpellent tous les partenaires de la recherche bananière en Afrique. D’une part, les contraintes observées permettront d’orienter les actions à venir, d’élaborer une stratégie à court et à long terme dans le but de résoudre les problèmes évoqués. D’autre part, il apparaît que l’engagement au niveau institutionnel reste primordial pour garantir la disponibilité de l’information. C’est cet engagement qui poussera les décideurs et les gestionnaires de la recherche à mettre à la disposition des documentalistes et des bibliothèques des moyens adéquats pour assurer la disponibilité de l’information. Sans cet engagement, les SNRA auront toujours tendance à négliger le volet information dans le processus de prise de décision, et ce, même s’ils disposent des ressources nécessaires. Relevons par ailleurs que certains SNRA sont plus avancés que la majorité des autres en ce qui concerne l’accès à l’information agricole. Citons à titre d’illustration le Ghana et le Kenya. On note aussi qu’actuellement différents réseaux régionaux existent ou sont en cours de création en Afrique pour optimiser l’accès à l’information agricole en général. Citons à titre d’exemple le système d’information du SACCAR (Southern African Center for Cooperation in Agricultural Research and Training) crée en 1992, le réseau RAIN (Regional Agricultural Information Network) de l’ASARECA MusAfrica - Vol. 2, N° 1 (Version française) (Association for Strengthening Agricultural Research in Eastern and Central Africa), dont le siège est en Ouganda, le système d’information agricole du CORAF (Dakar, Sénégal) et bien sûr le réseau d’information et de documentation sur les Musa en Afrique (REDIMA) en cours de création. Par ailleurs, le Forum africain pour la recherche agricole (FARA, Ghana) a pour ambition de mettre sur pied un système global d’information agricole qui reliera tous les réseaux régionaux d’information agricole. L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a, par ailleurs, mis sur pied l’initiative AGORA en collaboration avec d’autres partenaires pour faciliter l’accès des pays ACP au texte intégral de plus de 400 journaux scientifiques internationaux sur l’agriculture. Depuis 1997, le CTA établit en Afrique subsaharienne des services questions-réponses (SQR) sur l’information agricole. Le premier a été établi à l’Université de Free State en Afrique du Sud en 1997 et dessert tous les Etats de l’Afrique australe. Le deuxième (AGRIDEA) a été établi au KARI (Kenya) et couvre les Etats de l’Afrique orientale, le troisième est dédié à la zone sahélienne, et le quatrième, le Système d’information et de communication agricole d’Afrique Centrale (SICAC) établi en septembre 2004 couvre tous les Etats de cette région y compris la RDC, le Rwanda, le Burundi, Sao Tomé et Principe. Nous pouvons dès lors dire que malgré les contraintes évoquées ci-dessus, des efforts sont en train d’être fournis pour faciliter l’accès des pays 7 africains à l’information pour la recherche et le développement agricole. Cependant, la disponibilité des moyens financiers, l’implication personnelle des décideurs et des gestionnaires de la recherche ainsi que des partenaires des différents réseaux et systèmes mis en place joueront un rôle déterminant dans le succès des tous ces projets. Documentation consultée Arnaud E. (ed.). 1991. Information and Documentation for Banana and Plantain in East Africa. A report on a regional workshop. Bujumbura, Burundi. INIBAP, Montpellier, France. CORAF/WECARD. 2000. Document de mise en œuvre du système d’information sur la recherche agricole pour le développement en Afrique de l’Ouest et du Centre. CORAF/WECARD. 1998. 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